18 mai 2021 LA QUESTION DE LA TYRANNIE RÉCURRENTE.
La trahison des politiques envers le peuple est une généralité quasiment incontournable du MPR(1). Nous avons donc affaire à un phénomène civilisationnel. Un fait de civilisation qui répond à des règles, à des lois, qu'il nous appartient de comprendre pour pouvoir nous en affranchir.
Pourquoi l'humanité est-elle toujours tyrannisée par le pouvoir politique ? Il existe de multiples raisons qui en expliquent précisément les causes. La plus importante est toute entière contenue dans le principe de délégation inhérent à la grégarité de notre espèce, qui implique la relation de confiance. ...
"Le" politique, c'est-à-dire "l'administration du peuple" consubstantiel à la grégarité, est une délégation émergente qui mobilise la relation de confiance.
Dans le MPR, les formes du politique qu'on appelle "la" politique, réfutent la confiance. Cette réfutation est structurelle.
Dans le MPR, il est facile de comprendre que les groupes qui composent une civilisation sont rivaux, et une politique ne peut pas construire une structure qui soit indépendante des rivalités.
C'est pourquoi il existe des partis politiques qui font la préférence pour un groupe contre un autre. Mais au final, toutes les politiques obéissent à l'impératif du MPR.
Par exemple la gauche est une stratégie du MPR lorsque le profit dépend de la solidarité. La droite est une stratégie du MPR lorsque la structure de profit est solide et bien constituée.
Les formes du politique qu'on appelle "la" politique trahissent les peuples parce qu'elles s'expriment dans le MPR. Mais c'est sur les formes de la politique seulement qu'en démocratie, les citoyens peuvent intervenir.
C'est pourquoi, dans le MPR, le groupe des dirigeants, ceux qui reçoivent la délégation du politique, et agissent la politique, s'ingénient à mettre en place des structures et des procédés qui invalident la démocratie.
Aujourd'hui, la démocratie pour exister exige que soit inscrite dans la Constitution des garde-fous contre le totalitarisme, et des processus de révocation des élus.
Dans le MPR, la réfutation de la confiance inhérente au principe de délégation est proportionnelle au niveau de puissance que le MPR a permis à l'humanité d'atteindre.
Au-dessus des causes purement politiques et contingentes de la chienlit, il existe donc le contexte MPR, qui les conditionne toutes.
Dans le MPR, les acteurs politiques, les hommes et les femmes politiques, n'ont pas d'autre choix que d'être mené par les avantages de puissance et de domination qu'ils tirent de leur statut de représentant politique (représentant du peuple).
Cette tendance prend des proportions redoutables et tragiques quand le niveau de puissance de l'humanité atteint, dans la mondialité, son paroxysme. En l'état, les politiciens du MPR mènent l'humanité à sa perte .
Pourquoi une civilisation structurée par l'idée de démocratie en arrive-t-elle à choisir un tyran pour administrer la population ?
Parce-que factuellement le lien de confiance entre les hommes politiques et le peuple sont trahis par l'appât du gain.
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En dépit des époques et des progrès humains, l'humanité reste inchangée dans son fondement.
L'humanité est conditionnée par le MPR (1). C'est le stade initial incontournable de sa progression.
L'appât du gain, la compétition, qui sont composés par la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir, à la fois comme moral et comme sources de puissance, commandent et orientent les consciences les économies les cultures et les politiques.
Dans le MPR qui légitime la spoliation dans tous les esprits, le pauvre n'est qu'un riche qui n'a pas les moyens de son ambition de rétention.
Le progrès de l'espèce humaine a consisté dans le MPR à accroître la concentration de sa puissance. À force de conquêtes et de rétention, le rayonnement local est devenu régional puis national puis international.
Le rayonnement international n'est rendu possible que par le chantage à la dette. C'est pourquoi les puissances de ce monde, qu'elles soient de natures politiques ou financières, ont inscrit la dette dans l'économie des Nations, alors que la dette est contre nature à l'économie des Nations. Le concept de dette appliquée aux nations est complètement artificiel. Il est une escroquerie intellectuelle et politique qui se fonde dans les esprits du public sur une confusion de genre entre la monnaie qui est la quantification de la demande pour une Nation, et la monnaie qui est une quantité de puissance et de liberté pour un citoyen privé.
En appliquant le principe de la dette aux Nations par l'accord Rothschild de 1973, l'autorité politique est passé des mains des politiciens à celles des financiers privés.
À cette condition l'humanité toute entière fait l'objet d'une privatisation.
Il faut garder en esprit que la privation de l'être humain est la condition de l'esclave. Cette condition d'aujourd'hui, dans l'état de puissance mondialisé, concerne l'entièreté des groupes humains confinés à un état de basse puissance.
Aujourd'hui la puissance concentrée entre les mains de la finance privée rayonne à l'échelle planétaire.
La puissance octroyée aux humains par le MPR arrive donc à son point de singularité car la puissance de l'humanité ne peut pas rayonner au-delà de la planète. À cette condition la perpétuation du profit n'est plus l'effet de la conquête mais la l'effet de la baisse des dépenses.
Dans un monde où l'outil de production est extrêmement puissant, la quantité de bras nécessaires pour produire les biens et les services indispensables à la communauté humaine, est drastiquement en baisse.
Les bras surnuméraires représentent donc une dépense inutile. Le projet politique covid de Davos, c'est-à-dire émanant des financiers privés et non des politiques dont c'est le rôle, consiste à faire mourir les deux tiers de la population planétaire. Les humains sont devenus la propriété des hyper-riches du Forum Économique Mondial qui se réunissent chaque année à Davos en Suisse pour décider des politiques à dicter aux gouvernements.
Ces éléments ontologiquement fondateur du système humain doivent être identifiés comme étant l'expression finale du MPR pour s'en affranchir en conscience et politiquement.
Ceci étant posé, et je le pose depuis un an et demi quasiment tous les jours sur ma page, j'affirme qu'il est très simple et à la portée de tous de passer du MPR au MPP(2).
Il m'est impossible de ressasser en permanence un développement long et fastidieux à chaque fois que la question de savoir : "Pourquoi les peuples sont toujours tyrannisés malgré les progrès de l'humanité ?" Alors je vais aller à la conclusion immédiatement :
Si l'ont inscrit dans la loi : " Le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes, sans restrictions ni conditions", le monde changera vers le MPP, d'abord politiquement puis dans les consciences. Non pour des raisons idéologiques, mais seulement par un effet de systémique impossible stopper ou à détourner.
C'est aussi simple que ça. Mais pour donner consistance à cette conclusion, il faut prendre le temps de réfléchir profondément aux fondements de l'humanité. J'ai décris depuis un an et demi, ici sur ma page FB, le processus de passage du MPR au MPP.
La dedans, la question de favoriser l'UPR sur le plan politique, réponds seulement à l'urgence de mettre un terme à la destruction des peuples.
On ne peut pas demander aux gens que la politique de Macron égare et inquiète en répandant la culture de la peur et de la menace, de faire de la philosophie.
Alors une approche plus pragmatique et politique s'impose avec l'#UPR.
L'UPR, ici et maintenant, est la clef du début de notre sauvegarde.
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(1) MPR : "Méta-Paradigme de Rétention". L'humanité construit son sentiment de sécurité par la rétention de l'avoir du savoir et du pouvoir.
Ceci est la phase de construction de l'humanité. L'humanité sera achevée lorsque dans les consciences, le MPR sera conçu et révoqué.
Le renforcement du MPR alors que sa phase de développement est achevée dans la mondialité, se traduit par la question cruciale du transhumanisme. C'est-à-dire de la destruction ontologique de l'humanité.
(2) MPP : "Méta-Paradigme de Partage". L'humanité construit son sentiment de sécurité par le partage de l'avoir du pouvoir et du savoir...
Ceci est le commencement de l'achèvement de l'humanité. L'humanité commencera à se déployer dans un gradient énergétique minimum pour un résultat similaire, en collaborant avec la nature.
Le MPP illustre parfaitement le contexte ontologique de la vision du surhomme de Nietzsche.