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jeudi 20 avril 2017

Pour qui voter ?

Vous ne savez pas pour qui voter?
Voilà ce que je vous propose:
Cherchez dans quel projet politique la femme est rendue libre de disposer de son corps.
Cherchez dans quelle projet l'égalité de droit de tous les citoyens est décrété sans discussion. Ce qui fonde le partage des ressources, de l'emploi, et de l'éducation.
Cherchez dans quel projet la femme est soulagée de la tutelle de la loi et de l'autorité masculine pour tout ce qui concerne la procréation. C'est la maîtrise de la perpétuation de l’espèce que l'homme ne veut pas abandonner aux femmes. (Pourquoi?)
L'équité envers les femmes en tant que citoyennes comme dans leur nature singulière est la seule voie de progrès possible.
De la politique à l’égare des femmes découle toutes les autres politiques, sociales, économiques, étrangères, écologique etc.
Les dispositions envers les femmes sont ce qui différencient les programmes politiques. Il est inutile de consulter les autres articles.

Rompre avec le principe de rétention, pour construire le monde sur le principe de partage exige la libération du corps de la femme. La Maîtrise de son corps et de ce fait la maîtrise de l’espèce lui revient par nature sans discussions.
Si elle reste dans la loi la femme est objet, si la femme  en est affranchie, elle devient sujet. Ce point est au fondement d'une politique qui s'ouvre au partage, à l'équité, et à l'écologie.
Pour que le monde change vers la concorde la paix et le partage, il faut commencer par restituer à la femme les droits de l'homme.
Qui va dans ce sens ?




mardi 18 avril 2017

Le Nourrisson Virtuel

Le virtuel n'est pas un instrument de rencontre. Il est l'expression du renoncement d'une société, d'une culture à favoriser le dialogue, l'échange la rencontre. Une rencontre ne peut s'effectuer qu'au travers d'un intérêt commun. Donc une rencontre est toujours la conséquence d'un intérêt culturel quel qu'il soit et de quelque nature qu'il soit. Le foot, l'alcool, la politique, l'art sont autant de motifs communs qui construisent un pont riche et vivant entre les individus.

Quel pont propose le virtuel pour lier les individus? Le rien! C'est à dire l'archaïsme, le manque, l'absence. L'archaïsme, le pulsionnel, le manque et l'absence sont constitutifs de 99% des transactions sur les réseaux sociaux et nous proposent de prendre le pas sur la réflexion la pensée et l'action.

L'OFFRE VIRTUELLE
L'offre de Twitter est la réaction pulsionnelle instantanée et vite oubliée. Mais elle forge de plus en plus le motif politique. Twitter devient de plus en plus source de loi et d'ordre puisque ce réseau social est érigé au rang de « thermomètre de l'opinion »

L'offre de Face-Book, c'est la confusion généralisée du publique et du privé, de l'intime et du professionnel, du familial et du commercial etc etc... De plus, le réseau social fait entrer l'individu dans l'ubiquité (ubiquité = exister partout en même temps).

Dans la vie courante, il est expérimenté par tout un chacun qu'il est nécessaire et indispensable pour libérer sa force de travail « d'oublier » ses problèmes personnels sur le lieu de travail. La distinction des espaces est indispensable pour la pérennité de ces deux espace et par là, la constitution de l'individualité. Pour les mêmes raisons, il ne viendrait à l'idée de personne de se promener dans un lieu publique en exhibant son intimité et les photos de son chat à la façon d'un homme sandwich avec une cagoule sur la tête pour rester anonyme.

Pourtant, le réseau social est un espace publique. Alors pour quelle raison toute la politique du réseau social veut en faire un espace privé ?
Que signifie la transformation du monde en sa virtuelle nature, en espace privé ?
D’où vient l'injonction obligatoire des réseaux sociaux de mêler sans distinctions et intimement le publique le privé le professionnel et l'intime ?

CONFUSION ET CONSCIENCE
De la distinction né l'identité et la pensée. Mais sur internet il nous est imposé son contraire: la confusion, alors même que les réseaux sociaux sont accessibles partout et par tout le monde.

La confusion généralisée, l'indistinction et l’ubiquité dans l'espace "Face-Book", offrent à l'individu un univers confortable où coexistent dans l'indistinction, toutes les confusions qui mêlent et entre-mêlent l'imaginaire et le réel pour forger un autre genre d'être.
Le monde de l'indistinction et de la confusion n'est-il pas par excellence celui du nourrisson ?

Tout ce qui est en rapport avec le Facebookiste déconstruit son identité. Par exemple, au lieu de nommer « contact » les anonymes qui s’agglutinent sur les profils, ces anonymes sont nommés « des amis » sans qu'il existe ni la moindre connaissance ni la moindre distinction entre eux.
C'est bien plus qu'un abus de langage, c'est un conditionnement inconscient qui donne à l'anonyme les propriétés de l'ami, c'est à dire de l'amour.

Ami, est un concept que l'inconscient reçoit comme un écho à l'absence. Ceci à deux conséquences:  D'abord l'inconscient étant nourri d'une multitude de regards « amis », il reçoit en écho ce qu'il attend et ce faisant démotive le sujet à rechercher de véritables rapports.
Ensuite l'individu est motivé pour persévérer dans son inscription au virtuel, avec d'autant plus d'allant que l’accès au virtuel est bien plus facile que l’accès au réel. L’accès au virtuel ne nécessite aucun effort dans aucun domaine que ce soit et donne au sujet l'opportunité d'adopter n'importe quelle identité.La facilité, l'absence d'effort  et l'indétermination de l'identité, n'est-ce pas aussi l'état de l'esprit du nourrisson.

Face-Book, n'offre que la régression à ses pratiquants. Les rapports effectués par les individus à travers ce réseau social les rapprochent de ceux effectués au stade du nourrisson, pire les y invitent. Cette mise en régression des individus répond massivement à la commande implicite d'extinction des cultures et des êtres. Cette commande est pilotée par la recherche de la perpétuation de l’état de « rétention » au moment où les consciences individuelles et politiques devraient forcer le passage au « partage » .

La constitution d'un espace approuvé de régression et de forclusion de l'esprit est aussi et surtout une atténuation de la sublimation, c'est à dire une atténuation de la créativité et de la pensée.
C'est pour cette raison que toute personne plongée dans internet devient archaïque, primaire, pulsionnelle et anonyme.

LE NACRISSISME
Le réseau social à ceci de particulier qu'il permet d'exister virtuellement partout en même temps. Quelque soit le lieu de résidence des interlocuteurs, chacun peut échanger en même temps avec eux. La dispersion de l'individu en tous les lieux augmente son anonymat et donc son inexistence.
Plus l'individu rayonne partout, plus se dissout son identité puisque l'identité se construit par le retour du regard de l'autre sur soi. Or, l’anonymat de l'autre, le prive d'un regard singulier sauf à croire le contraire car la nature a horreur du vide.

De cela naît le narcissisme. Le narcissisme est un réflexe de compensation de l'anonymat. Le narcissique cherchera par tous les moyens le regard de l'autre car sa conscience de lui-même en dépend impérieusement. Dans l'anonymat partagé, ce qui se trouve dans le regard de l'autre ne peut être que la projection du sien propre sur soi-même.
Le regard d'un anonyme sur son propre anonymat ne construit rien de mieux que le renforcement du narcissisme et de la paranoïa. Et le nourrisson reste nourrisson.

Ainsi l'être devenu anonyme devient extraordinairement dépendant du regard de l'autre Il ne supporte in-finé que les regards anonymes. Les regards réels qui ne proviennent pas de personnes connues sont sources de doutes et d'anxiétés. La dépendance au regard anonyme transforme l'individu en un être particulièrement fragile et addicte aux réseaux sociaux.

Sans qu'il en prenne conscience, le narcissique compense l'absence du regard des autres sur lui-même, avec le sien propre. Et lorsque le regard réel des autres se pose sur lui, ce regard déclenche un réflexe paranoïaque ou la panique s’amplifie du doute. Pour lui, tout regard non anonyme, tout regards d'inconnus qui ne seraient pas virtuels deviennent incontournablement intrusifs.

Le narcissisme est le fond de rapports de nos cultures post-modernes. C'est pourquoi chacun est à la fois toujours anonyme et en représentation. La politique comme l'information ne se basent plus sur l'intelligence des idées mais sur l'effet de communication adressé au pulsionnel des gens. Nos cultures, là où s’épanouit la sociabilité virtuelle, ont dépassées l'individualisme et sont devenues narcissiques Le culte de la personnalité se base sur la notoriété médiatique dans laquelle la qualité morale éthique ou culturelle de l'être est totalement absente. Une société narcissique est une société ontologiquement isolée et fragile où les individus vivent de plus en plus leur vie par procuration..

Le gens sont dans le virtuel comme le voyeur qui regarde une scène de vie derrière le trou de la serrure. Une scène dans laquelle il n'est pas, et qu'il préfère voir sans être vue. Une expérience de rencontre de l'autre et de la vie mais qui n'appartient qu'à lui, en secret, et qui ne se partage pas. Que voit-il ? Mais sa propre absence !

VIRTUEL DE MASSE
Dans notre modernité ultra riche, accroché au sentiment de sécurité par « la rétention » il n'est pas d'autres voies que l'abolition des êtres et des lois, qui organisent leurs rapports pour maintenir les privilèges. Le virtuel et les réseaux sociaux ne sont que l'écho du refus du « partage » comme fond conceptuel des consciences et « du politique ».
Par le virtuel qui de place en place se substitue toujours plus au réel, il est offert aux gens, la confusion et la régression comme genre d'être; le pulsionnel et l'ignorance à la place de la pensée et de l'éducation.
Alors les gens, les politiques, les cultures régressent et meurent dans l'indignité sans même s'en rendre compte.

A force de confusions obligatoires, forcées et partagées sur les réseaux sociaux, les gens sont amenés à perdre de plus en plus la conscience du réel. Bien sûr pas vous qui me lisez. Pas moi. Cela va de soi... Et bien non, vous faite fausse route. Vous aussi, moi aussi.

Comment peut-on le savoir ? On ne peut pas!
Pourquoi ? Parce que savoir, prendre conscience, suppose un minimum de recule sur les choses. Or, c'est avec l'état de la conscience que l'on prend la mesure des choses (l'être et les rapports de l'être) . Mais puisque ce que mesure la conscience (l'être et les rapports de l'être) change la conscience car la conscience est le fruit des rapports qu'elle effectue, il ressort qu'il n'est pas possible de mesurer notre conscience à partir des jugements qu'elle arrête.
Par exemple, si la température du malade change les graduations du thermomètre, la température sera toujours conforme à ce que l'on veut.

Mais en notre conscience, nous avons un outil qui s'appel la raison qui nous permet de comprendre où nous en sommes quand on est dans le brouillard. C'est à elle que je fais appel, en écrivant ces lignes.

Il est établi que sur toute la planète, le virtuel empiète sur la vie réelle. Le réseau social est un phénomène mondial. Partout la communication virtuelle prend le pas sur l'expérience réelle de la vie. Plus les gens passent du temps devant les écrans, moins ils passent de temps dans la vie à prendre conscience du monde et plus ils fondent une population malléable à souhait hautement sensible à la communication médiatique, et les gens deviennent de moins en moins capable de penser par eux même.

Il est vrai que pour communiquer, le virtuel ne demande aucun effort, en revanche il subtilise tout le temps libre chez de plus en plus de gens jusqu'au point qu'il faille construire le droit à la déconnexion. 
Le virtuel ne permet pas de se rencontrer mais se substitue à la vie. Il occupe le terrain de la communication de telles sorte qu'il existe de moins en moins de place en l'individu pour qu'il puisse et veuille s'ouvrir au monde.

Pour alimenter tous les profits qui dépendent du big data comme l'IA, les comptes virtuels, ici et là continuent d'exister alors que leur propriétaires sont morts et enterrés. Il y aura un jour plus de morts que de vivants recensés sur les réseaux sociaux. 

UN PEU DE CONCLUSION
Qu'est ce qui nous fait humain ?
Ce sont nos gènes ? Non, presque rien ne les distinguent des autres espèces.
Notre corps alors ? Non plus, celui qui perd un bras ou une oreille n'est pas moins humain pour autant.

Ce qui nous fait humain est notre rapport singulier à nous-même, à l'autre et au monde. Ainsi notre humanité n'est pas dans le corps mais dans les rapports que l'on effectue. Cependant, pour effectuer quelques rapports que ce soit, encore faut-il exister dans une certaine maturité de l'esprit. Un adulte, un vieillard, un nourrisson ou un malade sont tous aussi humains les uns que les autres. Ils se distinguent par le corps et par l'état de leur esprit.

La confusion qui est le fond universel du virtuel change l'état de l'esprit des gens en les poussant à la régression infantile. Ils ne sont pas moins humain pour autant, mais à force de régressions, l'être fini par ne plus exister, du moins le virtuel lui fait prendre le chemin de sa propre absence en lui annonçant le contraire.

Le réseau social tel qu'il est orchestré par ceux qui les ont construits, alimente la régression. C'est à la fois le plus facile à mettre en œuvre et le plus lucratif en terme de finance et en terme de contrôle des masses.

En transposant la déconstruction de la maturité humaine sur le corps, la culture du réseau social c'est la mise au jour et l'évaporation de tout ce qui nous fait humain. Si on ouvre un être vivant, on le tue. Si on étale au grand jour ce qui nous fait humain, on tue l'humain en l'être.

La vie est la collection des rapports que nous effectuons. Ces rapports sont cloisonnés comme sont distingués les organes et les cellules selon leurs rôles et leurs spécialités. C'est pourquoi la distinction des espaces de vie à l'instar des organes doivent être étanche les uns par rapport aux autres.

En construisant la confusion entre vie publique vie privée vie intime, vie professionnelle, Face-Book est comme un scalpel culturel qui défait les cultures qui ouvre la vie des gens et les tue gentiment, sans même qu'ils ne s'en rendent compte.

La culture de l'anonymat qui à l'échelle de l'individu construit le sentiment de peur et augmente la paranoïa, produit à l'échelle des nations l’émergence du totalitarisme et de l'autoritarisme. C'est ce que nous voyons fleurir en Turquie par exemple ou aux États-unis (et ailleurs...) quand les démocraties, sommet du paradoxe, accouchent des partisans du dictât.

Face à tout cela, pour le bien de l'humain et de ses cultures, il est temps de passer dans les consciences de la rétention au partage.

Dans le doute, quand tout va mal, il ne faut pas avoir peur du voisin, il faut se tenir les coudes et changer de route au lieu de persévérer avec les mêmes dirigeants.  

vendredi 14 avril 2017

L'Aménagerie Europe

Expliquer l'Europe, la souveraineté, la dette, la crise, l'argent, le capital le budget, l'économie etc... est rendu volontairement très compliqué pour empêcher une compréhension clair de leurs significations. Selon qu'ils s'adressent à une entreprise, à un particulier ou à une nation, ces mots changent radicalement de sens.

Dans la croyance entretenue que ces mots ont toujours le même sens, chacun les rapporte naturellement à sa propre expérience. Ainsi pour ne pas mettre en péril leurs prérogatives, les dirigeants de tous acabits se gardent bien d'éclairer le débat en offrant de comprendre ce que ces mots veulent dirent selon qu'ils s'adressent à un état ou à une personne.
Pour assurer leur privilèges par la maîtrise et la rétention du savoir, les dirigeants, orchestrent la construction d'un dialogue de sourd qu’ils appelleront débat démocratique.

Quand une porte est fermée, elle l'est pour tout le monde. Mais quand un pays est endettée, il ne l'est pas à justes raisons, pour tout le monde. (voir post du 21-03-2017 « Impôts en question »)

Pour comprendre la construction Européenne, une image vaut mieux que 10 000 mots.

LE ZOO
L'Europe est comme un zoo qui accueil en son sein divers espèces. Il y a des grands animaux et des petits. Il y a des rongeurs, d'autres sont des carnivore ou d'autres encore sont végétariens.

Ces animaux qui vivent et prospèrent dans leur milieu naturel, pour se sauver de je ne sais quoi, se fondirent dans un zoo qu'ils ont nommé Europe.
Pour s'assurer mutuellement soutient et solidarité, ils s'organisèrent un grand système de transfusion sanguine qui ne ferait d'eux qu'un seul corps. Et ils créèrent l'Euro.

Dans une telle mise en commun de leur sang, il est évident que les besoins de l'éléphant et du rhinocéros sont les plus grands. Ce n'est pas eux qui se saignent à blanc pour soutenir le souriceau et la tourterelle. C'est le contraire. Pour nourrir les plus gros, les petits doivent se saigner à blanc.

Alors les plus gros animaux de l'Europe, à savoir l'Allemagne et la France on décider d’aligner tous les autres animaux à la même enseigne. Petits ou gros, tous doivent fournir la même quantité de sang. Il ne doit plus exister de différence. Plus de végétariens, plus de carnivores, plus de rongeur. Juste les deux gros et les 25 petits qui les nourrissent et devront un jour se ressembler (tous les esclaves ont le même statut...). L'Europe c'est le privilège des forts mais librement consentie « démocratiquement » par les petits

L'Europe ne respecte pas la nature des uns et des autres. Elle méprise les différences. Elle normalise. L'Europe ne cultive que ce qui est utile au plus gros par le nivellement des distinctions.
Le rêve des plus gras est de faire en sorte que tous les pays se ressemblent. Quand tous les pays se ressemblent, tout le monde paye la même chose.
Vouloir confondre le tigre et le singe, les mettre tous les deux au même régime alimentaire est aussi assassin qu'absurde. Et que je sache, une belette n'ambitionne pas de devenir une colombe, mais bien d'être elle même et de le rester.

C'est ça l'Europe dont il convient de faire le bilan pour en bâtir une autre qui ne soit plus un zoo mais une route. Vers quoi ? Vers le bien commun.

L'EUROPE
L'Europe ne doit pas être le lieu ou se fondent se confondent et se sacrifient les singularités nationales par l'abandon de la monnaie. Maîtriser sa monnaie, c'est maîtriser sa souveraineté. Pour débattre démocratiquement avec le voisin, il convient au préalable d'exister souverainement.
En abandonnant leur monnaie, les pays de l'Europe n'existent plus tout à fait. Ils sont vus comme des contrevenants et non des partenaires. L'Europe les mets à l'amende au lieu de négocier. Outre que sur le plan budgétaire ces amendes ne signifient rien, depuis quand une amende peut-elle se substituer au dialogue ? Depuis quand une amende s'adresse à un partenaire ?

L’Europe doit être une organisation par laquelle les nations se transcendent au lieu de se fondre jusqu'à se confondre. Cela veut dire que dans une organisation Européenne mature, chaque nation souveraine apporte sa contribution selon sa capacité sur des projets partagés plus grands que les nations elles mêmes.
Et si la nation reste monétairement souveraines (il n'y a pas d'autres souveraineté), alors, puisqu'elle répond à une demande interne, selon son libre choix, elle pourra fournir naturellement tout l'effort nécessaire sans qu'il lui en coûte rien. Ne perdons pas de vue que pour un état, la monnaie est la quantification de la demande. Ne plus maîtriser la monnaie c'est renoncer à pouvoir répondre à la demande. Faire de ce renoncement une loi qui s'appel "traité européen" c'est trahir la démocratie, c'est à dire la parole "sacrée" du peuple. 

Ce qui fonde l'Europe ne peut plus être l'optimisation des gains capitalistes et la recherche de la sécurité économique de l'Allemagne. Ce qui doit fonder l'Europe c'est tout ce qui est représentatif du bien commun. Non pas à l'échelle d'un pays ni même de l'Europe, mais de la planète toute entière car aujourd'hui l'action locale humaine retenti sur la totalité des écosystèmes de la planète.

L'écologie est donc un espace de transcendance des nations.
C'est le bien commun de la vie, et de la planète qui doit être le motif de la fédération des pays souverains et non l'exploitation des pays les plus pauvres avec comme seul horizon le profit financier au bénéfice des pays les plus riches, à savoir l'Allemagne et la France.

L'Europe ne devrait avoir de fondement et de préoccupation que celui du bien commun aux vivants de cette planète. Les ressources communes de tous les pays d’Europe en terme d’ingénierie, de sciences, de technologies pourront librement converger sans qu'il soit question de propriété industrielle à protéger. L'Europe serait alors un amplificateur considérable de progrès pour la sauvegarde du vivant de la planète et pour l'humanité toute entière.

L'Europe comme transcendance des nations ne concerne que l'écologie. Pourquoi ? Parce que le premier souci de l'écologie c'est l'économie. Si avant tout, il n'existe pas l'écologie de l'économie, alors l'écologie de l’énergie, du réchauffement, et des bébés phoques ne sont que des alibis pour la finance, et l'écologie ne se résume plus qu'à une dictature du bien au service de la finance.

L'écologie c'est comme l'intelligence, il en faut partout. C'est indispensable. De ce fait, l'écologie ne peut pas être un parti politique. La preuve : Est ce que l'intelligence est un pari politique ?

ELECTION
Demain les citoyens français auront la possibilité de choisir une voie politique à leur pays. Il est possible de choisir le maintient de la politique des privilèges qui a cours depuis toujours un peu partout, ou se donner à ouvrir la voie à une politique du partage, c'est à dire qui rompt avec le principe de rétention.

Rompre avec le principe de rétention, exige la libération du corps de la femme. La Maîtrise de son corps et de ce fait la maîtrise de l’espèce lui revient par nature sans discussions. Ce point est au fondement d'une politique qui s'ouvre au partage, à l'équité, et à l'écologie.
Qui va dans ce sens ?

Pour ne pas aliéner les faibles à la nécessité de développement des puissants, la souveraineté de chaque pays d'Europe suppose la maîtrise de leur propre monnaie conformément à leur propre développement.  Le nom de cette Monnaie est sans importance. C'est le pouvoir d'achat qui a du sens et il ne peut pas être le même partout. C'est en politique, le sens de l'équité et la raison du dialogue
Qui va dans ce sens ?

L'Europe doit elle être motivée par la finance ou par la mise en commun des forces des pays souverains dans le but de sauvegarder le bien commun ?
Qui va dans ce sens ?


jeudi 13 avril 2017

L'indécence

Dans ces temps que l'on qualifie de crise, jamais les hausses du salaire des grands patrons, le benéfice des banques, assurances, mutuelles et autres labos pharmaceutiques n'ont été aussi élevés.

Alors en bonne rhétorique politique qui se respecte et pour faire taire la réprobation, on pose la question de savoir à partir de quel somme, un revenu devient-il indécent.
On pose aussi la question de la légitimité de tels revenus.

Mais ce qui est indécent ce n'est pas le salaire des grands patrons qui se compte en millions d'euros, ou les primes mirobolantes distribuées aux actionnaires des sociétés qui licencient pour accroître leur bénéfice.
Ce qui est indécent, ce n'est pas que le montant de ce qu'on appel « le déficit budgétaire de l'état »  est stocké en liquidité dans des paradis fiscaux par les grands patrons au lieu de payer leurs impôts.

Ce qui est indécent c'est la politique de l'interdiction économique et morale de distribuer des revenus décents,  ne permettant au plus grand nombre que de seulement survivre.
Ce qui est indécent c'est la confiscation systématique du travail parce que c'est ce qui rapporte le plus au capital.

Ce qui est indécent c'est le renoncement à une politique du partage pourtant facilitée par l'immense richesse de ce pays.

Dans ce pays qui, au mètre carré et par tête de citoyen, est le pays le plus riche de l'occident, l'indécence c'est de favoriser la politique des travailleurs pauvres dont l'Allemagne est le champion.

Les Fillon et autre Macron cultivent la politique économique où le plus grand nombre engraisse une minorité de nantis. Ils s'appuient sur la morale du mérite et de la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir, pour favoriser le profit de quelques uns et rien pour les autres, comme le fit Sarkozy, suivi par Hollande qui fut pourtant plébiscité pour rompre avec la rétention et favoriser le partage.

Les Fillon et autre Macron cultivent une politique contre laquelle le peuple à voulu lutter en désignant Hollande pour l'abolir, et qu' Hollande à trahie tout au long de son mandat y compris aujourd'hui en soutenant Macron. Macron qui n'est rien d'autre que l'alibi de la gauche en faveur du capital et l'incarnation de la trahison d'Hollande.

Ce qui est légitime en démocratie, ce n'est pas de favoriser les bonnes fortunes au nom du mérite, c'est d’arrêter de trahir la volonté des gens.
Ce qui est légitime en économie, c'est de partager le travail ou de partager les revenus du travail entre tous.

Ce qui est décent et honorable c'est un pays qui donne un toit et une sécurité économique sanitaire et culturelle à tout le monde.
Ce qui est décent et honorable pour le gouvernement du pays le plus riche du monde c'est d'assurer à tous ses citoyens le temps de vivre

Alors, à ces conditions, les riches peuvent bien s'enrichir autant qu'ils veulent franchement, quelle importance ?

vendredi 7 avril 2017

Le Grand Méchant Voyou

      Il était une fois un voyou qui a eu l'idée de braquer une arme sur la tempe d'un nourrisson. "Obéissez moi ou j'appuie sur la détente" clamait-il à l'entour. A l'entoure, on se mit à causer, à parler, à être pour, à être contre... (NDLA désolé j'ai envie de vomir... je continue...). Voilà qu'il appuie sur la détente. Bien à l’abri derrière la forteresse de sa toute puissance, le voyou riait à gorge déployée de voir les gens alentour se mettre à causer, à causer, et à causer encore... Alors, convaincu de sa légitimité à faire ce qu'il veut de ses propres enfants, il recommença. Juste pour voir. . ... "Quel sal con". Et alentour les uns et les autres se remirent à causer. "Après tout il est chez lui, les nourrissons sont souverains Ils ont votés pour lui..." . Et tous, alentour, se mirent d'accord pour causer de ça, mais à une condition, que tous soient d'accord pour causer ensemble de ce qu'il serait bon de mettre en discussion.
      Le voyou jubilait.
      Quand tout à coup, surprenant le voyou et ses spectateurs, un Homme se leva et lui mit une baffe.
      
Alors, alentour on se mit à causer encore et encore ... et encore...
      Le voyou c'est ce tyran qui s'autorise à donner un signal politique en gazant "ses" femmes et "ses" enfants. Après tout ils sont sa propriété. Mais son peuple c'est quoi? Un instrument utilisable à volonté sans états d'âme pour donner un signal politique à l'entour?
      L'homme qui se lève à raison de porter assistance aux nourrissons qu'on assassine.
Donald Trump a raison de dire "NON" pendant que les palabres stériles de l'ONU ici comme ailleurs, ne sont bonnes qu'à dresser le lit des tyrans et l'alibi des lâches.