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samedi 19 mars 2016

Le Mérite en Question...!


Le mérite n'est pas l'effet de l'effort que l'ont fait. L'effort que l'on fait produit un résultat. Le mérite est cependant le résultat issue de la considération de l'un sur l'autre. En conséquence de quoi, le mérite suppose, implique, engendre, encadre et limite un rapport singulier entre les êtres.
Le mérite n'est pas un caractère naturel, il n'est qu' un attribut infligé par l'autre.

Par exemple, le caractère naturel du boiteux est d'avoir une jambe plus faible que l'autre. S'il cours le 100m haie, il sera content de son effort pour lui-même, même s'il arrive dernier. De fait, il ne méritera pas de monter sur le podium, ne touchera pas la prime et n'aura pas de succès auprès des femmes. C'est couru d'avance. 
Ce résultat d'avoir fini la course, est approuvé par lui même et lui procure le contentement de son effort. Pour les autres, l'approbation passant par « le mérite », le résultat devient source de désapprobation et d'exclusion. On peut remplacer le boiteux par le dit imbécile ou le fou, le rapport est le même. C'est d’ailleurs le principe du mérite qui permet de déterminer qui est fou ou imbécile ou même boiteux. La preuve vient de ce que si l'imbécile gagne le 100m haie, oh miracle il n'en est plus un. 
Ce phénomène est somme toute banal dans tous les milieux élitiste (politique sport média etc...). L'inverse aussi est vrai quand au nom du mérite on gomme les qualités indéniables. Par exemple au nom de la morale issue du principe du mérite, DSK ne mérite plus sa compétence en économie politique. Au moyen age pour un acte de lèse "moralité du commun", on ne donnait pas dans la négation d'une propriété intellectuelle, mais on ôtait la vie. (on excommuniait aussi ce qui dans le cas DSK revient au même sur le plan politique)

Le principe du mérite est la fermeture des yeux sur l'essentiel. Il favorise la reproduction d'une sélection très retreinte d'individus et de classes d'individus. Pourtant, la variété des êtres indispensables à la survie des espèces l'est tout autant à la survie des sociétés. 
Il arrive parfois que des « chancres » du mérite, se basant sur la fourmi de notre génial Jean de La Fontaine en oublient la cigale. Ils l'évincent en croyant dur comme fer que le salut est dans l'ouvrage aveugle et sourd. Dans l'ouvrage autiste au monde à l'autre à la différence. Que le salut est dans la rétention, l’accumulation et non dans le partage. 
La fourmi à bon dos et la cigale en à plein la citrouille d'amuser la galerie. Rien n'est plus faux. Ce serait oublier la leçon de notre généralissime écrivain, et ce serait tromper et se tromper que de croire que la société des fourmis ne construit ses sujets que sur un seul modèle : l'aliénation au travail. 
Dans une fourmilière on observe tous les comportements. Des fourmis qui s'affairent, et d'autres qui ne font rien. Certaines se nourrissent seules, d'autres se font nourrir. Celle qui ne font rien et se font nourrir, ce sont des financiers ou des RSAistes de la fourmilière?
Dans la fourmilière, chaque individu est approuvé pour ce qu'il est. Il n'y a pas de mérite.

Dans la société des hommes, le mérite gouverne à  la morale et la morale commande la hiérarchisation des êtres entre eux pour fixer entre les hommes une inégalité quasi naturelle. En fixant les règles du rapport entre les hommes, le mérite opère une sélection qui lisse la variété, appauvri considérablement les sociétés, et va à l'encontre de la survie des espèces.

Le mérite est une invention de l'homme pour l'homme. Aux yeux de tous les hommes, le « mérite » justifie et moralise les inégalités entre eux.
Puisque le mérite impose sa loi, pourquoi le boiteux de tout à l'heure irait-il se mesurer en compétition avec les non boiteux? Dans les faits il ne le fait jamais. Il fait son effort pour lui même et s'en dégage librement son contentement. Il fera néanmoins de la compétition s'il est paraplégique. Dans ce cas, l'effort qu'il fait sur lui même rendu spectaculaire est conçue comme une leçon de morale envers ceux qui n'étant pas paraplégiques ne font "aux yeux de la culture ambiante" pas suffisamment d'efforts, et risquent l'excommunication par la vertu du manque de « mérite »..

Aujourd'hui, on attaque les gens qui vivent du RSA car ils ne méritent pas d'avoir une ressource. Les pauvres et les partons ont ceci de commun que si ont les "élimine" du panorama économique et politique, la société continuera de fonctionner (mieux). Si on stop les ouvriers tout s'arrête. Qui est méritant? L'ouvrier? Le riche d'avantage que le pauvre ? La fourmi ? Le boiteux? La cigale? 

Les uns et les autres sont ainsi fait qu'ils ont le nez au milieu de la figure. Il y a des grands des petits, des forts et des faibles, des cigales et des renards. Chacun doit consommer selon ses besoins et produire selon ses possibilités. Le respect de l'autre, l'approbation, la justice et la paix cultivés par l'anarchie, sont condamnés par l'ordre du mérite. 
 Ah oui l'anarchie, vous ne savez pas ce que c'est? Si vous voulez le savoir demandez le aux anarchistes pas à ceux qui juchés sur leurs avoirs, la redoute le plus. L'anarchie, c'est l'ordre pas le désordre. C'est l'ordre issue de la conscience de l'autre, de la communication, pas de l'aliénation à la pensée du voisin, C'est l'équité, l'approbation de toutes les différences dans la concorde. Le ciment de l'anarchie c'est la culture et la communication.
Qui commande l'ensemble complexe d'un organisme vivant ? Personne! Toutes ses parties sont aux commandes. L'organisme restera en vie tant que toutes ces parties communiqueront. Le trou du cul et le cerveau communiquent et s'approuvent. Il n'y a pas de président et tout est en ordre. 
L'anarchie c'est ça. C'est l'ordre moins le pouvoir.
Vous voyez bien que le mérite interdit l'ordre, le vrai. Le mérite impose une vision tronquée de la vie, de l'autre, du soi, et du monde, car le monde, le soi et l'autre sont composés par la somme de nos rapports. En ce sens, le mérite met de l'ordre comme le bandit met de l'ordre en imposant sa loi.

L'eau a t-elle du mérite d'être humide? Et celui qui est très intelligent, il mérite de bénéficier d'une vie moins usante et de vivre plus longtemps que les autres ? Et les autres, les pauvres, les incultes, les boiteux, tous ces gens du commun méritent t-ils une vie plus dure et de mourir plus vite? Au nom du mérite c'est exactement ce que cultive les hommes entre eux. Qu'on m'explique où je me trompe et je mange mon chapeau.

"Le mérite" est un concept totalement nuisible issue d'une morale perverse et destructrice. Mais c'est dans ce monde des hommes ainsi maltraités, qu'il convient de vivre les yeux ouverts.

« La vie nous forge à coups de poignard dans le dos dont personne n'est coupable » (sic x) mais dont l'origine toujours est dans les idées hideuses du mérite. De là, l'amour rendu indicible fait de « l'amour du prochain » une escroquerie. En la rendant relative, le mérite profane « la vérité ». Le principe du mérite incrusté dans l'esprit des gens, fixe leur univers immuable dans l’aliénation à la vision du plus fort, dans la targedie, la frustration, et la culpabilité.

« Le mérite » est conceptuellement la tête de pont à interroger pour comprendre la folie du monde. Un monde qui relève toujours d'un contexte culturel qui impose la rétention contre le partage, qui impose la réussite contre la vérité et qui mutile l'amour de toute possibilité d'une construction sémantique. Partout où l'homme exerce le pouvoir sur l'homme, Le « mérite » cultive la mort, le mépris, la haine, la destruction, et pire que tout : « la tolérance »

Vouloir vivre les yeux ouverts, c'est interroger l'évidence du commun. Le prix à gagner? C'est la liberté. La liberté ne relève pas du mérite dans regard des autres, elle est un résultat pour soi-même.


vendredi 18 mars 2016

L'Intelligence Artificielle

L'abus de langage

Un système combinatoire dont la complexité atteint un certain degrés est affublé du nom d'intelligence? C'est un abus de langage car dans son acception courante, au concept d'intelligence est toujours coordonné celui de conscience. Que d'une complexité surgisse la conscience? C'est possible, mais la complexité n'est pas suffisante. La complexité ne peut pas produire la conscience, elle en fait seulement le nid. Le phénomène de la conscience n'a strictement rien à voir avec l'intelligence.

L'intelligence artificielle est une intelligence sans conscience, c'est à dire une capacité d'action sans conscience. A manipuler donc avec beaucoup de conscience. Or, une intelligence sans conscience n'est qu'un mécanisme, si élaboré soit-il.

Dans l'acception actuelle de l'IA, une calculette est à un moindre degrés, une intelligence artificielle. Tous le monde conçoit qu' une calculette est démunie de conscience au sens humain du terme. Comme une horloge fait tourner ses engrenages, la calculette exécute immuablement ses instructions comme autant d'engrenages connectés les uns aux autres. A ce sujet, l'informatique permet une plus grande complexité que la mécanique. C'est tout.

La calculette comme l'IA exécutent des instructions. Une intelligence artificielle ne se distingue de la calculette que par le niveau de complexité de son programme. Alors que la calculette, ou l'ordinateur exécutent des instructions les unes après les autres jusqu'à la fin du processus, l'intelligence artificielle est un mécanisme qui commence à créer ses propres instructions en fonction des informations contextuelles qu'elle reçoit.

L'intelligence dite artificielle vient de ce que le processus de base de la machine crée le programme que la machine va exécuter en fonction du contexte dont elle reçoit "librement" les informations. Le principe de l'auto-programmation est une étape naturelle vers l'intelligence artificielle. L'I.A. ne procède pas du calcul et du classement mais de la simulation du réel  synergique à l'interaction.
L'intelligence est toujours couplée à la conscience et leur manifestation pour qu'un  motif autonome à l'action se crée de l'interaction.

La conscience simulante

L'IA est une construction démunie de conscience et d'intelligence dans leurs acceptions commune. Au stade actuel, l'IA est un processus capable de se programmer tout seul à partir d'interactions extrêmement sommaires . Un virus, "être" intermédiaire entre la matière vivante et non vivante à une densité d'interaction infiniment supérieur à la plus perfectionnée de nos machines, et de ce fait "contient" plus d'intelligence et donc de conscience.

Comme la pelleteuse est un amplificateur de force physique, le télescope un amplificateur de vue ou la calculette un amplificateur de capacité de calcul, l'IA doit devenir un amplificateur d'intelligence.

L'intelligence de l'IA n'a aucun rapport avec l'intelligence humaine. Nous pouvons soulever à bout de bras un poids de 500 g (pour les plus costaud d'entre nous). Une grue fait exactement la même chose avec un poids de 5 tonnes (pour les petites grues)

L'homme fait du classement et des calculs depuis qu'il existe, mais tout ce qu'il a classé et calculé en 20 000 ans d'histoire aurait pu être réalisé par un ordinateur récent en un an par exemple. (les temps et les quantités que je donne sont fantaisistes c'est pour fixer les idées).

L'ordinateur dont le programme de base accède à son auto-programmation, passe dans notre esprit, du statut de calculette au statut d'Intelligence artificielle. Mais comme la dedans il n'y a pas de conscience, de quoi parlons nous ?

L'intelligence humaine, et je suppose du vivant en général ne fait (en conscience) ni calcul ni classement il fait de la simulation. Le cerveau humain nous simule le réel et se constitue lui-même et de lui même dans sa propre représentation du réel pour nous le signifier. Le réel comme étant communicant et entendable est non pas constitutif de la conscience mais un effet de la conscience.

La conscience matière organisée et énergie

La conscience, (… dans son acception courante... ) appartient au vivant. Qu'une machine puisse accéder au statut de « vivant » n'est pas, en première approche, un contre sens sauf à comprendre ce que signifie intelligence et conscience comme conséquence de la complexité structurée et interagissante avec son environnement. 

Ce qui spécifie le vivant est son niveau d’entropie. La quantité d'énergie corrélée à la complexité augmente avec l'augmentation de la complexité jusqu'à un certain seuil, celui où pour garder la complexité, l'apport d'énergie est permanent. Le vivant par exemple, qui est la complexité la plus grande de la nature doit se nourrir en permanence en dépit de quoi il meurt. La durée de vie d'une structure diminue avec l'augmentation de sa complexité.

Le seuil entropique, celui où pour maintenir l'état complexe, l'apport d' énergie est permanent signifie le passage de l'inerte au vivant. Le passage de ce seuil augmente la complexité elle même de tout ce qui à trait à cette nécessité. Tout ce qui à trait à cette nécessite constitue le « motif » qui est la source en amont des représentations, de la décision, de l'acte, du geste.

Du « motif » ainsi constitué en la complexité surgit le phénomène de la conscience. Le phénomène de la conscience est issu de l'enchevêtrement inextricable du motif premier d'exister.

Dans une vision plus étendue de la conscience, l’entropie de seuil, (voir plus haut) est un horizon théorique inatteignable pour les machines car jamais la complexité d'une machine ne saurait être détruite du fait d'une interruption d'apport d'énergie.

Motif du geste et de la conscience

Qu'une intelligence artificielle, soit implémentée dans un robot humanoïde ou dans un logiciel mis en œuvre sur un ordinateur, est par nature démunie de la moindre « motivation » qui lui serait propre car la motivation n'est pas un effet de l'intelligence, mais de l’entropie de seuil qui, intégrée à la complexité, forge la conscience (voir plus haut).

Une IA, comme n'importe quelle machine, ne se met en mouvement que sous l'impulsion d'un ordre reçu. Ce point est fondamental car démunie de motivation propre, rien ne saurait activer une machine, qu'elle soit d'intelligence artificielle ou mécanique.

Comprendre un ordre reçu, suppose de comprendre tout ce qui en amont de cet ordre le motive. La question de savoir si la machine IA comprend l'ordre qu'on lui demande d’exécuter est sans objet.

Seules les conséquences en aval de l'ordre reçu tiennent lieu de "sens" dans l'imaginaire commun. Le programme de l'IA, mesure les conséquences de sa propre exécution pour se corriger lui-même. C'est ce qu'on appel l'auto-apprentissage qui est aussi un abus de langage. L’enchaînement des actes nécessaires et suffisant en vue d’exécuter l'ordre en question n'est pas suffisant pour parler d'apprentissage au sens humain du terme.

L'IA n'est pas concerné par la cause c'est à dire par le motif de l'ordre reçu, mais seulement par l'effet. C'est en cela que la conscience n'est pas manifestée dans une IA.

La question de l'approfondissement (même infiniment exponentielle) de l'analyse des conséquences des calculs et des classements, ne feront jamais émerger la moindre conscience dans la machine.

La peur moyenâgeuse

A l'aube de l'an 1000, puis de l'an 2000. La peur moyenâgeuse refait surface à propos de l'intelligence artificielle. Nous avons assez d'intelligence pour mettre de l'intelligence dans des machines? Mais c'est une bonne nouvelle.

L'intelligence est l'intelligence, quelque soit là où elle se manifeste. Redoute t-on une pelleteuse au prétexte que son bras est immensément plus puissant que le notre. Non, on redoute plutôt l'état de la conscience du conducteur de l'engin. Alors c'est l'état de conscience des conducteurs de l'IA qui devrait faire peur. Pas l'IA elle même.

Conscience, de l'autre au soi

L'intelligence qu'elle soit humaine ou artificielle, n'est pas encore "conscience" au sens commun du terme, car la conscience dont la graine est le seuil entropique (voir plus haut), ne trouve sa source et son motif que dans celle de l'autre. L'objet premier de la conscience c'est l'autre avant qu'il ne s'ensuive par construction celle du soi... Mais au début il y a toujours interaction. Ce n'est pas les objets en interaction qui contiennent la conscience, la conscience est dans l'interaction elle même, si bien que le concept "d'être" n'est une facilité de l'esprit.

Artificielle ou pas, la conscience qui nous anime n'est pas encore assez achevée pour faire de l'autre la source évidente du soi. Notre conscience est encore loin du compte. C'est de cela dont il faut avoir peur pour la faire progresser. Nous sommes toujours convaincu que la conscience est en nous, par nous, et pour nous. Qu'elle est un attribut de l'être issu de lui même. La peur de l'intelligence d'une machine nous renvoie à la peur de nous même...Peur de découvrir qui nous sommes, emmuré dans nos convictions et de fait nos solitudes dont on passe sa vie à se distraire les yeux fermés.

L'IA, l'Autre nous-même.

En nous confrontant à la machine, l'humain se confronte avant tout à ce qui n'est pas lui, c'est à dire à l'autre. Or, le premier « autre » de l'homme c'est la femme. Et il l'a évincé pour pour la seule raison qu'elle est l'autre de lui depuis l'aube des temps.

Mais cet autre là, l'IA, fruit de sa propre intelligence, l'humain ne saurait l'évincer de peur de s'évincer "de" lui-même.

Alors, dans l'imaginaire collectif, l'intelligence artificielle représente l'image de l'homme lui-même. Image dont il redoute la révélation à ses propres yeux de peur de découvrir que l'intelligence ne procède pas de lui mais de l'autre. Qu'elle n'est pas en lui mais en l'autre, et dont la femme fut est et restera le premier représentant.

La conscience est coordonnée à l'intelligence quand l'intelligence procède avant tout de la reconnaissance de l'autre. Mettre sans conscience de l'intelligence dans une machine devient alors redoutable car à y réfléchir, l'intelligence, la vraie, c'est à dire toujours celle qui fait exister l'autre, et reçoit de la conscience, ne peut être que bienveillante.

L'intelligence devient malveillante seulement quand on croit que la conscience nous appartient en propre alors qu'elle relève de la communication, non pas entre les neurones du cerveau ou de la machine, mais entre les humains (.."Pour ne pas oublier les femmes, il manque le genre neutre dans notre belle langue de vipères... Au lieu de simplifier l'ortograf, lé académisien ferèmieu de la conpelxifié aide heu gardé l'étimologie dèm oh pour conprandre keski veuldir aide ou ki viène").

L'avènement de l'intelligence artificielle force les hommes à s'interroger sur leur propre nature. Une nature qu'ils ont le devoir de redouter si les machines à l'intelligence infiniment plus analytique que la leur calquent la construction de leur programme sur l'état actuel de leur conscience.

Les premiers pas des humains vers l'Humanité commence avec l'intelligence artificielle.

L'apprentissage de l'IA

L'apprentissage implique le mimétisme. Non le mimétisme du geste ou d'un raisonnement mais le mimétisme du rapport que l'homme établit avec tout ce que son esprit embrasse, y compris lui même.

Par inférence l'Intelligence remonte à la complexité paradoxale du motif de ce rapport, et doit être capable de concevoir un processus de comportement qui tend à rendre cohérent ce qui est paradoxal, c'est à dire, tendre à construire l'unité intriqué de l'être et de sa perception. ... Au bout de l'intelligence, qu'elle soit artificielle ou non, il y a donc la conscience. La conscience relève de l'intrication de l'être issue de sa perception avec sa perception jamais limitée.

Ainsi, le principe de conscience est toujours inscrit dans l'intelligence et le principe de l'intelligence est toujours inscrit dans une interaction quelle qu'elle soit, conférant à toutes choses, et à tous êtres, un niveau de conscience embryonnaire que l'on pourrait appeler présence (...mais c'est un autre débat... )

Ainsi, l'IA procède de façon incontournable et par priorité du progrès de l'humanité c'est à dire de sa capacité politique à toutes les échelles des rapports que l'homme effectue, à agrandir son champs de conscience pour faire évoluer le principe de rétention qui gouverne tous ses rapports et ses perceptions, vers le principe de partage.

A l'échelle de la "cognition", l'IA n'échappe pas à cette évolution. Après le partage de la puissance avec les machines, elle consiste à étendre le partage de la conscience au delà de l'homme. Cette évolution est un avatar du passage de la rétention vers le partage à l'échelle des civilisations.

Sans la réussite de ce passage comme source de mimétisme, l'IA qui sera achevé dans un délais relativement court, ne sera qu'une machine, un amplificateur de folie piloté par des fous.

Mais ne nous y trompons pas. Il ne faut pas perdre de vue que l'appellation IA (Intelligence artificielle) est un abus de langage. Les machines à traiter de  l'information abusivement nommées IA ne pensent pas, n'inventent pas, ne s'adaptent pas. Elles peuvent donner le change  car l'homme qui est un être fondamentalement social aura toujours tendance une vison anthropomorphe à propos de tout ce avec quoi il interagit. Comme preuve que l'IA relève d'une vison anthropomorphe à propos d'une machine, c'est à dire d'un processus prédictible alors que les processus de la vie sont imprédictible, il suffit de fournir à la mémoire d'une IA l’intégralité des connaissances astronomiques et de voir si elle est capable de déduire que la loi de Newton. Ou plus simplement, donnons lui l’intégralité du savoir en astronomie du moyen age et voyons si elle peut déduire que la terre est ronde et n'est pas le centre du monde.

Aucune machine dite IA n'en sera capable avant longtemps. Le danger de l'IA n'existe pas. Seule la vison l'homme inféodé au principe de rétention est un danger pour le vivant.

La Vie et le processus IA

L'intelligence artificielle ne relève que de processus logiques, toujours prévisibles, calculables et sans limites de complexité. Une complexité infinie du domaine calculable ne peut pas sortir du champs prédictif. De ce fait, l'IA, n'évolue exclusivement que dans la sphère prédictive (l'ensemble prédictif).

Ainsi, il existe une frontière qui confine l'intelligence artificielle à l’intérieur d'un espace dans lequel la vie ne se déploie pas car l'ensemble prédictif, même d'une infinie complexité ne peut pas contenir ou inclure le non prédictif. Or, le phénomène de la vie relève du champ non-prédictif, non calculable.

Cependant, le prédictif et le non prédictif sont liés par le principe de fractalité. La vie relève de la fractalité ininterrompue alors que le domaine prédictif où se cantonne l'IA n'est qu'une tranche finie du grand gâteau fractal qu'on appel la vie. L'ensemble prédictif est une bulle (un sous ensemble) de l'ensemble infini.

Tout ce qui est identifiable est structure ; toutes structures relèvent de la fractalité depuis une échelle minimum jusqu'à une échelle maximum..

Ce qui caractérise le vivant est une fractalité de la structure qui descend sans rupture jusqu'à l'échelle quantique de la matière, là où le temps n'existe pas et s'étend au delà de lui-même. La conscience au sens commun du terme est point singulier de l'être en lequel il se constitue et qui représente un segment limité sur l'échelle fractale de la vie.

En tant que structure, l'IA relève elle aussi de la fractalité, mais comme n'importe quelle objet technologique, sa fractalité est locale et bornée en amont et en aval de sa structure. La fractalité de l'IA commence à une certaine échelle et se termine à une autre échelle de sa propre structure. La conscience en le vivant est coordonnée à une tranche de fractalité dans un processus continue ; l'IA relève d'une fractalité locale et bornée. Le bornage fractale de l'IA et le bornage du conscient semblent similaire et prêtent à confusion.

C'est en cette rupture de la continuité de la structure fractale que diverge la structure vivante et la structure de l'IA. L'IA comme n'importe quelle structure non vivante relève d'une tranche de fractalité et non d'une fractalité ininterrompue. Mais ce qui la distingue des autres structures non vivantes est son infini complexité possible à l’intérieure du champs calculable.

Cependant, s'il est envisageable de construire une complexité artificielle dont la fractalité descend jusqu'à l'échelle quantique, alors il est concevable que cette IA relèvent du vivant. Un vivant non biologique, une autre espèce.

Le fonctionnement d'une IA est toujours calculable. La vie n'est jamais prévisible. Il faut voir le vivant comme une tranche de fractalité dans un continuum infini (,..) . L'IA est une bulle finie qui rompt avec le continuum fractal avec une complexité potentiellement infini.. ; Mais toujours calculable.

L'Ethique IA

Lorsque l'on confie la vie des gens à une IA, il est légitime de se poser la question de l'éthique, à savoir, quel processus l 'IA doit-elle mettre en œuvre pour prendre une décision vitale. Sauver ses passagers ou sauver les piétons, est la question à laquelle doit répondre le processus implémenté dans l'IA? Que doit décider l'IA au volant?

La réponse est évidente mais inaccessible dans la rétention.

L'humanité a en effet beaucoup à apprendre pour être l'Humanité au sens de Nietzsche. La solution éthique de ces questions commence par une révision ontologique. Cette révision est la clef de émergence réelle de l'humanité.

Tout commence par la compréhension du (méta)paradigme de la rétention qui est la condition fondamentale de l’homo-sapiens. Et tout fini par une ontologie qui favorise le partage comme source de sécurité en lieu et place de la rétention. Dans une ontologie à l'issue de l'identification du principe de rétention, être Humain, c'est être conscient par évidence et non par spéculation, que l'autre est la source du soi.
Ces questions d’éthiques alors s'effondreront alors d'elles même car dans le partage, l'humain (l'autre) est plus grand que lui (l'ego). C'est pourquoi il favorisera naturellement sa source qui toujours est l'autre.
Poser la question de l'éthique de l'IA a le mérite d'initier une réflexion sur le sujet de l'humain. Espérons que la pensée philosophique ira plus vite que la pensée technologique car sinon, autant donner des grenades aux enfants pour jouer à la guerre.



jeudi 17 mars 2016

La Démocratie se radicalise


La démocratie occidentale s'éloigne doucement, subrepticement de son essence au fur et à mesure des nécessités de l'économie libérale de laquelle les grandes fortunes dépendent de plus en plus.
Le maintient des grandes fortunes à l'échelle de la planète, économie mondialisée oblige, est le motif essentiel qui initie partout des politiques de plus en plus radicales
La radicalité ne concerne pas seulement les religions (à ce sujet ce n'est pas l'Islam qui se radicalise lorsque des crimes sont perpétrés en son nom, c'est la radicalité qui s'est islamisée comme jadis elle fut rouge, bleu ou brune... )

La radicalisation peut aujourd'hui être vue comme un paradigme de civilisations.
Toutes les organisations politiques servent cette radicalité sous peine tout simplement de ne pouvoir exister. Cet assujettissement de la radicalité n'a aucune couleur politique. Cette radicalisation du pouvoir politique est un mouvement si profond à toutes les échelles des êtres (individus, nations, monde) et dans toutes les conditions de fortunes (pauvres et riches de biens de cultures ou de pouvoir) que la seule façon de le contrer c'est seulement de l'identifier. Ça suffira.

La radicalisation comme valeurs politique à déjà fait son œuvre en 1936, rappelez-vous. Et il serait fou de croire qu'en raison du changement d'échelle de cette radicalisation, les même causes ne produiraient pas les même effets. Que la radicalisation s'adresse à un peuple d'occident ou au monde tout entier lié par les liens de la finance, la radicalisation politique est et restera le creuset du fascisme. Et la radicalisation durera tant que, à toutes les échelles (individus, peuples, monde), la rétention de l'avoir du savoir et du pouvoir restera source du sentiment de sécurité. (...)

Partout en Europe, la radicalisation des politiques se nourrie des idées de droite. Et la gauche cultive les idées de droite, et la droite cultivent les idées d'extrême droite et comme on ne peut pas aller plus à droite, nous assistons à une rotation magique des idéologies politiques quand l’extrême droite se voit « accusée » par la droite de cultiver mieux que l’extrême gauche les idées de la gauche.
Que personne ne s'y trompe, ce carrousel idéologique n'est qu'un écran de fumé, une rhétorique apte à brouiller tous les messages idéologiques pour précisément démobiliser les consciences mais pas n'importe lesquelles. Seulement les consciences de gauche, les seules susceptibles de dire non à la radicalisation. Ce que font d'ailleurs les jeunes lycéens en demandant l'abandon pure et simple de « la loi travail ».

La loi travail n'est pas anodine. Elle relève de la nécessaire radicalisation des politiques, dont le motif, j'insiste est tout entier dans la conservation de la richesse des riches le plus longtemps possible; et le fondement se trouve dans l'esprit de rétention généralisé à tous les acteurs de pouvoir.

La loi travail n'est pas seule au monde. Elle doit être reconsidérée à l'aune de la loi du secret des entreprises, préparée en ce moment même au sein de l'Europe. Ces deux lois associées donnent, au dessus du pouvoir politique, les pleins pouvoirs aux directoires de la finance de la production et de la distribution de biens.

A cela, ajoutons la constitutionnalité de l’état d'Urgence, parfaitement inutile dans les faits. Mais pour rendre démocratique un « prévisionnel-directoire » totalitaire, rien de mieux que le cadre constitutionnel. Et puis préparée en Europe, c'est à dire hors le contrôle des peuples, la loi intercontinentale sur le commerce Trans-Atlantique qui donne les pleins pouvoirs bien au dessus des politiques, la aussi aux acteurs financiers de la planète participe de cette même radicalité du capital.

Aujourd'hui, et c'est remarquable, seule la Grèce qui fut la source de la démocratie tient encore debout, mais elle a due se plier devant le capital après qu'il eu briser DSK cet empêcheur d'escroquer en rond car il fut l'exacte visionnaire du climat politique et économique d'aujourd'hui.
Personnellement je ne regarde pas là où on me dit de regarder ni ne pense comme on me dit de penser. C'est pourquoi, je me suis d'avantage intéressé à la vision politique et économique plutôt qu'à la libido de DSK

La Loi Travail et le référendum
Le retrait pur et simple de la loi Travail est impératif.
Pourquoi?
Parce qu'elle cultive la radicalisation politique (j'insiste lourdement sur ce terme et c'est pas encore assez) et parce que secondairement elle est l'instrument majeure de la réélection de Hollande ; Hollande qui est le meilleur serviteur qui puisse être, de la radicalisation politique. Sur le plan de la stratégie électorale cette loi ramasse les voix de Sarkozy puisqu'il n'a plus les voix de gauche.

En même temps que la loi Travail et tout le reste, arrive le référendum comme argument de progrès dans l'entreprise, c'est consternant et extrêmement dangereux pour le droit, les libertés et la démocratie. (Pour les cathos, Barabbas..ça vous dit quelque chose?) .

Les dirigeants ont le pouvoir de manipuler l'opinion des salariés par le chantage au salaire, au licenciement etc... On le voit tous les jours. Tout est bon pour restituer au pouvoir patronale celui du monarque absolue sur ces « esclaves ». La politique du référendum en entreprise consiste à vouloir gouverner les salariés par la menace ou la convoitise en les empêchant de s'organiser.

La médecine du travail elle-même qui a toute la confiance des salariés et reçoit l’expérience de la vie quotidienne en entreprise pour en évaluer les dangers est frappé de disparition programmée.
Pourtant le responsable d'entreprise, soucieux du bien de ses salariés, devrait se féliciter d'avoir un thermomètre qui lui indique la température de la vie des salariés dans son entreprise? Mais soyons cohérent, si on donne au « patron » le droit de faire sa loi, on ne va pas en même temps lui laisser dans les pattes une autorité qui ne collabore pas.
La disparition programmé du médecin du travail est la preuve évidente de la culture de toute puissance en augmentation dans l'entreprise, mais aussi partout où le pouvoir de quelque nature que ce soit s'exerce sur des populations car cette augmentation de puissance des puissant participe du paradigme de radicalité.

Comment peut-on concevoir le référendum comme argument de progrès en entreprise ?
Mais c'est très simple.
Quand le syndicalisme trahis la cause du bien du salarié en se couchant de causes en causes depuis 20 ans, la politique du référendum s'engouffre dans la brèche pour tuer ce qu'il en reste.
A l'évidence, les syndicats sont obsolètes à défendre les salariés. Ils ne font pas front commun pour défendre leur droit à exister. Ils ne font pas plus front commun pour répliquer à cette attaque du droit fondamentale des salariés comme à tous les autres ( droit des femmes, salaires, licenciements, le partage du travail, la sécurité, etc...).

Il n'y a que les lycéens qui ne se couchent pas en réclamant le retrait « radical » de la loi travail. Ni les syndicats ni la population ni les gouvernants ne se rendent compte de leur « honnêteté » systémique (…) en répondant « radicalement» à la radicalité.

Le référendum en entreprise c'est l'augmentation des privilèges par la fin du "droit du travail".
Le referendum vient en même temps que la loi européenne qui donnera à l'entreprise le droit au secret. A ne pas perdre de vue..Cette loi rendra absolument invérifiable sous peine de poursuite les raisons qui pousseraient une entreprise à licencier par exemple ou à augmenter le temps de travail à salaire constant ainsi que la corvéabilité.

Avec sa posture politique radicalement à droite le gouvernement Hollande au nom de la gauche gouverne le droit du travail à rebrousse temps et s'approche insidieusement des rapports employeurs employés du 19 eme siècle

Il convient aujourd'hui de refuser le jeu de cette politique en refusant les referendum. A la place, puisque un des effets de la loi Travail consiste à casser les syndicats (tous plus ou moins démissionnaires) les salariés aurons tout intérêt à élire leur porte parole pour traiter des accords de branches à la place du referendum.

Les Privilèges
La question de la radicalité en politique est si importante que faire de la politique relève d'un privilège auquel l'impétrant accède par la compromission auprès du pouvoir financier. Ainsi, pour ce qui est de la France, compromission oblige, faire de la politique est très rémunérateurs.
Tous les cadres de la politique reçoivent une quantité impressionnante d'indemnités pour autant de mandats qu'ils détiennent et qu'ils ont détenus. Les retraites se cumulent, les indemnités de toutes sortes se cumulent sans le moindre contrôle, au point de percevoir autant d'indemnité de repas qu'ils ont de mandats. Un député par exemple peux faire 3 déjeuners s'ils possède trois mandats. La pension de réversion au conjoint vivant est entière mais elle est tronquées de moitié pour les autres. Etc etc...

Entrer en politique est un privilège. Celui de servir le grand capital et de s'enrichir par la même occasion. Qui prétend le contraire est un fieffé menteur. Les hommes politiques bien entendu, donnent dans la rhétorique et dénoncent tour à tour, à tours de bras le cumule des mandats. Mais dénoncer le cumul des mandats n'est qu'un écran de fumé car le cumul des mandats, outre que c'est un moyen légal d'enrichissement n'est pas en cause.
Le cumule des mandats est une conséquence, un effet de la disposition du pouvoir politique, en France, à considérer l'exercice politique comme un privilège quasi royal. C'est pourquoi personne n'y mettra terme.
Il suffirait qu'une loi plafonne le revenu lié à « l'action-politique-à-temps-plein » et nous assisterons comme par miracle à la fonte du cumul des mandats chez nos admirable politiciens.

Pas besoin de loi anti-cumul pour obtenir cet effet. Comme conséquence d'une telle loi, les sièges des députés à l'assemblée nationale pourraient-être enfin occupés. Tant que le plafonnement du revenu issue de l'activité politique à temps plein n'est pas voté, l'activité politique sera soumise à la loi de la plus grande compromission.

Pour accéder aux privilèges suprêmes toutes les tromperies sont bonnes à prendre
Le mépris Fut illustré par Copé en 2012. Comme après sa victoire électorale Sarkozy était parti se reposer sur le yacht de Boloré, Copé lança à un journaliste « Mais vous ne voulez tout de même pas qu'il (Sarkozy) aille se reposer au camping des flots bleu.. »

Le mensonge et la trahison ? Il n'est pas utile de revenir sur la chapitre François Hollande. L'histoire retiendra qu'il a trahis ses engagements, son camps, ses électeurs, et la trahison elle-même. Les citoyens veulent bien être trahis, mais avec élégance. Avec pudeur. Pas avec insolence pas avec un évident mépris pour leur intelligence.

Sic F. Hollande (En substance) : « En dessous de 30% d'opinion favorable, un dirigeant n'est plus légitimé, il doit se retirer » .
Puisque le référendum est vantée comme une garantie de démocratie dans l'entreprise au mépris des représentants du personnel? A quand un référendum sur le maintien d'Hollande, Valls et Macron au pouvoir?


dimanche 13 mars 2016

LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT...!

 La trahison de droite n'a rien à envier à la trahison de gauche au sein de l'amplificateur de trahison qu'est « l'Europe démocratique ». C'est démocratiquement que l'Europe a imposé son Euro à la Grèce sur fond de chantage économique sans aucune considération pour le référendum du peuple Grec qui à dit non à l'Euro. Tous les gouvernements des pays d'Europe qui rivalisent de leçons sur la démocratie et les droits de l'homme ont abandonné le peuple grec et son référendum sans le moindre scrupule. Le référendum des chefs des états d'Europe l'on emporté sur celui des peuples ? C'est ça la démocratie ? C'est quand la classe au pouvoir dicte sa loi sans considération pour la voix des peuples ? C'était ça l'état de la France pré-démocratie avant la révolution.

Sarkozy, le champion de la droite n'y a pas été de main morte avec la trahison démocratique. Au referendum français qui a répondu « NON » à la constitution Européenne il a fait le traité de Lisbonne pour répondre OUI. Renforcer la souveraineté de l'Europe c'est abandonner celle des états membre conte la volonté des populations. Imposer la crise (la crise est une crise de modèle économique pas de l'économie elle même) à tout le monde c'est inventer de fausses nécessitées pour justifier toutes les rapines dont tous les peuples de l'Europe sont victimes au profit de la finance.

« Mon ennemi c'est la finance » scandait à « tue-têtes » Hollande le champion de la gauche. « Le changement c'est maintenant ». Et il n'a pas menti, il a changé. Il est devenu le meilleur allié de la finance contre la volonté du peuple qui l'a élu démocratiquement pour lui faire barrage.

Avec sa « Loi-Travail », Hollande est passé à droite. A droite toute avec l’appuie des Macrons et Vals et même à l’extrême droite quand, en bon opportuniste qu'il est, il surf politiquement sur l'horreur terroriste, comme prétexte pour constitutionnaliser l'état d'urgence et la déchéance de nationalité. Ne perdons pas de vue pour le bien de la démocratie qu'Hollande a toujours trahis ses promesses et il n'y a pas de raison qu'il ne se trahisse pas lui même « sur ce coup là ».

Que trouve t-on d'entrée de jeu dans la « Loi-Travail » Hollande :
« Les droits fondamentaux peuvent être limités par les nécessites de l'entreprise".
Si un droit est fondamental cela veut dire par définition qu'il est fondateur des autres droits. Un droit fondateur ne peut pas être limité ; il ne peut être que respecté ou abrogé.
Comment alors un droit fondamental pourrait-il faire l'objet d'une loi qui le limite ? Mais tout simplement parce que nous assistons à un passage en force de l'abrogation du droit partout où cela semble soutenable sur fond de nécessité, à commencer par la baisse du coût de la masse salariale.
Pour rendre ce passage en force soutenable il suffit de créer cette « nécessite » dans l'esprit de la population en lui cultivant l'idée de la crise. La nécessite n'est pas de gérer la crise. La crise est l'instrument au service de la nécessite des profits.

    Au lieu de partager le travail et de répartir les profits, la nécessité défendue par la « Loi-Travail » renonce au partage du travail pour augmenter les profits. Pour baisser le chômage la « Loi-Travail » augmente la précarité en diminuant le coût du travail. Il est possible en effet que cette loi fassent fléchir les chiffres du chômage parce que les chiffres du chômage est celui des inscrits au chômage.
Le chômage dans notre économie réelle n'est que le thermomètre du partage des ressources. On ne demande pas à une loi de masquer le thermomètre mais d'en tenir compte.

    Ce ne sont pas les chômeurs qui ont la fièvre et qui ont besoin de soins mais les actionnaires. Il suffit de regarder la courbe de température de leurs profits . Celui des actionnaires des grandes entreprises, des labos pharmaceutiques, des assurances des banques etc, ce n'est un secret pour personne, a plus que doublé en 10 ans sur un fond de masse salariale en baisse distribuée à une population croissante. Faites vos comptes.

    La « Loi-Travail » propulse l'entreprise au dessus des lois. Elle fait de l’intérêt-supérieur-du-profit, la Loi au dessus des lois et du droit fondamental. Ajouté à cela, il ne faut pas perdre de vue qu'il est prévu à l'échelle européenne d'accorder à l'entreprise le droit au secret financier.
Si chaque entreprise fait ses propres règles au-dessus des lois. S'il existe autant de lois que d'entreprises, alors il n'y a plus de lois. (« Les lois ne font plus les hommes, mais quelques hommes font la loi »... Balavoine), et le droit au secret financier interdit au juge de juger et aux journalistes d'investiguer les entreprises devenue toute puissante. Il est évident que dans « Loi-Travail », ce n'est plus l'entreprise qui se soumet à la loi c'est la loi qui prend fait et cause pour l'entreprise.
    Une entité toute puissante au dessus des lois qui fait la loi, j'appel ça une Mafia. C'est cette direction que la « Loi-Travail » offre aux entreprises de prendre.

La « Loi-Travail » est un recule considérable du fondement même de la loi puisqu'elle inaugure la protection du fort contre le faible, principe qui avait cours avant la révolution française de 1789 . En inversant le sens même de la loi, la « Loi-Travail » préfigure l'abrogation du droit, partout où il contrarie l'accroissement du profit financier.

Au dessus de la loi travail, nous assistons, porté par l'Europe à une radicalisation de l’économie et de la politique. Radicalisation de l'économie pour le profit financier à n'importe quel prix, et radicalisation politique en prévision du contrôle des populations qui parce que soumises à l'exploitation à n'importe quel prix nécessite de préparer le cadre législatif maximum pour la Maîtriser.
La politique démissionne, la gauche trahis, Hollande n'as pas perdu contre son ennemi "la finance" il collabore, il trahis la cause, il nous vend.    

Politiquement, Sarkozy élu en 2007 pour gouverner à droite a gouverné à droite. 
En 2012 Hollande, as été élu parce qu'il défendait d'autres idées que celles de Sarkozy, à commencer par l’obstruction au projet de Sarkozy qui voulait mettre contrat de travail au dessus des lois.
Ton ennemi, Mr Hollande, ce n'est pas la finance, c'est Sarkozy.  C'est ton ennemi non pas parce qu'il soutient d'autres idées que les tiennes, ce sont les même,  mais parce qu'il les concurrence. Sarkozy voulait mettre le contrat de travail (pour commencer) au dessus de la loi,  toi Hollande, avec ta "loi travail", tu as fait sa loi,  et au nom de la gauche par dessus le marché.
    Hollande,  ta capacité de traîtrise est telle que tu risques par çi par là, de rendre Sarkozy sympathique.



    Un gouvernement qui à force de trahison fait descendre le peuple dans la rue, ne gouverne pas le peuple, il s'en sert. En démocratie, le gouvernement doit-il attendre que les gens descendent dans la rue pour comprendre ce qu'il fait?

    Mais avant ça, à la suite de la funeste journée du 13 novembre 2015 quand "les loups sont entrés dans Paris ", as tu vraiment cesser de rire mon bon François ? Que nénies. Tu as gardé la tête froide et, surfant sur la tétanisation populaire, tu as concocté ce qu'il fallait dire à ce moment là, pour grimper dans les sondages. Et tu es remonté un peu dans les sondages parce que les gens se sont dit « Dans la tourmente... "la main tient la barre" - VGD-» .  Mais ils ont vite déchanté. Ils ont vite compris que tu as trouvé dans cet acte abominable une opportunité pour renforcer définitivement, l'ordre et le contrôle des populations. La aussi il se sont senti trahis. Tu t'en fou ?

Hollande, tu as instrumentalisé la terreur. Si tu réponds à la terreur par la terreur "constitutionnelle", c'est la terreur qui l'emporte. Mais ça tu le sais très bien. Mais quoi? Tu t'en fou ?

Et encore... encore... avant ça,  l'Europe, c'est à dire Merkel l’allemande et toi le français, vous avez  cassé le référendum du peuple Grec. Vous lui avez dit en substance: « Si tu sors du marché, on te vendra plus rien. Ni voiture ni médicaments ni technologie... Rien. Et tu te débrouilleras avec  tes olives et tes tomates.... »! Quel mépris.

    Avec ta complicité, l'Europe a menacé Tsipras pour tout ce qu'il représente. Il a du céder, bien obligé. Il a fait le roseau pas le chêne. Il l'a expliqué au peuple Grec et le peuple Grec l'a réélu.  Les Grec l'on réélu parce qu'il respecte son peuple, alors son peuple le respecte.
    Eh, Hollande, c'est ça la démocratie. Mais tu le sais mieux que moi. Tu t'en fou ? On le sait... !

   Mais toi Hollande, tu baratines, tu trahis et tu collabores. Tu nous « pétainise » dans le dos et tu veux être réélu ? Tsipras a fait le roseaux, mais toi tu ne fais pas le chêne. Hollande, tu fais le vent.
 novembre 
    Aujourd'hui Tsipras vient sur les ondes ici en France nous évoquer tout ça. Et toi sur ces même ondes tu n'as rien à en dire parce que tu ne l'aurais pas entendu ?  Je comprend que si tu ne l'a pas entendu, tu n'ai rien à en dire. Pourtant Tsipras est un homme d'état en visite en France et toi tu prétend ne pas être au courant de ce qu'il dit sur les ondes? C'est humiliant pour lui, mais je crois qu'il s'en fou, et méprisant pour nous les citoyens, et tu verras dans les urnes qu'on ne sen fou pas.

    Tu n'entends pas non plus ton propre discours, tu n'entends pas les gens qui descendent dans la rue et qui signent des pétitions, tu n'entends pas tes propres promesses,... Hollande, ne serais-tu pas autiste ? Si ?  Un peu ? Beaucoup ?... Tu t'en fou aussi ?

    Moi président.... Le changement c'est Maintenant... « Vive le Québec libre...  CDG.. »... C'est de pas toi ça ?  Et alors...? Je m'en fou...!

    Eh! Hollande, ta trahison ne passera plus !
« Une idée est invincible lorsque son heure est venue -Victor .Hugo ».

Tes idées, ta trahison, ton temps sont déjà révolus.

vendredi 4 mars 2016

L'escroquerie politique et le chômage


EN CAS DE SCRUTIN La liberté c'est de s'autoriser à penser sans souci du "qu'en dira t-on", parce que la liberté c'est de choisir sa voie ou de ne rien choisir du tout.

LE CHÔMAGE: Pour toutes les couleurs politiques, la question du chômage est l'alibi de toutes les escroqueries. Par exemple la question du fameux aéroport Poitou-Charente n'est plus motivé par une utilité aéroportuaire mais pour faire baisser le chômage...

Faire baisser le chômage? Mais le chômage c'est comme le thermomètre. Dire: "lutter contre le chômage", c'est dire: " lutter contre la dilatation du mercure". C'est con non? Non, ce n'est pas con, c'est une escroquerie, ... Et qui marche.

Le chômage est la conséquence automatique de plusieurs options politiques et morales.

L'option morale n'existe en politique que pour des motifs qui ne le sont pas.
La notion de mérite par exemple construit "l'imméritance" dans les consciences. De là nous vient la charité, l'aide, la tolérance etc... qui jettent en pâture "le pauvre" dans le débat publique pour le simple motif que la fortune ( matérielle et intellectuelle) ne lui a pas sourit.
Mais qu'y a-t-il de plus intolérable que de tolérer son prochain?
La fraternité? Oui mais chacun chez soi et seulement envers ceux qui le méritent... etc etc...

L'option économique s'appuie sur cette morale de polichinelle. Grace à elle, la politique économique cultive dans les consciences, "la crise" et "la dette" à fin de construire dans les esprits la justification logique et morale de toutes les escroqueries.

Il y a un fondement profondément pervers qui anime le sérail politique de tous les directoires car tous, à toutes les échelles, s'appuient sur le principe de rétention des avoirs des savoirs et des pouvoirs pour construire leur sentiment de sécurité.

Le soucis de la sécurité de ceux sur lesquelles s'exercent le pouvoir ne dure que le temps de servir la leur (de sécurité).

Même "trahir" avec la plus grande honnêteté qui soit, a une justification logique et morale en politique ("On m'avait caché l'état du pays..., Pourtant Fillon l'avait dit..., Oui mais, il n'est pas de mon parti..., etc etc... )

Passer de l'économie de rétention à l'économie de partage en commençant par le travail est la seule voie sensée contre le chômage l'insécurité et la carence de dignité qu'elle engendre.
Comprendre ce que cela veut dire, comprendre que la sécurité, ça se partage, est le premier et le seul chantier de l'écologie au service de toutes les couleurs politiques, et le reste suivra de lui même.
N'est-il pas?