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dimanche 24 juillet 2016

La Race

La "race" est un concept politique qui consiste à classifier les êtres humains en fonction de leur fortune bonne ou mauvaise. Le concept de "race" relève directement du principe de hiérarchisation, principe sur lequel sont bâtit tous les rapports humains. Hiérarchiser les humains est encore un peu un effet de la couleur de la peau ou d'une appartenance culturelle mais encore et toujours, un effet de la nécessité économique. La hiérarchisation des humains est encore et toujours un choix de société, de toutes les sociétés. La hiérarchisation des humains est l'alibi de l'esclavage. Elle en fixe l'ordre et la nécessité dans l'esprit des maîtres et des esclaves. Dans la modernité l'esclave n'est plus la propriété d'un maître mais l'otage d'une organisation politique de l'échange. La hiérarchisation oblige à l'invention du mérite qui fixe la légitimité de l'esclavage c'est à dire du faible au service du puissant. « Le mérite » est conceptuellement la tête de pont à interroger pour comprendre la folie des civilisations qui imposent la réussite contre la vérité et qui mutilent les esprits de toutes possibilités d'une construction sémantique. Partout où l'homme s’appuie sur la hiérarchie, l'homme exerce le pouvoir sur l'homme. Il a inventé la race, puis quand ça n'a plus suffit, il invente le "mérite" pour conserver son pouvoir sur l'autre. Ainsi, le « mérite » cultive la mort, le mépris, la haine, la destruction, et pire que tout : « la tolérance » envers les démunis. Quelle absurdité. L'alternative à la hiérarchisation qui relève encore toujours et partout de la rétention contre le partage, c'est "l'anarchisation". L'anarchie fait peur parce qu'elle est cultivée dans l'esprit du commun comme étant "le désordre absolu". Non, l'anarchie n'est pas le désordre. C'est une erreur de prendre l'anarchie pour le désordre. L'anarchie n'est qu'une forme d'ordre qui ne fait pas appel à la hiérarchisation. Mais la hiérarchisation est si ancrée dans les esprits comme étant le seul cadre possible à l'ordre, que tout ce qui ne relève pas de la hiérarchisation est conçu comme un danger et doit être chassé des pensées et des actes. Pour fonctionner, l'anarchie exige quelque chose que nos sociétés rechignent à développer, à savoir: une grande qualité de communication entre les humains. Les politiques, étant toutes basées sur la hiérarchisation, évitent avec une grande assiduité le développement de la culture, des consciences et de la communication en dépit de quoi l'homme perdrait la maîtrise de l'homme sur les hommes. Le fonctionnement d'un corps est harmonieux quand les cellules et les organes communiquent bien entre eux. Il n'existe pas "un organe chef des autres". A la place il y a la communication. Le fonctionnement du corps n'est pas hiérarchique mais anarchique. Transposé aux sociétés humaines, l'anarchie c'est l’ordre moins le pouvoir, et la communication, c'est le partage rendu source de sécurité. Pour se débarrasser du racisme, l'anarchie est destinée à remplacer la hiérarchie. Lentement à la vitesse de l'évolution des consciences pour peu que nos politiques s'en préoccupent. Tant que les sociétés seront incapables de développer le partage à fin de sécurité et s'obstineront à fonctionner sur la base de la rétention (de l'avoir du pouvoir et du savoir) elles se structureront par la hiérarchisation des hommes dont le racisme, source de toutes les formes d'esclavage et de leur alibi, est l'avatar incontournable.

dimanche 17 juillet 2016

Nice

Avant de vouloir lutter contre le terrorisme il convient en tout premier lieu d'identifier sa source et de comprendre ses processus de déploiement. Sa source est connue, quand au processus de déploiement, il procède d'un changement de paradigme. Il ne faut plus chercher à rattacher un fait, un acte, une menace à une structure traditionnelle. La folie supposée ou non de l'acteur de la terreur, son rattachement ou non à une organisation traditionnelle et identifiable est hors de propos. La première chose à faire c'est comprendre qu'il faut changer de paradigme. C'est ce qu'il y a de plus difficile à réaliser à l'échelle individuelle et à fortiori quasi impossible à l'échelle d'une civilisation. C'est sur cette immense faiblesse que s'appuie aujourd'hui les stratèges du terrorisme contemporain avec beaucoup d'intelligence et de perversité. Le terrorisme ne relève plus d'une planification guerrière traditionnelle, assortie d'une revendication politique comme jadis les Brigades Rouges ou les indépendantistes Basques, Corse, etc, mais relève maintenant de la création de vocation. Part quels moyens ? Part le moyen de la médiatisation mondiale non pas d'une cause mais de l'horreur. Ils ont commencé par médiatiser l'horreur avec des décapitations qui aujourd'hui se sont banalisés; Ils n'ont plus besoin de le faire, nous le faisons maintenant à leur place. La médiatisation de l'horreur est le vecteur essentiel de leur stratégie. Ce point est particulièrement important. Au lieu d'investir dans des structures dormantes coûteuses et fragiles, ils éveillent des vocations. Ces vocations se déploient dans des esprits dérangés ou pas; peu importe. Ce qu'il faut retenir c'est le déploiement de la stratégie de vocation par la médiatisation de l'horreur partout où elle a prise, au lieu de structures dormantes et organisées. La stimulation des vocations propose à une personne lambda une légitimité des comportements de compensation jusqu'au passage à l'acte. C'est pourquoi, la création de vocation trouvera toujours et partout un publique réceptif et pas nécessairement cliniquement malade. Quant à la revendication, elle est opportuniste et découle naturellement de la stratégie de vocation. Elle ne revendique rien si ce n'est la paternité de la terreur. Puisque la "revendication" ne revendique rien, il n'y a rien à discuter ni à négocier. Les seules réponses actuelles sont l'immobilisme et la déploraison avec toute la médiatisation qui en découle comme un service de rayonnement rendu au terrorisme. Il reste cependant le déploiement de la force envers ceux qui revendiquent la terreur. Si on tarde à déployer la force pour stopper la source de la terreur qui suscite des vocations, le principe de terreur va faire flores dans les cultures occidentales comme a déjà fait flores le mot "jihad" par exemple. En banalisant les mots associés à la terreur, en les inscrivant dans notre culture comme des noms communs, à terme, il seront gravés de façon définitive dans notre culture et dans nos modes de penser. La possibilité de compensation par la mise à mort de masse sans qu'il puisse y avoir la moindre possibilité de prévention n'aura plus besoin d'une source de terrorisme extérieur. Notre immobilisme présent, notre refus catégorique de changer de paradigme à propos de ces tueries est intéressant du point de vue politique car à terme il prépare le lit de la dictature, et quel gouvernant ne rêve pas en cachette d'avoir les coudées franches sans passer par le 49.3. Une dictature serait alors la seule structure politique qui pourrait gérer l'espace publique si les terroristes de maintenant réussissent durablement leur intoxication de l'occident. L'inscription des arguments associés à la terreur dans le commun de notre culture, participe très profondément à construire le soubassement du suicide occidental. Avant qu'il ne soit trop tard, il faut maintenant COMPRENDRE l'obligation de stopper à la source PAR LA FORCE MESUREE, ce poison mondiale. Si on ne fait pas ça, nous serons entraîner lentement mais inéluctablement vers une dictature où ce seront pour commencer, des Musulmans innocents qui vont trinquer. La lutte contre le terrorisme ne devra jamais faire l'objet d'une résolution de l'ONU. Si l'ONU prononçait une résolution contre ces organisations, cela reviendrait à attribuer un statut de Nation à un groupe de terroriste. C'est pourquoi la lutte contre de telles organisations doit relever d'une opération de police internationale qui nécessite les moyens de l'armée. Un tel dispositif est toujours hors de portée des nations, et c'est bien la dessus que compte l'organisation islamiste pour freiner l'opposition internationale contre leur émancipation. Cependant, une opération de police internationale aura comme conséquence de forger d'avantage et durablement la concorde des pays civilisés capables de solidarités réelles. Pour le moment, seule la déploraison internationale, aussi sincère que gratuite tient lieu de solidarité des nations. NDLA) Après Nice, la Belgique, le Bataclan, les États-Unis, la Tunisie, Charlie-Hebdo, et bien d'autres cibles de part le monde, la France, championne de "l'état d'urgence", de la vente d'armes et du double discours, s'anoblirait d'être à l'initiative d'une autre commission internationale mais cette fois contre le terrorisme.