Rechercher dans ce blog

mercredi 27 septembre 2017

LE MODELE ALLEMAND

La préoccupation des allemands c'est la rente. C'est pourquoi la politique de l'Allemagne est entièrement dévouée à la rente.
Coté entrées d'argent, l'euro joue un rôle fondamental. Il  est la dévaluation du Mark.  L'euro est donc l'amplificateur de leur excédant commercial au profit des actionnaires.

Coté dépenses elles sont minimisées par l'augmentation de la pauvreté, de la précarité, de l'insécurité, la baisse des soins, des aides, de la solidarité en général. Les infrastructures sont laissées à l'abandon tant que la dépense peut être différée.

La politique économique Allemande dont l'ambition est européenne (le marché extérieur allemand) devient la source génératrice du renouveau du facisme partout en Europe.

C'est ça le modèle Allemand dont on nous rabat les Oreilles jusqu'à la nausée..
Dans l'économie des européens, ce n'est pas le chômage qu'il faut mesurer mais le revenu, c'est à dire la croissance ou le déclin de la misère. On peut baisser le chômage en augmentant la misère pour préserver les profits. ça c'est le programme de Macron. l'histoire retiendra Macron comme le Pétain de Merckel.

Mais heureusement. Le modèle Allemand ça ne prend pas. Les Français parlent peu mais pensent loin.
Vive le modèle Français qui consiste à partager le travail pour partager la dignité, puisqu'elle passe parait-il par le travail. Et restaurer l'idée régalienne que l'état est au service du peuple par la régulation (le partage) des dérapages du libéralisme (dérégulation).

RÉINVENTER UNE SOUVERAINETÉ DES NATIONS EST IMPÉRATIF POUR DES POLITIQUES AU SERVICE DES PEUPLES.

Pourquoi? Parce que dans la mondialisation la régulation de l'économie par elle même, est absolument inateignable.
Par sa capacité à répondre à la demande, c'est la monnaie qui structure un pays, qui nourrie une culture. On peut dire qu'une nation est un réseau de demandes.

Si la monnaie est faite par les banques, la demande à laquelle elle répond est spécifique à la banque. Alors c'en est fait des propriétés républicaines et démocratiques d'une nation. La demande qui la fonde passe au second plan dans la mesure ou il sert le capital. La renaissance du fascisme et de l'anti-sémitisme en Europe est la conséquence direct de la démissions des souveraineté nationnales, c'est à dire de l'abandon de la monnaie par les états.

S'il est impossible de réguler par le haut. Il ne reste plus que le bas pour le faire. C'est ça le rôle politique de la rue. Changer la donne économique pour chasser le facisme.(Ceci n'est pas un clin d'œil à Melenchon)