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dimanche 21 janvier 2018

Islam et Ordre Public

La réflexion
Ce sont les puissances médiatiques qui vont favoriser tel ou tel candidat. C'est en raison de l'obligation démocratique que leur légitimité oblige, que les dirigeants cultivent le concept de « réflexion ». Par quel prodige le peuple va t-il finir par être le reflet de l'intention des dirigeants ?
Ça marche parce-que les gens ne pensent pas ; ils veulent que les autres pensent pour eux.

L'être humain est d'essence grégaire. Faire confiance, coopérer, être solidaire, sont les propriétés fondamentales de la nature humaine qui les conduit à faire société.  Sans l'apport de l'autre, l'être n'existe pas. Quelle aubaine pour qui veut exploiter son prochain. Les hommes ne s'en privent pas. Trahir peu ou prou tout en se préservant de la trahison, est la gymnastique quotidienne des humains.
Et quand ils sont dirigeants, trahir est un devoir.

La manipulation de la pensée populaire relève d'une stratégie subtile. Il ne s'agit pas tant de donner de fausses informations que de doser à la fois le biais d’interprétation en jouant sur l'émotionnel, et la pression de l'information par la répétition. Et le tour est joué; La plèbe est ainsi gouvernée pour approuver démocratiquement tout ce que les dirigeants souhaitent.

Ça marche aussi parce que c'est contre nature et donc épuisant, de toujours vérifier alors que la confiance devrait être de rigueur envers les médias. La trahison, en l’occurrence calculée et dosée à grande échelle, est le pire du comportement humain. Mais elle disparaît dans la multitude comme les larmes au milieu de la pluie. La raison est toujours celle du plus grand nombre depuis le moyen age. Où est le progrès humain dans ce domaine fondamental de la parole publique ?

Au lieu de faire vérifier la pensée des uns par la pensée des autres, n'est-il pas préférable d'opérer soi-même un discernement à l'aide de notre propre pensée à chaque fois que possible ?
Personnellement j'écris pour favoriser ce possible. Je m'y emploi avec moins de succès que plus. Mais c'est sans importance, on n'est comptable que de ce qui dépend de notre volonté.

J'ai décris de nombreuses fois ici et ailleurs une façon de procéder pour s'affranchir de la pensée médiatique. Mais je crois que les gens, préfèrent croire plutôt que de réfléchir. Ils ont tendance à croire ceux qui sont beaucoup dans les médias plutôt que ceux qui y sont le moins, et ils deviennent les dirigés à la merci des dirigeants.
Les dirigés se laissent mutiler de leur capacité à faire un retour salutaire aux dirigeants.  Et les dirigeants se gardent bien d'organiser ce retour démocratique.  Pour amender leur politique toute entière tournée vers leur profit, les dirigeants ne connaissent que la violence de la rue, quand elle va trop loin dans l'exploitation des gens, dans la privation de leurs droits de leurs libertés de leur sécurité et de leur humanité. 

Le vide.
C'est sur le désir de croire, la nécessite naturelle de coopérer et le renoncement à réfléchir à tout ce qui en découle, que les Sarkozy Hollande et autres Macron surfent pour forger un ordre public qui favorise l'intérêt de leur caste. Celui qui veut changer le monde doit changer son regard sur soi, sur l'autre et sur le monde en cherchant toujours à comprendre comment la nature comble le vide là où il est créé.
Le vide est l'expression générique des propriétés dévastatrices du pouvoir humain sur toutes les natures, à savoir sur la nature même de l'homme, et sur la planète.

Au nom du profit, les dirigeants dévastent tout, exploitent tout, s'emparent de tout et laissent derrière eux la désolation.

Dans le vide, celui de l'esprit et celui de la nature après le passage de l'homme, la désolation fait passer l'existant de « richesse dans la distinction » à « pauvreté dans la confusion ». La confusion et le vide ont en commun l'abolition de la distinction et par conséquent l’abolition de la vie par extinction de la richesse des genres qui la caractérise.

La Laïcité et l'Islam
Cultiver la distinction c'est cultiver le respect des différences. C'est ça la culture fondamentale de la France. Notre culture qui favorise la diversité dans la paix s'appelle la laïcité. C'est une exception française de la plus haute Éthique.
La laïcité a fait passer en politique la parole de Jésus « Qui n'est pas contre moi est avec moi », mais personne ne veut le savoir. 
Ainsi, pour cette raison à minima, la France est bel et bien un pays de culture chrétienne.
La  richesse de l'humanité ne vient-elle pas de la diversité de ses cultures? Une politique qui valorise la vie et la "solidifie" est la politique qui approuve et accentue les distinctions culturelles.

En changeant d'habillage politique, le sacré s'appelle tour à tour, communisme, libéralisme, radicalisme etc...Parce-qu'une religion c'est du sacré qui fait de la politique... Et l'islam, c'est quoi? C'est du sacré qui fait de la politique. La différence est que l'un fait de la politique en évinçant l'idée de dieu, et l'autre en l'imposant.

Mais nos politiques qui cultivent l'individualisme à outrance, car l'individualisme est le meilleur générateur de profits du moment, évincent les citoyens de leur confession qui elle, est le contraire de l'individualisme et se nourrie de communication et de lenteur.(...car le temps de communiquer c'est le temps de cultiver l'humanité, or tout le temps est consacré à la réussite...).
La confession musulmane, quant à elle, comble le vide que notre façon de vivre engendre parce-ce que c'est une théocratie. L'islam propose le comblement de la vacuité existentielle commune, par la loi religieuse appliquée en politique.

Ainsi les gens sentent et pressentent comment la théocratie islamique favorise la solidarité et par conséquent la communication, et de ce fait compense l’individualisme qui vide les dirigés de leur humanité.

Indépendamment des conséquences de transformation radicale de notre culture, il faut voir la dedans un réflexe de sauvegarde de la part des populations qui en adhérant de plus en plus à l'islam disent essentiellement qu'ils adhèrent de moins  en moins à l'offre républicaine en France.
Ce phénomène n'inquiète en rien les dirigeant de partout car il ne représente pas un obstacle à l'enrichissement des dirigeants. Il est même possible de s'appuyer dessus pour l'accentuer. Car enfin, dans le principe universelle de rétention n'est-ce pas la réussite qui est recherchée? Et la réussite dans ce paradigme n'est elle pas mesurée par la quantité d'argent accumulée? 
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L'islam est une religion monolithique qui transforme de l’intérieur les sociétés où elle est installée mais en aucun cas ne se transforme ou ne s'interroge au contact des autres cultures. C'est en cela qu'elle est structurée pour la conquête passive.
Les conditions culturelles politiques et économiques de la France favorisent la pénétration de l'islam. Pourquoi blâmer une religion, d'être fidèle à sa doctrine ? C'est pourquoi, cette religion possède en France plus de pratiquant qu'il n'existe de pratiquants chrétiens.

La laïcité est une exception française fondamentale (qui nous fonde) au point que ce mot est intraduisible dans aucune autre langue. En face, nous avons l'islam dont la vocation est de convertir les sociétés dans lesquelles cette religion est installée. Pour ce faire elle exploite les failles et le renoncement à la politique de "croissance de la conscience" humaine et du bien être humain, c'est à dire au renoncement du partage équitable dans notre société.
Pourquoi ce choix ?
Parce que le bien des gens qui passe par une politique économique de partage repésente un coup perçu comme inutile par les dirigeants qui ne font qu’obéir au principe de rétention qui est le socle universel des cultures humaines sans exceptions (...).

L'islam n'est pas responsable de notre choix politique qui consiste à vouloir sacrifier le bien humain sur l'autel du profit financier. Ce choix met les hommes dans le vide. Et ce vide est comblé et exploité par l'Islam. Pourquoi ? Pas tant parce-que l'Islam agit dans ce sens, mais parce-que les gens se sentant dans le vide,  ne trouvent que « ça » pour nourrir leur humanité.

Une fois qu'on a compris ça, on comprend du même coup que combattre l'islam c'est combattre le thermomètre pour faire baisser la fièvre. Il y a une poutre dans nos yeux quand nous choisissons une politique qui enrichie les riches et appauvri les pauvres au nom du mérite. Et cette poutre invisible est le principe de rétention.

Les dirigeants : vers l'autorité.
En ciblant sans conscience son prochain à savoir l'Islam, au lieu de regarder nos choix politiques qui favorisent notre propre vacuité humaine (mise en vide), nous entrons dans une époque extrêmement dangereuse et propice aux fascismes,

Le fascisme ne vient que des dirigeants, pas des dirigés. Il suffit de répandre la crainte chez les dirigés par la force médiatique, pour que le mouvement politique des dirigeants toujours opportunistes, fabrique son alibi démocratique chez les dirigés pour accroître son autorité sur eux

Par exemple, au prétexte d'attentats islamistes, la loi de l'état d'urgence est devenue par décret, le droit commun parce que l'ennemi à été désigné.

Pour manipuler les dirigés,on leur a parlé d'état de guerre à la suite des attentats. C'est là un grave glissement sémantique de la signification du terme « guerre ».
S'il ne s'agit que de compter des morts ; que l'intention de la donner soit active ou passive ne suffit pas pour que ce soit une déclaration de guerre. Par exemple, les dirigeants avec le statut de patrons, laissent mourir et exploitent d'avantage d'ouvriers que les terroristes ne tuent de gens. Les accidents du travail et de la pénibilité réunis, sont la première cause de mort et d'infirmité après la maladie, bien avant les accidents de la route.
Ces morts sont moins spectaculaires parce qu'ils servent l'économie. S'ils la déservaient, les dirigeants leurs donneraient un poids médiatique conséquent et « entreraient en guerre » contre les causes de ce fléau.

Les dirigeants veulent un maximum d'ordre public (ordre nouveau... ). Mais on ne peut pas avoir à la fois la justice et l'ordre public, sauf quand leurs missions sont réduits à l'accroissement de la richesse des riches. (… autre débat...)

On voit bien que dans la culture du vide humain que nos sociétés laïcs cultivent, les glissements sémantiques ici et là, redéfinissent la vérité en dépit de la raison. Cette culture du vide fait entrer nos civilisations dans un nihilisme mortel pour l'humanité.

Vérité nouvelle, ordre nouveau, qui se réveillera pour changer de trajectoire ? Seulement les dirigés à conditions qu'ils croient un peu moins et réfléchissent un peu plus à la nécessité de favoriser le partage avant de passer devant l'urne républicaine.  

dimanche 14 janvier 2018

La Confiture aux « Cochons »

La société de consommation? C'est une organisation sociale qui trahie la nature grégaire de l'homme au lieu de la servir. La raison est dans le principe de rétention qui fonde les êtres et les sociétés. Un être humain est un être social ou il ne peut être. Qu'importe si c'est une société de cochons. L'important c'est être. C'est pourquoi les gens suivent la pensées des autres pourvu qu'elles s'adressent au plus grand nombre, alors ils s'abstiennent de produire la leur.

Rien n'est navrant la dedans au prétexte que rien n'est parfait ou comme on voudrait? La volonté humaine s'applique à notre corps et notre esprit. Pas au réel. C'est pourquoi j'explique je pense et je cause. Il n'y a rien d'autre à faire que ce qui dépend de soi en attendant la mort. La mort est naturelle et universelle. Vivre c'est être en conscience, c'est tout. Mais dans le principe de rétention, la seule conscience qui anime les hommes est celle qui voit l'autre comme un obstacle ou un concurrent à éliminer ou a trahir c'est à dire à exploiter.

Faire du fric un objectif par le moyen des hommes au lieu qu'il soit un moyen d’améliorer la vie des hommes, est le mythe fondateur de l'idée de réussite. Tant pis pour la vérité, tant pis pour l'éthique. « Moi d'abord ».

Dans le principe de rétention, le fric n'est pas un moyen de partage et d'échange mais l'unité de liberté et de « droit au dessus des lois »; lois qui valent seulement pour ceux et celles qui n'en ont pas. C'est ainsi que l'argent à la fois fait la lois de ceux qui n'en ont pas et permet à ceux qui en ont d'y échapper. C'est ainsi que dans la rétention, ceux qui ont l'argent sont ceux qui font les lois et les morales qui les légitiment

J'ai mille fois expliqué comment et pourquoi il convient de muter nos fondements culturels politique et psychiques du principe de rétention à celui du partage. Et ce qu'il faut faire individuellement pour commencer à changer de monde. Mais qui comprend le principe de rétention. Qui se donne la peine de savoir de quoi il s'agit véritablement et où se pose ce concept?
Le concept de "l'autre de l'homme", la signification de la monnaie selon qu'elle est celle d'un état ou celle d'un individu !
La place et le rôle du féminin comme genre d'être !
La vacuité sémantique quand il apparaît que sa mise en dialectique initie une nouvelle humanité. Etc etc...
Ne sont que confusion ou ignorance absolu dans l'esprit du commun. Pourquoi voulez-vous que le commun interroge l'évidence? Pourtant il n'y a bel et bien que l'évidence qui puisse faire l'objet d'une interrogation !

La philosophie ne sert à rien ? Mais à quoi sert alors l'amour, la musique, l'art en général ?
Dans la rétention, tout ne sert qu'à exploiter l'autre, et le monde.
Le partage n'est pas le contraire de la rétention, c'est simplement la conscience de son existence. Vivre dans la rétention sans le savoir c'est simplement vivre sans vraiment de conscience Humaine (au sens de Nietzsche par exemple) et sans le savoir, c'est à dire c'est être sans être.

On donne tous les crédits aux figures médiatiques qui roulent pour l'ordre des riches au lieu de réfléchir. Mais je continuerais à donner de la confiture aux cochons jusqu'à ce qu'ils lèvent le groin de leur auge pour se demander d'où elle vient.

Metro Boulot Dodu

 Les deux tiers de l'humanité c'est à dire environs 4,5 milliards d'individus manquent d'eau de nourritures de soins et d'éducations.
Ils doivent subir les déchets des 2 milliards d'occidentaux qui captent toutes leurs richesses.
Sur ces 2 milliards d'individus, il n'y en a que 2 millions en occident qui en profitent.
Sur ces 2 millions d'occidentaux, 96% triment dans l'ombre en sacrifiant leur vie au service des 4% d'occidentaux qui pensent que le monde et fait pour eux et les gens qui le peuplent sont à leur service.
Ces 100 milles Occidentaux au profit de qui le monde travail sans contrepartie, ont convaincu tous les autres que c'est ça le bonheur.
Et la boucle est bouclée.
Les dirigeants sont ceux qui produisent la morale dans l'esprit des dirigés, et construisent chez eux la fierté d'être leurs esclaves, au nom de l'ordre public.

Voie pour en sortir:
Pour changer cela il suffit de changer le scrutin électoral. Les abstentions et les blancs sont considérés comme inexistants. Le refus de la proposition politique est donc une parole interdite et censurée?
Pour accomplir ce prodige, les dirigeants ont construit la morale de la responsabilité citoyenne. Cette morale grave dans les esprits la croyance en l'obligation de donner sa voix à l'offre politique. 
En comptant les blancs, il n'y aura quasiment plus d’abstentions car les abstentions deviendront des votes blancs. Ces votes blancs représentent la parole du peuple en écho de ses propres aspirations non représentés dans l'offre politique en cours, alors que les votes pour les candidats représentent l'approbation du peuple pour l'offre politique en cours.  
Vous-comprenez alors que si le vote blanc emporte la majorité, c'est la parole enfin démocratique du peuple qui l'emporte et élimine les deux candidats. (...)
En comptant les abstentions dans le pourcentage des votes exprimés, ceux qui votent par morale citoyenne se sentiront autorisés à douter de la parole des dirigeants. C'est ce doute qui obligera les dirigeants à faire une offre politique sensée gouverner vers la responsabilité éthique du monde et des hommes à laquelle le peuple aspire,  au lieu d'exploiter le monde et les hommes au profit d'une minorité. 
C'est ce doute qui obligera les dirigeants à faire une offre politique vers le partage pour commencer à faire sortir le monde des hommes et le monde tout cours de la rétention.
C'est bien ce changement là que vous voulez? 
Alors à vos urnes Citoyens et Citoyennes...! Et vous changerez de monde. 




Les Chaines Bonbons

Réponse aux chaînes crétinisantes.

Il faut réfléchir et refuser de céder à la bêtise et aux superstitions en relayant les chaînes infantiles aux allures rococos qui prêchent "l'espoir". 
Il convient de réfléchir un peu à ce que ce phénomène signifie. L'objet d'espoir est toujours celui qui est raisonnablement inatteignable, c'est à dire hors réel.  De ce fait, c'est l'absence que l'espoir donne à contempler, c'est à dire notre propre vacuité quand il y a obéissance à l'injonction superstitieuse de relayer la chaîne.  
En favorisant la croyance, on abaisse la capacité de réflexion. En abaissant la capacité de réflexion et de discernements, les chaînes qui se multiplient à l'envie, permettent accessoirement de mesurer la capacité du réseau sociale à piloter les esprits.  Faire réagir à partir de "n'importe quoi" est un indicateur de ce phénomène anti-réflexion. ( NDA: j'ai déjà parlé de la croissance du crétinisme dans un autre post de ce blog "libreurope") 
"Ces chaines de l'absurde cultivent la fainéantise émotionnelle et conviviale jusqu'à l’extinction ou son équivalent, l'impotence émotionnelle. L'émotion, la pensée,la réflexion en lieu et place de la croyance sont les seuls lieux de communication possible. Ces propriétés de l'esprit sont comme des muscles il faut les utiliser constructivement pour les conserver."
Il faut préférer envoyer une vraie communication, c'est à dire une présence, sous la forme d'une injonction, d'une colère, d'un désir, d'une grossièreté, ou de n'importe quoi adressé en personne à son ou ses interlocuteurs anonymes ou non.
Distiller de l'espoir ce n'est pas communiquer, c'est éviter de communiquer. C'est s'enfermer et enfermer l'autre à croire que l'imaginaire peut créer du réel; et que le réel peut obéir à une croyance. Rien de tout cela n'est vrai. 
La seule action qui fonde le réel c'est la communication. La communication ce n'est pas distiller de l'absence sans objet et sans fond, c'est à dire distiller de l'espoir, la communication c'est partager des pensées, des réflexions en lieu et place des croyances, c'est partager humainement des connaissances.

Communiquer c'est prêter attention à l'autre et lui répondre. La communication conduit toujours à se dévoiler.

De l'autre coté, plutôt que de recevoir et relayer la chaîne qui n'est que alibi du silence et de l'absence, l'autre préférera toujours recevoir un sentiment, une réflexion quels-qu’ils soient, du moment qu'il sont fondés au moins sur un malentendu, auquel il pourra répondre ou pas.

Cultiver l'absence et le silence, n'est-ce pas précisément la mission culturelle du virtuel?

Et vous pensez que c'est ça le progrès qui suit celui du siècle des lumières ?

mardi 9 janvier 2018

Macronologie: Les énergies libres

Toute la stratégie gouvernementale depuis 2012 initiée par Sarkozy dès 2007 consiste à obtenir l'abolition du droit dans tous les domaines de l'économie, c'est à dire de la vie des gens. Le droit n'existe que pour protéger le faible du fort, c'est à dire la société civile de la voracité de la propriété privée.
La loi n'encadre d'ailleurs exclusivement que du droit de propriété quel-qu’en soit l'objet.

Macron veut se débarrasser seulement d'un maximum de lois. Il le fait d'une façon particulièrement perverse comme toutes ses innovations. (voir article sur le diable en amont - " Quand le diable s'avance avec sa queue fourchue il est facile à reconnaître. Mais ceux qui font le pire en invoquant le bien sont les plus redoutables."-)

Changer le statut des entreprises c'est, après l'abolition du droit des travailleurs, les faire sortir de la loi qui les contient pour leur donner tous les droits. Orchestrer la confusion entre le privé et le publique c'est encore et toujours évincer le faible.
Pourquoi?
Parce que dans une telle confusion, il devra appartenir à l'entreprise de constituer à la fois le profit qui la fait vivre et les règles de protections et de sécurité économiques des travailleurs alors que la vocation naturelle des entreprises est l'exploitation libre de la force de travail. Sans la loi c'est l'esclavagisme.

Redéfinir le statut des entreprises c'est les soustraire à la rigueur de la loi. En transférant la loi aux entreprises, l'esclavagisme devient politiquement correct et les énergies à la Macron sont libérés...

Pour le bien publique il serait plus judicieux d'indexer les taxes nationales et autres contributions sociales non pas sur la masse salariale mais sur le chiffre d'affaire, puisque l'entreprise licencie pour augmenter ses profits et ce faisant paie moins de contributions sociales... Ce manque à gagner repose alors sur la classe moyenne. ...

Et au lieu de compter les chômeurs avec des critères adaptés aux projets politiques, il serait plus judicieux de compter le revenu des gens (revenu médian)

Mais surtout, SURTOUT, il s'agit de s'opposer magistralement à l’abolition des lois cadres qui contiennent l'entreprise. Il faut au contraire renforcer l'encadrement des entreprises en imposant les produits financiers par exemple, puisque la croissance économique n'est plus un effet de l'économie marchande mais de l'économie financière...

Le contrat social est le fondement même de la république. Le fondement de la république et donc le contrat social définissent l’impôt comme une contribution obligatoire selon ses moyens, c'est à dire proportionnelle. Le contrat social et la loi sont convergeant. Les deux protègent le faible contre le fort. Nier l'un c'est nier l'autre. Voilà exactement l'esprit de la politique de Macron autant que de l'Europe, c'est à dire de l'Allemagne. 

J'insiste lourdement sur ce point. Il n'existe pas de ruptures en histoire. Il n'existe que des délais et de méthodes. Tout arrive. La conquête de l'Europe par l'Allemagne est actée aujourd'hui. (...) Conquête dans laquelle l'exemplarité de l'Allemagne à toutes les sauces n'est pas celle du meilleure mais celle du pire à quoi il est donné le nom de meilleur.
Alors la question se pose: de quoi l'Europe est-elle le nom? 

Sarkozy, Hollande, puis Macron son poulain sont les champions du recule de la démocratie et de la conversion de la république en une oligarchie transnationale (Germanique qui s'appel "Europe")

Bref, encore une fois c'est avec le bulletin de vote qu'il convient de régler ces questions, ou dans la rue. Mais il semble bien que Macron d'un coté les socialos de l'autre et les syndicats en déroutes, ont réussi (Tous ensemble tous....) à briser le ressort populaire.

Il reste les urnes. C'est tout, et c'est ce qu'il y a de mieux. Mais il faut réfléchir avant, et comprendre que toutes ces orientations économiques seront toujours cultivées tant que nous continuerons de choisir la sécurité individuelle et collective par la culture du mérite et de la rétention qui motive l'Europe et l'abandon de souveraineté.
Le vote qui change le monde est celui qui favorise en conscience, le partage.

lundi 8 janvier 2018

L'altruisme

La seule compétition qui soit c'est celle que l'on peut livrer envers soi même sous l'aiguillon de l'altruisme.
En votant aveuglément sous l'aiguillon de l'ignorance qu'on nous inflige, nous favorisons l'individualisme à tous les niveaux. Collectivement l’individualisme portée à ce point est mortel pour les sociétés en développant en leur sein le ferment du racisme (il suffit de regarder la progression de l'autorité des gouvernements d'Europe par exemple), de la discorde, du mérite, et de la pauvreté légitime qui s'ensuit.

L'altruisme vient de « l'autre ». L'autre c'est quoi? Ce n'est pas seulement le voisin car si ce n'était que lui, dans le contexte actuel anti-altruisme, il serait un concurrent à évincer.

« L'autre » que nous évoque l'altruisme c'est « l'autre de l'homme ».
Qu'est-ce que l'autre de l'homme?
Si je vous le dis ici encore, vous le réfuterez encore et encore car vous ne voulez ni le voir ni le savoir. Cependant sans l'existence d'un « Autre » à l'Homme, un « Autre » parfaitement identifiable et conçu nouvellement comme tel, point d'altruisme. L'alltruisme se traduit par le partage. Pour que partage il y ai, encore faut-il que l'Autre soi. ...

Et puis, pour finir, quitte à faire (trop) court, l'autre c'est aussi et surtout le biotope qui nous donne la vie, c'est à dire la nature et les autres espèces. Sans « l'autre » l'écologie n'est qu'une escroquerie. Qu'on se le dise.

Sans l'Autre, le vivant n'est qu'en devenir aussi vrai que l'autre est la source du soi. (il suffit de réfléchir un peu sur cette question pour le comprendre et assumer ce que l'on comprend).

La question de l'autre c'est la question du soi et de la vie. La vie se nourrie de la vie. Mais nous ne nous nourrissons que de choses mortes à commencer par les céréales. Qui est l'aliment universel et commun à tous les humains.

Notre pain est construit avec du blé cloné, incapable de vivre sans pesticides et sans engrais. Cette culture est massivement destructrice de tout ce qui la concerne de prés ou de loin. La nature est robuste elle tiendra encore longtemps comme le dos de l'esclave africain criblé de coups dans les champs de coton au service du Maitre....
En absence de l'Autre, l'Homme n'a d'autres choix que de se mettre en compétition avec la nature au lieu de collaborer harmonieusement à son cycle.

Il existe une quantité d’espèces de céréales naturelles vivantes adaptatives, riches de nutriments comme aucun agrobiologiste n'ose y rêver. Ces espèces sont si prolixes qu'elles poussent plus vite que les dites mauvaises herbes quelles empêchent de croître. Ces espèces sont si bien adaptées localement qu'il n'est besoin ni d'engrais ni d'eau ni de pesticide pour les faire pousser. Il suffit juste d'attendre et de soigner les graines après la récolte.

Mais ces graines sont interdites par les dirigeants. Pourquoi? Parce qu'il est interdit de collaborer. Ni avec le voisin, ni avec la nature. Et que la rentabilité financière de la filière agricole est conditionnée à la vente des engrais et pesticides. Les céréales ne sont de ce point de vue qu'un moyen d'enrichissement.
Ce n'est là qu'un exemple vrai. (Ne me croyez pas sur parole, renseignez-vous réfléchissons au lieu de croire.)

In-fine il est impératif de faire sortir les mentalités et les politiques de la culture de la rétention. C'est notre responsabilité individuelle d'ouvrir les yeux et de commander le geste qui prend et dépose le bulletin dans l'urne pour favoriser le partage comme source de sécurité individuelle et collective. Le partage, c'est la condition première de l'altruisme au milieu des hommes.... Amen..! (on peut rigoler aussi, cette graine là n'est pas encore interdite..)

https://www.facebook.com/lenouvelobservateur/videos/10159950247790037/




dimanche 7 janvier 2018

Paxis Européanis



Que la France soit anti-juive dans sa politique extérieure est connu. La ratification par Hollande de la dépossession de l'histoire juive voté par l'UNSECO ou l'absence abyssale de résolution de l'ONU contre la violence palestinienne est suspect et suffisent à considérer que la France ne fait pas exception à la règle de l'hostilité globale, des nations vis à vis d'Israël.

Par le truchement de l'Europe, Macron ne fait que relayer l'ambition Allemande de fédérer l'Europe en guise de conquête . Le démantèlement des départements au profit des régions, la sécession des régions ici et là qui vont s'ensuivre dans les pays d'Europe (Epagne, Italie pour ce qui se voit, pas ce qui couve...) , organise l'Europe en landers (une collection de régions autonomes) conforme à la culture allemande.

La pression financière initiée par l'Allemagne sur les politiques nationales accentuent partout le populisme et la dérive autoritaire des gouvernements. De ce cocktail directement orchestré par Berlin, l'Angleterre c'est extirpé.

Il est temps de prendre exemple.

Quant à Israël, il est évident que ce pays est obligé de se débrouiller seul au milieu de l'hostilité des nations. Et il se débrouille très bien. Au milieu de cette hostilité anti-juive des nations, la paix n'est souhaitable que pour Israël. C'est pourquoi ils sont les seules à ma connaissance à y oeuvrer véritablement. La réalisation de la paix ne dépend pas d'Israël mais de la volonté des nations.

samedi 6 janvier 2018

Le bien du Diable

La condamnation absurde du diesel pour les pauvres et les laborieux au nom du bien, l’abolition du droit du travail au nom du bien, l'abandon de la sécurité de l'emploi et de la protection du faible contre le fort au nom du bien, le raquette des faibles et des retraités au nom du bien, l'abolition de l’impôt des plus riches, au nom du bien; etc etc... Qu'il soit publique ou privé c'est toujours le bien des mieux lotis que la répression sert. Au nom de l'ordre publique, la répression avance, toujours masquée par l'ignorance.

Quand le diable s'avance avec sa queue fourchue il est facile à reconnaître. Mais ceux qui font le pire en invoquant le bien sont les plus redoutables.
De nos jours, ces graines de perversité sont bien décidés à repousser car le climat s'y prête, semant l’effroi sous le drapeau de la justice.

La vigilance, est le tribu que devons payer à notre liberté pour ne pas la perdre.

Dans cette métaphore le diable est l'écologie politique. C'est le lieu de la dictature du bien.
Pour des raisons politiques, l'écologie n'évoquera jamais le principe Pantone. Ce principe qui est l'injection de vapeur dans le moteur diesel permet de consommer 30 à 40 % de gasoil en moins et d'éjecter dans l'atmosphère de la vapeur d'eau de l'hydrogène et de l'oxygène.
La vapeur enrobe les résidus de la combustion réduit à presque rien.
Quant aux particules fines, elles proviennent massivement des freins et des pneus, et des embrayages pour les autres moteurs...

Que la voiture soit électrique ou pas le taux de particules fines émanant des voitures, ne changera pas. La voiture électrique, comme le diesel ou comme le furent les gaz réfrigérant (trou d'ozone) est une opération marketing.

Exercices pour demain : si le parc automobile français était tout électrique, combien de centrales nucléaires faudrait-il construire?

Le diesel est une avancée technologique sur le moteur à essence. Il a tous les avantages, il est robuste, fiable, consomme peu d'un carburant qui est 3 fois moins cher à produire et bien moins polluant que la fabrication d'essence. Le seul intérêt d'un parc essence est d'augmenter les revenus lié au carburants. Voilà le diable que nous sert l'écologie politique au nom du bien..

Le diable au service du bien:
http://videos.leparisien.fr/video/l-usine-a-gaz-du-cheque-energie-24-11-2016-x53dx1f