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dimanche 19 août 2018

De l'Humanité aux Cochons

Quand l'humanité a déserté le cœur des humains à l’échelle de l'être, à l’échelle des groupes à l’échelle des nations, les civilisations légitiment l'horreur. Rappelez-vous 1936, l'Allemagne....
Quand l'inhumanité est servie sans état d'âme par les économies et les politiques parce qu'elle est devenue invisible aux consciences, c'est simplement un signe parmi d'autres de la mort des civilisations dites humaines.

Les humains, eux aussi sont du bétail à exploiter.
Les citoyens par exemple, sont copieusement empoisonnés avec leur consentement (E621, E160, etc...) pour les transformer en consommateurs...
La prédation humaine dans tous les domaines ne fait pas débat.
Quand l'homme n'a pas le choix il collabore avec la nature dès qu'il devient puissant il veut la briser.  Alors il se brisera lui même car aujourd'hui l'humanité est puissante. Sauf à se manger lui même à grande échelle, celle de sa puissance, rien de neuf sous le soleil pour l'homme.

Tout ce qui peut être nommé s'arrête un jour parce que pour faire vie il faut bien que rien ne dure. Ce qui ne mourrait pas échapperait à la vie. Tout ce qui existe, prend naissance, mature et s’éteint

Les civilisations n’échappent naturellement pas à cette règle.
Cependant il existe une question. La seule qui soit lucide et pragmatique :
A quoi la fin de nos civilisations va t'elle faire la place?

Le drame n'est pas tant l'immaturité de l'humanité, car l'immaturité est une étape pour tout ce qui existe. Le drame pour l'humanité c'est qu'il n'y a personne en face d'elle pour lui faire prendre conscience. Comme il n'y a que l'humain pour arrêter l'humain, il doit se changer lui-même. Mais quoi changer et comment changer?

Il existe une possibilité de transformation. Je l'explique à longueur de communication pour la favoriser, en dépit de quoi l'humanité recommencera sa saga avec des gourdins de la sueur et du sang.

La seule voie de transformation des humains vers l'humanité vient de sa remise en cause ontologique. Il ne devrait plus être possible dans les consciences de concevoir une seule ontologie pour les hommes et les femmes. Il n'y a pas d'autre clef de transformation de l'humain vers son humanité à toutes les échelles de l'être (individus, groupes, cultures nations...genre humain).

La mise en dialectique de l'ontologie ouvre la conscience sur la nature du masculin et du féminin. La création du propre miroir de l'humanité fonde l'autre de l'homme. Le concept de l'autre à l'échelle ontologique est la seule solution pour donner naissance au concept du partage. Le principe de rétention s'effacera naturellement au profit du principe de partage comme fondement des cultures, des économies, des politiques, et des consciences.
Par quoi factuellement cette maturation de l'humanité se traduit-elle?
C'est très simple il suffit de favoriser dans les urnes le droit des femmes à disposer d'elles même ou s'abstenir.

Maintenant que personne ne dise qu'il ne sait pas quoi faire pour prévenir la catastrophe. Cependant, l'humanité est toujours identique à elle même. Nous assistons seulement à une prise de conscience. C'est très encourageant mais c'est surtout une course de vitesse entre la prise de conscience stérile et la prise de conscience active dans l'urne.

L'inhumanité aboutie

LES TOUT PUISSANTS
Les gens sont impuissants parce qu'ils ne veulent pas être puissants. Ils ont peur de l'être. Ils préfèrent faire confiance, déléguer la pensée aux autres comme on délègue l'art de la mécanique au mécanicien ou l'art de la justice à l'avocat, ou encore l'art du pain au boulanger. En effet l'humain seul, n'est pas tout puissant il a ontologiquement besoin des autres. (l'autre humain, l'autre animal, l'autre plante etc ...). Et quand l'autre est réduit au service du puissant, c'est l'autre qui confère de la puissance au puissant.

Déléguer est une posture naturellement et ontologiquement humaine. La solidarité, l'altruisme, dérivent de cette nature grégaire de l'humanité.
Dans la rétention de principe qui anime nos esprits et nos civilisations, il suffit alors de trahir le lien de délégation pour devenir puissant. De mémoire de civilisations, telle est la donne culturelle universelle

Et les puissants sont alors fondés pour décréter la limitation de l’éducation, de la pensée, de l'intelligence qui, si elle n'est pas critique, n'existe tout simplement pas.
Dans la rétention, comment voulez vous qu'un puissant élève en son sein celui ou celle qui va le détrôner?
C'est pourquoi il convient d'identifier la rétention là où elle est commanderesse des consciences des cultures et des civilisations. La simple prise de conscience de ce principe ontologique suffit à ce qu'il s'effondre en un clin d’œil.

C'est en effet  de l'abdication des puissants que dépend le devenir des civilisations humaines. Mais pourquoi voudrions nous que les puissants abdiquent? Dans le principe universel et invisible de la rétention, la création du sentiment de sécurité pour tous et chacun, relève raisonnablement incontournablement  et universellement de la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir.
Qui me montrera que je fais fausse route?

Les gens sont des prisonniers consentant de l'éducation qu'ils reçoivent. Les gens ne sont pas des veaux.  Ils sont des victimes inconscientes. Ils ont appris à œuvrer sans le savoir à leur propre asservissement. Ils ne peuvent, ni ne veulent, ni ne savent ouvrir les yeux.
C'est pourquoi je consacre mon temps à leur ouvrir les yeux, et je ne suis pas le seul. Je leur dis quoi faire au plus simple et je leur dis pourquoi en livrant les arguments qui animent ma raison.
Est ce que je me trompe? Comment voulez vous que je le sache si personne ne me dis où et comment?

Ils ne lisent pas ce que j'écris pour eux tant ils ne savent que se comporter en éponge de la pensée unique.
Ils sont conditionnés pour cette fonction et éduqué à la peur s'il s'en écartent. Comme les enfants qui se font peur avec des histoires de sorcières et de grands méchant loup qu'on leur raconte à longueur de média, ils préfèrent les images.
Ils ne savent que déplorer  tout ce qui passent à leur portée parce qu'on leur a volé leur sens critique. Mais déplorer, c'est déjà un premier pas.

Alors qu'ils me lisent, moi et quelques autres; nous sommes à  leur porté de clique. En faisant l'effort de comprendre, et de critiquer ce qu'on leur soumet, leur déploraison ne sera plus vaine.



mercredi 15 août 2018

LE PRESIDENT

Comme c'est étrange et en même temps limpide. Dans ce film des années 30, Jean Gabin, Impériale dans le rôle du "Président", qui est aussi le nom du film (Le Président), nous montre l'Europe d'aujourd'hui; cette Europe que De Gaulle à dénoncé et refusé radicalement par "la politique de la chaise vide". Rappelez-vous....

En son temps, De Gaulle a fait un référendum d’initiative populaire pour approuver ou réfuter sa politique. Il a été réfuté par la volonté du peuple. Alors, comme le dicte la cohérence républicaine, il est parti comme on doit le faire au nom de l’honnêteté politique, de l'honneur et de l'éthique.

Aujourd'hui, tous les hommes politiques se prévalent de De Gaulle comme la référence ultime de leur prétendue probité.

Après avoir trahi le peuple (Hollande) et la nation (tous les autres), ils trahissent?
Non ils salissent la mémoire de De Gaulle!
Ils agissent à l'envers de sa mémoire. Sauf Asselineau soucieux d'analyses politiques sérieuses qu'il soumet à la réflexion populaire avec un soucis constant de pédagogie, il veut et donne à penser au lieu de distiller la foi aveugle.

Les autres, tous les autres, au nom de De Gaulle, pratiquent la langue de bois, invitent la population à la croyance aveugle, et vendent la France à l'Allemagne sous couvert de l'Europe; et si Macron fait un référendum, il perdra à tous les coups mais il restera.

Le système électoral et la puissance médiatique orchestrent avec succès le maintient de cette sorte de politique pétainiste d'un autre age dont l'Europe vu de la France figure l'institution.
Alors, doit-on au nom de l'Europe réhabiliter Pétain?

Tant que le système électoral ne considérera pas les blancs comme des "bulletins exprimés", voter ne signifie rien. Et au nom de la cohérence républicaine, de l’honnêteté politique, de l’éthique et de l'honneur, il convient de refuser notre participation à cette profonde tromperie politique.

Pour rompre avec cette classe dirigeante dont la couleur politique ne signifie rien, c'est à vous seul, en votre fort intérieur, en n'écoutant que votre intelligence, qu'il appartient de conclure, afin de décider du seul geste à accomplir devant les urnes.
De Gaule a démissionné, mais pas le peuple, alors ne démissionnons pas ... A méditer...

Que déciderez vous le moment venu?
1/ Choisir un autre chemin que celui que vous dénoncez?
2/ Ou persister dans le choix du moins pire?
3/ Ou refuser de voter pour signifier votre désapprobation?
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dimanche 5 août 2018

Le Scrutin Démocratique

Les conditions du vote démocratique ne sont plus réunies.

A l'avenir il convient de refuser de voter car le scrutin est pris en otage par une intention politique totalitaire. 
Les gens votent par culpabilité du devoir à accomplir. Ce sentiment est culturellement et moralement parfaitement entretenu. Ensuite, la seule offre politique qui aura audience dans les médias sera toujours la même, celle précisément que la classe moyenne réfute. Le pouvoir à besoin de la légitimité démocratique pour agir à sa guise selon ses propres intérêts.
Alors, par la puissance des médias favorisant le pire, les citoyens sont poussés vers le moins pire des candidats. Au lieu de voter pour ce qu'ils souhaitent véritablement, les citoyens sont amenés à choisir le moins pire. C'est ainsi depuis 1983.

Et depuis 1983, de moins pire en moins pire, on arrive inéluctablement au pire.
Nous y somme...!

Le régime de Macron est une dictature stricto-sensu (1), puisque le parlement au lieu de représenter la complexité du peuple, à fini par ne représenter que le projet politique du gouvernement, c'est à dire l'idéologie d'un seul homme : Macron.
Et, comme si avoir mis le parlement au service de l’exécutif au lieu du peuple ne suffisait pas, Macron court-circuite le parlement par les ordonnances et autres décrets à la place du débat parlementaire.

Pour le respect de la démocratie. Il est vital que les médias soient indépendants et offrent la même tribune publicitaire à tous les candidats. Réaliser l'indépendance de la presse devrait être un soucis premier du gouvernement. Ce n'est pas du tout le cas.

Les médias au service des dirigeants gravent dans les esprits l'idée de « petits » et de « grands candidats ».
En démocratie ces concepts devraient être détestables. Or il ne le sont pas.
Qui le dénonce ? Personne... !
Ce qui montre à quel point l'idée de démocratie est esquintée dans les esprits, dans les médias et dans les institutions.

Les médias n'organisent jamais de débats d'idées contradictoires, ils se contentent seulement de relayer la pensée unique des dirigeants en distillant la culture de la peur envers tout ce qui sen écarte.
Comment dans ces conditions permettre aux gens de penser et de choisir? C'est pourquoi, tant que le débat démocratique n'est pas rétabli, il convient de refuser les urnes.

Pendant qu'il est encore temps, tout citoyen féru de démocratie devrait refuser de donner sa caution à un régime qui de façons sournoises et autoritaires, au nom de l'Europe, dépossède de leur biens, les gens les plus modestes au profit des plus riches.

Il ressort de tout celà que comme préalable MINIMUM  pour se déplacer aux urnes il faut obtenir:

1. L'équité de parole de tous les candidats où il s'agit entre autre de débattre de l'Europe et de la dérive nationaliste / autoritaire que sa politique engendre ici et là y compris en France.

2. Le comptage des bulletins blancs. C'est à dire le comptage les voix par rapport au nombre d'inscrits. Dans ce cas, Macron plafonne à 4% et le rejet de la population de cette classe politique qu'il représente à la perfection, dépasse 50%.  Les français ne sont pas dupe. Ils savent, ils ont compris. C'est seulement la classe dirigeante qui ne veut pas les entendre. C'est elle qui organise le scrutin de tel sorte que la voix du peuple soit muselée. La classe dirigeante a seulement besoin de la voix du peuple comme alibi pour le trahir. Une classe politique qui n'écoute rien, aujourd'hui, on appel ça la démocratie.

"Maréchal, nous voilà...", fait gaffe à tes burnes-
A l'évidence Macron se comporte comme un petit patron imbu de sa toute-puissance sur ses employés, le peuple de France. Il n'a aucune espèce de vision de ce que doit être sa mission et de ce qu'il représente. Sa mission consiste être le valet de Merkel et il ne représente que les intérêts de l'Allemagne. Comme Pétain, il fait du zèle, pour "le bien" de la France....
==> Analyse d'Asselineau

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(1) "Un gouverneur" qui élimine de fait le chef de l’exécutif (1er Ministre) en gouvernant à sa place, qui se passe du débat d'idée dans les médias, qui se passe du parlement pour les réformes capitales, qui change la constitution pour le bien du pouvoir et non pour le bien des citoyens, est pour le moins, un dictateur. S'il était à la tête d'une entreprise ou Capitaine de navire marchand, ce ne serait pas le cas. Mais une nation n'est ni un navire, ni une entreprise.