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dimanche 17 novembre 2019

Gilets Jaunes Anniversaire N°1

     La source de tous les maux qui mettent les gilets jaunes dans la rue, c'est l'endettement qui ne peut pas être traité de façon souveraine car la France n'est plus administrée par le peuple à travers son gouvernement élu mais par l'Union Européenne.

     Personne ne comprend ou ne veut comprendre que les questions de partage et de lutte contre la paupérisation ne deviennent possibles que dans un État souverain.

    Personne ne veut comprendre y compris parmi les Gilets Jaune que les luttes contre la paupérisation, contre la destruction des services publics, contre la vente des biens communs au profit des plus riches sont rendues impossible par l'UE en vertu des traités.
    Ainsi les Gilets Jaunes sont-ils amenés in-finé à soutenir la cause des effets qu'ils dénoncent.

    Les gilets jaunes ce n'est pas un mouvement politique, c'est un mouvement populaire qui réclame une politique de partage et de solidarité.
    Il serait donc nécessaire que chaque Gilet Jaune, chaque citoyen,  cherchent quelle structure politique peut soutenir la cause du partage. Y compris et surtout, quelle mouvement politique propose de restituer le contrôle politique au peuple.

     Endettement : sur le plan comptable on peut toujours définir une zone d’endettement d'une nation, mais par définition, une nation est souveraine et de ce fait, le concept de dette ne lui est pas applicable. En effet la monnaie est la quantification de l'échange. Mais si un État accepte de ne plus être souverain, c'est pour précisément pouvoir lui appliquer le principe de la dette.
Nonobstant, un abandon de souveraineté est un coup d'Etat contre le peuple car la République n'est autre que la souveraineté du peuple sur le peuple par le peuple, et non celle du voisin.

La dette et les 3%, la souveraineté et l'UE, voilà un sujet où Asselineau a toute sa place. N'oublions pas qu'il est expert de l'UE et des finances publiques. Pourquoi n'est-il pas invité à débattre ? De peur qu'il ne soit connu ?

     L'homme politique qui surgirait du peuple, nous déclare Onfray est celui qui mettrait en œuvre la vraie politique de sauvegarde et de sécurité par le partage (je résume).
Mais l’émergence d'un tel homme "providentiel" est rendu impossible par tous les maastritchiens. Comment se hisser au dessus du pouvoir en place sans rien leur devoir ?
Comment occuper une place dans le paysage politique économique et social des gens sans exister médiatiquement à minima?

     L'UPR pourtant existe. Qui connaît son existence et ses propositions?
Ce parti a le mérite d'être plébiscité alors que les autres sont financés, c'est à dire endettés et donc contrôlés par les maastritchiens. De plus l'UPR est le seul parti pro-frexit, c'est à dire qui s'oppose clairement au coup d'état permanent de l'Allemagne sur la France derrière l'alibi de l'UE.
Aujourd'hui l'UPR est la seule proposition politique possible. Sans sortir de l'UE de l'OTAN et instaurer le référendum révocatoire, aucune politique qui formaliserait la raison des Gilets Jaunes ne pourra voir le jour.

     Questions:
Pourquoi l'UPR est-il interdit d'antenne?
Pourquoi Mr Onfray est-il interdit de F.Culture et des grands médias ?
Parce que le pouvoir ne veut pas de débat réel. Donner la parole aux Idées, aux analyses, c'est cultiver la démocratie, ce qui est radicalement contraire à Maastricht.

samedi 16 novembre 2019

République et islam: l'amalgame

Le poids de l'islam
Nous sommes quotidiennement abreuvé, gavé, saturé, d'islam. Radio, télé, journaux, internet, dans la rue, dans les espaces publics et dans l’entreprise privée, dans les institutions de la République.
Le problème c'est quand l'islam est présent partout comme si la culture tout entière de la République française ne peut plus aujourd’hui exister que sous perfusion d'islam.

La violence culturelle c'est quand une doctrine est présente partout. Quand elle est imposée comme une publicité ou comme la doctrine au forcing médiatique, des bienfaits de l'Union Européenne.
A l'instar du pouvoir politique dominant, la République donne à l'islam ce statut d'omniprésence dans tous les domaines sociétaux, sauf que ce n'est ni le parti politique dominant, ni une publicité ni l'UE. 

Tous les médias, tous les partis politiques, toutes les officines de pouvoir relayent et amplifient le prosélytisme islamique au nom de la République.
Le problème ce n'est pas l'islam en son ontologique nature, c'est la République qui nous gave d'islam jusqu'à l'overdose.

L'égalité laïque en question
Pourquoi un tel tapage à propos d'une religion dans la République laïque ?
Qu'est-ce que l'islam a de si particulier pour que cette doctrine occupe tous les médias à propos du droit ? Et pourquoi une religion éprouve t-elle le besoin de dicter le droit à la République ? 
Ce brouhaha médiatique est l'origine principale des tensions sociales. Être la cible d'une telle pression médiatique en raison de son appartenance religieuse est la source la plus virulente de paranoïa dans toute la population y compris chez les musulmans dont l'immense majorité, au milieu de ce tohu-bohu médiatique gardent le cap de la civilité. 

Si la question du droit de l'islam dans la République est d'une si grande importance, pourquoi les médias sont-ils abyssalements muet sur le droit des autres doctrines comme les bouddhistes, des juifs, des orthodoxes des anglicans, des adorateurs du fa dièse et des idolâtres de l'oignon ?

Les partisans du FREXIT par exemple auraient aujourd'hui une place particulièrement justifiée dans les médias. Or, qui connaît l'UPR et ses propositions sociales politiques et économiques? A eux tout seul, les partisans du Frexit ne sont ils pas au moins aussi nombreux que les adeptes de l'islam ?
Pour la République, le message politique de l'islam est-il plus important que le message politique de l'UPR?
Un parti politique crédible authentifié et validé par la République n'est-il pas plus légitimes qu'une religion pour occuper la scène médiatique ?
Pourquoi tout sur l'islam et rien sur le FREXIT?

Islam bicéphale
Le problème s'il en est, ce n'est pas la force de pénétration médiatique, culturelle et politique de l’islam. C'est la démission de la République.

On ne peut pas reprocher à l'Islam son fondement culturel religieux politique et prosélyte. De ce fait, on ne peut pas reprocher à l'islam de chercher à combler les vides de la République, ce serait en effet lui reprocher d'exister. Le vide de la République en l'état, vient de ce que la République ne sait pas intégrer une doctrine bicéphale, c'est à dire à la fois religieuse et politique. La République ne sait pas gérer dans la laïcité, une religion dont l’éthique relève autant de la spirituelle que du politique.

La part politique de l'islam est profondément prosélyte la part religieuse ne l'est pas. Comment laisser librement s'épanouir la part religieuse de l'islam tout en rendant caduque la manifestation de sa composante politique? La réponse est simple, en l''état de l'islam et de la République, c'est strictement impossible.

Intégrer en son sein une religion théocratique, c'est ce que la République ne sait pas faire. C'est par cette faille que s’épanouit le prosélytisme politique de l'islam. A nous citoyens, il appartient de bien distinguer les deux composantes de l'islam.

Voile sur l'amalgame et islamophobie
En tant que religion dans la République, la question du voile n'existe pas.
En tant que «mouvement» politique, le voile change de statut ; il devient «Le voile islamique» et la question du voile s'avère centrale car il est « LE » signe ostentatoire censé occuper tous les espaces possibles.

On voit bien que l'inextricabilité de la question du voile procède d'un amalgame entre les deux composantes de l'islam. C'est l'« Amalgame ontologique » qui, s'agissant d'une religion n'est pas usuelle dans les consciences et échappe à dessein aux politiques.
L'amalgame ne consiste pas comme il est scandé dans les médias, à assimiler tous les adeptes de l'islam au terrorisme, mais à évincer de notre représentation, la composante politique consubstantielle à la composante spirituelle pour former la doctrine de l'islam.

L'amalgame devient ontologique quand l'idée usuelle d'une religion uniquement spirituelle empêche de voir la composante politique qui anime et justifie la dite religion.
L'amalgame ontologique c'est de ne voir l'islam que comme une religion qui serait conforme à notre conception usuelle de la chrétienté, c'est à dire débarrassée de tous fondements et ambitions politiques.

En réalité, l'islam est une religion théocratique c'est à dire une doctrine qui possède une composante religieuse intriquée à une composante politique. La composante politique possède son propre corpus législatif son corpus diplomatique et son exécutif. Dans les médias et dans le public, cet «amalgame ontologique» échappe totalement à la perception usuelle de cette doctrine.

L'islamophobie signifie littéralement « peur de l'islam ». L'islamophobie procède de deux sources. L'amalgame ontologique des deux composantes confondues dans la composante religieuse, et l'amplification médiatique de l'ignorance et de la confusion qui se traduit dans l'idée de l'amalgame commun (les bons et les méchants) en vertu duquel il est rendu possible de considérer que des musulmans responsables d'actes terroristes ne relève pas de l'islam. Autrement dit, la vapeur ce n'est pas de l'eau puisque l'eau n'est conçue dans les média que en tant que liquide. Le terrorisme serait-il lié à l'islam par un malheureux hasard ? L'islam autant que la République doivent regarder la vérité les yeux ouvert pour faire bon ménage ensemble.
L'amalgame usuel relève autant de la confusion avec la chrétienneté que de l'ignorance. Confusion et ignorance engendrent naturellement la peur puis la violence. Une peur d'autant plus paranoïde que le tapage médiatique amplifie l'amalgame. La peur de ce qui est confus et envahissant n'est-il pas tout à fait naturelle ?

Il résulte de tout cela qu'en vertu de la composante spirituelle de toutes religions dignes de ce nom n'est qu'amour, toutes les religions relèvent de la politique. On peut dire qu'une religion c'est du sacré qui fait de la politique. Un séparant ces deux propriétés de la religion,la République permet à la religion de revenir entièrement à la culture du sacré.
La nature de l'islam est ontologiquement contraire à la séparation des activités politiques et spirituelles car le fondement de l'islam c'est précisément l'intrication des deux activités.

L'islamophobie vient de l'inconnaissance massive de la nature de l'islam. La composante politique de l'islam agissant de façon cachée et inconcevable pour une religion fait que l'islam engendre légitimement la peur. D'autant plus grandissante que s'appuyant sur l'ignorance de sa structure bicéphale, l'islam met à l'évidence la République en échec. Mais en réalité ce n'est pas l'islam qui met la République en échec, c'est sa composante politique associée à l'ignorance de son statut de théocratie.

L'amalgame ontologique
Culturellement on est habitué à considérer que dans la République, grâce à la séparation des églises et de l'état (laïcité),une religion ne peut pas être prosélyte puisque la République permet à toutes les confessions de s'exprimer. Mais la particularité théocratique de l'islam met la République et sa laïcité en échec. En effet, l’amalgame ontologique de l'islam échappe à l'entendement du commun et de la République. Ce qui permet à la doctrine de rendre paradoxale (donc impossible) la définition du statut de l'islam.
Le couple intriqué «religion et politique» hors de porté des consciences construites dans la culture chrétienne et dans la République, permet à la doctrine de brouiller le message des sources du terrorisme en changeant le statut de «l'amalgame ontologique» en «amalgame commun» entre les bons et les méchants.

Ainsi, en effet, dans les consciences, la question du terrorisme n'a rien à voir avec la religion usuellement conçue; c'est à dire, rien à voir avec la composante religieuse. Si la composante politique de l'islam est niée, il n'est plus possible de rapporter le terrorisme ni à cette composante ni à la composante religieuse.

La question du terrorisme exprime une fonction de l'exécutif de la part politique de l'islam. Cette part politique dans l'acte n'est pas la part religieuse. Par ailleurs, la négation de la part politique de l'islam permet d'évacuer le terrorisme de la doctrine.

« L'amalgame » ce n'est pas l’indifférenciation entre les gentils et les méchants, l'amalgame c'est l'assimilation de la composante politique à la composante religieuse, pour rendre cette doctrine intriquée, conforme à la perception usuelle d'une religion exclusivement consacrée au sacré.

La difficulté relationnelle avec l'islam vient de ce que cette doctrine est comme de la nitroglycérine, quand on la remue un peu, elle risque d'exploser beaucoup.

La République en question
Notre conception républicaine du religieux ne nous permet pas de comprendre l'amalgame du politique et du religieux. C'est dans l'intrication de ses deux composantes, que l'islam se fonde et c'est parce que cette intrication est le fondement de l'Islam que l'islam ne peut pas se réformer.

En vertu du principe de laïcité il n'est pas pensable d'interdire l'islam. Mais lorsque l'islam se manifeste ce n'est pas la composante religieuse qui pose un problème à la République c'est la République qui pose un problème à la composante politique de l'islam.

La pression prosélyte de la composante politique de cette doctrine à laquelle se heurte notre culture, nous oblige et nous force à repenser la République à la fois pour que la composante religieuse de l'islam y trouve sa place légitime dans le cadre de la laïcité; et que sa composante politique ne puisse plus faire pression sur la République. C'est pourquoi la seule façon de faire une place harmonieuse à l'Islam dans la République est le renforcement des institutions Républicaines. 

En Résumé
La composante cultuelle de l'islam n'est pas en cause dans le débat national. Seule la  composante politique de cette doctrine est la révélatrice historique des faiblesses de la République.

La République génère le cadre de la loi. Par essence, aucune puissance extérieure n'a vocation à la lui dicter. Il en va ainsi de la France envers l'OTAN, l'UE qui sont des entités politiques déterminées et aussi l'islam qui est une entité ambiguë.
Pour la République l'islam se trouve dans un inextricable état superposé entre religion et parti politique. Mais dans la République, une entité ne peut occuper qu'un seul statut, religieux ou politique. L'islam par essence occupe les deux statuts à la fois. 

Il appartient à la République et la République seulement de construire ses institutions. La question du voile islamique n'est qu'une expression des complications que traverse la République dès lors ou elle a choisi de se mettre au service des puissances extérieures au lieu de se mettre au service du peuple car en abandonnant sa souveraineté de la sorte, elle abandonne aussi les valeurs de la République.

Annexe:
Non, les propos de Zemmour de donnent pas à diviser mais à comprendre. Il n'existe que de l'analyse des rapports République et islam dans son propos. Il n'existe aucune parole xénophobe dans le propos de Zemmour. Il n'y a pas d'exemple. 
A ses analyses, dans le soucis de donner à comprendre une problématique que les médias refusent de proposer au public, on lui oppose des opinions. C'est à la fois indigne d'intellectuels et cela prête à rire. 
Ces gens qui cultivent le mot "racisme" comme bouclier de l'intelligence alimentent, le climat social délétère dont  les adeptes de l'islam et ceux qui n'en sont pas sont les premières victimes. Victimes de l'ignorance, victimes de la paranoïa cultivée médiatiquement. A quelle fin? Chacun se fera son idée.