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mercredi 28 octobre 2015

L'ECOLOGIE de la politique

Europe Écologie Les Verts (EELV), le parti politique de l'écologie n'a rien d'écologique. Ils ont choisi de faire de la politique écologiste au lieu de constituer l'écologie de la politique et de l'économie

A l'instar de tous les partis politiques, les écolos concourent avec eux dans l'art de la rhétorique. Lorsqu'ils parlent, ils prennent bien soin de saturer les oreilles de l'auditeur en évitant soigneusement les "blancs" afin d’empêcher le public d'assimiler leur propos et de penser dessus.

Or, l'écologie par principe, par fondement, consiste à penser et donner à penser. A penser non pas l'être et ses possessions de tous ordres mais les rapports qu'il entretient avec lui même avec l'autre, avec le monde et avec ses possessions de tous ordres.

Si l'objet de la politique est la possession, l'objet de l'écologie est le rapport de l'être à la possession. L'objet de l'écologie c'est la politique elle même puisque toutes politique traite de la propriété et non du rapport à la possession. Ainsi l'écologie se doit d'être une démarche philosophique. Elle ne peut être conçue comme une capacité d'action politique. Toute action politique qui se fonde dans l'écologie n'est qu'une politique supplémentaire de l'escroquerie.

Le fondement et la préoccupation des politiques consistent à exercer le pouvoir en privilégiant "l'ordre" sur la justice. Sacrifier la justice à l'ordre, c'est adopter le renoncement au partage et à l'équité comme fondement des rapports. En effet ce n'est pas dans le culte de la justice que le politique peut constituer la morale de la possession et des privilèges mais dans le principe de rétention contre le principe de partage.

Le partage et l'équité sont les principes fondateurs du concept d'écologie. C'est bien au nom du partage et de l'équité que l'écologie considère par exemple, le partage des ressources de la planète entre toutes les espèces qui la peuplent, et pense l'avenir du monde en terme de partage et d'intégration de l'activité humaine dans le recyclage naturel des ses scories; et c'est en terme de partage que l'écologisme intègre au présent le souci des générations futurs.

Si l'écologie fait de la politique, elle ne privilégie pas l'équité et la justice mais renforce l'argumentation de la mise ordre du monde et des peuples par le politique au service, toutes tendances confondues, dans un genre ou dans un autre, de la possession et des privilèges dans  la loi et la morale  issues du principe de rétention et qui la justifie.

L'écologie consiste à penser le monde et l'autre à égalité, c'est à dire sans ordre hiérarchique entre le particulier et le général. Les échelles de l'être ne sauraient être opposables dans une conception moderne et éclairé du bien commun.

Dans l'ordre commun de la politique, la règle de l’intérêt général adoptée dans les consciences, rend moral le sacrifice de l’intérêt particulier. La réflexion politique est toute entière dévouée à des intérêts particuliers sensés être le socle de l’intérêt de tous. La rhétorique du discours politique commun consiste toujours, comme traitement de fond des consciences, à faire oublier que ce qui apparaît comme général (dans le discours politique commun) ne concerne qu'une poignée de nantis.

Ainsi la politique n'est jamais que l'art de la rhétorique où pour chaque acteur il s'agit seulement de penser la façon de communiquer pour maintenir ses privilèges.

La première règle de l'écologie s'appliquant à elle même, lui interdit d'être un parti politique car son fondement et sa préoccupation sont le contraire de ceux de l'ordre politique. L'écologie est une préférence pour la justice à l'ordre partisan. Une référence pour le partage là ou la politique fait référence pour la rétention. Une préférence sur la conscience et le sens critique là où la politique cultive l'aliénation tout azimut.

Il ressort de ces quelques éléments dialectiques en politique, qu'il n'est pas possible de penser et de politiser en même temps sauf si penser consiste seulement à orchestrer l'accumulation de son propre profit, et le maintient de ses privilèges. Le caractère infantile d'une telle forme de rapports constitutive de la pensée politique en générale n'échappe à personne, je suppose...

L'écologie, c'est comme l'intelligence, elle doit exister partout et ne saurait être de ce fait, un parti politique. Un parti est par définition toujours partisan. Or, penser la société, le monde l'avenir sur le mode écologique, suppose, un esprit de partage et non un esprit partisan.
L'écologie est une conception singulière des rapports entre l'homme la nature l'autre et le monde. La pensée écologique exige une capacité d'intégration harmonieuse dans l'équité de toutes les diversités. Cette conception est contraire à l'esprit partisan des politiques du commun, gouvernées par le principe de rétention et par conséquent d'exclusion. La culture de la rétention à fin de sécurité exige l'exclusion et construit la morale qui la justifie. C'est de cette culture que toutes les politiques relèves, y compris l'écologie quand elle en participe.

Contrairement au politique qui constitue la sécurité par la planification et la hiérarchisation de la rétention, l'écologie relève d'une capacité d'intégration de tous les rapports tels que le sentiment de sécurité de tous et de chacun se constitue par le principe de partage à toutes les échelles depuis l'individu jusqu'à la société mondialisée.

Faire de l'écologie un parti politique est une abolition de l'écologie elle même. Pourquoi? Parce qu'en vertu des principes qui la fonde, sa place et son rôle sont supra-politique, c'est à dire éthique.

Si la politique est motivée par la réussite, l'écologie est motivée par la vérité. Ainsi, si l'écologie agit en politique elle entre immédiatement dans un conflit de principe où la réussite en politique concurrence toujours la vérité. 
Aucun acte, aucune pratique politique ou de quelque-autre nature ne peut être à la fois dans la vérité et dans la réussite car la réussite suppose et exige toujours de la compromission inadéquate au principe de vérité.
L'écologie est une pensée indépendante des conflits d’intérêts, donc des conflits de pouvoirs qui tous relèvent de la réussite et jamais de la vérité. La place de l'écologie est de penser les rapports de l'être au monde en se situant au dessus du débat politique. Son rôle n'est pas d'agir politiquement mais d'informer le publique, de lui donner à penser c'est à dire à exister et de ce fait à faire exister la démocratie, la vraie. Alors, la démocratie, la vraie, s'occupe du reste.

Il est remarquable de constater comment les gouvernants s'agrègent facilement pour fonder l’Europe dite économique et sont incapables de fonder un ordre éthique européen basée sur l'écologie.

Aujourd'hui, l'écologie n'est qu'un argument rhétorique de plus au service du politique du commun pour valider un peu plus son escroquerie. Partout elle sert d'alibi aux discriminations et ce qui est labellisé "écologique" n'est que l'étiquette collé sur un produit économiquement toxique pour les classes pauvres et moyennes.

Rappelez-vous la couche d'ozone et les gaz à effet de serre. Slogan indispensable à générer des milliards de dollars sur le marché international de la réfrigération. A l'issue de quoi, la couche d'ozone à définitivement disparue du paysage médiatique. 
Ce principe du slogan politique s'applique aussi à l'Europe. La crise par exemple n'est qu'un slogan politique pour vendre de la rigueur. Elle est un alibi drapé de morale solidaire et réaliste source de profits par un détournement honteux de l'argent du contribuable vers les banques privés.
L'Europe c'est la trahison systématique et à grande échelle du contrat social. Que dit ce contrat aux peuples des pays membres? Il dit: "Abandonne ta souveraineté et en échange l'Europe augmentera ta sécurité". Les peuples ont abandonné leur souveraineté, et en échange ils sont devenus les otages d'une rapine mafieuse orchestrée par le cartel des oligarques d’Europe sous la gouvernance tacite de l'Allemagne. Rappelons nous comment l'Europe a traiter le référendum démocratique de la Grèce.

Un tel dispositif politique de trahison à grande échelle est-il représentatif de l'éthique écologique? En France, sous le premier gouvernement Hollande, ils ont quitté le sérail pour infiniment moins que ça.

L'automobile et l'immobilier sont les deux mamelles les plus "juteuses" de l'économie. L'alibi écologique en ces deux domaines à fait flores en politique pour donner caution à toutes les dérives.
Le principe du slogan s'applique aussi au diesel d'hier comme d'aujourd'hui. Hier quand il fallait transformer le parc essence en parc diesel pour des raisons écologiques, et aujourd'hui quand il faut transformer le parc diesel en parc essence sous le même alibi écologiste.

La RT2012 (norme de construction plus écologique) intéressante sur le plan des économies d'énergie génère un bilan carbone déplorable et ne justifie pas un bond considérable des prix à la construction.

Dans la foulée nous avons assisté à l'interdiction temporaire parce qu'ubuesque, de brûler du bois dans les cheminées. Mais ni les politiques ni les écolos, n'obligerons jamais les industriels à utiliser des emballages recyclables (verre, carton sulfurisé ou paraffiné, plastique dérivés de fécules végétales...) comme le préconise pourtant le principe écologique du pollueur payeur.

Au lieu de faire payer les industriels pour leur choix désastreux au nom de ce même principe, on les finances avec l'argent publique, on soulage leur contributions fiscales, on crée de l'activité payable par le contribuable pour trier les déchets par exemple, et on culpabilise les citoyens de n'avoir pas le choix de ce qu'il consomment ni de la façon de le faire ; inscrivant au nom de l'écologie, toutes sortes de contraintes et de sentiments coupables dans l'esprit populaire.

L'écologie a fait de la voiture nucléaire, dite électrique son cheval de bataille tout en dénonçant le développement des centrales nucléaires. La quantité d’électricité nécessaire à un parc automobile entièrement électrique dépasserait et de loin la couverture du territoire tout entier en éolienne et autres panneaux solaires, qui d'ailleurs sont impossibles à recycler. Sinon, il faudrait lancer un vaste programme de constructions de plusieurs centaines de centrales nucléaires. Et je n'évoquerais pas ici le marché particulièrement "juteux" des batteries aux prix exorbitants et à la durée de vie limité sous licence Allemande; qui ont déjà le monopole des prises de courants pour brancher les voitures..

Après les vignettes vertes sur les voitures discriminant les pauvres des riches, comme il n'y avait pas d'argent à extraire de cette mascarade, l’expérience c'est effondrée d'elle même. Aujourd'hui, par la voie d'EELV, l'écologie se vente d'avoir remporté une victoire éclatante sur le diesel en forçant la politique de la surtaxe du gazole (carburant diesel), et en incitant les politiques commerciales à transformer le parc automobile diesel en parc essence. Ou donc se situe la-dedans la victoire de l'écologie ?

Non, cette prétendue victoire de l'écologie sur le diesel est avant tout une victoire de plus du capital et du pouvoir politique partisan quel-qu'il soit. Suffit-il de dire que le renforcement des taxes et la condamnation des plus pauvres et des laborieux à payer d'avantage est une victoire pour que ce soit celle de l'écologie?
C'est une victoire rhétorique, c'est à dire une victoire politique à la fois sur la rétention économique et sur la politique de récupération de la pensée écologique. La première écologie en politique serait d'abord celle de l'économie pour la transformer de "capitalisation sauvage" à "partage équitable".

La question de la pollution issue de la combustion des énergies fossiles est à poser aux industriels pas aux usagers. Ce sont les industriels qui ont tous les pouvoirs. Les usagers n'en ont aucun. Demander aux usagers d'agir en responsable c'est transposer la responsabilité de ceux qui ont le pouvoir vers ceux qui le subisse. A propos de l'automobile, la question de la pollution par le brûlage des énergies fossiles fait écran à la pollution la plus importante issue du roulage des pneumatiques et de l'usure des plaquettes de freinages. Qui en parle? Les écologistes? Ce sont bien aux industrielles que la question du respect de l'environnement doit être posée. Pas aux usagers! Les usagers? Il faut les informer au lieu de les instrumentaliser.

Sur le plan géo-économique, ni les politiques ni l'écologie, ni les journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de faire connaître les choix politiques du Japon et de l'Australie à propos du diesel. Pour les mêmes raisons économiques et politiques, et au nom de l'écologie, ils préparent la mutation du parc essence majoritaire chez eux, en parc diesel.

Sur le plan purement technique, ni les politiques ni l'écologie, ni les journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de faire connaître les vertus du moteur Pantone couramment appelé moteur à eau.

Ce dispositif "ultra simplissime" adaptable pour un coût modeste à tous les moteurs diesel consiste à injecter de la vapeur d'eau dans la chambre de combustion. Ce faisant le moteur fonctionne avec moins de la moitié du gazole nécessaire. Avec l'aide de la vapeur tout le carburant est brûlé dans la chambre de combustion, minimisant considérablement les rejets de particules déjà réduis à néant (quasiment) par les pots catalytiques imposés pour cause écologique, plus chers que le caviar.

Grâce à la vapeur additionnée au gazole, le moteur voit ses performances nettement améliorées. Il se nettoie et il sort du pot d’échappement de l'oxygène, un peu d'hydrogène et de la vapeur d'eau.
En matière de diesel, l'écologisme eu été plus avisé de faire la promotion du moteur Pantone au lieu de celle de l’intérêt capitaliste.

Quand en trahissant ses fondements et ses principes l'écologie se mêle de politique, elle renforce la politique du commun qu'elle est sensée interroger éthiquement.

La première pollution à laquelle devrait s'attaquer l'écologie est celle des esprits, mais force est de constater que la première pollution massive des esprits c'est l'écologie.