Europe
Écologie Les Verts (EELV), le parti politique de l'écologie n'a
rien d'écologique. Ils ont choisi de faire de la politique
écologiste au lieu de constituer l'écologie de la politique et de
l'économie
A
l'instar de tous les partis politiques, les écolos concourent avec
eux dans l'art de la rhétorique. Lorsqu'ils parlent, ils prennent
bien soin de saturer les oreilles de l'auditeur en évitant
soigneusement les "blancs" afin d’empêcher le public
d'assimiler leur propos et de penser dessus.
Or,
l'écologie par principe, par fondement, consiste à penser et donner
à penser. A penser non pas l'être et ses possessions de tous ordres
mais les rapports qu'il entretient avec lui même avec l'autre, avec
le monde et avec ses possessions de tous ordres.
Si
l'objet de la politique est la possession, l'objet de l'écologie est
le rapport de l'être à la possession. L'objet de l'écologie c'est
la politique elle même puisque toutes politique traite de la
propriété et non du rapport à la possession. Ainsi l'écologie se
doit d'être une démarche philosophique. Elle ne peut être conçue
comme une capacité d'action politique. Toute action politique qui se
fonde dans l'écologie n'est qu'une politique supplémentaire de
l'escroquerie.
Le
fondement et la préoccupation des politiques consistent à exercer
le pouvoir en privilégiant "l'ordre" sur la justice.
Sacrifier la justice à l'ordre, c'est adopter le renoncement au
partage et à l'équité comme fondement des rapports. En effet ce
n'est pas dans le culte de la justice que le politique peut
constituer la morale de la possession et des privilèges mais dans le
principe de rétention contre le principe de partage.
Le
partage et l'équité sont les principes fondateurs du concept
d'écologie. C'est bien au nom du partage et de l'équité que
l'écologie considère par exemple, le partage des ressources de la
planète entre toutes les espèces qui la peuplent, et pense l'avenir
du monde en terme de partage et d'intégration de l'activité humaine
dans le recyclage naturel des ses scories; et c'est en terme de
partage que l'écologisme intègre au présent le souci des
générations futurs.
Si
l'écologie fait de la politique, elle ne privilégie pas l'équité
et la justice mais renforce l'argumentation de la mise ordre du monde
et des peuples par le politique au service, toutes tendances
confondues, dans un genre ou dans un autre, de la possession et des
privilèges dans la loi et la morale issues du principe
de rétention et qui la justifie.
L'écologie
consiste à penser le monde et l'autre à égalité, c'est à dire
sans ordre hiérarchique entre le particulier et le général. Les
échelles de l'être ne sauraient être opposables dans une
conception moderne et éclairé du bien commun.
Dans
l'ordre commun de la politique, la règle de l’intérêt général
adoptée dans les consciences, rend moral le sacrifice de l’intérêt
particulier. La réflexion politique est toute entière dévouée à
des intérêts particuliers sensés être le socle de l’intérêt
de tous. La rhétorique du discours politique commun consiste
toujours, comme traitement de fond des consciences, à faire oublier
que ce qui apparaît comme général (dans le discours politique
commun) ne concerne qu'une poignée de nantis.
Ainsi la
politique n'est jamais que l'art de la rhétorique où pour chaque
acteur il s'agit seulement de penser la façon de communiquer pour
maintenir ses privilèges.
La
première règle de l'écologie s'appliquant à elle même, lui
interdit d'être un parti politique car son fondement et sa
préoccupation sont le contraire de ceux de l'ordre politique.
L'écologie est une préférence pour la justice à l'ordre partisan.
Une référence pour le partage là ou la politique fait référence
pour la rétention. Une préférence sur la conscience et le sens
critique là où la politique cultive l'aliénation tout azimut.
Il
ressort de ces quelques éléments dialectiques en politique, qu'il
n'est pas possible de penser et de politiser en même temps sauf si
penser consiste seulement à orchestrer l'accumulation de son propre
profit, et le maintient de ses privilèges. Le caractère infantile
d'une telle forme de rapports constitutive de la pensée politique en
générale n'échappe à personne, je suppose...
L'écologie,
c'est comme l'intelligence, elle doit exister partout et ne saurait
être de ce fait, un parti politique. Un parti est par
définition toujours partisan. Or, penser la société, le monde
l'avenir sur le mode écologique, suppose, un esprit de partage et
non un esprit partisan.
L'écologie
est une conception singulière des rapports entre l'homme la nature
l'autre et le monde. La pensée écologique exige une capacité
d'intégration harmonieuse dans l'équité de toutes les diversités.
Cette conception est contraire à l'esprit partisan des politiques du
commun, gouvernées par le principe de rétention et par conséquent
d'exclusion. La culture de la rétention à fin de sécurité exige
l'exclusion et construit la morale qui la justifie. C'est de cette
culture que toutes les politiques relèves, y compris l'écologie
quand elle en participe.
Contrairement
au politique qui constitue la sécurité par la planification et la
hiérarchisation de la rétention, l'écologie relève d'une capacité
d'intégration de tous les rapports tels que le sentiment de sécurité
de tous et de chacun se constitue par le principe de partage à
toutes les échelles depuis l'individu jusqu'à la société
mondialisée.
Faire
de l'écologie un parti politique est une abolition de l'écologie
elle même. Pourquoi? Parce qu'en vertu des principes qui la
fonde, sa place et son rôle sont supra-politique, c'est à dire
éthique.
Si la
politique est motivée par la réussite, l'écologie est motivée par
la vérité. Ainsi, si l'écologie agit en politique elle entre
immédiatement dans un conflit de principe où la réussite en
politique concurrence toujours la vérité.
Aucun
acte, aucune pratique politique ou de quelque-autre nature ne peut
être à la fois dans la vérité et dans la réussite car la
réussite suppose et exige toujours de la compromission inadéquate
au principe de vérité.
L'écologie
est une pensée indépendante des conflits d’intérêts, donc des
conflits de pouvoirs qui tous relèvent de la réussite et jamais de
la vérité. La place de l'écologie est de penser les rapports de
l'être au monde en se situant au dessus du débat politique. Son
rôle n'est pas d'agir politiquement mais d'informer le publique, de
lui donner à penser c'est à dire à exister et de ce fait à faire
exister la démocratie, la vraie. Alors, la démocratie, la vraie,
s'occupe du reste.
Il
est remarquable de constater comment les gouvernants s'agrègent
facilement pour fonder l’Europe dite économique et sont incapables
de fonder un ordre éthique européen basée sur l'écologie.
Aujourd'hui,
l'écologie n'est qu'un argument rhétorique de plus au service du
politique du commun pour valider un peu plus son escroquerie. Partout
elle sert d'alibi aux discriminations et ce qui est labellisé
"écologique" n'est que l'étiquette collé sur un produit
économiquement toxique pour les classes pauvres et moyennes.
Rappelez-vous
la couche d'ozone et les gaz à effet de serre. Slogan indispensable
à générer des milliards de dollars sur le marché international de
la réfrigération. A l'issue de quoi, la couche d'ozone à
définitivement disparue du paysage médiatique.
Ce
principe du slogan politique s'applique aussi à l'Europe. La crise
par exemple n'est qu'un slogan politique pour vendre de la rigueur.
Elle est un alibi drapé de morale solidaire et réaliste source de
profits par un détournement honteux de l'argent du contribuable vers
les banques privés.
L'Europe
c'est la trahison systématique et à grande échelle du contrat
social. Que dit ce contrat aux peuples des pays membres? Il dit:
"Abandonne ta souveraineté et en échange l'Europe augmentera
ta sécurité". Les peuples ont abandonné leur souveraineté,
et en échange ils sont devenus les otages d'une rapine mafieuse
orchestrée par le cartel des oligarques d’Europe sous la
gouvernance tacite de l'Allemagne. Rappelons nous comment l'Europe a
traiter le référendum démocratique de la Grèce.
Un
tel dispositif politique de trahison à grande échelle est-il
représentatif de l'éthique écologique? En France, sous le premier
gouvernement Hollande, ils ont quitté le sérail pour infiniment
moins que ça.
L'automobile
et l'immobilier sont les deux mamelles les plus "juteuses"
de l'économie. L'alibi écologique en ces deux domaines à fait
flores en politique pour donner caution à toutes les dérives.
Le
principe du slogan s'applique aussi au diesel d'hier comme
d'aujourd'hui. Hier quand il fallait transformer le parc essence en
parc diesel pour des raisons écologiques, et aujourd'hui quand il
faut transformer le parc diesel en parc essence sous le même alibi
écologiste.
La
RT2012 (norme de construction plus écologique) intéressante sur le
plan des économies d'énergie génère un bilan carbone déplorable
et ne justifie pas un bond considérable des prix à la construction.
Dans
la foulée nous avons assisté à l'interdiction temporaire parce
qu'ubuesque, de brûler du bois dans les cheminées. Mais ni les
politiques ni les écolos, n'obligerons jamais les industriels à
utiliser des emballages recyclables (verre, carton sulfurisé ou
paraffiné, plastique dérivés de fécules végétales...) comme le
préconise pourtant le principe écologique du pollueur payeur.
Au
lieu de faire payer les industriels pour leur choix désastreux au
nom de ce même principe, on les finances avec l'argent publique, on
soulage leur contributions fiscales, on crée de l'activité payable
par le contribuable pour trier les déchets par exemple, et on
culpabilise les citoyens de n'avoir pas le choix de ce qu'il
consomment ni de la façon de le faire ; inscrivant au nom de
l'écologie, toutes sortes de contraintes et de sentiments coupables
dans l'esprit populaire.
L'écologie
a fait de la voiture nucléaire, dite électrique son cheval de
bataille tout en dénonçant le développement des centrales
nucléaires. La quantité d’électricité nécessaire à un parc
automobile entièrement électrique dépasserait et de loin la
couverture du territoire tout entier en éolienne et autres panneaux
solaires, qui d'ailleurs sont impossibles à recycler. Sinon, il
faudrait lancer un vaste programme de constructions de plusieurs
centaines de centrales nucléaires. Et je n'évoquerais pas ici le
marché particulièrement "juteux" des batteries aux prix
exorbitants et à la durée de vie limité sous licence Allemande;
qui ont déjà le monopole des prises de courants pour brancher les
voitures..
Après
les vignettes vertes sur les voitures discriminant les pauvres des
riches, comme il n'y avait pas d'argent à extraire de cette
mascarade, l’expérience c'est effondrée d'elle même.
Aujourd'hui, par la voie d'EELV, l'écologie se vente d'avoir
remporté une victoire éclatante sur le diesel en forçant la
politique de la surtaxe du gazole (carburant diesel), et en incitant
les politiques commerciales à transformer le parc automobile diesel
en parc essence. Ou donc se situe la-dedans la victoire de l'écologie
?
Non,
cette prétendue victoire de l'écologie sur le diesel est avant tout
une victoire de plus du capital et du pouvoir politique partisan
quel-qu'il soit. Suffit-il de dire que le renforcement des taxes et
la condamnation des plus pauvres et des laborieux à payer d'avantage
est une victoire pour que ce soit celle de l'écologie?
C'est
une victoire rhétorique, c'est à dire une victoire politique à la
fois sur la rétention économique et sur la politique de
récupération de la pensée écologique. La première écologie en
politique serait d'abord celle de l'économie pour la transformer de
"capitalisation sauvage" à "partage équitable".
La
question de la pollution issue de la combustion des énergies
fossiles est à poser aux industriels pas aux usagers. Ce sont les
industriels qui ont tous les pouvoirs. Les usagers n'en ont aucun.
Demander aux usagers d'agir en responsable c'est transposer la
responsabilité de ceux qui ont le pouvoir vers ceux qui le subisse.
A propos de l'automobile, la question de la pollution par le brûlage
des énergies fossiles fait écran à la pollution la plus importante
issue du roulage des pneumatiques et de l'usure des plaquettes de freinages. Qui
en parle? Les écologistes? Ce sont bien aux industrielles que la
question du respect de l'environnement doit être posée. Pas aux
usagers! Les usagers? Il faut les informer au lieu de les
instrumentaliser.
Sur
le plan géo-économique, ni les politiques ni l'écologie, ni les
journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de
faire connaître les choix politiques du Japon et de l'Australie à
propos du diesel. Pour les mêmes raisons économiques et politiques,
et au nom de l'écologie, ils préparent la mutation du parc essence
majoritaire chez eux, en parc diesel.
Sur
le plan purement technique, ni les politiques ni l'écologie, ni les
journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de
faire connaître les vertus du moteur Pantone couramment appelé
moteur à eau.
Ce
dispositif "ultra simplissime" adaptable pour un coût
modeste à tous les moteurs diesel consiste à injecter de la vapeur
d'eau dans la chambre de combustion. Ce faisant le moteur fonctionne
avec moins de la moitié du gazole nécessaire. Avec l'aide de la
vapeur tout le carburant est brûlé dans la chambre de combustion,
minimisant considérablement les rejets de particules déjà réduis
à néant (quasiment) par les pots catalytiques imposés pour cause
écologique, plus chers que le caviar.
Grâce
à la vapeur additionnée au gazole, le moteur voit ses performances
nettement améliorées. Il se nettoie et il sort du pot d’échappement
de l'oxygène, un peu d'hydrogène et de la vapeur d'eau.
En
matière de diesel, l'écologisme eu été plus avisé de faire la
promotion du moteur Pantone au lieu de celle de l’intérêt
capitaliste.
Quand
en trahissant ses fondements et ses principes l'écologie se mêle de
politique, elle renforce la politique du commun qu'elle est sensée
interroger éthiquement.
La
première pollution à laquelle devrait s'attaquer l'écologie est
celle des esprits, mais force est de constater que la première
pollution massive des esprits c'est l'écologie.