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jeudi 22 mars 2018

22 Mars 2018 Manifeste contre l'Europe Allemande

   
Le 22 mars 2018, ne négligeons pas d'être présente et surtout de parler les unes avec les autres pour forger une véritable solidarité inter-classes. Les cheminotes, les fonctionnaires, les ouvrières, les infirmières, les retraitées, les étudiantes, les chômeuses et les sdf, toutes les personnes républicaines et soucieuses de partage et de démocratie peuvent échanger les idées, les perceptions, les visions, les analyses, au-dessus des opinions toutes faites.

Pourquoi écrire au féminin?
Réfléchissons une seconde. Si je parle d'ontologie, on va crier « au scandale ». Pourtant hors une réflexion sur l'ontologie, le concept de l'autre à l'échelle des consciences individuelles et des cultures ne peut pas exister. Ainsi, le concept de « l'autre » ici ne désigne pas le voisin mais relève du paradigme commandeur de tous nos rapports à toutes les échelles de l'être (être individuel, être collectif, être citoyen, être homme, être femme).

Sans le concept de l'autre, la notion de partage s'effondre à toutes les échelles de l'être. Sans le concept de l'autre, l'idée de partage sort de l'entendement. Car dans sans le concept de l'autre, et donc sans une interrogation ontologique , comment imaginer une évolution du concept de rétention qui nous tient lieu de paradigme pour effectuer tous nos rapports.
A l'échelle du (méta-) paradigme, l'autre de l'Homme n'est-il pas la Femme. Entendons par là, non pas le genre mais l'ordre du « féminin » noyé dans l'ontologie universelle de l'Homme.

Se présente devant vous une girafe et un hérisson. « Voici les Hérissons » nous affirme le fou. Se présente devant vous un homme et une femme « Voici les Hommes », nous annonce le philosophe. Une ontologie pour deux genres d'être est une oblitération des consciences.et une censure de la raison

Il ressort de tout cela, en fin de compte que la question de l'économie et de la politique est avant tout la question de l'ontologie. Voilà pourquoi et comment la femme est l'autre de l'homme, et voilà pourquoi, pour attiser les consciences j'ai écris au féminin.

Depuis l'intérieur du paradigme de rétention, revendiquer l'égalité citoyenne des hommes et des femmes est un bon principe. Mais revendiquer l'égalité entre les femmes et les hommes sans cultiver l'équité comme préalable, c'est vouloir une égalité de nature alors que l'égalité ne peut être que citoyenne. Évacuer la question de « l'autre de l'homme » participe de la résistance à l'extinction du paradigme de rétention.

Pour pouvoir songer au "partage" à l'échelle politique et culturelle, et à la solidarité, encore faut-il au préalable prendre conscience de la nature de "l'autre", à commencer par le féminin, et ces nécessités singulières.

La solidarité consiste à se battre pour maintenir les acquis sociaux des uns et des autres au lieu de dénoncer les acquis du voisin en les qualifiant de privilège. Hier la solidarité à permis la lutte pour conquérir des acquis, aujourd'hui les gens se battent pour ne pas les perdre.
Sans la culture de la solidarité tout azimut, la lutte pour garder les acquis est perdue d'avance. Dans un monde où l'emploi est condamné à la baisse et se réduit à une variable d'ajustement des riches, il est temps de passer à l'économie de partage.

Conquérir l'économie de partage serait le plus grand des acquis. L 'économie de partage n'est pas une utopie, c'est la conséquence (systémique) inéluctable de l'économie de rétention qui est arrivée avec le mondialisme des échanges à sa singularité, c'est à dire au stade où l'homme devient le seul objet de prédation dont la croissance (de l'économie de prédation) dépend. Pourquoi ne pas favoriser l'avènement du paradigme du partage, dans l'harmonie plutôt que dans la violence en développant la réflexion adéquate? Parce que les êtres autant que les cultures résistent farouchement aux changements.

L'économie de partage. Y'a-t-il moyen de l'obtenir? Oui!. Il suffit de comprendre comment et pourquoi la classe dirigeante se perpétue au service de la finance, comment et pourquoi elle relève du principe de rétention.
Plus prés de nous, il s'agit de comprendre comment et pourquoi le système électoral quand il ne compte pas les blancs et les abstentions, renonce à la démocratie, car alors, ce système est le renoncement à suivre la volonté du peuple. La volonté du peuple au premier tour de 2017 n'est elle pas le refus à plus de 50% de la reproduction des Chirac Sarkozy Hollande et Macron ?
Qu'ont ils de commun ces gens là ?
Ils servent l'Europe et la finance. Voilà.

Or en démocratie, c'est pourtant bien le peuple qui est souverain. Si on ne compte pas les blancs, le scrutin qui n'a plus rien de démocratique qui reste opaque pour le plus grand nombre, n'est que l'alibi démocratique de la dictature.

La dictature n'est pas synonyme de terreur, d'arrestation sommaire et de violence, c'est seulement l'art d'édicter les lois en se passant de l'opinion du peuple. C'est ce qui se passe chez nous et qui grandit ailleurs avec comme arme principal le contrôle de la presse et des médias au service des dirigeants du moment. 
Ceux-la ne font plus de journalisme, c'est à dire d'information qui donne à comprendre à penser à réfléchir à débattre. Non. Ils appuient sur l'information qui sert le pouvoir en place et freine ou ignore l'information qui donne à penser. Les journalistes ne sont plus que des concierges spécialisé dans les commérages à grand braqué.

Les journalistes ne sont pas payer pour faire de l'information, mais pour faire de la « com ». Sinon ils sont virés. Natacha Polony, pour ne citer qu'elle, fait de l'information. N'a t'elle pas été virée ?

Le déficit national de quelques pays que ce soient, n'est qu'un élément comptable qui fait partie de la mécanique financière, c'est à dire de la machine à appauvrir les uns pour enrichir les autres. Mais dans l'Europe, ce déficit n'est pas gérable par les nations. C'est pourquoi le retour à la souveraineté monétaire est la clef de voûte des luttes sociales.

Comme disait justement le traître Hollande, "Mon ennemi c'est la finance". Il faut bien avoir raison pour trahir à ce point. Et la finance c'est l'Europe. Et l'Europe c'est la trahison des modèles sociaux et nationaux par des gens qui ne représentent aucun peuple mais seulement le lobby de la finance et les intérêts des pays de l'Europe du nord les plus riches; Allemagne en tête .

Une chose est sûre, il n'existe aucune possibilité de liberté politique ou institutionnelle tant que la politique et les institutions seront inféodées à l'Europe. L'Europe est taillée à la mesure des exigences économiques et politique de l'Allemagne. L'Allemagne qui trahit les traités sur le dos des pays du sud en engrangeant par exemple, des excédents pour elle même au lieu de les redistribuer comme le commande les traités, illustre le véritable visage de l'Europe

Le danger de dissolution des nations et du juste partage des libertés est aussi grand qu'insidieux. A force de démanteler les institutions nationales et de les remplacer par les institutions européennes; si l'on n'y prend pas garde, viendra le jour ou il sera très difficile, voir impossible de revenir en arrière. Il n'y aura plus d’interlocuteur à propos des politiques sociales, c'est à dire du partage des libertés. Le droit européen s'insinue partout de plus en plus. A tout propos on en appelle à la Cour de Justice européenne pour trancher des litiges de toutes sortes. L'institution de justice de France devient insidieusement une administration locale de la Cour Européenne de justice.

C'est pour servir les intérêts de la finance, c'est à dire de l'Allemagne, que Macron, accélère les réformes au mépris du fonctionnement démocratique. Par la sidération, et par la division des mouvements, il a tout à y gagner. Par sidération et division il a imposé la fin du droit des travailleurs. 
Pourquoi ?
Parce que la masse salariale doit être gérée à la baisse dans un monde où tout le monde veut travailler alors que la productivité implique la diminution des postes de travail.

La fin du droit des travailleurs initié sous Hollande par Macron, avec la lois dite El Khomri est le signe avant coureur de toutes les réformes à venir concernant l'abolition du droit en général. La politique de Macron préfigure ainsi la fin des lois qui encadrent les forts et protègent le faible contre le fort. L’Europe en est l'origine, et Macron l’exécuteur sans conscience.

Partout où elle le peut, l'Europe impose ses dictas sans recours. Ces « diktats » initient une radicalisation des politiques vers l'autorité, dans tous les pays de l'union car le dictât est le seul moyen d'appliquer des directives politiques et sociales pour lesquelles les peuples n'ont pas voté.

La régionalisation des pays de l'union en préparation, participe de l'optimisation politique des nations pour les rendre d'avantage conforme à l'administration Allemande. La régionalisation en France et ses frémissements ailleurs, est un indicateur majeur de la politique Européenne réelle. Ou comment l'Allemagne, 70 ans après Hitler a seulement changer de méthode pour conquérir l'Europe.

Alors, à terme c'est la culture de notre pays, c'est à dire l'économie la politique et le modèle social qui seront défaits, remplacés et restructurés en conformité à l'organisation territoriale de l'Allemagne Fédérale, à savoir en länder.

Sous la pression de l'Europe, quel pays ne durci pas sa politique vers l'autorité ?
Le respect des peuples singuliers et des nations, ou se trouve t'il dans l'Europe d'aujourd'hui.
Le directoire Européen non élu, non représentatif impose ses règles à tous les peuples ; au nom des besoins du peuple Européen ?
Mais où se trouve le peuple d'Europe ?
Il n'existe pas !

Et s'il existait ce peuple d'Europe, quel serait-il ?
Il serait celui dont l'économie s'impose aux autres. N'est-ce pas ce qu'il se passe quand une guerre est gagnée ?

Le sens de L'Europe
Le plus important c'est de confier un peu moins nos destins aux élus et d'ouvrir un peu plus notre conscience au Politique, c'est à dire, de favoriser l'esprit critique. 
Vouloir être plus libre c'est vouloir plus de conscience. Je dis que le bien de l'Europe est celui des Allemands. Le bien de l'Europe se substitue au bien des peuples. De ce fait on ne peut pas être en même temps en Europe et en démocratie. 

Pourquoi? 

Parce qu'Il n'existe pas de culture Européenne. Le peuple Européen, n'existe pas. La nation Européenne n'existe pas, quand elle existera elle s’appellera "Allemagne" et les pays de l'union seront les provinces de la grande Allemagne.

Pas de culture Européenne ni de nation Européenne, ni de peuple Européen? Alors il ne peut pas exister une démocratie Européenne et encore moins des représentants élus du peuple. L'Europe s'oppose à la démocratie. 

Alors pourquoi l'Europe dicte-t-elle ses lois aux démocraties des pays de l'union?
Parce qu'il n'existe que la finance Européenne pour justifier la "capture" des autres pays. Cette finance Européenne s'appel l'Euro. Cette monnaie répond aux nécessités de la finance et de l'économie Allemande. L'Euro est au niveau du Deutsch Mark. 

L'Europe de la finance est l'arme de conquête de l'Allemagne sur les pays d'Europe. Le fascisme Allemand n'est pas éteint. L'asservissement à l'Europe des pays qui la compose développe partout du fascisme nouveau, c'est l’indispensable conséquence de la rigueur, inutile aux peuples des nations mais indispensable à la croissance de la finance.

Lutter
On peut arriver à changer tout ça en comprenant le geste à faire devant les urnes. Changer les conditions qui favorisent la rigueur c'est SORTIR de l'EUROPE. Il ne sert à rien de choisir une autre direction. Toute autre direction maintiendra la rigueur et la montée du fascisme, partout l'insécurité et moins de démocratie pour plus d'autorité. Il faut bien faire respecter la loi de la rigueur.


Une fois qu'on est sorti de l'Europe et de 'Euro, alors il faut comprendre comment et pourquoi on y est rentré, et commencer à construire les conditions pour que ça n'arrive plus. C'est à dire passer de la sécurité par la rétention à la sécurité par le partage. (de l'avoir du pouvoir et du savoir).

Déplorer son impuissance est infondé et ne mène nulle part, déplorer en aveugle c'est abdiquer.

Se battre c'est seulement comprendre et être critique. Etre critique c'est ne rien croire, même pas moi, mais penser par soi-même pour donner à penser et être libre.

lundi 5 mars 2018

Sources, Fin et Moyen de l'Europe


Les règles et obligations qui par traité nous lie à l'Europe, nous privent de démocratie.
Ce que j'écris là n'est pas de la "com" mais de l'information rationnelle et historique sur les pactes qui enchaînent les pays de l'Union à l'Europe bureaucratique en échange de rien. 

Ce prodige n'est possible que par un déficit de démocratie motivé par l’appât du gain des maîtres de la finances, de l'industrie et de l'agro-alimentaire . Ceux là même qui décrètent les pénuries ici et la pour assurer leurs dividendes....
...... Mais nous nous éloignons du sujet pensez-vous? Pas du tout. L'Europe, c'est le dénie absolue de la démocratie. Dénie indispensable à l'accroissement des profits. C'est tout. Qui l'ignore?

La clef pour le dénouement de tout cela est la compréhension par le plus grand nombre du mode de scrutin. Europe ou pas, on ne compte nul-part les blancs dans les votes exprimés. ... On le les compte pas parce qu'ils expriment le rejet des politiques que l'on déplore depuis 40 ans?.

Pour renoncer aux politiques servies par la droite (Chirac, Sarko,Vals, Macron...), comme par la gauche (Hollande...) que l'on dénonce, Il faut évincer les serviteurs de ces politiques du paysage démocratique en comptant les blancs.
Compter les blancs, devrait-être l'obsession des vrais citoyens démocrates? C'est tout. A partir de ce moment là, la politique sera obligatoirement démocratique...
Sur le plan politique, l'Europe ne sert qu'à mettre la démocratie encore un peu plus hors de portées des populations.... Qu'on se le dise...

L'organisation de l'Europe nous propose les ingrédients de la négation de l'autre sous les aspects de la générosité issue du fantasme de croissance. L'extinction des nations au profit des régions n'est-ce pas l’extinction de l'autre nation ? 
Le propos de l'Europe n'est que séduction et tentative d'endormissement des masses quand il conviendrait d’œuvrer à leur éveil.

A cette fin, il convient en tout premier lieu de se préoccuper de l'autre et non de soi. C'est à dire de la communication entre les nations. Ainsi pour communiquer, échanger, commercer, chaque nation doit exister en tant qu'unité identifiée et indivisible. 
En supprimant les identités nationales, l'Europe supprime du même coût le dialogue entre les nations. Dans l'identité des nations, les nations discutent et négocient, hors l'identité des nations, les divergences de demandes et de visions deviennent subversives et condamnables; Plus de dialogue; Plus de respect. 
C'est là, un des mécanismes qui initient le fascisme dans les pays qui composent l'Europe

Se préoccuper de la concorde, du droit, du dialogue, de la diplomatie, revient à se préoccuper d'abord, de l'univers culturel politique et économique qui conditionne nos états d'âme. Ces univers sont nationaux. A l'échelle de l'Europe  ces univers n'existent pas. La culture Européenne, l'Art européen, la Cuisine européenne etc... Rien de cela n'existent. Ce qui existe c'est les pactes qui verrouillent le droit des nations à disposer l'elles même. 
(Nda - comme les femmes à l’intérieur de chaques nations)

Si l'on consent à l'Europe qui n'est qu'un nom sur du rien uniquement utile aux gourous de la finance, on consent à n'être que tondu ou ne pas être. A l'échelle des nations, le principe de l'autre nation se dissout au profit du principe du soi individuel à l’intérieur des nations.

Alors que le concept de « l'autre » à toutes les échelles est à la fois la source et le principe du « soi » à toutes les échelles. Hors le principe de l'autre à toutes les échelles, point de principe du partage, à toutes les échelles.

Se préoccuper de l'environnement culturel politique et économique qui nous fait vivre et penser,  suppose de ne pas laisser les financiers de l'Europe faire des gens et des nations une source de profit. Il est important de comprendre cela au lieu d'y croire ou de ne pas y croire.

Se préoccuper de notre environnement politique économique et culturel sans le dictât de l'Europe ne demande qu'une simple prise de conscience. Il suffit pour commencer, de compter les blancs aux élections, c'est aussi simple que ça. Et nous appliquerons le principe de l'autre et donc du partage au corps social pour le plus grand bien de tous et de chacun. Ceci est très important pour ceux et celles qui constatent que plus la richesse globale augmente, moins le partage se cultive.