Tous les risques sont vrais. Comme le sont tous les pièges de la route. Toute la question est qu'il n'existe personne pour réguler la circulation des monnaies.
La monnaie n'est pas la richesse. Elle est la mesure de la richesse produite par le travail.
La monnaie dans la poche des gens est la mesure de la quantité de liberté qu'elle leur octroie.
Mais pour un état, l'argent n'est pas l'équivalent de sa liberté, il est la quantification de la demande. La richesse de l'état est la fondation de la nation par sa capacité à faciliter et favoriser les échanges.
Une nation n'est autre que la somme de tous les échanges qui s'effectue dans un espace soumis aux mêmes règles et lois dont l'état est le garant.
Il ressort qu'un état ne peut pas être endetté. « La dette de l'état » est un concept qui n'a aucun sens. La dette public n'a aucun sens non plus car le budget public est toujours un poste de dépense.
Lorsque l'on parle de dette publique on parle seulement d'un choix politique qui consiste à orienter la richesse du pays ailleurs que dans la demande induite par les citoyens de ce pays.
Mais il est fondamental de laisser croire en la dette, en la crise etc.. et d'en cultiver l'idée dans les esprits dans le but de justifier le drainage maximum de l'argent vers les plus riches. La rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir est encore le principe directeur dans TOUTES les consciences et TOUTES les cultures comme source irréfutable de sécurité.
Le drame lié à la monnaie vient de deux sources.
D'abord la monnaie est perçu comme une richesse dont on peut s'emparer.
Et puis, l'outil de production est si performant qu'il fonctionne à très faible coût pour répondre à la demande,
Ainsi, le système économique a évolué jusqu'au point de dégager beaucoup d'excédent financier dont les individus biens placés s'emparent conformément au principe de rétention que la moral approuve.
Le principe du mérite relève de cette approbation morale universelle. Cependant, les esprits des humains et les modèles de civilisations qui en émanent, eux, n'ont pas évolués. Ils résistent car il est impossible de concevoir un autre paradigme que la rétention dans lequel le rapport de prédation est le seul possible
En notre temps, le système d'échange arrive à son point de singularité. Alors, il est normal et salutaire que la monnaie s'effondre.
Nonobstant, la capacité de répondre aux besoins ne disparaît pas avec l'obsolescence de la monnaie, ce qui engendre une des-adéquation du système monétaire avec le (méta) paradigme qui le fonde (la rétention).
Mais si la monnaie s'effondre il s'inventera une autre méthode de mesure de l'échange car l'humanité n'est pas dans la monnaie.
L'état des cultures et des esprits relève du méta-paradigme de la rétention. La fin de la monnaie c'est le passage de la rétention à fin de sécurité, au méta-paradigme du partage à fin de sécurité, qui entraîne une reconstruction ontologique.
La fin de la monnaie est un progrès de l'humanité. Plutôt que de s'y accrocher et de vouloir la ressusciter ici et là en parallèle, accompagnons le changement de paradigme en repensant les rapports humains. Ce redéploiement de la pensée pose la question suivante formulée au plus simple possible :
"Existe t-il une alternative à la prédation ?"
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mardi 30 octobre 2018
lundi 22 octobre 2018
Le Chômage Business
On nous fait savoir que dans quelques
agences, pôle.emploi détourne le dispositif de jeux télévisés
comme "The Voices" pour tester la capacité des chômeurs à
savoir se vendre. Cette pratique du marché du travail est
profondément indigne. Tel des rats de laboratoires, les chômeurs, ne peuvent pas échapper aux dispositifs qui est mis à leur disposition.
Avoir une compétence et la rapprocher
du marché de l'offre et de la demande de façon anonyme devrait
suffire. C'est de cela dont un état animé de respect d'égalité et
de fraternité devrait se soucier. Quant à l'égalité, c'est un
terme vide de sens dans le « méta-paradigme de la rétention ».
Mais son existence nous indique la voie à suivre, même si le chemin
est encore long.
Avoir un poste à pourvoir de « l'autre
coté de la rue » (Macron) ne suffit plus. Il faut aussi subir un dispositif aliénant, tester sa capacité à séduire pour arriver à se vendre contre un salaire de pauvre... Quel mépris....
Faire « chanter les chômeurs »
Ce n'est pas un geste maladroit, c'est à la fois une démonstration
de mépris et d'impuissance.
On fait croire aux gens que l'emploi
grandi avec la croissance. C'est vrai en gros dans une économie
marchande. Mais depuis la fin des années 90,nous sommes entré
dans une économie de flux. Qu-est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le commerce de
l'argent l'emporte sur le commerce marchand.
Dans l'économie de flux, un revenu ne
sert pas à fabriquer de la demande, il sert uniquement à maintenir
les infrastructures économiques sans lesquelles la richesse des
riches s’effondrerait. Le profit du travail est transféré à la
finance.
De plus l'abondance de chômage a pour
effet d'abaisser les rémunérations. C'est pourquoi le système
économique se doit de produire du chômage car la seule variable qui
assure la richesse des riches c'est la masse salariale voulue à la
baisse.
A cela s'ajoute le phénomène
d'accroissement de la productivité. Cette augmentation de la
capacité de production, permet de répondre à la demande avec des
coûts à la baisse. C'est pourquoi l'obsolescence programmée permet
de maintenir l'illusion d'une économie marchande. Quant à
l'alimentaire, la baisse des coùts vient essentiellement de
l'optimisation de la qualité, et de l'éducation du goût à ce qui
est le plus rentable pour la grosse industrie.
L'accroissement de productivité,
diminue la quantité de bras et de cerveaux nécessaires. Il s'ensuit
que répondre à la demande bien calibrée par la maîtrise des
rémunérations, nécessite de moins en moins de travail.
Il ressort de tout cela que le travail
est de moins en moins source de richesse. On voit bien en effet que
nous sommes dans une société d'abondance où tout est accessible ;
et que les grands producteurs s'offrent le luxe de vendre à perte
etc...
Dans une économie de flux, le seul
objectif est l'accroissement de la richesse des riches. Donc, pour
assurer la croissance des riches, le chômage ne peut
qu'augmenter. Tandis que dans une économie marchande, toujours
pour assurer la richesse des riches, le chômage baisse quand la
croissance monte.
Mais voilà nous ne sommes plus du tout
dans une économie marchande et nous n'y reviendrons plus.
Tant que les gens auront dans l'esprit
un seul modèle économique, celui de l'économie marchande, ils
continuerons à se laisser plumer car ils continuerons à « croire »
à la crise, à la dette etc... et à leur devoir citoyen qui
consiste à faire un effort et à penser leur paupérisation comme
inévitable, voir un mal nécessaire.
Ni les médias, ni les politiques
n’expliquent l'économie réelle. Ils n’informent pas la
population de ce qu'ils doivent savoir pour décider librement,
démocratiquement du destin collectif.
Cette ignorance dans laquelle les
pouvoirs publics tiennent les gens, permet de rendre légitime le
détournement massif par tous les moyens de La valeur produite par le
travail.
Le dispositif de l'Euro, le traitement
monétaire de la BCE, la rémunération indécente des actionnaires
et des membres de l'état, les taux de rémunération 400% plus
faible que l'inflation uniquement réservé aux salariés, le tour de
passe passe financier qui consiste à faire supporter par les
citoyens de la classe moyenne les emprunts non remboursés des
entreprises en banqueroute qui pour certaines ont pu bénéficier de
subventions, etc etc...
La solution au chômage n'est que le
partage des ressources produites suivi du partage du travail .
Le partage des ressources commence par
une taxe sur les plus valus et l'indexation des contributions
sociales non plus sur la masse salariale mais sur le chiffre
d'affaire. Ce point est fondamental
Pourquoi ?
Parce-que en baissant la masse
salariale de toutes les sortes de façons (licenciement,
mécanisation, regroupement, délocalisation etc...), les grandes
entreprises accroissent leur gain au bénéfice des actionnaires.
Indexer les charges sociales sur le
chiffre d'affaire et non sur la masse salariale est une conséquence
logique de l'économie actuelle. Qui explique cette logique?
Quel politicien le propose ? L
Pôle emploi et consorts est une
bouffonnerie. Pôle emploi n'est que l'alibi des riches et autres
dirigeants pour se dédouaner de leurs responsabilités politiques.
Soit la puissance public à la devoir de fournir du travail dignement
rémunéré, soit elle a le devoir impérieux de délivrer des
ressources aux salariés sans emploi au lieu de nourrir les plus
gras.
Nous produisons largement assez de
richesses pour une politique de réel partage. Ne pas le faire est un
choix idéologique, ce n'est ni un manque de moyen ni un risque
sociologique.
Quant à l'Europe, elle a produit le
plus grand écart riches/pauvres dans le monde. Cela veut dire que
les grands groupes (pharmacie, lux, automobile, assurances, mutuelles
etc..) on vu leurs chiffres d'affaire et leurs bénéfices exploser
exponentiellement, pendant que les salariés, les jeunes et les
retraités on vu leurs niveaux de vie s'effondrer partout en Europe.
Il faut d'urgence sortir de cette
Europe ou, comme l'ont choisi la Hongrie, la Pologne, le Portugal et
l'Italie, chacun selon leur motifs, ne plus obéir aux traités.
On voit bien que gavé d'Europe, les
pays de l'union l'un après l'autre tentent de recouvrer leur
souveraineté. Même s'ils ne font pas leur monnaie, le désir de
recouvrer leur souveraineté après l’expérience Europe est vivace
dans beaucoup de nation et encore plus au sein des peuples.
Ne plus obéir aux traités est en
effet la seule façon de freiner l'appauvrissement des populations.
Le partage du travail, ce n'est pas le
partage de la misère, c'est la juste rémunération du travail et la
juste répartition de l'effort pour constituer de la richesse à la
disposition de tous.
Commençons déjà par taxer la finance
puisque c'est le secteur de l'activité économique qui rapporte le
plus en étant le moins taxé, alors que le travail est l'activité
qui rapporte le moins et qui est le plus taxé.
Si l'on veut favoriser l'évolution
vers le partage et le mieux vivre des populations, c'est l'ensemble
du système salarial qu'il faut interroger. Croyez-vous que les
nantis qui gagnent 800 € à la seconde et prônent « la leçon
du mérite » à tout le monde, gagnent le fruit de leur travail
ou celui du travail des autres ?
Partager le travail c'est partager la
vraie valeur créée par le travail. Et au passage partageons, bien
entendu le temps de travail.
À l'ère des Républiques, le pouvoir
des citoyens est le plus grand qui soit. Chacun doit cesser de croire
à l'homme politique providentiel et choisir avec lucidité son
bulletin dans l'urne. Le pouvoir de la lucidité citoyenne dans les
urnes est imbattable.
La complication politiquo-économique
est très grande et se prête naturellement à toutes les
manipulations de l'opinion.
Pour changer la direction de nos
destins citoyens, il n'existe pas d'homme politique providentiel. Un
homme politique providentiel ne peut être qu'un dictateur. Voyez le
résultat avec la Turquie et avec Macron qui en prend le chemin.
(affaires le Pen, affaire Onfray, affaire Mélenchon pour les
dernières, contrôle des médias...)
Pour changer la direction de nos
destins citoyens, il faut s'attaquer à la tête du serpent (la
métaphore du train n'est pas valable ici). Pour moi la tête du
serpent tient dans l'ordre aux trois points qui se suivent et
découlent les uns des autres.
- Faire du vote blanc un vote exprimé
- Sortir de l'Europe
- Donner aux femmes le droit de disposer librement d'elles-mêmes.
mardi 16 octobre 2018
France Culture et Michel Onfray
Lettre à Sandrine Treiner, directrice
de France Culture.
=======================================
Madame Treiner, Bonjour...
Le choix des thèmes serait mieux
achalandé s'il y avait l'article « Politique Éditorial de
France Culture », car c'est sur ce thème que je souhaite
donner ma contribution à cette vaste enquête dont le mérite est
d'être ouverte.
Puisque le souhait des auditeurs prend
une part importante dans la programmation, comment se fait-il que
l'immense audience du philosophe Michel Onfray ne puisse plus être
soutenue par votre choix éditorial?
Votre explication sur l’inadéquation
de « La contre histoire de la philosophie » avec le choix
des auditeurs est contredite par la grandeur de l'audience. Il semble
bien que ce soit pour le moins, le choix de votre chaîne et non le
choix des auditeurs que vous préférez servir, et c'est votre droit
souverain, mais ne mettons pas ce choix sur le dos des auditeurs.
Personne ne vous « accuse »
de céder à une pression politique, mais devant l'éviction brutale
et sans préavis de Michel Onfray, il faudrait être « bouché »
pour ne pas se poser la question. Or, les auditeurs de France Culture
plus qu'ailleurs ne le sont pas, bouchés, votre chaîne en effet à
vocation de favoriser l'ouverture des esprits, nous en faisons
l’expérience quotidienne.
Deux ans de Michel Onfray sur votre
média, cela suffit au public ou à votre politique éditoriale?
L'émission « Les Papoux dans la
tête » par exemple, quelle age a-t-elle?
La puissance médiatique, indépendante
ou pas, est le premier pouvoir politique. Personne ne l'ignore, car
il a le pouvoir de rendre une idée visible ou invisible. De ce fait
l'impact politique du choix éditorial est le premier soucis d'un
média. Plaire aux auditeurs est certes important mais il y aura
toujours des auditeurs quelque soit l'offre.
Dans la réponse à un auditeur, vous
nous expliquez que « France Culture » est un média
indépendant. Voulez-vous dire que vous ne recevez aucune subvention
de l'état? Donc aucune consigne?
En tant qu'auditeur de France culture,
je me félicite de l'existence de cette radio. Elle est la seule
radio soucieuse de nourrir les esprits. A ce titre, Michel Onfray à
accompli sur vos ondes un travail considérable envers le public et
tout aussi profitable à la chaîne par augmentation de son audience,
j'en fais l'hypothèse. Alors, je vous propose de demander aux
auditeurs s'ils souhaitent son retour au moins jusqu'à l’achèvement
du cycle en cours? Pouvez-vous en toute éthique laisser ainsi
l'auditeur sur sa faim?
De façon plus générale, on peut dire
que la pensée scientifique est politiquement neutre dans son
élaboration, mais les pensées économiques politiques et
philosophiques quand elle défendent une vision non-orthodoxe, ne
sont jamais représentées. Pourquoi ?
Pour faire avancer la chaîne sur la
voie du pluralisme et du débat d'idées, je pense qu'il serait de la
première mission d'un média digne de ce nom et à fortiori de
France Culture puisque c'est un média indépendant, de donner la
parole à ceux qui n'ont jamais droit de citer dans les médias
« dépendants ».
samedi 13 octobre 2018
S'affranchir de l'Europe
L'Europe
conçue dans les années 50, s'est construite alors que le marché
européen était le plus important de la planète.
Ce
n'est plus le cas aujourd'hui. De 75% du marché mondial, le marché
européen est passé à 6% environ.
Cette
évolution de l'économie mondiale doit conduire tous les pays du
monde à s'adapter. Mais l'Europe contrairement à la légende
constitue un empêchement à l'adaptabilité des nations. L'Europe
est structurée de telle sorte qu'elle draine les ressources internes
de chaque pays de l'Union en direction du profit Allemand.
Puisque
chaque pays doit, par traité, appliquer la politique européenne à
la place de la sienne et que l'Europe a inscrit dans son fondement
l'interdiction de se réformer elle même, l'Europe entraîne chaque
pays vers la paupérisation. Cette paralysie des économies des
nations conduit inexorablement à la naissance des politiques
autoritaires à l’intérieure de ces nations.
A ce
titre l'Europe n'est pas une solution de paix mais une source
d'instabilité. Ce sont les politiques autoritaires qui conduisent
inéluctablement à la guerre dont personne ne peut prévoir la forme
qu'elle peut prendre.
Les
politiques autoritaires qui fleurissent dans tous les pays d'Europe à
cause de la paupérisation forcée par les traités européens, sont
justifiés par le désordre que cette paupérisation entraîne et se
voient justifiées au yeux même des populations qui la subisse.
Les
clans radicaux qui se créent, dressent en général les riches
contre les pauvres...
Les
lois que nous enseignent l'histoire sont des lois systémiques. Elles
s'appliquent aux systèmes mi en œuvre et sont indépendantes des
époques. Pas un seul dirigeant digne de ce nom ne l'ignore, sauf
sans doute Macron, mais à ce propos c'est sans aucune importance.
En
obligeant le vote à la majorité absolue de la moindre réforme des
traités, l'Europe a gravé dans le marbre l'impossibilité de se
réformer elle même pour s'adapter. Il est ainsi impossible à
l'Europe c'est à dire aux pays qui la compose, de s'adapter à la
nouvelle donne économique. Le système de l'Euro, bien pensé par
l'Allemagne a consisté à vider chaque pays de ses capacités
industrielles en rendant inaccessible la concurrence avec
l'Allemagne.
Ainsi
la construction européenne n'est autre que le « sauve qui
peut des Allemands », qui eux tout seul en s'appuyant sur
l'Europe assurent pour eux-mêmes de confortables excédents à faire
pâlir d'envie les chinois.
Ces
excédents Allemand ne bénéficient qu'au gouvernant Allemand. Alors
que par les traités qui exigent l'interdiction d'investir du budget
dans les services publique, ces excédents Allemand devraient entrer
dans le pot commun de la Banque Européenne (BCE). Les Allemands ne
respectent pas cette part du traité. Qui le mentionne ?
Pour
que chaque pays puisse s'adapter à l'économie mondiale, la seule
voie possible est de s'affranchir des traités d'asservissement qui
nous lient à l'Europe au profit de l'Allemagne.
Le
poids économique de la zone Euro va continuer de décroître
jusqu'au point où l'Allemagne n'aura plus du tout de profit à
maintenir l'Europe sous sa coupe économique ; sauf sur le plan
purement politique comme agrandissement de son territoire. En effet,
les reformes européennes sur l'agrandissement des régions n'ont de
sens que pour les rendre compatible avec l'administration Allemande
tout en diminuant les pouvoirs nationaux.
Pourquoi
les pays de l'UE n'en sortent pas et pourquoi d'autres pays veulent y
rentrer.?
Il
est à noter que les seuls pays candidats sont quasiment frontaliers.
Pourtant rien n'interdit à un pays distant de poser sa candidature ;
mais ces candidatures n'existe pas. Pourquoi ?
Parce
que le rendement économique de l'Europe est fondamentalement basé
sur la paupérisation des pays de l'union et non sur le commerce
mondial de l'Europe. Pourquoi voudriez-vous qu'un pays lointain
s'appauvrisse pour engraisser l'Allemagne en échange de rien. Ces
pays dont l'économie est indépendante des tractations Européenne
sont à l’abri de l'Europe. Ils ne peuvent être menacés par
l'Europe. Voilà pourquoi les pays lointains ne sont pas candidats.
Le
profit de l'Europe est tout entier dirigé vers l'Allemagne.
Les
excédents commerciaux liés à l'Euro plus bas que le Mark, la main
d’œuvre à bas coût issue d’immigration grec, portugaise
syrienne etc, représentent un profit considérable dans un pays à
la démographie en panne. A ce titre seulement les ressortissants des
pays lointains contribuent à l'Europe...
A
tous les pays qui veulent sortir de UE, le directoire de l'Europe
leur fait savoir ceci :
«
Si vous sortez on vous coupe la capacité de commercer ».
Grâce l’obéissance aveugle de tous les pays signataires d'un
traité autiste, l'Allemagne s'est donné la puissance nécessaire
pour asservir tous les peuples à travers leur gouvernants. La Grèce
les premiers en ont fait la triste expérience et les grecs n'ont pas
fini de souffrir de l'Europe malgré une économie primaire tout à
fait positive. En effet, le travail des grecs engendre une croissance
positive dont seul les banques profitent. Si on retire à la Grèce
le remboursement des intérêts de la dette, la
croissance de la Grèce est largement assurée. Si la Grèce sort de
l'Europe conformément au choix du référendum populaire, c'en
est fini de la croissance grec car l'Europe rendra le commerce
impossible avec la Grèce.
Quant
aux autres pays, ceux qui sont proches de l'Europe, ceux dont le
commerce dépend des échanges avec les pays de l'Europe, ils veulent
rentrer pour la même raison. Ils ont peur d'être mis à l'écart du
marché. Et pour ce faire ils sont prêts à abandonner leur
souveraineté et à vendre leur peuple.
Car
dans ces démocraties là, ce ne sont pas les peuples qui commandent,
ce sont les dirigeants dont les intérêts ne sont que mercantiles.
Et
tout en haut de l'édifice de l'Europe, la construction Européenne,
celle là même que De Gaulle à réfutée, n'est motivée que par
l'intérêt de l'Allemagne.
Les
pays puissants comme la France pourraient sortir. Les petits pays
sont condamnés à mourir. L'UE favorise la radicalisation des
politiques autoritaires, le populisme. De fait l'UE est source de
guerre (interne), pas le contraire.
C'est
pourquoi il faut mettre fin à cette structure là de l'Europe en en
sortant.
Un
pays qui est sorti de l'Europe se voit doté d'une expérience riche
d'enseignement. Il n'est pas le même que s'il n'y était jamais
entré.
Si
l'Europe était réformable, il ne serait sans doute pas nécessaire
d'en sortir, mais voilà, l'Europe par structure, par traité, par
statut, par décision politique et par intérêt financier n'est pas
réformable.
Alors
confrontée aux changements mondiaux dans les registres politiques,
économiques et écologiques, n'étant pas adaptable elle ne peut
qu’amplifier les catastrophes puis se briser comme le chêne de la
fable de La Fontaine.
L'écologie
? Mais l'écologie, c'est comme l'intelligence, tout le monde devrait
en avoir. On ne peut pas en faire un parti politique. Si l'écologie
devient un parti politique il devra composer avec son éthique et la
trahir pour assurer sa propre survie et en lieu et place de
solidarité avec la planète, en lieu et place d'altruisme à tous
les égares, l'écologie sera condamnée à pratiquer la dictature du
bien. Ce dont elle ne se prive pas.
Si «
la puissance politique » de l'écologie obéissait à son éthique,
qu'est ce qui lui interdit de construire un débat national permanent
sur les questions fondamentales de alimentation, des pesticides, des
plastiques, du recyclage, de l’énergie etc, qu'est ce qui a
empêcher Hulot. D'initier ce débat public, de s'appuyer sur les
citoyens par le biais des médias ?.
Toutes
ces questions « écologiques » rendues stériles par absence de
débat, ne sont tout simplement que l'expression d'un choix politique
car ces questions conduisent inéluctablement à la remise en
question de l'économie, ce qu'il faut éviter « à tous prix ».
Finalement
le premier objet de l'écologie ne serait-ce pas « l'économie » ?
Et la seule question de l'écologie vraie ne serait-ce pas «
économie de rétention ou économie de partage » ?
L'écologie
complètement inféodée à l'Europe est pervertie. C'est un fait.
Être
soucieux d'écologie c'est aussi sortir de l'Europe.
Sortir
de l'Europe ce n'est pas détruire, c'est simplement raser le vieil
immeuble devenu insalubre et coûteux pour en construire un neuf.
Une
Europe citoyenne avec des projets civils auquel chaque nation avec sa
souveraineté et sa monnaie propre pourrait participer selon ses
moyens. Toutes les questions de l'écologie évoquées plus haut sont
des enjeux humains et trans-politiques.
Voilà
ce que doit être l'Europe.
C'est
possible mais pour ce faire il faut en sortir. C'est aussi bête que
ça. Et c'est facile à faire puisque tout se joue dans l'urne.
Alors
pour en sortir il faut commencer par réhabiliter le comptage des
bulletins blancs dans les votes exprimés ou refuser sa voix. Les
autres questions viendront ensuite.
Ce
geste est à la portée de chacun. Il n'y a rien de plus et rien de
moins à comprendre pour que la démocratie reprenne ses
droits.
*************************
*La
solution Economique*
*************************
Bien
sur que l’austérité imposée par Bruxelles ne peut pas favoriser
le développement du pays qui la pratique.
L’austérité
a pour intention clair de briser la capacité des pays à se
développer. L’austérité associée à la "cherté" de
l'euro à pour effet de transférer les capacités de production du
pays vers l'Allemagne. Cet effet est un des objectifs de l'Europe car
il transfert à l'Allemagne la capacité de réponse à la demande.
(...)
L'accroissement
du chômage a pour effet de baisser les salaires en créant une forte
demande de travail.
La
stratégie de la rigueur est une stratégie de destruction. Pas de
construction.
Pour
stopper et renverser l'accroissement du chômage,il faut:
1/
Indexer la contribution sociale des entreprises non pas sur la masse
salariale, mais sur le chiffre d'affaire.
Pourquoi?
Parce
que la croissance financière d'une entreprise grandit avec la
diminution du coût de production, et la masse salariale représente
la majorité du coût de production.
2/
Cesser de subventionner le secteur privé. Une entreprise qui n'est
pas viable doit tout simplement s'éteindre car elle n'est pas apte à
répondre à la demande. C'est la demande qui rempli les carnets de
commande.
3/
Pour générer de la demande il faut distribuer les revenus pour aux
citoyens, mais pas seulement, il faut aussi la confiance et la
sécurité.
Bravo
le Portugal...
Sur
toute la ligne Macron a trahi. Et c'est normal.
Il
ne faut pas perdre de vue que sur 47millions d'inscrits, il n'a reçu
que 15millions de voix soit environ 30% . Macron n'est pas
démocratiquement légitime. Ceci est un fait.
La
majorité des voix furent les abstentionnistes. C'est pourquoi il
faut impérativement reformer le mode de scrutin en comptant les
blancs dans les votes exprimés ou refuser sa voix, et puis sortir de
l'Europe.
Tout
ce que dit Macron à propos du remboursement par l'état des
collectivités locales pour compenser l'annulation de la taxe locale
et un pur mensonge d'une effroyable perversité.
Pourquoi?
Parce que on ne peut pas servir à la fois le consortium européen et le peuple de France, les deux causes s'opposent.
Pourquoi?
Parce que on ne peut pas servir à la fois le consortium européen et le peuple de France, les deux causes s'opposent.
Pour
choisir la politique économique
- il faut être souverain avec sa monnaie.
- il faut que le peuple décide de la politique économique conforme à ses besoins us et coutumes.
Ces
2 points ont été abandonnés par la République au profit de la
souveraineté Allemande qu'on appelle communément Union européenne.
Macron
est un menteur car il doit tenir un discours acceptable par le
peuple, pour faire accepter une pratique totalement déconnectée du
discours et qui n'est pas acceptable par le peuple.
Si
individuellement on ne comprends pas que depuis 40 ans les politiques
gouvernent vers "l'autorité de l'Europe sur tous les pays",
les gens comme Macron se reproduiront grâce à nos votes.
C'est
pourquoi il faut individuellement comprendre qu'il faut sortir de
l'Europe pour retrouver la souveraineté du pays et par conséquent
celle de la monnaie.
Pour cela il faut rétablir le comptage du vote blanc dans les votes exprimés; et enfin nous aurons les coudées franches pour favoriser le droit des femmes à disposer d'elle-même.
Ce point prématuré dans les esprits, étant la clé du futur de nos civilisations.
Pour cela il faut rétablir le comptage du vote blanc dans les votes exprimés; et enfin nous aurons les coudées franches pour favoriser le droit des femmes à disposer d'elle-même.
Ce point prématuré dans les esprits, étant la clé du futur de nos civilisations.
vendredi 12 octobre 2018
LE PREMIER QUI DIT LA VERITE
Si
la classe que l'on dénonce se reproduit sans cesse contre le désir
des citoyens c'est parce que nous avons accepté le dénie de
démocratie en donnant notre voix alors que toutes les voix ne sont
pas comptées.
Si
on ne compte pas le vote blanc, c'est à dire l'opinion majoritaire
des citoyens,depuis 2017, le vote n'est pas démocratique et ne sert
que ceux que l'on dénonce.
Voter,
sans compter le vote blanc c'est faire en sorte que le malade vote
pour son empoisonneur.
Voilà
comment Macron, propulsé par les dirigeants, c'est à dire par les
tenanciers de la finance et des médias, est arrivé aux affaires.
A
la différence de Michel Onfray qui est un gros colibri, vous et nous
en sommes simplement de plus petit pour éteindre l'incendie. Alors
n’hésitons pas à faire savoir, c'est tout.
Macron
censure tout ce qui le dépasse car il en a le pouvoir. Un pouvoir
qu'il a acquis en trichant avec la démocratie puisque cette
tricherie là est inscrite dans le droit. Macron détient le pouvoir
suprême que lui confère la République et qu'il bafoue en
permanence (...)
Son
dirigisme infantile, omnipotent et autoritaire dans tous les
domaines, sa confusion des rôles et des places, constituent une
trahison permanente des institutions de la république qui desservent
les citoyens au profit d'une poignée de privilégiés.
La
démocratie, qui sous le règne de Macron est plus pervertie que
jamais, n'est plus que l'alibi de sa dictature. On ne voit dans ce
gouvernement que le crétinisme le cynisme et la perversité en
marche.
Comme
l'autorité politique en Turquie, ce n'est qu'une question de degrés
selon le même principe que Macron et son parti pratiquent en France.
Macron
et les siens sont persuadés qu'en fermant la bouche des Onfray,
Asselineau et autres Zeimour, le peuple restera dans l'ignorance.
Rien n'est plus faux.
Ce
qui est vrai pour Macron et son partie ne l'est pas pour la
population citoyenne puisque, rappelez-vous, la population citoyenne
à décidé de boycotter son élection à 52%. C'est pourquoi, afin
de rétablir la démocratie, il convient d’œuvrer par tous les
moyens au rétablissement du vote blanc dans les votes exprimés.
J'insiste
sur ce point car sans démocratie, nous sommes voué au dirigisme des
puissants selon leurs intérêts. Il n'existe aucun moyen de changer
cela depuis 40 ans. Et sans le rétablissement du vote blanc dans le
compte des bulletins EXPRIMES, point de démocratie.
Puisque
les citoyens ont fait un choix qui s'écarte de ce que les dirigeants
veulent pour le pays, alors leur vote ne peut pas faire partie des
votes exprimés ?
Nous
avons le devoir de nous en étonner et pour le moins, de demander des
explications.
A
52%, en 2017, le vote blanc est majoritaire sur les deux autres
candidats. Ce fait n'existe pas? Il ne signifie rien?
Quand
un citoyen se déplace pour mettre son bulletin dans l'urne. Il
exprime bien quelque chose.
Soit
on comprend: "J'aime le deux candidats";
Soit
on comprend "Je réfute les deux projets politiques".
De
par le mode de scrutin qui ne compte pas les blancs, la signification
retenue du vote blanc est la première option, à savoir "J'aime
le deux candidats", c'est pourquoi il n'est pas nécessaire de
compter les votes blancs.
Sauf
que la vraie signification du vote blanc est "Je réfute les
deux projets politiques". C'est pourquoi, pour bien appuyer leur
messages, les citoyens ont préféré l'abstention.
Les
citoyens ont dit NON aux deux candidats, ils ont dit Non à
l'alternative du pire contre le moins pire orchestré par les
dirigeants pour obtenir le vote en faveur du moins pire. Et depuis 40
ans, de moins pire en moins pire, on arrive inéluctablement au pire.
Pas seulement en France mais dans tous les pays de l'UE.
La
gouvernance qui met des gens comme Hollande Macron et autre Sarkozy
aux manettes est celle de l'Europe. Une Europe qui engendre dans
toutes les nations une perte de souveraineté et une dérive
autoritaire...
La
politique de Macron, en effet, ne tombe pas du ciel et n'est pas
l’œuvre de ce garçon mais de l'exigence Allemande à laquelle
tous les pays de l'union doivent obéissance
Pour
bien obéir à la nécessité des financiers et des banquiers de
l'Europe, Macron ferme la bouche des justes, alors en réponse
citoyenne, nous devrions amplifier le boycotte du suffrage
universel tant que le vote blanc n'est pas rétabli. C'est à dire
tant que la démocratie, donc la parole citoyenne n'est pas rétablie.
Nous
devrions aussi par pétition demander un référendum sur le
rétablissement constitutionnelle du délit de haute trahison que
Macron (ou Hollande... Je crois) à fait sauté fiscretement de la
constitution et vis à vis duquel il aurait des comptes à rendre.
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