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mardi 30 octobre 2018

L'argent

Tous les risques sont vrais. Comme le sont tous les pièges de la route. Toute la question est qu'il n'existe personne pour réguler la circulation des monnaies.

La monnaie n'est pas la richesse. Elle est la mesure de la richesse produite par le travail.
La monnaie dans la poche des gens est la mesure de la quantité de liberté qu'elle leur octroie.
Mais pour un état, l'argent n'est pas l'équivalent de sa liberté, il est la quantification de la demande. La richesse de l'état est la fondation de la nation par sa capacité à faciliter et favoriser les échanges.
Une nation n'est autre que la somme de tous les échanges qui s'effectue dans un espace soumis aux mêmes règles et lois dont l'état est le garant.

Il ressort qu'un état ne peut pas être endetté. « La dette de l'état » est un concept qui n'a aucun sens. La dette public n'a aucun sens non plus car le budget public est toujours un poste de dépense.
Lorsque l'on parle de dette publique on parle seulement d'un choix politique qui consiste à orienter la richesse du pays ailleurs que dans la demande induite par les citoyens de ce pays.

Mais il est fondamental de laisser croire en la dette, en la crise etc.. et d'en cultiver l'idée dans les esprits dans le but de justifier le drainage maximum de l'argent vers les plus riches. La rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir est encore le principe directeur dans TOUTES les consciences et TOUTES les cultures comme source irréfutable de sécurité.

Le drame lié à la monnaie vient de deux sources.
D'abord la monnaie est perçu comme une richesse dont on peut s'emparer.
Et puis, l'outil de production est si performant qu'il fonctionne à très faible coût pour répondre à la demande,
Ainsi, le système économique a évolué jusqu'au point de dégager beaucoup d'excédent financier dont les individus biens placés s'emparent conformément au principe de rétention que la moral approuve.

Le principe du mérite relève de cette approbation morale universelle. Cependant, les esprits des humains et les modèles de civilisations qui en émanent, eux, n'ont pas évolués. Ils résistent car il est impossible de concevoir un autre paradigme que la rétention dans lequel le rapport de prédation est le seul possible

En notre temps, le système d'échange arrive à son point de singularité. Alors, il est normal et salutaire que la monnaie s'effondre.

Nonobstant, la capacité de répondre aux besoins ne disparaît pas avec l'obsolescence de la monnaie, ce qui engendre une des-adéquation du système monétaire avec le (méta) paradigme qui le fonde (la rétention).

Mais si la monnaie s'effondre il s'inventera une autre méthode de mesure de l'échange car l'humanité n'est pas dans la monnaie.
L'état des cultures et des esprits relève du méta-paradigme de la rétention. La fin de la monnaie c'est le passage de la rétention à fin de sécurité, au méta-paradigme du partage à fin de sécurité, qui entraîne une reconstruction ontologique.

La fin de la monnaie est un progrès de l'humanité. Plutôt que de s'y accrocher et de vouloir la ressusciter ici et là en parallèle, accompagnons le changement de paradigme en repensant les rapports humains. Ce redéploiement de la pensée pose la question suivante formulée au plus simple possible :
 "Existe t-il une alternative à la prédation ?"

lundi 22 octobre 2018

Le Chômage Business


On nous fait savoir que dans quelques agences, pôle.emploi détourne le dispositif de jeux télévisés comme "The Voices" pour tester la capacité des chômeurs à savoir se vendre. Cette pratique du marché du travail est profondément indigne. Tel des rats de laboratoires, les chômeurs, ne peuvent pas échapper aux dispositifs qui est mis à leur disposition.

Avoir une compétence et la rapprocher du marché de l'offre et de la demande de façon anonyme devrait suffire. C'est de cela dont un état animé de respect d'égalité et de fraternité devrait se soucier. Quant à l'égalité, c'est un terme vide de sens dans le « méta-paradigme de la rétention ». Mais son existence nous indique la voie à suivre, même si le chemin est encore long.

Avoir un poste à pourvoir de « l'autre coté de la rue » (Macron) ne suffit plus. Il faut aussi subir un dispositif aliénant, tester sa capacité à séduire pour arriver à se vendre contre un salaire de pauvre... Quel mépris....
Faire « chanter les chômeurs » Ce n'est pas un geste maladroit, c'est à la fois une démonstration de mépris et d'impuissance.

On fait croire aux gens que l'emploi grandi avec la croissance. C'est vrai en gros dans une économie marchande. Mais depuis la fin des années 90,nous sommes entré dans une économie de flux. Qu-est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le commerce de l'argent l'emporte sur le commerce marchand.
Dans l'économie de flux, un revenu ne sert pas à fabriquer de la demande, il sert uniquement à maintenir les infrastructures économiques sans lesquelles la richesse des riches s’effondrerait. Le profit du travail est transféré à la finance.

De plus l'abondance de chômage a pour effet d'abaisser les rémunérations. C'est pourquoi le système économique se doit de produire du chômage car la seule variable qui assure la richesse des riches c'est la masse salariale voulue à la baisse.

A cela s'ajoute le phénomène d'accroissement de la productivité. Cette augmentation de la capacité de production, permet de répondre à la demande avec des coûts à la baisse. C'est pourquoi l'obsolescence programmée permet de maintenir l'illusion d'une économie marchande. Quant à l'alimentaire, la baisse des coùts vient essentiellement de l'optimisation de la qualité, et de l'éducation du goût à ce qui est le plus rentable pour la grosse industrie.
L'accroissement de productivité, diminue la quantité de bras et de cerveaux nécessaires. Il s'ensuit que répondre à la demande bien calibrée par la maîtrise des rémunérations, nécessite de moins en moins de travail.
Il ressort de tout cela que le travail est de moins en moins source de richesse. On voit bien en effet que nous sommes dans une société d'abondance où tout est accessible ; et que les grands producteurs s'offrent le luxe de vendre à perte etc...

Dans une économie de flux, le seul objectif est l'accroissement de la richesse des riches. Donc, pour assurer la croissance des riches, le chômage ne peut qu'augmenter. Tandis que dans une économie marchande, toujours pour assurer la richesse des riches, le chômage baisse quand la croissance monte.
Mais voilà nous ne sommes plus du tout dans une économie marchande et nous n'y reviendrons plus.

Tant que les gens auront dans l'esprit un seul modèle économique, celui de l'économie marchande, ils continuerons à se laisser plumer car ils continuerons à « croire » à la crise, à la dette etc... et à leur devoir citoyen qui consiste à faire un effort et à penser leur paupérisation comme inévitable, voir un mal nécessaire.
Ni les médias, ni les politiques n’expliquent l'économie réelle. Ils n’informent pas la population de ce qu'ils doivent savoir pour décider librement, démocratiquement du destin collectif.

Cette ignorance dans laquelle les pouvoirs publics tiennent les gens, permet de rendre légitime le détournement massif par tous les moyens de La valeur produite par le travail.

Le dispositif de l'Euro, le traitement monétaire de la BCE, la rémunération indécente des actionnaires et des membres de l'état, les taux de rémunération 400% plus faible que l'inflation uniquement réservé aux salariés, le tour de passe passe financier qui consiste à faire supporter par les citoyens de la classe moyenne les emprunts non remboursés des entreprises en banqueroute qui pour certaines ont pu bénéficier de subventions, etc etc...

La solution au chômage n'est que le partage des ressources produites suivi du partage du travail .

Le partage des ressources commence par une taxe sur les plus valus et l'indexation des contributions sociales non plus sur la masse salariale mais sur le chiffre d'affaire. Ce point est fondamental
Pourquoi ?
Parce-que en baissant la masse salariale de toutes les sortes de façons (licenciement, mécanisation, regroupement, délocalisation etc...), les grandes entreprises accroissent leur gain au bénéfice des actionnaires.

Indexer les charges sociales sur le chiffre d'affaire et non sur la masse salariale est une conséquence logique de l'économie actuelle. Qui explique cette logique? Quel politicien le propose ? L

Pôle emploi et consorts est une bouffonnerie. Pôle emploi n'est que l'alibi des riches et autres dirigeants pour se dédouaner de leurs responsabilités politiques. Soit la puissance public à la devoir de fournir du travail dignement rémunéré, soit elle a le devoir impérieux de délivrer des ressources aux salariés sans emploi au lieu de nourrir les plus gras.
Nous produisons largement assez de richesses pour une politique de réel partage. Ne pas le faire est un choix idéologique, ce n'est ni un manque de moyen ni un risque sociologique.

Quant à l'Europe, elle a produit le plus grand écart riches/pauvres dans le monde. Cela veut dire que les grands groupes (pharmacie, lux, automobile, assurances, mutuelles etc..) on vu leurs chiffres d'affaire et leurs bénéfices exploser exponentiellement, pendant que les salariés, les jeunes et les retraités on vu leurs niveaux de vie s'effondrer partout en Europe.
Il faut d'urgence sortir de cette Europe ou, comme l'ont choisi la Hongrie, la Pologne, le Portugal et l'Italie, chacun selon leur motifs, ne plus obéir aux traités.

On voit bien que gavé d'Europe, les pays de l'union l'un après l'autre tentent de recouvrer leur souveraineté. Même s'ils ne font pas leur monnaie, le désir de recouvrer leur souveraineté après l’expérience Europe est vivace dans beaucoup de nation et encore plus au sein des peuples.
Ne plus obéir aux traités est en effet la seule façon de freiner l'appauvrissement des populations.

Le partage du travail, ce n'est pas le partage de la misère, c'est la juste rémunération du travail et la juste répartition de l'effort pour constituer de la richesse à la disposition de tous.
Commençons déjà par taxer la finance puisque c'est le secteur de l'activité économique qui rapporte le plus en étant le moins taxé, alors que le travail est l'activité qui rapporte le moins et qui est le plus taxé.

Si l'on veut favoriser l'évolution vers le partage et le mieux vivre des populations, c'est l'ensemble du système salarial qu'il faut interroger. Croyez-vous que les nantis qui gagnent 800 € à la seconde et prônent « la leçon du mérite » à tout le monde, gagnent le fruit de leur travail ou celui du travail des autres ?

Partager le travail c'est partager la vraie valeur créée par le travail. Et au passage partageons, bien entendu le temps de travail.
À l'ère des Républiques, le pouvoir des citoyens est le plus grand qui soit. Chacun doit cesser de croire à l'homme politique providentiel et choisir avec lucidité son bulletin dans l'urne. Le pouvoir de la lucidité citoyenne dans les urnes est imbattable.

La complication politiquo-économique est très grande et se prête naturellement à toutes les manipulations de l'opinion.
Pour changer la direction de nos destins citoyens, il n'existe pas d'homme politique providentiel. Un homme politique providentiel ne peut être qu'un dictateur. Voyez le résultat avec la Turquie et avec Macron qui en prend le chemin. (affaires le Pen, affaire Onfray, affaire Mélenchon pour les dernières, contrôle des médias...)
Pour changer la direction de nos destins citoyens, il faut s'attaquer à la tête du serpent (la métaphore du train n'est pas valable ici). Pour moi la tête du serpent tient dans l'ordre aux trois points qui se suivent et découlent les uns des autres.

  1. Faire du vote blanc un vote exprimé
  2. Sortir de l'Europe
  3. Donner aux femmes le droit de disposer librement d'elles-mêmes.


mardi 16 octobre 2018

France Culture et Michel Onfray



Lettre à Sandrine Treiner, directrice de France Culture.
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Madame Treiner, Bonjour...

Le choix des thèmes serait mieux achalandé s'il y avait l'article « Politique Éditorial de France Culture », car c'est sur ce thème que je souhaite donner ma contribution à cette vaste enquête dont le mérite est d'être ouverte.

Puisque le souhait des auditeurs prend une part importante dans la programmation, comment se fait-il que l'immense audience du philosophe Michel Onfray ne puisse plus être soutenue par votre choix éditorial?
Votre explication sur l’inadéquation de « La contre histoire de la philosophie » avec le choix des auditeurs est contredite par la grandeur de l'audience. Il semble bien que ce soit pour le moins, le choix de votre chaîne et non le choix des auditeurs que vous préférez servir, et c'est votre droit souverain, mais ne mettons pas ce choix sur le dos des auditeurs.

Personne ne vous « accuse » de céder à une pression politique, mais devant l'éviction brutale et sans préavis de Michel Onfray, il faudrait être « bouché » pour ne pas se poser la question. Or, les auditeurs de France Culture plus qu'ailleurs ne le sont pas, bouchés, votre chaîne en effet à vocation de favoriser l'ouverture des esprits, nous en faisons l’expérience quotidienne.

Deux ans de Michel Onfray sur votre média, cela suffit au public ou à votre politique éditoriale?
L'émission « Les Papoux dans la tête » par exemple, quelle age a-t-elle?

La puissance médiatique, indépendante ou pas, est le premier pouvoir politique. Personne ne l'ignore, car il a le pouvoir de rendre une idée visible ou invisible. De ce fait l'impact politique du choix éditorial est le premier soucis d'un média. Plaire aux auditeurs est certes important mais il y aura toujours des auditeurs quelque soit l'offre.

Dans la réponse à un auditeur, vous nous expliquez que « France Culture » est un média indépendant. Voulez-vous dire que vous ne recevez aucune subvention de l'état? Donc aucune consigne?

En tant qu'auditeur de France culture, je me félicite de l'existence de cette radio. Elle est la seule radio soucieuse de nourrir les esprits. A ce titre, Michel Onfray à accompli sur vos ondes un travail considérable envers le public et tout aussi profitable à la chaîne par augmentation de son audience, j'en fais l'hypothèse. Alors, je vous propose de demander aux auditeurs s'ils souhaitent son retour au moins jusqu'à l’achèvement du cycle en cours? Pouvez-vous en toute éthique laisser ainsi l'auditeur sur sa faim?

De façon plus générale, on peut dire que la pensée scientifique est politiquement neutre dans son élaboration, mais les pensées économiques politiques et philosophiques quand elle défendent une vision non-orthodoxe, ne sont jamais représentées. Pourquoi ?

Pour faire avancer la chaîne sur la voie du pluralisme et du débat d'idées, je pense qu'il serait de la première mission d'un média digne de ce nom et à fortiori de France Culture puisque c'est un média indépendant, de donner la parole à ceux qui n'ont jamais droit de citer dans les médias « dépendants ».

samedi 13 octobre 2018

S'affranchir de l'Europe


L'Europe conçue dans les années 50, s'est construite alors que le marché européen était le plus important de la planète.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui. De 75% du marché mondial, le marché européen est passé à 6% environ.

Cette évolution de l'économie mondiale doit conduire tous les pays du monde à s'adapter. Mais l'Europe contrairement à la légende constitue un empêchement à l'adaptabilité des nations. L'Europe est structurée de telle sorte qu'elle draine les ressources internes de chaque pays de l'Union en direction du profit Allemand.

Puisque chaque pays doit, par traité, appliquer la politique européenne à la place de la sienne et que l'Europe a inscrit dans son fondement l'interdiction de se réformer elle même, l'Europe entraîne chaque pays vers la paupérisation. Cette paralysie des économies des nations conduit inexorablement à la naissance des politiques autoritaires à l’intérieure de ces nations. 
A ce titre l'Europe n'est pas une solution de paix mais une source d'instabilité. Ce sont les politiques autoritaires qui conduisent inéluctablement à la guerre dont personne ne peut prévoir la forme qu'elle peut prendre.
 Les politiques autoritaires qui fleurissent dans tous les pays d'Europe à cause de la paupérisation forcée par les traités européens, sont justifiés par le désordre que cette paupérisation entraîne et se voient justifiées au yeux même des populations qui la subisse.
Les clans radicaux qui se créent, dressent en général les riches contre les pauvres...

Les lois que nous enseignent l'histoire sont des lois systémiques. Elles s'appliquent aux systèmes mi en œuvre et sont indépendantes des époques. Pas un seul dirigeant digne de ce nom ne l'ignore, sauf sans doute Macron, mais à ce propos c'est sans aucune importance.

En obligeant le vote à la majorité absolue de la moindre réforme des traités, l'Europe a gravé dans le marbre l'impossibilité de se réformer elle même pour s'adapter. Il est ainsi impossible à l'Europe c'est à dire aux pays qui la compose, de s'adapter à la nouvelle donne économique. Le système de l'Euro, bien pensé par l'Allemagne a consisté à vider chaque pays de ses capacités industrielles en rendant inaccessible la concurrence avec l'Allemagne.

Ainsi la construction européenne n'est autre que le « sauve qui peut des Allemands », qui eux tout seul en s'appuyant sur l'Europe assurent pour eux-mêmes de confortables excédents à faire pâlir d'envie les chinois.
Ces excédents Allemand ne bénéficient qu'au gouvernant Allemand. Alors que par les traités qui exigent l'interdiction d'investir du budget dans les services publique, ces excédents Allemand devraient entrer dans le pot commun de la Banque Européenne (BCE). Les Allemands ne respectent pas cette part du traité. Qui le mentionne ?

Pour que chaque pays puisse s'adapter à l'économie mondiale, la seule voie possible est de s'affranchir des traités d'asservissement qui nous lient à l'Europe au profit de l'Allemagne.

Le poids économique de la zone Euro va continuer de décroître jusqu'au point où l'Allemagne n'aura plus du tout de profit à maintenir l'Europe sous sa coupe économique ; sauf sur le plan purement politique comme agrandissement de son territoire. En effet, les reformes européennes sur l'agrandissement des régions n'ont de sens que pour les rendre compatible avec l'administration Allemande tout en diminuant les pouvoirs nationaux.

Pourquoi les pays de l'UE n'en sortent pas et pourquoi d'autres pays veulent y rentrer.?
Il est à noter que les seuls pays candidats sont quasiment frontaliers. Pourtant rien n'interdit à un pays distant de poser sa candidature ; mais ces candidatures n'existe pas. Pourquoi ?
Parce que le rendement économique de l'Europe est fondamentalement basé sur la paupérisation des pays de l'union et non sur le commerce mondial de l'Europe. Pourquoi voudriez-vous qu'un pays lointain s'appauvrisse pour engraisser l'Allemagne en échange de rien. Ces pays dont l'économie est indépendante des tractations Européenne sont à l’abri de l'Europe. Ils ne peuvent être menacés par l'Europe. Voilà pourquoi les pays lointains ne sont pas candidats.

Le profit de l'Europe est tout entier dirigé vers l'Allemagne.
Les excédents commerciaux liés à l'Euro plus bas que le Mark, la main d’œuvre à bas coût issue d’immigration grec, portugaise syrienne etc, représentent un profit considérable dans un pays à la démographie en panne. A ce titre seulement les ressortissants des pays lointains contribuent à l'Europe...

A tous les pays qui veulent sortir de UE, le directoire de l'Europe leur fait savoir ceci :
 « Si vous sortez on vous coupe la capacité de commercer ». Grâce l’obéissance aveugle de tous les pays signataires d'un traité autiste, l'Allemagne s'est donné la puissance nécessaire pour asservir tous les peuples à travers leur gouvernants. La Grèce les premiers en ont fait la triste expérience et les grecs n'ont pas fini de souffrir de l'Europe malgré une économie primaire tout à fait positive. En effet, le travail des grecs engendre une croissance positive dont seul les banques profitent. Si on retire à la Grèce le remboursement des  intérêts de la dette, la  croissance de la Grèce est largement assurée. Si la Grèce sort de l'Europe conformément au choix  du référendum populaire, c'en est fini de la croissance grec car l'Europe rendra le commerce impossible avec la Grèce. 

Quant aux autres pays, ceux qui sont proches de l'Europe, ceux dont le commerce dépend des échanges avec les pays de l'Europe, ils veulent rentrer pour la même raison. Ils ont peur d'être mis à l'écart du marché. Et pour ce faire ils sont prêts à abandonner leur souveraineté et à vendre leur peuple.
Car dans ces démocraties là, ce ne sont pas les peuples qui commandent, ce sont les dirigeants dont les intérêts ne sont que mercantiles.

Et tout en haut de l'édifice de l'Europe, la construction Européenne, celle là même que De Gaulle à réfutée, n'est motivée que par l'intérêt de l'Allemagne.

Les pays puissants comme la France pourraient sortir. Les petits pays sont condamnés à mourir. L'UE favorise la radicalisation des politiques autoritaires, le populisme. De fait l'UE est source de guerre (interne), pas le contraire.

C'est pourquoi il faut mettre fin à cette structure là de l'Europe en en sortant.

Un pays qui est sorti de l'Europe se voit doté d'une expérience riche d'enseignement. Il n'est pas le même que s'il n'y était jamais entré.
Si l'Europe était réformable, il ne serait sans doute pas nécessaire d'en sortir, mais voilà, l'Europe par structure, par traité, par statut, par décision politique et par intérêt financier n'est pas réformable.
Alors confrontée aux changements mondiaux dans les registres politiques, économiques et écologiques, n'étant pas adaptable elle ne peut qu’amplifier les catastrophes puis se briser comme le chêne de la fable de La Fontaine.

L'écologie ? Mais l'écologie, c'est comme l'intelligence, tout le monde devrait en avoir. On ne peut pas en faire un parti politique. Si l'écologie devient un parti politique il devra composer avec son éthique et la trahir pour assurer sa propre survie et en lieu et place de solidarité avec la planète, en lieu et place d'altruisme à tous les égares, l'écologie sera condamnée à pratiquer la dictature du bien. Ce dont elle ne se prive pas.

Si « la puissance politique » de l'écologie obéissait à son éthique, qu'est ce qui lui interdit de construire un débat national permanent sur les questions fondamentales de alimentation, des pesticides, des plastiques, du recyclage, de l’énergie etc, qu'est ce qui a empêcher Hulot. D'initier ce débat public, de s'appuyer sur les citoyens par le biais des médias ?.

Toutes ces questions « écologiques » rendues stériles par absence de débat, ne sont tout simplement que l'expression d'un choix politique car ces questions conduisent inéluctablement à la remise en question de l'économie, ce qu'il faut éviter « à tous prix ».
Finalement le premier objet de l'écologie ne serait-ce pas « l'économie » ? Et la seule question de l'écologie vraie ne serait-ce pas « économie de rétention ou économie de partage » ?

L'écologie complètement inféodée à l'Europe est pervertie. C'est un fait.
Être soucieux d'écologie c'est aussi sortir de l'Europe.

Sortir de l'Europe ce n'est pas détruire, c'est simplement raser le vieil immeuble devenu insalubre et coûteux pour en construire un neuf.
Une Europe citoyenne avec des projets civils auquel chaque nation avec sa souveraineté et sa monnaie propre pourrait participer selon ses moyens. Toutes les questions de l'écologie évoquées plus haut sont des enjeux humains et trans-politiques.
Voilà ce que doit être l'Europe.
C'est possible mais pour ce faire il faut en sortir. C'est aussi bête que ça. Et c'est facile à faire puisque tout se joue dans l'urne.

Alors pour en sortir il faut commencer par réhabiliter le comptage des bulletins blancs dans les votes exprimés ou refuser sa voix. Les autres questions viendront ensuite.
Ce geste est à la portée de chacun. Il n'y a rien de plus et rien de moins à comprendre  pour que la démocratie reprenne ses droits.


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*La solution Economique*
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Bien sur que l’austérité imposée par Bruxelles ne peut pas favoriser le développement du pays qui la pratique.

L’austérité a pour intention clair de briser la capacité des pays à se développer. L’austérité associée à la "cherté" de l'euro à pour effet de transférer les capacités de production du pays vers l'Allemagne. Cet effet est un des objectifs de l'Europe car il transfert à l'Allemagne la capacité de réponse à la demande. (...)
L'accroissement du chômage a pour effet de baisser les salaires en créant une forte demande de travail.
La stratégie de la rigueur est une stratégie de destruction. Pas de construction.

Pour stopper et renverser l'accroissement du chômage,il faut:

1/ Indexer la contribution sociale des entreprises non pas sur la masse salariale, mais sur le chiffre d'affaire.
Pourquoi?
Parce que la croissance financière d'une entreprise grandit avec la diminution du coût de production, et la masse salariale représente la majorité du coût de production.

2/ Cesser de subventionner le secteur privé. Une entreprise qui n'est pas viable doit tout simplement s'éteindre car elle n'est pas apte à répondre à la demande. C'est la demande qui rempli les carnets de commande.

3/ Pour générer de la demande il faut distribuer les revenus pour aux citoyens, mais pas seulement, il faut aussi la confiance et la sécurité.

Bravo le Portugal...



Sur toute la ligne Macron a trahi. Et c'est normal.
Il ne faut pas perdre de vue que sur 47millions d'inscrits, il n'a reçu que 15millions de voix soit environ 30% . Macron n'est pas démocratiquement légitime. Ceci est un fait.

La majorité des voix furent les abstentionnistes. C'est pourquoi il faut impérativement reformer le mode de scrutin en comptant les blancs dans les votes exprimés ou refuser sa voix, et puis sortir de l'Europe.

Tout ce que dit Macron à propos du remboursement par l'état des collectivités locales pour compenser l'annulation de la taxe locale et un pur mensonge d'une effroyable perversité.
Pourquoi?
Parce que on ne peut pas servir à la fois le consortium européen et le peuple de France, les deux causes s'opposent.
Pour choisir la politique économique
  1. il faut être souverain avec sa monnaie.
  2. il faut que le peuple décide de la politique économique conforme à ses besoins us et coutumes.
Ces 2 points ont été abandonnés par la République au profit de la souveraineté Allemande qu'on appelle communément Union européenne.
Macron est un menteur car il doit tenir un discours acceptable par le peuple, pour faire accepter une pratique totalement déconnectée du discours et qui n'est pas acceptable par le peuple.
Si individuellement on ne comprends pas que depuis 40 ans les politiques gouvernent vers "l'autorité de l'Europe sur tous les pays", les gens comme Macron se reproduiront grâce à nos votes.
C'est pourquoi il faut individuellement comprendre qu'il faut sortir de l'Europe pour retrouver la souveraineté du pays et par conséquent celle de la monnaie.
Pour cela il faut rétablir le comptage du vote blanc dans les votes exprimés; et enfin nous aurons les coudées franches pour favoriser le droit des femmes à disposer d'elle-même.
Ce point prématuré dans les esprits, étant la clé du futur de nos civilisations.


vendredi 12 octobre 2018

LE PREMIER QUI DIT LA VERITE


Si la classe que l'on dénonce se reproduit sans cesse contre le désir des citoyens c'est parce que nous avons accepté le dénie de démocratie en donnant notre voix alors que toutes les voix ne sont pas comptées.

Si on ne compte pas le vote blanc, c'est à dire l'opinion majoritaire des citoyens,depuis 2017, le vote n'est pas démocratique et ne sert que ceux que l'on dénonce.
Voter, sans compter le vote blanc c'est faire en sorte que le malade vote pour son empoisonneur.
Voilà comment Macron, propulsé par les dirigeants, c'est à dire par les tenanciers de la finance et des médias, est arrivé aux affaires.

A la différence de Michel Onfray qui est un gros colibri, vous et nous en sommes simplement de plus petit pour éteindre l'incendie. Alors n’hésitons pas à faire savoir, c'est tout.

Macron censure tout ce qui le dépasse car il en a le pouvoir. Un pouvoir qu'il a acquis en trichant avec la démocratie puisque cette tricherie là est inscrite dans le droit. Macron détient le pouvoir suprême que lui confère la République et qu'il bafoue en permanence (...)
Son dirigisme infantile, omnipotent et autoritaire dans tous les domaines, sa confusion des rôles et des places, constituent une trahison permanente des institutions de la république qui desservent les citoyens au profit d'une poignée de privilégiés.

La démocratie, qui sous le règne de Macron est plus pervertie que jamais, n'est plus que l'alibi de sa dictature. On ne voit dans ce gouvernement que le crétinisme le cynisme et la perversité en marche.
Comme l'autorité politique en Turquie, ce n'est qu'une question de degrés selon le même principe que Macron et son parti pratiquent en France.
Macron et les siens sont persuadés qu'en fermant la bouche des Onfray, Asselineau et autres Zeimour, le peuple restera dans l'ignorance. Rien n'est plus faux.

Ce qui est vrai pour Macron et son partie ne l'est pas pour la population citoyenne puisque, rappelez-vous, la population citoyenne à décidé de boycotter son élection à 52%. C'est pourquoi, afin de rétablir la démocratie, il convient d’œuvrer par tous les moyens au rétablissement du vote blanc dans les votes exprimés.
J'insiste sur ce point car sans démocratie, nous sommes voué au dirigisme des puissants selon leurs intérêts. Il n'existe aucun moyen de changer cela depuis 40 ans. Et sans le rétablissement du vote blanc dans le compte des bulletins EXPRIMES, point de démocratie.

Puisque les citoyens ont fait un choix qui s'écarte de ce que les dirigeants veulent pour le pays, alors leur vote ne peut pas faire partie des votes exprimés ?
Nous avons le devoir de nous en étonner et pour le moins, de demander des explications.

A 52%, en 2017, le vote blanc est majoritaire sur les deux autres candidats. Ce fait n'existe pas? Il ne signifie rien?

Quand un citoyen se déplace pour mettre son bulletin dans l'urne. Il exprime bien quelque chose.
Soit on comprend: "J'aime le deux candidats";
Soit on comprend "Je réfute les deux projets politiques".

De par le mode de scrutin qui ne compte pas les blancs, la signification retenue du vote blanc est la première option, à savoir "J'aime le deux candidats", c'est pourquoi il n'est pas nécessaire de compter les votes blancs.

Sauf que la vraie signification du vote blanc est "Je réfute les deux projets politiques". C'est pourquoi, pour bien appuyer leur messages, les citoyens ont préféré l'abstention.

Les citoyens ont dit NON aux deux candidats, ils ont dit Non à l'alternative du pire contre le moins pire orchestré par les dirigeants pour obtenir le vote en faveur du moins pire. Et depuis 40 ans, de moins pire en moins pire, on arrive inéluctablement au pire. Pas seulement en France mais dans tous les pays de l'UE.
La gouvernance qui met des gens comme Hollande Macron et autre Sarkozy aux manettes est celle de l'Europe. Une Europe qui engendre dans toutes les nations une perte de souveraineté et une dérive autoritaire...
La politique de Macron, en effet, ne tombe pas du ciel et n'est pas l’œuvre de ce garçon mais de l'exigence Allemande à laquelle tous les pays de l'union doivent obéissance

Pour bien obéir à la nécessité des financiers et des banquiers de l'Europe, Macron ferme la bouche des justes, alors en réponse citoyenne, nous devrions amplifier le boycotte du suffrage universel tant que le vote blanc n'est pas rétabli. C'est à dire tant que la démocratie, donc la parole citoyenne n'est pas rétablie.

Nous devrions aussi par pétition demander un référendum sur le rétablissement constitutionnelle du délit de haute trahison que Macron (ou Hollande... Je crois) à fait sauté fiscretement de la constitution et vis à vis duquel il aurait des comptes à rendre.