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vendredi 22 décembre 2017

La guerre en Israël


Depuis 70 ans la guerre au moyen orient est entretenue par les dirigeants, parce que ici  ou ailleurs, ce ne sont jamais les dirigés qui font la guerre, les dirigés, eux, la subissent. Les efforts et les gestes en faveur de la paix au moyen orient sont systématiquement rejetés par les Arabes car pour eux la seule condition de paix est la fin de l'état d'Israël... Cette posture est favorisée par l'organisation économique locale. Tout le monde connaît l'histoire.

Déni. Absence. Rejet. Condamnation de principe, tel est l'intention politique affichées par les pays du monde à l'égard d'Israël, entériné par l'ONU et l'Unesco qui va jusqu'à réviser l'histoire du monde et draine des adeptes parmi les nations. C'est aussi l'esprit dans lequel les médias entretiennent la perception des populations sur les juifs. La peur du terrorisme muslim et le jeu des intérêts économiques sont insuffisant à expliquer cette posture.

Nier l'histoire des juifs ou nier les juifs ? Il n'y a qu'une différence rhétorique. Hors la vérité, point de paix possible. La balle n'est pas dans le camps des Israéliens, ni même des Arabes, mais dans celui des nations. Cette balle est bien sur la métaphore de la paix... Vous m'avez compris.

La décision de Trump qui consiste à établir l'ambassade israélienne des USA à Jérusalem, si elle est suivie d'effet, est une décision historique car elle rétabli la légitimité tout aussi historique de l'histoire millénaire des hébreux, tout en clarifiant la situation.

Déni, absence, rejet, condamnation de principe, inégalité, iniquité... Au milieu des nations, Israël occupe la même place que la femme au milieu des hommes. Parce qu'il y a un sens à tout, et parce qu'il y a un seul sens pour tout qui s'appel la vérité, s'il faut ouvrir les yeux pour comprendre, c'est cette piste qu'il faut suivre pour dessiner la maturité de l'humanité.
L'humanité n'est pas encore née. Pour qu'elle prenne naissance il faut qu'elle prenne conscience.
Le factuel,  est une conséquence de ce que l'on comprend. Occupons nous seulement de réfléchir un peu pour comprendre le monde et le monde changera sans aucun effort.

In finé, ce qu'il y a à comprendre est très simple. Le devenir apaisé de l'humanité suppose la liberté des femmes dans l'équité avec « l'homme ». Et de ce fait exige une révolution ontologique dans les esprits.
Cette révolution intérieure est à la portée de chacun. C'est la seule et unique voie à la portée de tous.  Puis  par la voie des urnes, l'évolution des perceptions du monde rendra inévitable une évolution  du monde dans ses expressions culturelles, politiques et religieuses.

https://www.facebook.com/ejsagesse/videos/133211380681084/

mercredi 13 décembre 2017

Le Harcèlement

Le harcèlement à l'école ou en entreprise, les bizutages dans l'armée ou les universités, la violence en général sont une maladie sociale incrustée depuis la nuit des temps pour fonder la nature humaine. La corrida et autres sacrifices rituels, l'inquisition, en sont des expressions à l’échelle institutionnelle des cultures. Nos expressions et rituels de violence ne peuvent être interroger sans interroger le fondement de nos cultures. Ne pas comprendre cela, c'est renoncer à lutter contre ce que l'on dénonce.
Le harcèlement ne peut pas être combattu autrement qu'au long court, par une volonté d'accentuation de l'éducation partout et surtout par la volonté de mettre les gens en sécurité économique.

Nous devons changer de paradigme politique sans quoi, toutes les politiques ne seront toujours que la même politique, à savoir, la politique qui relève du principe de rétention.

Nous arrivons à la fin de ce paradigme. Si l'humanité ne comprend pas cela, elle se mangera elle même. Comprendre cela veut dire : concevoir la sécurité pour tous et chacun non par la rétention mais par le partage.

La sécurité comme un effet des rapports de partage très est compliqué à concevoir pour l'esprit humain trop factuel.

Alors je donne deux indicateurs à suivre dans le brouillard.
1/ La liberté des femmes dans l'équité et non pas dans l'assimilation égalitaire avec l'homme.
2/ Le comptage des blancs (3eme candidat pour un second tour) dans les scrutins électoraux.

Quelque soit la couleur politique aux commandes, il suffit de favoriser ces deux points ou rien. Les urnes sont le seul moyen de changer le monde. Favorisons ces deux points par les urnes et le monde finira par passer au partage. C'est bon pour la planète, c'est bon pour les pauvres d'aujourd'hui, c'est bon pour les peuples, c'est bon pour mettre fin aux guerres, et c'est bon aussi pour les riches puisqu'il ne craindront plus de devenir pauvre.

Si on ne comprend pas "cela", alors nous continuerons d'assister à la lente agonie des civilisations humaines qui toutes ont en commun de relever de la rétention et d'être arrivées à leur point de singularité.


lundi 11 décembre 2017

LA MALADIE

Le vivant
Pour acquérir la connaissance adéquat à la mesure du métabolisme du corps, il faut 7 ans d'études et de la pratique. C'est aussi le temps qu'il faut pour faire un bon mécanicien, un bon carreleur ou un bon plombier.
La connaissance de la mécanique appliquée au moteur est suffisant pour le faire fonctionner. Et ce principe vaut pour toutes connaissances qui ne concernent pas la gestion du vivant. La psychosomatique du carrelage ou de la clef à molette peut avoir du sens dans une expression théâtrale où la fonction de l'âme peut être interrogée en creux.

Bientôt, à la confluence de la mécanique, de l'information et de la pensée, se posera la question de l'âme des Intelligences Artificielles. Alors il est à espérer qu'à cette occasion, la question de l'âme humaine refera son entrée dans la pratique médicale; car il se trouve que l'esprit humain et le mécanisme du corps sont profondément intriqués.

La guérison
L'approche exclusive du corps fonctionnel par la médecine interdit dans ces conditions toute action de guérison. Quand il y a guérison, le patient se guéri par lui même, grâce à la relation qu'il établi à sa maladie. Le rôle du médecin est de permettre cette relation du malade à sa maladie. Son statut de médecin, la manipulation du corps du malade, l'écoute, et l’ordonnance sont la mise en place du rituel indispensable à la mise en relation malade / maladie.

De façon pragmatique, la médecine détachée  de la question de l'âme, ne guérie jamais rien. La médecine compense l'usure de l'organisme avec les molécules qui lui manque ou qu'il n'est plus capable de fabriquer. Tout comme la chirurgie répare ce que le corps n'est pas capable de réparer de lui même.  L'action de la médecine est tout à fait stérile sur la plus grande étendues des pathologies. Dans l'immense majorité des situations, la médecine est une escroquerie.

La communication
Les maladies causées par ce qu'on appelle "le mal être" sont de vraies maladies. Ces maladies se déploient quand les mots étant inaccessibles à l'esprit, le corps parle à leur place. Ces maladies qui sont les plus nombreuses ne sont pas appréhendées par la médecine. L'intervention du médecin est soignante à cause de ce qu'elle représente pour le patient. La molécule qu'il prescrit n'est efficace qu'à cette condition.

C'est pourquoi le plus important pour le bien être du corps et de l'âme, c'est la communication. La première mesure prophylactique de la médecine devrait être la qualité de la communication. Mais la communication fait partie du champs de la politique pas de la médecine.

On guérie toujours de la vérité et du réel. On ne guérie jamais d'une illusion d'une trahison ou d'une absence. Or, trahison, illusion et absence ne sont-ils pas les vertus cardinales de la communication  en notre modernité ?

Le pardon
C'est pourquoi le pardon existe. Le pardon est une opération de relativisation de ce qui nous a détruit en nous offrant de s'échapper par le haut.

Pour comprendre ce que signifie le pardon, il suffit d'imaginer que nous sommes engoncé dans un exosquelette qui encadre nos mouvements nos perceptions et nos pensées ; et nous offre plus ou moins d'aise, c'est a dire plus ou moins de désir.

Le désir est toujours plus grand que le possible. Il est le moteur qui nous anime au delà de nous même, c'est à dire au delà des limitations de notre exosquelette, cette armure qui nous contient.
Débarrassé de notre exosquelette, nous serions tout à fait à l'aise, et le désir n'existerait pas car il n'aurait plus de cause.
Ainsi, la manifestation du désir est la manifestation de la vie. Et c'est bien la vie en ce qu'elle anime le vivant qui devrait être l'objet de la médecine et non seulement les rouages de son exosquelette. Un médecin est un peu plus qu'un mécanicien de l'armure.

Cette armure est déjà lourde et limite nos mouvements. Elle ne nous permet pas de courir aussi vite que l'on voudrait.
En cas de mauvaise communication, de trahisons etc..., notre armure est cabossée d'avoir pris des coups. Ces bosses qui nous empêchent de bouger d'avantage notre armure, augmentent notre malaise et consomment toute l'énergie du désir pour survivre en "l'ici" au lieu d'être employée à nous transporter au devant de nous. Quand l’énergie du désir est épuisée, cela signifie que la vie est épuisée.

Que faire? C'est là qu'intervient le pardon.  Le pardon consiste à s'échapper par le haut de cette armure contondante, de s'en extirper par un effort de l'esprit, et de retrouver l'air, la lumière et une plus grande liberté de mouvement. Le pardon change notre rapport à notre propre corps. Il concours à la guérison et à l'accroissement de la liberté.

On voit la dedans le rapport intriqué entre le corps, la communication, l'esprit et l'âme, intrication hors de portée de la médecine courante. Avec l'avancé de l'histoire, on constate que la médecine vient de la perception holistique du vivant mais s'en éloigne radicalement. On appelle ça le progrès.


samedi 2 décembre 2017

La Justice et les déchets

La Justice
Lorsque la victime d'une escroquerie en appel à la justice pour trancher,  les acteurs de la justice, avocats et notaires considèrent la victime comme une opportunité de gains. Puis, quand juges, procureurs et consorts sont liés par des intérêts privés avec les avocats et les notaires, la justice n'est qu'un arrangement entre notables dans le même panier de crabe

En matière de justice, tout le monde s'engraisse sur la victime. Ceci constitue une haute trahison du contrat social par les gouvernants. Une trahison érigée en institution. Les gens payent des impôts pour un service public dont la justice est un service régalien.

Au delà de la justice, la trahison régalienne de l'état est une institution car lorsque les gens ont besoin d'un service public quel qu'il soit, ils doivent le payer en plus des impôts qui sont censés les financer. En période de disette où les gens sont écrasés d’impôts pour faire vivre l'état parce-que la productivité est faible, on peut comprendre qu'il faille contribuer au service publique en plus des impôts. Mais en période d'abondance, le paiement privé du service publique est une abomination légale que seul l'usage historique hérité des périodes de disette justifie. Jamais dans l'histoire de l'humanité, les humains n'ont détenu autant de richesses, et jamais l'altruisme, la solidarité, le partage n'ont été aussi bas.

La richesse produite par le travail collectif ne doit et ne peut être employé qu'à servir la population qui produit ces richesses et non détournée par des processus législatifs au profit des nantis, c'est à dire des dirigeants.

La justice doit être un devoir régalien(1) des états et non une opportunité de profit pour les acteurs de la loi. Face à la justice, un être humain est réductible au formalisme de la loi. Pour faire respecter son humanité il faut de l'argent. La justice ne reconnaît pas l'humanité de ceux qui n'en ont pas.
Devant la loi, pas d'argent ? Pas d'humanité ! (NDA : pas de bras pas de chocolat, c'est la même absurdité.)

On voit la dedans que nous vivons dans une culture de sauvages où l'humanité se mérite par la réussite financière. Nos cultures ne relèvent pas encore de l'Humanité au sens noble et achevé du terme. Pour les y hisser, chacun doit faire un petit effort. Simplement se parler.

Sans accès équitable à la justice, chacun peut concevoir l'idée de faire la justice à la place de la justice. Ce qui retient les gens c'est leur éducation et leur résignation. C'est pourquoi la justice doit être sécurisante gratuite et égalitaire pour tous les requérants.
Mais au même titre que la justice, la santé et l'éducation, sont des opportunités de profit à plus ou moins long terme, pour les acteurs de la finance c'est à dire de la politique.

La victime
Les requérants à la justice sont extrêmement mal traités par l'institution. Ce traitement produit plus de dégâts sur le plan humain et sociétal que l'objet du conflit.

L'institution judiciaire oblige ceux qui n'ont pas d'argent à vivre l'humiliation permanente d'une double injustice. Celle dont ils sont victimes et l'inaccessibilité de la justice..

Si la victime est riche elle a accès à la justice. Quelque soit le résultat du jugement, le requérant est toujours gagnant. Si le riche est reconnu coupable il gagnera moins que sa prévision et ce qu'il perd est tout à fait négligeable.
Pour les riches la justice n'est qu'une affaire de perte et profits.

En terme d’équité de la justice, bien souvent, contre le pauvre, le riche est reconnu innocent. Au cas où le riche est reconnu coupable, il doit s’acquitter d'une peine symbolique sans la moindre conséquence. Ce mouvement est particulièrement accentué par la loi travail du président Macron à propos du contrat de travail et  du licenciement où à l'évidence la justice n'est plus au service du faible contre le fort mais du fort contre le faible. Ce renversement de l'effort de justice équivaut tout simplement à un déni de justice par l'institution de justice elle même.

On voit couramment des pauvres voleurs de pommes faire 3 mois de prison, et des riches voleurs de bœufs être acquittés.

Si elle est riche, la victime est toujours plus ou moins gagnante.
Si elle est pauvre, la victime est systématiquement perdante, même si la justice lui donne raison, parce-que en terme de perte définitive de revenus et de pression psychologique, le combat pour rendre justice coûte extrêmement cher au pauvre. Gagnée ou perdue, le temps de la lutte et de l'occupation de l'esprit laisse des traces définitives et traumatisantes dans l’être.

La victime pauvre est toujours perdante sinon elle ne serait pas la victime.
Par la vertu du principe du mérite incrusté dans les esprit et des riches et des pauvres, le pauvre est coupable d'être pauvre.

Les pauvres qui ont gagné leur procès ne peuvent jamais se remettre de la tragédie qui les a mené au tribunal, ni du déroulement de la justice et de l’humiliation du procès où l'indignité des acteurs fait loi..

Une justice qui ne rapporte pas d'argent aux acteurs n'est accessible à personne. La justice et tous les autres piliers régaliens(1) d'un état sont en train de dériver vers un tri des populations par le même processus culturel, économique et politique qui fut la cause de l'avènement du nazisme en Allemagne au siècle dernier.
Il suffit de laisser se construire une vision populaire du mérite, et de cette vision, laisser dériver les lois et impératifs d'exclusions par le principe séculaire selon lequel l'usage conduit les lois.

Le virtuel (3)
En laissant le virtuel se substituer à la vie réelle, la population se crétinise considérablement et tire vers le bas le concept populaire du partage. L'indispensable pa passation du principe de rétention source de tragédie, vers le principe de partage s'éloigne des perspectives politiques.

Pour que le partage puisse grandir dans les esprits, il suppose l'existence de l'autre, et l'existence de l'autre suppose qu'il ne soit pas anonyme.
Devant un écran, l'humain est seul. Mais s'il fait autre chose que de fixer son écran, il n'est plus seul, et quand il n'est pas seul, que fait-il ? Il parle et donc il pense.
Penser est en passe de devenir une activité subversive. Pensez vous que Coluche et autres Pierre Desproges auraient pu s'exprimer aujourd'hui sans être victime d'un procès populaire?

Nous sommes en face d'un phénomène de société (2) dont le virtuel n'est qu'un avatar, un phénomène de société où, en construisant les conditions du mutisme global, l'injonction culturelle est : « ne pas penser ». Il suffit de voir comment les mouvements sociaux sont réduit à néant alors même que la population est parfaitement consciente de la dérive politique vers l'autorité, et de la dérive sociale vers la précarité.

Les gens sont mis dans une situation où ils côtoient infiniment plus de personnes anonymes que de personne réelles en passant de moins en moins de temps dans la vie réelle et de plus en plus de temps devant leurs écran à contempler le néant virtuel (3).

A l'échelle d'une culture ce phénomène forge les esprits de façon profonde. Nul ne peut le nier. Mais dans quel sens les esprits confrontés à un accroissement du virtuel évoluent-ils ? Ils évoluent vers l'infantilisme et la démobilisation de la réflexion au profit de l'émotivité et du pulsionnel, c'est à dire, et j'insiste lourdement vers le crétinisme de masse.

C'est donc avec un accroissement du pulsionnel en lieu et place d'un accroissement de la raison, que la vison populaire par les urnes, commande le parlement et l'édiction des lois qui s'en suivent. La dedans le principe du mérite est un indicateur de crétinisme populaire sur lequel les états s'appuient pour se légitimer.

Ainsi le réseau social est le recyclage dans le virtuel du réel de la vie des gens. On appel ça la société du nihilisme.
Et voilà que dans l'économie moderne les humains sont des déchets. Alors, il apparaît que le recyclage des ordures, fer de lance de l'écologie politique, est un paradigme de notre époque qui relève plus plus que jamais de la rétention.


========NOTES=========

(1) Régalien = le fondement de la responsabilité des états. L'essentiel de la raison de l'état. l'éducation, l'armé, la justice sont les piliers régaliens de n'importe quel état. C'est pour "construire" ces piliers que le peuple se fédère en un état. La mise en œuvre de ses piliers de façon égalitaire pour tous constitue la république. Le contrat social (Rousseau) est l'accord qui lie l'état avec le peuple pour constituer ces piliers régaliens au bénéfice égalitaire pour tous les citoyens.
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(2) Un phénomène de société c'est comme la météo, personne n'y échappe. Il conditionne les comportements les pensées et les us et coutumes. Il n'existe pas de « complot ». Personne n'est responsable de la météo culturelle. Par la voie des urnes, tout le monde est responsable.
De même, personne n'est responsable de l'orage ou du soleil. Le temps conditionne les comportements et les pensées, et tout le monde s'y adapte. On vote pour le parapluie, l'imperméable ou le maillot de bains.
Au prise avec la météo culturelle, les gens se débrouillent comme ils peuvent pour continuer à vivre avec de moins en moins de possibilités de se parler, de se comprendre de s’approuver, de partager, de collaborer. Tout ce qui constitue l'humanité en l'être. Alors que reste t-il de l'humanité en l'être ? Rien. C'est en cela que l'homme est constitué par sa propre culture, comme un déchet. 

Mais au fait, de quoi l'homme est-il le nom ?

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(3) Virtuel = Aujourd'hui dans la vie des gens il y a plus, infiniment plus de relations virtuelles et anonymes que de relations réelles. Discuter avec des anonymes ce n'est pas communiquer.  
Le sens des mots que l'on prononce n'est pas dans les mots mais dans la connaissance de celui ou de celle qui les prononce.
Lire  un texte de Brassens ou de Victor Hugo sans savoir qui sont Brassens et Victor Hugo ne prend pas le même sens que de les lire  en ayant une idée des auteurs. Même vague.

Si une personne aimable vous dit "on va se revoir" c'est la jubilation, mais si ces mots sont prononcés par une personne malveillante, c'est l'inquiétude.
Les mots n'ont pas le même sens en fonction de la connaissance de la personne qui les prononce. Plus précisément, la connaissance de l'autre c'est la connaissance du rapport que la personne effectue avec le mot qu'elle prononce.
Le sens du mot n'est coordonné qu'aux rapports qu'établissent entre eux, ceux qui les prononcent et ceux qui les reçoivent. 

La nourriture de l'esprit est la richesse de la connaissance de l'autre. La connaissance de l'autre, de l'anonyme du virtuel, est si faible qu'elle n'est pas assez nourrissante.
Compenser cette faiblesse en multipliant à l'infini ses contacts revient à additionner les chevaux pour faire avancer plus vite la calèche. La calèche n'ira jamais plus vite qu'un seul cheval. Ce n'est pas l'accumulation des contacts qui entretien et nourri l'humanité c'est l'approfondissement de la connaissance.

Une expression réduite à elle même ne signifie rien car sans une bouche pour prononcer et une oreille pour entendre, le concept de mot s'effondre.

Lorsque les rapports entre les gens s'effectuent dans un contexte anonyme et donc relationnellement extrêmement pauvre, alors l'échange entraîne indubitablement l'appauvrissement des esprits.
Si on parle de l'eau sans pouvoir comprendre s'il s'agit d'un verre d'une piscine ou de la pluie, dans les 3 cas il s'agit toujours de l'eau, mais le sens de l'eau dont on parle est perdu. Oublier la nécessaire connaissance approfondie de l'autre pour donner du sens aux mots, c'est la manifestation du virtuel qui pénètre le réel et le remplace. Qui s'y substitue.

La conversation virtuelle entre personnes anonymes et extrêmement limité. A propos de l'eau ils n'éprouveront jamais le sentiment de ne pas comprendre de quoi ils se parlent, mais auront l'illusion de se comprendre vraiment. 


mercredi 29 novembre 2017

Les Moutons, Altruisme et Rétention

Non, les gens ne sont pas des moutons.

C'est l'évolution de nos sociétés qui est la cause de ce cliché.
On préfère faire évoluer les dividendes des actionnaires 10 000 fois plus vite que le revenu de ceux qui les produisent. Tout le monde est d'accord partout pour cette philosophie, il suffit de lire le résultat des urnes et l'approbation populaire du mode de scrutin qui permet ce prodige.

On préfère la dictature du bien au nom de l'écologie politique en obligeant les plus pauvres à changer de voiture et à trier leur déchets sans rien demander à ceux qui produisent ces déchets.
Cesser d'utiliser les plastiques partout par exemple serait bon pour la nature et bon pour l'emploi mais mauvais pour le profit des actionnaires.

Nous avons même développé la morale du mérite pour rendre tout cela religieusement légitime. Les hommes, tous partout et toujours sans exceptions, on même rendu dieu complice de cette infamie.
Essayons de comprendre un peu ce qu'il y a derrière ce déséquilibre avant d'être conçu comme une injustice.

Les Humains
A l'évidence nous ne sommes pas des moutons. Mais pourquoi alors les gens persistent à laisser les autres penser à leur place ? A laisser les autres décider de ce qui est bien pour eux ?

Mais parce que les gens sont des humains. Pas des animaux, qui eux, décident pour eux mêmes quitte à en mourir par l'aveuglement profondément fou des humains, car il n'y a que la folie, c'est à dire une absence d'altruisme et de dignité face au vivant qui explique le comportement des hommes.

Ce que nous les humains avons en partage avec les moutons, c'est d'être des mammifères avec un lointain cousin commun. Ce qui nous différencie c'est notre rapport au monde à nous même et à l'autre par la prédation systématique.Ou dit très simplement, les animaux sont d'une nature gentille, les humains sont d'une nature prédatrice (méchante) sans trêves ni lois.

Cet état de l'esprit des humains vaut pour les riches comme pour les pauvres, pour les maîtres comme pour les esclaves et détermine le grand « paradigme de rétention » dans lequel se déploie depuis toujours toutes les sociétés humaines.

L'Altrtuisme
Les humains sont des êtres essentiellement grégaires (vie en groupe) parce que particulièrement vulnérables. Ils ont donc développé individuellement un grand altruisme où se déploie les rapports de partages dont dépend la survie. A l'échelle individuelle, les humains ont développé l'altruisme au point de faire dépendre leur vie entière de la collaboration mutuelle et donc de l'autre.

Mais au delà de l'échelle individuelle, à l'échelle du groupe, là où il s'agit de conquérir pour survivre au lieu de partager, c'est l'agressivité et la prédation qui prévaut. C'est cette échelle des civilisations humaines qui est gouvernée par le principe de rétention. Et quand individuellement l'homme est pris dans les rouages du devoir collectif que la politique de rétention commande, il s'oublie, désespère, collabore aveuglément en niant sa nature. Il se met à penser ou à cesser de penser, et quelque fois à mourir.

La solidarité qui soude la communauté est particulièrement grande quand l’hostilité de la nature est grande. A l'échelle du groupe la solidarité exprime l'altruisme mutuelle pour les membres du groupe pas pour ce qui est hors du groupe. De ce fait à l'échelle du groupe, le groupe humain ne manifeste pas le moindre d'altruisme. Dans le nord de l’Europe par exemple,  les régimes sont plus solidaires qu'au sud, c'est un fait.
La solidarité n'est pas une vertu mais une stratégie implicite de survie du groupe.

Par contre, à l'échelle individuelle les humains ont besoin d'alliance. A l'échelle individuelle la solidarité est coordonnée à l'altruisme. C'est pourquoi le sens de la solidarité et de l'altruisme dépend de l'échelle à laquelle on la considère.

Le sacré
En raison de la « grégarité » de l'esprit humain, de son intrication profonde avec la culture de laquelle il relève, qui le fonde, qu'il nourri et qui le nourri, l'humain confond son rapport personnel altruiste qu'il doit réaliser pour survivre, avec le rapport prédateur que son groupe doit politiquement réaliser pour la survie du groupe.
De cette confusion tragique qui déchire les esprits, les religions prennent naissance.

Ainsi, une religion c'est le sacré qui fait de la politique. Alors le sacré est perdu car la politique consiste à favoriser la survie par la destruction et la maîtrise des diversités alors que le sacré favorise la survie par le respect et l'accroissement des diversités.
Ou plus simplement dit, quand le sacré devient une religion, le sacré est perdu car la politique consiste à survivre par la destruction des diversités commandées par les rapports de rétention et le sacré consiste à survivre par l'amour des diversités dans un rapport de partage.

Les humains sont fragiles parce qu'individuellement ils sont conditionnés par leur nature, par leur histoire à demander et attendre de l'autre « la pensée toutes cuite et sur mesure dans le bec ».

L’humain à tendance à confier sa survie aux autres. C'est son élan naturel. Mais « les autres » c'est quoi ? C'est le groupe dont la nature historique et fondamentale est la trahison de l'individu. Si pour survivre l'individu est condamné au partage, en groupe les individus doivent développer pour survivre, une capacité de maîtrise et de contrôle sur la totalité de leur environnement, y compris l'universelle politique de négation à l'égard des femmes. Pourquoi, parce que la femme est « l'autre de l'homme ».


lundi 27 novembre 2017

Kadafi, l'Occident

Kadafi, à été destitué par les occidentaux, très précisément pour provoquer le délabrement de la stabilité et créer les conditions de conquêtes économiques de l'occident sur l'orient. C'est la même chose pour Caouseskou en Roumanie qui voulait redresser son pays sans rien emprunter à l'occident. Il a réussi et Il a été éliminé.
Depuis, la Roumanie est livrée à la corruption à grand braqué.... Et la Libye complètement défaite est devenu un foyer de terrorisme.
Pourtant Israël ne s'est pas privé de mettre en garde l'occident du désastre qu'il est est train de perpétrer au nom de la démocratie? Non, au nom de leur croissance financière.

Les dirigeants de l'Occident puis de l'Orient sont promoteurs de beaucoup de dégâts dans le monde. Avant pendant et après la colonisation, c'est un fait indéniable qui ne saurait être dissimulé par le fantasme unilatéral des bienfaits de la colonisation.

Ce sont les dirigeants qui décident des désastres, et ce sont les dirigés qui trinquent.
Pourquoi est ce que les dirigés trinquent?
Parce qu'ils ne réfléchissent pas. Les gens qui font l'effort de penser sont très peu nombreux. Car penser est obligatoirement analytique de de fait critique, donc penser est subversif.

Cultiver ce renoncement à penser par soi-même est une volonté politique et culturelle bien affirmée qui relève du paradigme de la rétention commandeur des rapports au monde à soi à l'autre, et des dirigés et des dirigeants.

Quand réflexions il y a, elles sont maintenant mises en conserve sur internet. Internet sert exclusivement à ça. Capter la parole critique de la population et l'inhiber.

Et les dirigeants dirigent enfin librement.


/https://www.facebook.com/fabrice.schneider.14/videos/882609681801804/

dimanche 26 novembre 2017

Réseau Social? C'est Rien!

Le crétinisme "en marche" (1)
Les gens ne lisent pas. Ils veulent juste des images comme des enfants. Ça, c'est l'expression du crétinisme "en marche".
Ne faire marcher sa cervelle que dans l'émotion au mépris de la raison, n'est-ce pas le propre des enfants ?

Le renoncement à la raison et le retour à l'émotion dominante, n'est-ce pas une régression (culturelle) vers le crétinisme qui entraîne les gens? Vite, tout cuit et sur mesure dans le bec... Voilà le service que nous rendent les réseaux sociaux.

La régression individuelle vers l'infantilisme et le pulsionnel par jouissance de la fainéantise intellectuelle, et qui défait l'humanité en nous; voilà l'offre des réseaux sociaux.

Au lieu de ça, au lieu d'exhiber nos vies anonymes ici, au lieu de mélanger le privé et le publique, de confondre l'intime et le commun, donnons nous à penser les uns les autres...
Ce n'est pas la profondeur de la pensée qui compte. Toute pensée, toujours, est superficielle car l'ignorance est notre seule certitude. 
Ce qui compte c'est l'élan, l'horizon, la tension vers la connaissance. C'est ça qui forge l'humanité en nous. …

Les humains ne devraient pas être sur internet. Le virtuel mange le réel. Le virtuel ne mène à rien. N'apporte rien, n'enseigne rien. 
Derrière les écrans il existe des gens. De vrais gens. Le virtuel leur apprend juste à se cacher à se dissimuler puis à s'absenter. .

Exhibition
Jeter sa vie anonyme en pâture sur la place publique relève de l'exhibition et du narcissisme. Le narcissisme consiste à chercher dans le « montrage » de soi, l'approbation du regard de l'autre. Faire dépendre son soi du regard de l'autre est une régression source de grande fragilité et de stéréotype des comportements. Or, la vie doit cultiver la diversité et la surprise, et non la sécurité et la prévisibilité.

Ne pas être gêné par l'exhibition de la vie personnelle des anonymes c'est être mis dans la peau du voyeur. Quand il regarde sans être vu, la vie des autres par le trou de la serrure. Il ne contemple que sa propre absence.

Rien
Puisque le virtuel existe, il ne peut qu'occuper un espace du réel. Un espace croissant de confusion et d'anonymat, qui restreint l'espace du réel et fini par le remplacer dans les esprits.
Ainsi, les gens se manifestent de plus en plus à propos de rien. Et à cause de ce glissement du réel dans le virtuel (au lieu de l'inverse), quand se manifester dans le réel devient possible, il y renoncent. Car s'ils n'y renonçaient pas, le réel, inconnu, inconnaissable, imprévisible qui échappe à la maîtrise et demande un effort, est source de complications perçuent comme insurmontables.

Les amis
Pour trouver une personne en "or" c'est à dire un « ami », et non pas 10 000 000, il faut ne plus être anonyme et faire un effort réel. Donner le nom « amis » à des contacts anonymes procède d'une escroquerie intellectuelle et émotionnelle qui conditionne la psyché humaine à rendre possible la captation virtuelle.

Les gens l'on oublié, mais le virtuel endors leur humanité complexe pour leur ouvrir à la place, les portes du "rien". On appel ça le "nihilisme". C'est le paradigme de notre époque...
Le problème que j'identifie dans le rapport des gens au virtuel, n'est pas dans la manifestation de ce rapport. La manifestation des êtres démontre l'élan positif qui les porte, mais cet élan est capté par le "rien". Un « rien » immense et monstrueusement vide qui fait illusion du « plein ». Le problème n'est pas l'élan qui pousse les gens à se manifester, le problème c'est l'existence et la culture rendue naturelle du « rien » ; « rien » dans lequel le virtuel invite les gens à effacer leur rapports de façon croissante, c'est à dire à s'effacer eux même.

Le virtuel c'est du « rien » auquel on attribue la valeur de l'or (l'amitié) parce que ce rien met les gens à l'abri de la vie. Quand être hors la vie vaut de l'or alors le virtuel c'est la glorification (ami) et la valorisation (plein) de la mort.

Voilà ce qui, sur le plan symbolique, signifie les échanges entre anonymes sur la place publique qu'est toujours l'espace virtuel. Oui je sais, ça ne plaît pas de rapporter la culture du virtuel à la culture de la mort. Mais c'est la vérité. C'est pourquoi ça ne plaît pas. 

C'est se complaire dans le mensonge que de refuser la vérité. Mais la vérité ne surgi pas du commun mais de la pensée ouverte et méditative. Or n'est-ce pas précisément la pensée et le temps de l'élaborer, que nous subtilise le virtuel. Si nous voulons renouer avec la vie, soyons observateur de tout cela..

Confusion
Internet, c'est le monde de la confusion du vrai et du faux de l'opinion et de l'analyse, de la réflexion et de la croyance, de la raison et de la superstition, etc... dans lequel le discernement se perd.

Les générations nés avant les années 70 ont été éduquées par une expérience du réel qui les a forgé, aiguisé au discernement. Elles sont constituées d'une base leur permettant de mesurer le virtuel, d’opérer un peu de distinction.

Mais les plus jeunes, ceux qui sont nés avec une tablette au bout des doigts. Ceux là pour qui 80% de l’expérience du réel c'est du virtuel (télé, smartphone, tablette, ordinateur, jeux vidéo, etc... tout confondu) ne peuvent pas exercer de discernement sauf à l’intérieur de leur monde à 80% virtuel.
Alors la confusion (vrai / faux, intime / commun, privé / publique...) devient leur monde et forge un réel confus dans lequel la confusion ne peut pas être identifiée. Ils baignent dans un réel omnipotent et ubiquitaire, sans éthique et sans temps, c'est à dire l'univers du nourrisson pour construire leur monde.
L'éthique se réduit à l'émotion et le temps à l'immédiateté. En supprimant le temps, internet supprime la pensée au profit de l'émotion et de la pulsion. Pour s'inventer en soi, le réel qu'on appel alors le monde, suppose le temps, internet le supprime. C'est pourquoi seul le « rien » qui s'appel « amis » est infiniment possible.

Alors que dans le temps, c'est à dire dans le réel, tout est possible. C'est aussi simple que ça.

De tout cela, personne ne se sent concerné, c'est une observation comme une autre à propos des rapports des gens dans le virtuel. L'objet de mon propos ici n'est pas le parcours singulier d'un individu, alors ne cherchez pas à vous y retrouver, l'objet de mon propos ici est le principe du virtuel à l’intérieur de l’expérience du réel, c'est à dire l’expérience de l'absence et de la confusion comme devenant expérience du réel.   
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(1) Voir article précédent sur le crétinisme icihttps://libreurope.blogspot.fr/2017/11/le-cretinisme-en-marche.html

jeudi 23 novembre 2017

Le Crétinisme en Marche


Comprendre l'accroissement du crétinisme nécessite de poser la question au dessus du sens commun.
La question du crétinisme « en marche », se pose dès lors où les consciences restent étanches au principe de rétention. Ce principe qui gouverne les sociétés et les esprits est arrivé à son point de singularité en privant les humains de leur humanité, c'est à dire en faisant de l'humanité la cible de la rétention.

L'éducation ne transmet plus mais valorise la vitesse et l'obéissance par la concurrence. Ce faisant, le mépris de la diversité des talents et des rythmes est massivement destructeur d'humanité aux échelles individuelles et civilisationnelles.

Les médias ne nourrissent plus l’esprit en informant mais jouent la carte de la sidération en exploitant à loisir la misère la violence et la folie dans des émissions de divertissement. Les médias anesthésient la population par la banalisation de l’horreur. Ils gouvernent l'opinion par la menace implicite dans le domaine de l'économie, de la politique et de la sécurité. Le soucis d'informer, de donner à penser, est remplacé par la mission de capter, de modeler, d'abaisser la vigilance au lieu d'éveiller les consciences.

Les divertissements médiatiques s'adressent à l'instinct et au pulsionnel. Ils se fondent sur l’infantilisme ou le sadisme psychique et physique.

Le temps lui même, indispensable à l'élaboration de la pensée est oblitéré par l'accroissement exponentielle du virtuel qui se substitue de façon croissante au réel. L'interaction des humains entre eux et avec la nature diminue avec la croissance de la virtualisation de l'expérience existentielle humaine.

Le crétinisme relève fondamentalement d'une volonté politique et cette volonté politique relève fondamentalement d'un principe de rapport ou seule la rétention, la maîtrise, la pensée unique doivent croître, car dans ce « principe de rétention » qui gouverne tous les rapports et se place au dessus des paradigmes, le sentiment de sécurité ne s'obtient que par l'accroissement de l'avoir du pouvoir, et du savoir pour le faire, et surtout ne rien faire d'autre.

L'accroissement du crétinisme dans les consciences interdit radicalement la compréhension du paradigme de rétention et condamne sans appel notre espèce par auto-destruction.
Au bout de la course de l'humanité, quand la rétention a atteint son point culminant qui s'exprime dans la mondialisation par exemple, si elle n'accouche pas du partage, l'humanité deviendra profondément inadéquate à la nature. C'est pourquoi si elle n'évolue pas vers le partage pour s'adapter à la nature, l’humanité disparaîtra selon le processus commun et singulier à toutes les espèces. N'oubliez jamais que l'échelle de temps de la nature n'est en rien celle d'une espèce.

Le crétinisme s'applique aux consciences. Plus il grandit et moins il permet la compréhension de nos perceptions au delà de l'immédiat émotionnel. C'est pourquoi telle la luciole que l'on suit dans la nuit, il convient de soutenir dans les urnes tout ce qui favorise le partage, et tout ce qui accroît "le droit des femmes à disposer d'elles mêmes".

"Le droit des femmes à disposer d'elles même". J'insiste lourdement car ce point est capitale. Ce point est de la plus haute importance car il favorise l'avènement de “l’autre” à l’échelle ontologique.

Or, sans l'idée de l’autre, la question du partage à l’échelle de l'espèce puis à l'échelle politique puis individuelle, puis dans les consciences s’effondre. La question du partage n'a aucun sens sans l’émergence de la notion de l'autre.

A l'échelle individuelle, la notion de l'autre existe bien évidement. Mais à l'échelle d'une culture et de l’espèce, là ou, au bout de la rétention, le destin de l’espèce et des civilisations se joue, « l'autre » n'existe pas. Cet "autre" c'est aussi la nature. C'est dans l’avènement de "l'autre" comme principe à la place du principe de rétention que l'écologie par exemple prend du sens. Sinon, l'écologie plongé dans la rétention, c'est la tyrannie du bien c'est à dire une autre formes de rétention. L'écologie ce n'est pas un parti politique, ce n'est pas une doctrine, l'écologie, ce n'est pas une morale ni une philosophie, ce n'est même pas une vision; l'écologie c'est comme l'intelligence, tout le monde doit en avoir. 

Tout ce que nous avons à faire pour réfuter l'auto-destruction de nos civilisations (oui c'est bien la question, ne nous voilons pas la face...) , c'est de commencer à faire exister la notion de l'autre au delà de nous même, c'est à dire sur le plan politique. Ce serait la première marche à notre portée. Ce serait le premier pas vers notre Humanité.

Sur le plan politique, défendre la démocratie en demandant le comptage de toutes les voix changera l'offre politique qui est toujours une offre de rétention sous diverses formes.

Et puis il nous incombe de s'abstenir quand on ne souscrit pas une offre politique, en refusant de céder au chantage du moins pire. Ce chantage au scrutin où  les citoyens sont poussés à voter pour le moins pire au lieu du meilleur est rendu possible par le non comptage des bulletins blancs et autres abstentions. La persistance de ce non comptage des bulletins de renoncement à l'offre politique participe d'une stratégie électorale défendue par tous les acteurs politique tous bords confondus. Je vous laisse deviner pourquoi. 

Il faut bien comprendre en quoi s'abstenir de voter est une parole démocratique qui doit être prise en compte, qui a du sens et qui exprime une idée de renouveau politique particulièrement quand cette parole abstentionniste est largement majoritaire.

En grossissant le rang des abstentionnistes, nous donnerions un signal démocratique puissant pour obliger les prétendants au directoire politique à renoncer aux politiques de rétention pour s’ouvrir d’avantage, par conséquent aux politique de partage. Car quand la rétention, commandeur de tous nos rapports recule, c'est le partage qui le remplace.


https://youtu.be/1uEEQwlHx5s


mercredi 22 novembre 2017

Le rire

Qu'est ce que le rire ?-
Le rire, c'est le masque de l'indicible. Il se déclenche dès que l'on regarde la vérité les yeux fermés. Pour la regarder en voulant ne pas la voir, on la déguise, on la métaphorise, on la transpose. 
La vérité s'illustre dans l'histoire d'un cochon, dans l'histoire toujours d'une chute formelle ou symbolique qui se concrétise par une trahison, ou une confusion.

Le dessin animé par exemple comme Bipbip et le Coyote, ou les cameras cachés, mettent en scène le malentendu, la chute, la frustration, la perte ou le crétinisme. Les Simpson par exemple montre que l'amour existe en dehors de la bien pensance. Les esprits qui ne l'acceptent pas ne rient pas des Simpson, les autres redoute cette collusion, ne veulent pas le voir mais sont rassurer qu'elle existe. alors les Simpson les fait rire. 

Ces transpositions des rapports de l'être au monde, à l'autre et à lui même, sont l'histoire du désir contre les contingences, c'est à dire l'histoire du  mariage impossible entre le désir et les contingences, c'est à dire aussi le mariage entre le monde et le réel que notre esprit s'obstine à confondre. Ces transpositions sont l'étrange mariage de l'invention du monde et du réel inatteignable dont il relève.

Rire, c'est toujours entreprendre un rapport. On rit de l'autre, on rit de soi. Rire participe de la communication complice dans l’oblitération du réel au profit du confort de faire à l'instant du rire, communauté de monde.
Communiquer c'est échanger nos visions et nos rires. Les façons de comprendre le monde se distinguent en nos expériences et composition singulières de nos mondes. Et le rire nous rassemble.

Rire n'interdit pas de comprendre et comprendre n'empêche pas d'en rire. Le rire appartient au monde et comprendre relève de l’inatteignable réel. 

lundi 13 novembre 2017

La morale des Urnes

La Misère? Ce n'est pas un scoop ni un spectacle.
Ni une source supplémentaire de déploraison stérile quand on l'exhibe sur les réseaux sociaux comme si les gens marchent dans la vie les yeux fermés.
Leur mettre le né dans cette merde ne les réveillera pas d'avantage.
Pourquoi?
Parce que ça les rassure de savoir qu'ils n'en sont pas.

La misère ce n'est pas un scoop mais le quotidien banal des gens parce que le fruit de leur travail est fait pour engraisser "les porcs". Vous savez "les porcs" ces fameux riches qui s'offrent le droit de cuissage sur les pauvres comme signe extérieur de réussite.

La misère est  une carence d'éthique des pouvoirs publiques qui s’accroît avec l'abondance. Pourquoi? Parce que dans la rétention, l'accroissement de la productivité ne sert qu'à nourrir les plus riches à moindre frais, c'est à dire avec de moins en moins de bras.

La misère trouve sa source dans la politique publique qui à la fois la produit et l'entretien. La misère est le produit incontournable de l'abondance dans le paradigme de rétention. La misère n'est pas une conséquence individuelle mais une conséquence COLLECTIVE du traitement de l'économie.

Cette carence des pouvoir publique est soutenue aveuglément par vos bulletins de votes. Incapables que vous êtes de comprendre la cause profonde de ce mal. C'est à dire incapable de dominer votre lâcheté devant les urnes.

Identifiez le,  "le principe de rétention" qui nous gouverne tous et passons au partage.

Ce n'est pas contre la misère qu'il faut vous révolter, mais contre votre bêtise parce-que voyez vous, on est en démocratie. Réfléchissez une seconde à ce que ça signifie, à ce que ça implique de complicité pour la produire cette misère.

Au lieu d'exhiber la misère pour votre petit quart d'heure de rédemption puis de reprendre une tranche de gigot en regardant vos conneries à la télé, changez votre bulletin de vote et elle disparaîtra.

Vous voulez parier?

lundi 23 octobre 2017

1 9 9 7

Pourquoi les lois Sarko, puis Hollande, puis Macron desservent toutes les populations qui ne sont pas au dessus de la classe moyenne, au profit des plus riches?
Parce que depuis 1997 d'un commun accord entre les gouvernements occidentaux, ce sont les banques qui émettent la monnaie à la place des états. C'est tout.

Il s'ensuit que, au lieu de répondre à la demande des gens, l'émission de monnaie répond à la demande des banques et autres tenanciers de la finance.

Alors à grands renforts de communications politiques et médiatiques, tous ceux et celles qui convoitent le trone de macron, dénoncent sans relache l'inadéquation des politiques menées ou au contraire la cultivent.

Rares sont ceux et celles qui expliquent le réel de la  situation. Melenchon, Asselineau  Hamon et Filoche sont ceux qui expliquent, les autres sont ceux qui encensent.

Les états se sont formellement mis au service de la finance depuis cette époque. Se contenter de déplorer la situation, ne pas voir la démission des états face à la finance, ne pas comprendre d'où vient la demande que la monnaie sert,  c'est la même chose que de déplorer l'incendie en approuvant les incendiaires qui dans les urnes comptent nos voix en se frottant les mains.

Par contre VOULOIR comprendre et donner à VOULOIR comprendre obligera les politiques à offrir une alternative audible.

Il ne faut jamais oublier que les politiciens ne sont que l'incarnation du paradigme qui nous anime et que notre ignorance appel.
Notre ignorance?  Médias, politiciens etc, l'entretiennent précieusement. elle est la source de leur privilège. Notre ignorance et la clef de leur ascenseur financier.

Pour éliminer les sources d'ignorance, commençons par éliminer la télévision de notre quotidien et les programmes changerons,  A la place de nous débiliser la vie par procuration, de brancher nos destins aux abonnés absents, communiquons entre nous.

Changeons nos perceptions, pensons par nous même les choses politiques et économiques en échangeant nos idées pour que la politique et l'économie nous changent la vie.

vendredi 20 octobre 2017

LE PARTAGE


Non, les pauvres ne sont pas des assistés. Jamais notre société n'a été aussi riche, et jamais l'écart entre riches et pauvres n'a été aussi grand. A l'époque de la plus grande abondance, jamais  la solidarité n'a été aussi basse.

Lorsque Macron  veut augmenter le revenu des paysans, c'est une très bonne chose, mais pourquoi va t'il réussir là où les paysans échouent depuis 30 ans? Parce qu'il va garantir leurs marges aux grands distributeurs. Résultat: au prétexte de faire une loi morale et juste, il va augmenter les prix pour payer les paysans et les consommateurs vont puiser dans leur épargnes pour au final engraisser les actionnaires des grands groupes.

Au passage l'augmentation de consommation est aussi un accroissement de tva pour l'état. Macron n'a aucune espèce de considération pour le suicide des paysans ou leur revenus. Les paysans sont une opportunité d'augmenter les recettes.

Le même type de processus pervers est à l'oeuvre au centuple avec la loi (anti droit du) travail par exemple et ce n'est que le début. Un bonus aux entreprises qui font du CDI, un malus pour celles qui font de la précarité. Voilà une belle morale à la Macron. Sauf que le CDI  n'est plus un contrat qui protège et assure le salarié de ses revenus mais est devenu un CDD.

Le CDD sous macron s'appel le CDI. Ce tour de passe passe  permettra de donner du bonus à toutes les entreprises. Sauf quelques unes pour sauver les apparences.

Il suffit de parler de Macron et consort. Parlons entre nous.

Comprenons que le progrès social en marche avec macron c'est les années 60. Qu'on se le dise...

Il est temps de passer au partage. Partage du travail, partage de la dignité, partage de la liberté, c'est à dire des ressources...

C'est quand même pas compliqué de comprendre qu'il n'y a pas assez de poste de travail pour tout le monde. Qu'est ce que vous voulez que ce soit d'autre le progrès social? Moins de biens et plus de travail? Ou plus de biens et moins de travail?

Parlons en entre nous? Informons nous entre nous de nos réflexions et non de celles qu'on nous sert à longueur de com.
Ce qu'il y a à comprendre est simple pourtant. Ça commence par: "Il n'existe que deux catégories d’êtres humains: les dirigeants et les dirigés.

Autant il y a d'individus différents, autant il y aura d'histoires qui mènent à la misère. Il ne sert à rien d'en faire un inventaire à la Prévert. La déploraison fait ventre de la com. C'est tout. Ce n'est pas de cela dont il faut parler mais des causes économiques et politiques qui orchestrent ce désastre humain et des raisons éthiques qui en chaque êtres le justifie.

Les causes économiques et politiques viennent d'une politique économique incapable de partage alors même que l'abondance n'a jamais été aussi grande et la productivité pour répondre à tous les besoins, aussi efficace.

Les raisons éthiques viennent du principe de rétention partagé et cultivé par tous riches comme pauvres, à tous propos avec à la clef le principe  du mérite pour rendre moral les inégalités et la misère.

Alors au lieu de passer son temps à interviewer les miséreux pour faire peur à la plèbe, ce sont les plus riches, les économistes, les politiciens les philosophes c'est à dire ceux qui dirigent, et non ceux qui sont dirigés (et digérés) qu'il faut interroger.

Dans bien des esprits, encore aujourd'hui, en cas de viol les responsables sont les victimes, mais en cas de misère aussi...

mercredi 27 septembre 2017

LE MODELE ALLEMAND

La préoccupation des allemands c'est la rente. C'est pourquoi la politique de l'Allemagne est entièrement dévouée à la rente.
Coté entrées d'argent, l'euro joue un rôle fondamental. Il  est la dévaluation du Mark.  L'euro est donc l'amplificateur de leur excédant commercial au profit des actionnaires.

Coté dépenses elles sont minimisées par l'augmentation de la pauvreté, de la précarité, de l'insécurité, la baisse des soins, des aides, de la solidarité en général. Les infrastructures sont laissées à l'abandon tant que la dépense peut être différée.

La politique économique Allemande dont l'ambition est européenne (le marché extérieur allemand) devient la source génératrice du renouveau du facisme partout en Europe.

C'est ça le modèle Allemand dont on nous rabat les Oreilles jusqu'à la nausée..
Dans l'économie des européens, ce n'est pas le chômage qu'il faut mesurer mais le revenu, c'est à dire la croissance ou le déclin de la misère. On peut baisser le chômage en augmentant la misère pour préserver les profits. ça c'est le programme de Macron. l'histoire retiendra Macron comme le Pétain de Merckel.

Mais heureusement. Le modèle Allemand ça ne prend pas. Les Français parlent peu mais pensent loin.
Vive le modèle Français qui consiste à partager le travail pour partager la dignité, puisqu'elle passe parait-il par le travail. Et restaurer l'idée régalienne que l'état est au service du peuple par la régulation (le partage) des dérapages du libéralisme (dérégulation).

RÉINVENTER UNE SOUVERAINETÉ DES NATIONS EST IMPÉRATIF POUR DES POLITIQUES AU SERVICE DES PEUPLES.

Pourquoi? Parce que dans la mondialisation la régulation de l'économie par elle même, est absolument inateignable.
Par sa capacité à répondre à la demande, c'est la monnaie qui structure un pays, qui nourrie une culture. On peut dire qu'une nation est un réseau de demandes.

Si la monnaie est faite par les banques, la demande à laquelle elle répond est spécifique à la banque. Alors c'en est fait des propriétés républicaines et démocratiques d'une nation. La demande qui la fonde passe au second plan dans la mesure ou il sert le capital. La renaissance du fascisme et de l'anti-sémitisme en Europe est la conséquence direct de la démissions des souveraineté nationnales, c'est à dire de l'abandon de la monnaie par les états.

S'il est impossible de réguler par le haut. Il ne reste plus que le bas pour le faire. C'est ça le rôle politique de la rue. Changer la donne économique pour chasser le facisme.(Ceci n'est pas un clin d'œil à Melenchon)

lundi 14 août 2017

Les Dirigés

Il est vain de se perdre en déploraisons sans fins en égrenant sans conscience la liste de tous les drames guerres et génocides perpétrés ici et là où la folie et la manipulation des opinions n'ont de sources communes que l’appât du gain.

Sur la terre il existe deux catégories de gens. Les dirigés et les dirigeants.
Dans le but d’accroître leur fortune, toujours et à n'importe quel prix, toutes les misères grandes et petites de part le monde ne sont jamais le fait des dirigés mais des dirigeants. Si ici ou là un dirigé s'égare vers le mal, ce n'est pas par vocation, mais par réaction à ce que son être réprouve alors que le chemin des mots pour le faire savoir lui a été rendu inaccessible.

Le paradigme de rétention dans lequel dirigés et dirigeants baignent, explique la raison profonde pour laquelle la prédation de l'homme est sans fin.  Incapable qu'il est de concevoir une alternative à la rétention comme autre source de sécurité, il s'invente la morale pour pouvoir déplorer à loisir.  Et puis dans la morale il s'invente le mérite pour déplorer comme on va à confesse. Alors il égrène ce qu'il déplore en palabre sans fin dont il fait étalage pour séduire la plèbe en élevant son intelligence de la misère d'une grande probité.

En égrenant les misères,  les guerres, les manipulations pervers, ici et la toutes plus abjectes les unes que les autres , rares sont ceux et celles prennent conscience qu'on égrène le compte à rebours de nos civilisations. Ceux là sont des anarchistes ; des suppôt de l'enfer. C'est la morale qui le dit. C'est donc la vérité ! Mais l'ordre n'implique pas nécessairement le pouvoir. Si le pouvoir était distribué partout, alors le pouvoir s’appellerait simplement « éducation » et les humains enfin civilisés, vivraient en harmonie avec la nature. Car l'anarchie, ce n'est pas le désordre, c'est l'ordre sans le pouvoir. N'est-ce pas sur ce modèle, l'anarchie, que se constitue le vivant, sauf bien sur chez les dirigeants où seule leur anus commande aux autres organes (voir Freud...).

Comme il est plus confortable de croire devant sont assiette pleine au lieu de réfléchir de peur qu'elle ne se vide !  Et au lieu de montrer du doigt les dirigeants, les dirigées se bouffent entre eux, et les dirigeants moissonnent.... Car dirigeants et dirigés sont gouvernés ensemble par le principe de rétention.

La première question qu'il convient de comprendre c'est de savoir où se situe le principe de rétention dans l'humain. C'est l'identifier comme fondement de tous ses rapports.  D'en évaluer les conséquences en tous domaines accessibles à la compréhension, à la déduction,  pour enfin en sortir par la porte du partage.

Mais là où l'on pourrait s'attendre à trouver un levier de l'information, de la pensées, de la réflexion, pour échanger des idées et se cultiver,  on ne trouve partout que de  l’exhibition qui prend le nom d'information. En pire dans les réseaux sociaux où l'émotion, l'opinion, les délires se drapent du costume du savoir.  

Le réseau sociale où vous me lisez est le champion de la confusion et de l’aliénation. En vérité, il est une vaste entreprise qui consiste à capturer la vie privée des gens pour en faire du profit. Ce n'est pas un outil de communication c'est un espace de captivité qui se substitue à la « vie ».

La transposition du réel vers le virtuel avec à la clef la confusion du publique et du privé par la culture du narcissisme, relève de la manipulation de masse la plus perverse qui soit.
En échange de la connaissance des us et coutumes des gens, la captation des réseaux de convivialité se monnaient en million de dollars. Voilà pourquoi ces réseaux existent.

Voilà pourquoi les dirigés existent.

dimanche 30 juillet 2017

Donner...

Les êtres humains sont des êtres ontologiquement sociaux. Hors le groupe, ils n'existent pas. L'intrication « être-groupe » est compacte et profonde. C'est pourquoi il est utile de concevoir selon l'échelle de l'être, les propriétés d'un rapport. La foule par exemple ne comprend pas un message de la même façon qu'un individu.
Pourquoi ?
Parce que la foule qui est une collection de diversité, est comme la moyenne d'une série d'entier. Si la moyenne donne 5, il est extrêmement rare de trouver la valeur 5 dans la série. Ainsi dans la foule trouverons nous quelques rares individus qui donneraient la même réponse que celle de la foule au même stimuli. (Sauf l'assemblée actuelle qui est composée non d'une diversité mais d'une identité..... de chiffres 5.) 

La dialectique du don et du contre don est, par conséquent, une disposition naturelle à la diversité des êtres humains pour construire par l'échange la structure même de la culture dans la quelle ils baignent. A grande échelle, la dialectique du don et du contre don c'est l'économie. Ainsi il n'est de politiques qui ne soient celles de "l'économie", et il n'est d'économies qui ne soient toujours les mêmes.

De la plus petite échelle de l'être, (l'ego) à la plus grande échelle, (la nation par exemple, ou le groupe culturelle, celle où l'être associe son identité à l'instance la plus large possible), la dialectique du don et du contre don, relève pour tous les humains d'un paradigme fondateur qui fixe ontologiquement le rapport à l'autre au monde et à lui même, d'une manière parfaitement infantile.

C'est le "ce que je veux est à moi" qui règle tous ses rapports, de sorte que, ce que l'homme ne peut posséder doit être détruit.
Ce paradigme confère à l’espèce humaine la plus grande violence que l'on puisse concevoir. Une violence aveugle par laquelle il veut tout dominer, maîtriser, asservir et ingérer y compris lui même.

Le paradigme commandeur de tous les rapports de l'humain c'est le principe de rétention. En vertu de ce principe, rien ne doit échapper à la prédation. Tel le poisson qui n'a pas conscience de vivre dans l'eau et d’obéir à sa loi, l'humain n'a pas conscience de se fondre dans le principe de rétention.

Ici je lis le don et le contre don comme un langage concret, une mise en acte indispensable à la structuration du groupe. Il n'y a pas de morale la dedans mais seulement une nécessité. Elle est dictée par la prédation qui singularise notre "espèce". Pour structurer le groupe dont sa survie dépend, elle fixe un encadrement rigoureux et minimaliste de ce qu'on peut en première approche appeler la générosité ou la solidarité qui sont des avatars de la stratégie de survie de l’espèce appliqués au groupe (comme l'amour est une stratégie appliquée à l'espèce...).

Ainsi à l'envers des lois de la nature, l'homme s'est inventé la morale comme un espace positif de générosité, à l'envers du principe de rétention. Oui, le principe de rétention est à l'envers des lois de la nature puisqu'il vise à la dominer, à l'asservir dans une vision qui la qualifie d'hostile.
La morale offre alors à l'humain la possibilité de créer le concept de « mérite ».
La morale joue alors le rôle de l'alibi pervers, car à l'aide du mérite, il est possible de justifier et de promouvoir toutes les injustices au service de la prédation, dont la source se trouve dans le principe de rétention partagé et défendu par tous, maîtres et esclaves confondus.

Appliqué à l'économie, cette morale dicte la structuration de l'échange par le libéralisme. 

La question est de savoir si l'humain peut s'affranchir du principe de rétention qu'il met en acte ?
La réponse (pour le moment encore) est oui.
Oui, car l'évolution va de l'immaturité à la maturité en passant par la conscience, c'est à dire par la mise en mots. Cela vaut pour les individus comme pour les sociétés. La clef c'est la communication. C'est le partage de l'éducation, de la réflexion, de la culture, sources incontournables de la démocratie authentique.

Sur la plan purement systémique, l'économie structurée sur le principe de rétention va se heurter à un mur. Dès que la structuration de la (des) société dépendra majoritairement des laissés pour compte, alors pour ne pas que la richesse des riches disparaissent, il faudra nécessairement en raison de l’obéissance au principe de rétention pour encore plus de prédation, nourrir les pauvres et leur délivrer de quoi vivre. A ce sujet, Hamon (Benoît pas Marcel) avait 100 ans d'avance.

A l'issu de quoi, le sentiment de sécurité à toutes les échelles de l'être glissera doucement d'un effet de la rétention à un effet du partage. Et le paradigme commandeur des rapports de l'humain à lui même à l'autre et au monde, ne relèvera plus majoritairement que du partage.

Le don n'a rien de moral il est une nécessité structurante liée à l’espèce. La seule morale qui vaut pour tous les êtres vivants de cette planète c'est la connaissance des lois de la nature; c'est le dialogue humble et harmonieux avec elle en lieu et place du fatras de principes aliénant inventé par l'humain sous la houlette du principe de rétention dont il devrait s'acharner à prendre conscience pour s'en affranchir. 

Le mérite est un principe qui rend moral toutes les inégalités. Le mérite permet t'il de cultiver la Fraternité? La Liberté? L'égalité?
Qu'est ce qu'être un humain? 
En quoi somme nous humain? 

Voilà un débat qui ne manquerait pas de piment.

samedi 29 juillet 2017

Les loups sont entrés dans Paris

Depuis 20 ans, le pouvoir politique a été transféré aux banques et autres maîtres de la finance dont l'Europe de la finance, notre Europe actuelle est le rejeton.
Comment Macron a-il pu gagner les élections présidentielles? 
Parce-ce que la politique est devenue un produit marketing. On vend un homme politique comme en vend de la lessive, en imposant sa marque sans faiblir dans tous les médias. 

Ce tour de force est possible dès lors que les médias appartiennent à la finance. C'est le cas. Sans le moindre programme, sans la moindre idée solide, on assure de cette façon le maximum de voix. C'est pour cette raisons que Macron à soigneusement évité tous les débats de fonds et que son premier geste politique est fut la purge de la presse. 

Et puis, pour rendre le résultat légitime il suffit de s'appuyer sur le mode de scrutin où l'on ne comptabilise que les votes exprimés. Ce qui permet de qualifier le score de Macron de 60%, pour créer dans les esprits la conviction que le président élu a été voulu par 60% des français. Rien n'est plus faux.

En réalité, les suffrages exprimés rapportés aux citoyens placent Macron entre 5% et 8% (1)

Comme l'offre politique est vide et le mode de scrutin complètement antidémocratique, l'offre politique à été boudé par L'immense majorité des français.

Depuis Sarkozy en 2007, la politique est entée dans le cycle d'une "inflation répressive" tout azimut. Aujourd'hui la situation de la démocratie est des plus préoccupante car en vendant en son nom de la politique comme en vend de la lessive, elle est devenue l'alibi d'une course au pouvoir autoritaire dont le seul objet est l'argent. Et si projet il y a, ce gouvernement mettra tout en oeuvre pour augmenter la capitalisation des riches, c'est à dire prendre aux pauvre et donner aux riches. Jusqu'où ira t-il? Jusqu'au point où la destruction du pouvoir d'achat mettra en péril la richesse des riches si la demande chute trop.

Il est temps de réagir à cette situation et de commencer à la redresser. Comment? Mais c'est très simple, en s'informant de la situation du parlement. Pourquoi parce que jusqu'à preuve du contraire (si on laisse faire ça va venir) c'est le parlement qui INCARNE le peuple.
Ensuite il suffit d'en parler entre nous, entre tous. Inutile de chercher à convaincre qui que ce soit.
Donner à penser seulement; surtout pas d'avantage. 
C'est tout . 
La suite viendra d'elle même.
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(1) 8,5 million de voix pour 65 million de citoyens donne un score de 12,9% qui une fois pondéré établi le score entre 5% et 8%. On est loin de 62%

Pour que le résultat du vote reflète la vérité, le système électoral doit comptabiliser les blancs et les abstentions dans le calcul du score.

Pour restaurer l'autorité du politique et faire que l'économie reprenne sa place, il faut changer l'Europe. Les traités son construits pour rendre les lois européennes inamovible ?Une démocratie européenne qui accouche d'un régime totalitaire, c'est un raison de plus pour en sortir. Parlons en.

vendredi 21 juillet 2017

Macron le magicien

On ne le dira jamais assez. Macron n'a été élu que par un tour de passe-passe électoral. En refusant majoritairement l'offre politique par une abstention qui a dépassé partout 50% des inscrits, le peuple est le grand vainqueur de toutes les élections, présidentielles et parlementaires.
Le seul contre-pouvoir démocratique à la disposition du peuple c'est le parlement. C'est pourquoi il est fondamental de renforcer l'opposition de l’intérieur en soutenant tout ce qui s'oppose aux décisions autoritaires de Macron. Les députés, les idées d'où qu'elles viennent, les protocoles, les débats etc...

A ma connaissance il n'y a que Mélenchon qui roule pour la démocratie c'est à dire pour l'élaboration d'une politique gouvernée par le souci de partage, qui est issue du débat publique et qui respecte les gens et les institutions démocratiques, sur fond de reconquête de la souveraineté législative et monétaire.

A l'Assemblée Mélenchon veille au grain. Il s'agit de le soutenir, lui et quelques autres pour se battre contre l'autorité et la dérive totalitaire de Macron qui ne peut gouverner autrement car il n'a aucune légitimité, pas plus qu'il n'a la moindre idée en politique au sens noble du terme.
Sauf à Confondre politique et Séduction, Macron n'est pas un homme politique il n'est que le comptable des banques et autres grandes entreprises qui n'ont d'ambitions que de s'enrichir pour eux même. Personne n'ignore cela. A cette fin, les nantis, tous maîtres de la puissance médiatique à laquelle personne ne peut échapper, ont voulu flatter le populo en misant sur l'image et en évitant soigneusement le débat d'idées. Et parce que les idées que l'on déduit des actes politiques sont éthiquement indéfendables..

Au pouvoir, Macron se comporte en enfant unique et tout puissant. Il n'a pas de limites. Tel un enfant gâté qui casse ses jouets quand ils ne l'amusent plus, il vire les gens qui le contrarient peu ou prou. Pareil à l'enfant gâté veut jouir de son jouet, Macron veut jouir de l’allégeance aveugle que l'on voue naturellement au fils du prince. Ce qu'il croit, doit faire la vérité de tous, et tout ce qu'il veut est à lui par nature.

Il oublie qu'il est en démocratie et qu'il n'est que le président d'un pays dans lequel les gens sont capables de passer aux actes quand ont leur ferme la bouche.

Fort de sa toute puissance au service des rois de ce monde (les banques l'Europe et autres grand monnayeurs.) Macron, fait sa révolution à lui tout seul. Sans procès, sans réflexions, sans débats, Macron procède d'autorité à des décapitations drastiques et immédiates partout où sa politique est questionnée.

Dans les mains de la finance, le macronisme est un coup d'état permanent dont la démocratie est l'alibi.

Depuis le début de son mandat de président de la France mais pas des Français, Macron est passé à l'acte.

  • Abolition du droit du travail. En prévision de l'abolition du droit tout court. C'est sur ce point que Sakozy fut battu par Hollande en 2012 avant de trahir honteusement ses engagements et ses principes.
  • Inscription de l'état d'urgence dans le droit commun. Les experts en droits de tous ordres, ne cessent de dénoncer la banalisation de l'état d'urgence. Macron n'en a cure. C'est lui qui veut. Et ce qu'il veut l'emporte sur la raison d'où qu'elle vienne. Ce qu'il veut est plus fort que la pensée. Plus fort encore que le droit.
  • Abolition du droit des femmes ; comme si la lutte pour légalité civile sociale et économique était secondaire alors que cette lutte pour des raisons profondément ontologiques est fondamentale et pour les hommes et pour les femme, à l'échelle des cultures et de l’espèce humaine toute entière... Vous pensez que je vais un peu loin ? Et pourquoi pensez- vous cela ?
  • Il décide que le nombre de vaccins obligatoire doit passer à 11. Tout refus de la vaccination obligatoire se traduira par des poursuites pénales. Ou quand la justice se met au service de la politique. A t-elle déjà été indépendante ? La santé publique la aussi est instrumentalisée au profit de la finance pharmaceutique. Ici se sont des enfants qui sont pris en otage pour le bénéfice financier des groupes pharmaceutiques. Bien des experts en médecine dénoncent la politique de vaccination, la aussi, Macron n'en a cure. Il se passe de débat puisqu'il y a de l'argent à faire.
    Les politiciens ne devraient pas avoir le droit de se substituer aux experts. Ce n'est pas leurs domaines. Trump s'est fait expert en écologie, Macron expert en médecine. Les politiciens devraient plutôt se préoccuper de défendre la diversité en mettant en débat l'envahissement de l'homme en tous les espaces sur cette planètes contre la vie des autres espèces dont sa propre vie dépend... Mais à long terme seulement. En s'occupant du bien des autres (humains ou pas,...), les politiciens protégeraient la vie là où elle prend sa source ; dans la diversité et non dans la finance.
  • Abolition de la liberté de la presse au sein du pouvoir politique. La carte de journaliste ne permet plus d'entrer à l’Élysée aussi librement qu'auparavant.
  • Censure drastique de la presse. Éradication de toutes critiques et oppositions dans la presse sous contrôle des grands financiers. Licenciement des journalistes qui, contre la pensée unique donnent aux gens de quoi penser autrement. C'est pourquoi des initiatives comme le JT alternatif de Mélenchon où les universités populaires de Michel Onfray sont des leviers pour interroger « le système » et installer dans la rue le débat qui n'a plus cours à l’assemblée.
  • Restriction des revenus des personnes les moins représentés politiquement pour financer le coût de bluff économique de la fin des impôts locaux. Les jeunes, les retraités les chômeurs vont payer la facture. A la fin de son mandat, le calcul annonce 25% de moins sur les retraites et 50% de moins sur les indemnités de chômage.
  • L'Abolition de la taxe d'habitation à pour conséquence de mettre les collectivités locales sous le contrôle de Paris, et d'éloigner les citoyens des centres de décisions. En faisant cela d'autorité il poursuit l'accroissement de sa toute puissance.
  • La CSG qui en dépit du bon sens devait servir à équilibrer les comptes de la Sécurité Sociale sera détournée pour financer les collectivités locales. Perversion suprême, Macron fera payer les plus faible pour financer leur asservissement.

Cette liste de l'abolition des droits ne fait que commencer. Pour la freiner il convient de conserver la mémoire des exploits de Macron, et de soutenir au parlement ceux de notre choix qui sont capables de dire NON... !