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mercredi 29 novembre 2017

Les Moutons, Altruisme et Rétention

Non, les gens ne sont pas des moutons.

C'est l'évolution de nos sociétés qui est la cause de ce cliché.
On préfère faire évoluer les dividendes des actionnaires 10 000 fois plus vite que le revenu de ceux qui les produisent. Tout le monde est d'accord partout pour cette philosophie, il suffit de lire le résultat des urnes et l'approbation populaire du mode de scrutin qui permet ce prodige.

On préfère la dictature du bien au nom de l'écologie politique en obligeant les plus pauvres à changer de voiture et à trier leur déchets sans rien demander à ceux qui produisent ces déchets.
Cesser d'utiliser les plastiques partout par exemple serait bon pour la nature et bon pour l'emploi mais mauvais pour le profit des actionnaires.

Nous avons même développé la morale du mérite pour rendre tout cela religieusement légitime. Les hommes, tous partout et toujours sans exceptions, on même rendu dieu complice de cette infamie.
Essayons de comprendre un peu ce qu'il y a derrière ce déséquilibre avant d'être conçu comme une injustice.

Les Humains
A l'évidence nous ne sommes pas des moutons. Mais pourquoi alors les gens persistent à laisser les autres penser à leur place ? A laisser les autres décider de ce qui est bien pour eux ?

Mais parce que les gens sont des humains. Pas des animaux, qui eux, décident pour eux mêmes quitte à en mourir par l'aveuglement profondément fou des humains, car il n'y a que la folie, c'est à dire une absence d'altruisme et de dignité face au vivant qui explique le comportement des hommes.

Ce que nous les humains avons en partage avec les moutons, c'est d'être des mammifères avec un lointain cousin commun. Ce qui nous différencie c'est notre rapport au monde à nous même et à l'autre par la prédation systématique.Ou dit très simplement, les animaux sont d'une nature gentille, les humains sont d'une nature prédatrice (méchante) sans trêves ni lois.

Cet état de l'esprit des humains vaut pour les riches comme pour les pauvres, pour les maîtres comme pour les esclaves et détermine le grand « paradigme de rétention » dans lequel se déploie depuis toujours toutes les sociétés humaines.

L'Altrtuisme
Les humains sont des êtres essentiellement grégaires (vie en groupe) parce que particulièrement vulnérables. Ils ont donc développé individuellement un grand altruisme où se déploie les rapports de partages dont dépend la survie. A l'échelle individuelle, les humains ont développé l'altruisme au point de faire dépendre leur vie entière de la collaboration mutuelle et donc de l'autre.

Mais au delà de l'échelle individuelle, à l'échelle du groupe, là où il s'agit de conquérir pour survivre au lieu de partager, c'est l'agressivité et la prédation qui prévaut. C'est cette échelle des civilisations humaines qui est gouvernée par le principe de rétention. Et quand individuellement l'homme est pris dans les rouages du devoir collectif que la politique de rétention commande, il s'oublie, désespère, collabore aveuglément en niant sa nature. Il se met à penser ou à cesser de penser, et quelque fois à mourir.

La solidarité qui soude la communauté est particulièrement grande quand l’hostilité de la nature est grande. A l'échelle du groupe la solidarité exprime l'altruisme mutuelle pour les membres du groupe pas pour ce qui est hors du groupe. De ce fait à l'échelle du groupe, le groupe humain ne manifeste pas le moindre d'altruisme. Dans le nord de l’Europe par exemple,  les régimes sont plus solidaires qu'au sud, c'est un fait.
La solidarité n'est pas une vertu mais une stratégie implicite de survie du groupe.

Par contre, à l'échelle individuelle les humains ont besoin d'alliance. A l'échelle individuelle la solidarité est coordonnée à l'altruisme. C'est pourquoi le sens de la solidarité et de l'altruisme dépend de l'échelle à laquelle on la considère.

Le sacré
En raison de la « grégarité » de l'esprit humain, de son intrication profonde avec la culture de laquelle il relève, qui le fonde, qu'il nourri et qui le nourri, l'humain confond son rapport personnel altruiste qu'il doit réaliser pour survivre, avec le rapport prédateur que son groupe doit politiquement réaliser pour la survie du groupe.
De cette confusion tragique qui déchire les esprits, les religions prennent naissance.

Ainsi, une religion c'est le sacré qui fait de la politique. Alors le sacré est perdu car la politique consiste à favoriser la survie par la destruction et la maîtrise des diversités alors que le sacré favorise la survie par le respect et l'accroissement des diversités.
Ou plus simplement dit, quand le sacré devient une religion, le sacré est perdu car la politique consiste à survivre par la destruction des diversités commandées par les rapports de rétention et le sacré consiste à survivre par l'amour des diversités dans un rapport de partage.

Les humains sont fragiles parce qu'individuellement ils sont conditionnés par leur nature, par leur histoire à demander et attendre de l'autre « la pensée toutes cuite et sur mesure dans le bec ».

L’humain à tendance à confier sa survie aux autres. C'est son élan naturel. Mais « les autres » c'est quoi ? C'est le groupe dont la nature historique et fondamentale est la trahison de l'individu. Si pour survivre l'individu est condamné au partage, en groupe les individus doivent développer pour survivre, une capacité de maîtrise et de contrôle sur la totalité de leur environnement, y compris l'universelle politique de négation à l'égard des femmes. Pourquoi, parce que la femme est « l'autre de l'homme ».


lundi 27 novembre 2017

Kadafi, l'Occident

Kadafi, à été destitué par les occidentaux, très précisément pour provoquer le délabrement de la stabilité et créer les conditions de conquêtes économiques de l'occident sur l'orient. C'est la même chose pour Caouseskou en Roumanie qui voulait redresser son pays sans rien emprunter à l'occident. Il a réussi et Il a été éliminé.
Depuis, la Roumanie est livrée à la corruption à grand braqué.... Et la Libye complètement défaite est devenu un foyer de terrorisme.
Pourtant Israël ne s'est pas privé de mettre en garde l'occident du désastre qu'il est est train de perpétrer au nom de la démocratie? Non, au nom de leur croissance financière.

Les dirigeants de l'Occident puis de l'Orient sont promoteurs de beaucoup de dégâts dans le monde. Avant pendant et après la colonisation, c'est un fait indéniable qui ne saurait être dissimulé par le fantasme unilatéral des bienfaits de la colonisation.

Ce sont les dirigeants qui décident des désastres, et ce sont les dirigés qui trinquent.
Pourquoi est ce que les dirigés trinquent?
Parce qu'ils ne réfléchissent pas. Les gens qui font l'effort de penser sont très peu nombreux. Car penser est obligatoirement analytique de de fait critique, donc penser est subversif.

Cultiver ce renoncement à penser par soi-même est une volonté politique et culturelle bien affirmée qui relève du paradigme de la rétention commandeur des rapports au monde à soi à l'autre, et des dirigés et des dirigeants.

Quand réflexions il y a, elles sont maintenant mises en conserve sur internet. Internet sert exclusivement à ça. Capter la parole critique de la population et l'inhiber.

Et les dirigeants dirigent enfin librement.


/https://www.facebook.com/fabrice.schneider.14/videos/882609681801804/

dimanche 26 novembre 2017

Réseau Social? C'est Rien!

Le crétinisme "en marche" (1)
Les gens ne lisent pas. Ils veulent juste des images comme des enfants. Ça, c'est l'expression du crétinisme "en marche".
Ne faire marcher sa cervelle que dans l'émotion au mépris de la raison, n'est-ce pas le propre des enfants ?

Le renoncement à la raison et le retour à l'émotion dominante, n'est-ce pas une régression (culturelle) vers le crétinisme qui entraîne les gens? Vite, tout cuit et sur mesure dans le bec... Voilà le service que nous rendent les réseaux sociaux.

La régression individuelle vers l'infantilisme et le pulsionnel par jouissance de la fainéantise intellectuelle, et qui défait l'humanité en nous; voilà l'offre des réseaux sociaux.

Au lieu de ça, au lieu d'exhiber nos vies anonymes ici, au lieu de mélanger le privé et le publique, de confondre l'intime et le commun, donnons nous à penser les uns les autres...
Ce n'est pas la profondeur de la pensée qui compte. Toute pensée, toujours, est superficielle car l'ignorance est notre seule certitude. 
Ce qui compte c'est l'élan, l'horizon, la tension vers la connaissance. C'est ça qui forge l'humanité en nous. …

Les humains ne devraient pas être sur internet. Le virtuel mange le réel. Le virtuel ne mène à rien. N'apporte rien, n'enseigne rien. 
Derrière les écrans il existe des gens. De vrais gens. Le virtuel leur apprend juste à se cacher à se dissimuler puis à s'absenter. .

Exhibition
Jeter sa vie anonyme en pâture sur la place publique relève de l'exhibition et du narcissisme. Le narcissisme consiste à chercher dans le « montrage » de soi, l'approbation du regard de l'autre. Faire dépendre son soi du regard de l'autre est une régression source de grande fragilité et de stéréotype des comportements. Or, la vie doit cultiver la diversité et la surprise, et non la sécurité et la prévisibilité.

Ne pas être gêné par l'exhibition de la vie personnelle des anonymes c'est être mis dans la peau du voyeur. Quand il regarde sans être vu, la vie des autres par le trou de la serrure. Il ne contemple que sa propre absence.

Rien
Puisque le virtuel existe, il ne peut qu'occuper un espace du réel. Un espace croissant de confusion et d'anonymat, qui restreint l'espace du réel et fini par le remplacer dans les esprits.
Ainsi, les gens se manifestent de plus en plus à propos de rien. Et à cause de ce glissement du réel dans le virtuel (au lieu de l'inverse), quand se manifester dans le réel devient possible, il y renoncent. Car s'ils n'y renonçaient pas, le réel, inconnu, inconnaissable, imprévisible qui échappe à la maîtrise et demande un effort, est source de complications perçuent comme insurmontables.

Les amis
Pour trouver une personne en "or" c'est à dire un « ami », et non pas 10 000 000, il faut ne plus être anonyme et faire un effort réel. Donner le nom « amis » à des contacts anonymes procède d'une escroquerie intellectuelle et émotionnelle qui conditionne la psyché humaine à rendre possible la captation virtuelle.

Les gens l'on oublié, mais le virtuel endors leur humanité complexe pour leur ouvrir à la place, les portes du "rien". On appel ça le "nihilisme". C'est le paradigme de notre époque...
Le problème que j'identifie dans le rapport des gens au virtuel, n'est pas dans la manifestation de ce rapport. La manifestation des êtres démontre l'élan positif qui les porte, mais cet élan est capté par le "rien". Un « rien » immense et monstrueusement vide qui fait illusion du « plein ». Le problème n'est pas l'élan qui pousse les gens à se manifester, le problème c'est l'existence et la culture rendue naturelle du « rien » ; « rien » dans lequel le virtuel invite les gens à effacer leur rapports de façon croissante, c'est à dire à s'effacer eux même.

Le virtuel c'est du « rien » auquel on attribue la valeur de l'or (l'amitié) parce que ce rien met les gens à l'abri de la vie. Quand être hors la vie vaut de l'or alors le virtuel c'est la glorification (ami) et la valorisation (plein) de la mort.

Voilà ce qui, sur le plan symbolique, signifie les échanges entre anonymes sur la place publique qu'est toujours l'espace virtuel. Oui je sais, ça ne plaît pas de rapporter la culture du virtuel à la culture de la mort. Mais c'est la vérité. C'est pourquoi ça ne plaît pas. 

C'est se complaire dans le mensonge que de refuser la vérité. Mais la vérité ne surgi pas du commun mais de la pensée ouverte et méditative. Or n'est-ce pas précisément la pensée et le temps de l'élaborer, que nous subtilise le virtuel. Si nous voulons renouer avec la vie, soyons observateur de tout cela..

Confusion
Internet, c'est le monde de la confusion du vrai et du faux de l'opinion et de l'analyse, de la réflexion et de la croyance, de la raison et de la superstition, etc... dans lequel le discernement se perd.

Les générations nés avant les années 70 ont été éduquées par une expérience du réel qui les a forgé, aiguisé au discernement. Elles sont constituées d'une base leur permettant de mesurer le virtuel, d’opérer un peu de distinction.

Mais les plus jeunes, ceux qui sont nés avec une tablette au bout des doigts. Ceux là pour qui 80% de l’expérience du réel c'est du virtuel (télé, smartphone, tablette, ordinateur, jeux vidéo, etc... tout confondu) ne peuvent pas exercer de discernement sauf à l’intérieur de leur monde à 80% virtuel.
Alors la confusion (vrai / faux, intime / commun, privé / publique...) devient leur monde et forge un réel confus dans lequel la confusion ne peut pas être identifiée. Ils baignent dans un réel omnipotent et ubiquitaire, sans éthique et sans temps, c'est à dire l'univers du nourrisson pour construire leur monde.
L'éthique se réduit à l'émotion et le temps à l'immédiateté. En supprimant le temps, internet supprime la pensée au profit de l'émotion et de la pulsion. Pour s'inventer en soi, le réel qu'on appel alors le monde, suppose le temps, internet le supprime. C'est pourquoi seul le « rien » qui s'appel « amis » est infiniment possible.

Alors que dans le temps, c'est à dire dans le réel, tout est possible. C'est aussi simple que ça.

De tout cela, personne ne se sent concerné, c'est une observation comme une autre à propos des rapports des gens dans le virtuel. L'objet de mon propos ici n'est pas le parcours singulier d'un individu, alors ne cherchez pas à vous y retrouver, l'objet de mon propos ici est le principe du virtuel à l’intérieur de l’expérience du réel, c'est à dire l’expérience de l'absence et de la confusion comme devenant expérience du réel.   
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(1) Voir article précédent sur le crétinisme icihttps://libreurope.blogspot.fr/2017/11/le-cretinisme-en-marche.html

jeudi 23 novembre 2017

Le Crétinisme en Marche


Comprendre l'accroissement du crétinisme nécessite de poser la question au dessus du sens commun.
La question du crétinisme « en marche », se pose dès lors où les consciences restent étanches au principe de rétention. Ce principe qui gouverne les sociétés et les esprits est arrivé à son point de singularité en privant les humains de leur humanité, c'est à dire en faisant de l'humanité la cible de la rétention.

L'éducation ne transmet plus mais valorise la vitesse et l'obéissance par la concurrence. Ce faisant, le mépris de la diversité des talents et des rythmes est massivement destructeur d'humanité aux échelles individuelles et civilisationnelles.

Les médias ne nourrissent plus l’esprit en informant mais jouent la carte de la sidération en exploitant à loisir la misère la violence et la folie dans des émissions de divertissement. Les médias anesthésient la population par la banalisation de l’horreur. Ils gouvernent l'opinion par la menace implicite dans le domaine de l'économie, de la politique et de la sécurité. Le soucis d'informer, de donner à penser, est remplacé par la mission de capter, de modeler, d'abaisser la vigilance au lieu d'éveiller les consciences.

Les divertissements médiatiques s'adressent à l'instinct et au pulsionnel. Ils se fondent sur l’infantilisme ou le sadisme psychique et physique.

Le temps lui même, indispensable à l'élaboration de la pensée est oblitéré par l'accroissement exponentielle du virtuel qui se substitue de façon croissante au réel. L'interaction des humains entre eux et avec la nature diminue avec la croissance de la virtualisation de l'expérience existentielle humaine.

Le crétinisme relève fondamentalement d'une volonté politique et cette volonté politique relève fondamentalement d'un principe de rapport ou seule la rétention, la maîtrise, la pensée unique doivent croître, car dans ce « principe de rétention » qui gouverne tous les rapports et se place au dessus des paradigmes, le sentiment de sécurité ne s'obtient que par l'accroissement de l'avoir du pouvoir, et du savoir pour le faire, et surtout ne rien faire d'autre.

L'accroissement du crétinisme dans les consciences interdit radicalement la compréhension du paradigme de rétention et condamne sans appel notre espèce par auto-destruction.
Au bout de la course de l'humanité, quand la rétention a atteint son point culminant qui s'exprime dans la mondialisation par exemple, si elle n'accouche pas du partage, l'humanité deviendra profondément inadéquate à la nature. C'est pourquoi si elle n'évolue pas vers le partage pour s'adapter à la nature, l’humanité disparaîtra selon le processus commun et singulier à toutes les espèces. N'oubliez jamais que l'échelle de temps de la nature n'est en rien celle d'une espèce.

Le crétinisme s'applique aux consciences. Plus il grandit et moins il permet la compréhension de nos perceptions au delà de l'immédiat émotionnel. C'est pourquoi telle la luciole que l'on suit dans la nuit, il convient de soutenir dans les urnes tout ce qui favorise le partage, et tout ce qui accroît "le droit des femmes à disposer d'elles mêmes".

"Le droit des femmes à disposer d'elles même". J'insiste lourdement car ce point est capitale. Ce point est de la plus haute importance car il favorise l'avènement de “l’autre” à l’échelle ontologique.

Or, sans l'idée de l’autre, la question du partage à l’échelle de l'espèce puis à l'échelle politique puis individuelle, puis dans les consciences s’effondre. La question du partage n'a aucun sens sans l’émergence de la notion de l'autre.

A l'échelle individuelle, la notion de l'autre existe bien évidement. Mais à l'échelle d'une culture et de l’espèce, là ou, au bout de la rétention, le destin de l’espèce et des civilisations se joue, « l'autre » n'existe pas. Cet "autre" c'est aussi la nature. C'est dans l’avènement de "l'autre" comme principe à la place du principe de rétention que l'écologie par exemple prend du sens. Sinon, l'écologie plongé dans la rétention, c'est la tyrannie du bien c'est à dire une autre formes de rétention. L'écologie ce n'est pas un parti politique, ce n'est pas une doctrine, l'écologie, ce n'est pas une morale ni une philosophie, ce n'est même pas une vision; l'écologie c'est comme l'intelligence, tout le monde doit en avoir. 

Tout ce que nous avons à faire pour réfuter l'auto-destruction de nos civilisations (oui c'est bien la question, ne nous voilons pas la face...) , c'est de commencer à faire exister la notion de l'autre au delà de nous même, c'est à dire sur le plan politique. Ce serait la première marche à notre portée. Ce serait le premier pas vers notre Humanité.

Sur le plan politique, défendre la démocratie en demandant le comptage de toutes les voix changera l'offre politique qui est toujours une offre de rétention sous diverses formes.

Et puis il nous incombe de s'abstenir quand on ne souscrit pas une offre politique, en refusant de céder au chantage du moins pire. Ce chantage au scrutin où  les citoyens sont poussés à voter pour le moins pire au lieu du meilleur est rendu possible par le non comptage des bulletins blancs et autres abstentions. La persistance de ce non comptage des bulletins de renoncement à l'offre politique participe d'une stratégie électorale défendue par tous les acteurs politique tous bords confondus. Je vous laisse deviner pourquoi. 

Il faut bien comprendre en quoi s'abstenir de voter est une parole démocratique qui doit être prise en compte, qui a du sens et qui exprime une idée de renouveau politique particulièrement quand cette parole abstentionniste est largement majoritaire.

En grossissant le rang des abstentionnistes, nous donnerions un signal démocratique puissant pour obliger les prétendants au directoire politique à renoncer aux politiques de rétention pour s’ouvrir d’avantage, par conséquent aux politique de partage. Car quand la rétention, commandeur de tous nos rapports recule, c'est le partage qui le remplace.


https://youtu.be/1uEEQwlHx5s


mercredi 22 novembre 2017

Le rire

Qu'est ce que le rire ?-
Le rire, c'est le masque de l'indicible. Il se déclenche dès que l'on regarde la vérité les yeux fermés. Pour la regarder en voulant ne pas la voir, on la déguise, on la métaphorise, on la transpose. 
La vérité s'illustre dans l'histoire d'un cochon, dans l'histoire toujours d'une chute formelle ou symbolique qui se concrétise par une trahison, ou une confusion.

Le dessin animé par exemple comme Bipbip et le Coyote, ou les cameras cachés, mettent en scène le malentendu, la chute, la frustration, la perte ou le crétinisme. Les Simpson par exemple montre que l'amour existe en dehors de la bien pensance. Les esprits qui ne l'acceptent pas ne rient pas des Simpson, les autres redoute cette collusion, ne veulent pas le voir mais sont rassurer qu'elle existe. alors les Simpson les fait rire. 

Ces transpositions des rapports de l'être au monde, à l'autre et à lui même, sont l'histoire du désir contre les contingences, c'est à dire l'histoire du  mariage impossible entre le désir et les contingences, c'est à dire aussi le mariage entre le monde et le réel que notre esprit s'obstine à confondre. Ces transpositions sont l'étrange mariage de l'invention du monde et du réel inatteignable dont il relève.

Rire, c'est toujours entreprendre un rapport. On rit de l'autre, on rit de soi. Rire participe de la communication complice dans l’oblitération du réel au profit du confort de faire à l'instant du rire, communauté de monde.
Communiquer c'est échanger nos visions et nos rires. Les façons de comprendre le monde se distinguent en nos expériences et composition singulières de nos mondes. Et le rire nous rassemble.

Rire n'interdit pas de comprendre et comprendre n'empêche pas d'en rire. Le rire appartient au monde et comprendre relève de l’inatteignable réel. 

lundi 13 novembre 2017

La morale des Urnes

La Misère? Ce n'est pas un scoop ni un spectacle.
Ni une source supplémentaire de déploraison stérile quand on l'exhibe sur les réseaux sociaux comme si les gens marchent dans la vie les yeux fermés.
Leur mettre le né dans cette merde ne les réveillera pas d'avantage.
Pourquoi?
Parce que ça les rassure de savoir qu'ils n'en sont pas.

La misère ce n'est pas un scoop mais le quotidien banal des gens parce que le fruit de leur travail est fait pour engraisser "les porcs". Vous savez "les porcs" ces fameux riches qui s'offrent le droit de cuissage sur les pauvres comme signe extérieur de réussite.

La misère est  une carence d'éthique des pouvoirs publiques qui s’accroît avec l'abondance. Pourquoi? Parce que dans la rétention, l'accroissement de la productivité ne sert qu'à nourrir les plus riches à moindre frais, c'est à dire avec de moins en moins de bras.

La misère trouve sa source dans la politique publique qui à la fois la produit et l'entretien. La misère est le produit incontournable de l'abondance dans le paradigme de rétention. La misère n'est pas une conséquence individuelle mais une conséquence COLLECTIVE du traitement de l'économie.

Cette carence des pouvoir publique est soutenue aveuglément par vos bulletins de votes. Incapables que vous êtes de comprendre la cause profonde de ce mal. C'est à dire incapable de dominer votre lâcheté devant les urnes.

Identifiez le,  "le principe de rétention" qui nous gouverne tous et passons au partage.

Ce n'est pas contre la misère qu'il faut vous révolter, mais contre votre bêtise parce-que voyez vous, on est en démocratie. Réfléchissez une seconde à ce que ça signifie, à ce que ça implique de complicité pour la produire cette misère.

Au lieu d'exhiber la misère pour votre petit quart d'heure de rédemption puis de reprendre une tranche de gigot en regardant vos conneries à la télé, changez votre bulletin de vote et elle disparaîtra.

Vous voulez parier?