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jeudi 3 décembre 2015

Lettre ouverte à l'Economiste Esotérique


Lorsque vous nous parlez d'économie, vous nous racontez l'histoire de "l'émincé de porc rose à l'italienne" pour parler d'un plat de nouilles au jambon. 

En faisant croire au quidam que l'économie est plus difficile à comprendre que la mécanique quantique vous vous abrogez le pouvoir de maîtrise et de rétention avec l’absolution du plus grand nombre pour le plus grand profit de quelque uns. 

Parlez donc la langue des gens pour les respecter et vous respecter vous même. Sinon, comment voulez vous débattre de nos idées? Je précise, les nôtres et les vôtres aussi. Parce que voyez-vous, on en a, nous aussi des idées, ne vous en déplaise!  Et ce ne sont pas les mêmes...  Nos idées, elles viennent de la vie de tous les jours, cette vie que vous manipulez de loin, avec les pincettes de la rhétorique, il vous importe beaucoup de les ignorer.
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"La crise" n'est qu'un slogan pour vendre de la rigueur, c'est à dire le dépouillement de la classe moyenne. 
Pourquoi? Parce que in-finé, personne n'est capable de concevoir à grande échelle une garantie de sécurité basée sur le partage en lieu et place du rapport universel de rétention qui en l’occurrence ne distingue en rien l'humain de l'animal. Cette distinction se fonde dans un autre genre de rapport et non par le seul changement de l'objet du rapport.  L'homme autant que l'animal fonde sa sécurité dans la rétention. Celles des noisettes pour l'un, celle de l'avoir du pouvoir et du savoir pour l'autre.
L'humanité naîtra du déploiement dans les consciences du rapport de partage comme source incontournable du sentiment de sécurité à toutes les échelles de l'être.

Pour le moment, pour encore longtemps, partout et depuis toujours, l'homme est incapable de concevoir l'idée du partage comme fondement directeur de l'action économique au delà de lui même.

Oui, on entre en philosophie.... Mais cette proposition est indispensable pour comprendre le fondement qui anime le principe des échanges dont toute l'économie relève. 

Maintenant, revenons à nos gros sous.

L'économie a changé de nature à la fin de 2eme millénaire.  Elle est passée de marchande à flux.
Ca veut dire quoi? 
Ca veut dire qu’après saturation (par le progrès) du marché de la demande et de l'offre pour répondre aux besoins y compris les besoins crées pour la cause (transformer l'inutile en indispensable),  il n'est de possible profit qu'en vendant et achetant de l'argent et non plus des biens et des services. 

L'échange des biens et des services (la part marchande de l'économie) est, dans l'économie de flux, réduite au minimum afin de maintenir la capacité d'échanges des capitaux. L'économie marchande c'est l'échange des biens et des services, l'économie de flux c'est l'échange de l'argent comme le marché majoritairement producteur de profit.  La finance c'est la matérialisation de l'économie de flux. 

Dans l'économie marchande (ce que tout le monde a en tête), la croissance en effet crée des emplois payés au minimum. Mais l’objectif dicté par le principe de rétention, ce n'est pas l'emploi, c'est la croissance car  l'objet de la croissance, principe de rétention oblige, est toujours le profit. L'emploi n'est qu'un moyen de profit.

Dans l'économie de flux, la croissance à l'effet inverse sur l'emploi. Dans l'économie de flux, la croissance oblige à  éliminer un maximum d'emploi, c'est à dire à optimiser l'emploi, 
Pourquoi? 
Parce que pour faire du profit en échangeant des "Gros Sous" (la finance) et non des petits pois (marchand) il faut diminuer les coûts de production. Abaisser au maximum le coût de production, composé du salaire et des charges est la seule voie possible pour augmenter le profit.
Pour diminuer les coûts de production il convient de baisser la masse salariale en augmentant la productivité et abaisser par conséquent la quantité de bras nécessaires à la production d'un bien. 

Entre autres conséquences, puisque l'économie sociale est indexée sur la masse salariale, les budgets sociaux baissent pendant que le chômage augmente. Voilà c'est simple et mécanique. Ce cycle savamment orchestré, auto-alimenté et argumenté médiatiquement concrétise "la crise" dans l’expérience quotidienne des gens..

Quant à la monnaie, elle est une quantification de l'échange. Elle est fondamentalement une quantification du troc adaptée à l'échange multiple et à grande échelle.
La monnaie n'est qu'une unité de mesure.  Comme le mètre mesure une distance ou le gramme une quantité, le Franc mesure l'échange de biens et de services, ce qui n'est pas le cas de l'Euro, qui lui mesure aussi l'échange mais des capitaux.
Dans l'Euro, l'échange des biens et des services "est" un coût de production des capitaux. Ce coût doit-être réduit au minimum nécessaire à la sustentation des peuples.
Cette régulation par le bas, du bien et de la sécurité des peuples et des individus, constitue le moyen principal de l'Europe pour répondre à l’exigence de l’accroissement de la richesse des nantis. A cet fin,  le mécanisme de la crise, d'une très grande perversité, doit être soigneusement entretenu structurellement pour que son évidence ne disparaisse pas des esprits. 

De la capacité de maîtriser notre monnaie dépend la possibilité d'initier de l'échange économique et du développement local et national. Sans monnaie à s'échanger, le boulanger cessera de faire du pain même s'il sait en faire, quitte à laisser pourrir sa farine. Le sabotier ne fabriquera plus rien quand bien même serait-il en capacité de produire.
Mettons de la monnaie dans leur poche et voila,  l'échange qui refait surface comme un guignole qui surgit de sa boite,. C'est aussi simple que ça.
L'Euro rend ce processus impossible. Un pays qui a perdu la capacité de fabriquer sa monnaie n'existe plus que dans les livres d'histoire. 

La capacité de produire un bien disparaît si la monnaie qui "qualifie" et permet l'échange de cette production est absente. C'est pourquoi, pour "libérer nos énergies", il est indispensable de restituer à la nation sa capacité de produire sa  monnaie.
"Libérer les énergies", est une expression à la mode. Au même titre que "croissance" elles sont invoquées à contre emploie .  Les sens de "libération des énergies" et  "croissance" s'inversent dans la mondialité et l'économie de flux. Dans l'économie de flux et la mondialisation, elles imposent l'insécurité, initie l'abandon de la diversité culturelle, et l'appauvrissement économique et identitaire. 

Fondamentalement, "la libération des énergies" et "la croissance" participent de l'épanouissement et de la sécurité des individus des peuples et des nations. Mais pour cela il faut que les peuples les individus et les nations continuent d'exister en cultivant leur différence et leur singularité, Mais la direction prise par le principe de mondialisation, qui conditionne toutes les économies, est  in-finé un renoncement à l'existence de la diversité des peuples des cultures et des économies. 

Une frontière peut s'ouvrir ou se fermer et permet le dialogue. Éliminer les frontières c'est tout simplement éliminer le dialogue, c'est à dire éliminer la pensée...


mercredi 28 octobre 2015

L'ECOLOGIE de la politique

Europe Écologie Les Verts (EELV), le parti politique de l'écologie n'a rien d'écologique. Ils ont choisi de faire de la politique écologiste au lieu de constituer l'écologie de la politique et de l'économie

A l'instar de tous les partis politiques, les écolos concourent avec eux dans l'art de la rhétorique. Lorsqu'ils parlent, ils prennent bien soin de saturer les oreilles de l'auditeur en évitant soigneusement les "blancs" afin d’empêcher le public d'assimiler leur propos et de penser dessus.

Or, l'écologie par principe, par fondement, consiste à penser et donner à penser. A penser non pas l'être et ses possessions de tous ordres mais les rapports qu'il entretient avec lui même avec l'autre, avec le monde et avec ses possessions de tous ordres.

Si l'objet de la politique est la possession, l'objet de l'écologie est le rapport de l'être à la possession. L'objet de l'écologie c'est la politique elle même puisque toutes politique traite de la propriété et non du rapport à la possession. Ainsi l'écologie se doit d'être une démarche philosophique. Elle ne peut être conçue comme une capacité d'action politique. Toute action politique qui se fonde dans l'écologie n'est qu'une politique supplémentaire de l'escroquerie.

Le fondement et la préoccupation des politiques consistent à exercer le pouvoir en privilégiant "l'ordre" sur la justice. Sacrifier la justice à l'ordre, c'est adopter le renoncement au partage et à l'équité comme fondement des rapports. En effet ce n'est pas dans le culte de la justice que le politique peut constituer la morale de la possession et des privilèges mais dans le principe de rétention contre le principe de partage.

Le partage et l'équité sont les principes fondateurs du concept d'écologie. C'est bien au nom du partage et de l'équité que l'écologie considère par exemple, le partage des ressources de la planète entre toutes les espèces qui la peuplent, et pense l'avenir du monde en terme de partage et d'intégration de l'activité humaine dans le recyclage naturel des ses scories; et c'est en terme de partage que l'écologisme intègre au présent le souci des générations futurs.

Si l'écologie fait de la politique, elle ne privilégie pas l'équité et la justice mais renforce l'argumentation de la mise ordre du monde et des peuples par le politique au service, toutes tendances confondues, dans un genre ou dans un autre, de la possession et des privilèges dans  la loi et la morale  issues du principe de rétention et qui la justifie.

L'écologie consiste à penser le monde et l'autre à égalité, c'est à dire sans ordre hiérarchique entre le particulier et le général. Les échelles de l'être ne sauraient être opposables dans une conception moderne et éclairé du bien commun.

Dans l'ordre commun de la politique, la règle de l’intérêt général adoptée dans les consciences, rend moral le sacrifice de l’intérêt particulier. La réflexion politique est toute entière dévouée à des intérêts particuliers sensés être le socle de l’intérêt de tous. La rhétorique du discours politique commun consiste toujours, comme traitement de fond des consciences, à faire oublier que ce qui apparaît comme général (dans le discours politique commun) ne concerne qu'une poignée de nantis.

Ainsi la politique n'est jamais que l'art de la rhétorique où pour chaque acteur il s'agit seulement de penser la façon de communiquer pour maintenir ses privilèges.

La première règle de l'écologie s'appliquant à elle même, lui interdit d'être un parti politique car son fondement et sa préoccupation sont le contraire de ceux de l'ordre politique. L'écologie est une préférence pour la justice à l'ordre partisan. Une référence pour le partage là ou la politique fait référence pour la rétention. Une préférence sur la conscience et le sens critique là où la politique cultive l'aliénation tout azimut.

Il ressort de ces quelques éléments dialectiques en politique, qu'il n'est pas possible de penser et de politiser en même temps sauf si penser consiste seulement à orchestrer l'accumulation de son propre profit, et le maintient de ses privilèges. Le caractère infantile d'une telle forme de rapports constitutive de la pensée politique en générale n'échappe à personne, je suppose...

L'écologie, c'est comme l'intelligence, elle doit exister partout et ne saurait être de ce fait, un parti politique. Un parti est par définition toujours partisan. Or, penser la société, le monde l'avenir sur le mode écologique, suppose, un esprit de partage et non un esprit partisan.
L'écologie est une conception singulière des rapports entre l'homme la nature l'autre et le monde. La pensée écologique exige une capacité d'intégration harmonieuse dans l'équité de toutes les diversités. Cette conception est contraire à l'esprit partisan des politiques du commun, gouvernées par le principe de rétention et par conséquent d'exclusion. La culture de la rétention à fin de sécurité exige l'exclusion et construit la morale qui la justifie. C'est de cette culture que toutes les politiques relèves, y compris l'écologie quand elle en participe.

Contrairement au politique qui constitue la sécurité par la planification et la hiérarchisation de la rétention, l'écologie relève d'une capacité d'intégration de tous les rapports tels que le sentiment de sécurité de tous et de chacun se constitue par le principe de partage à toutes les échelles depuis l'individu jusqu'à la société mondialisée.

Faire de l'écologie un parti politique est une abolition de l'écologie elle même. Pourquoi? Parce qu'en vertu des principes qui la fonde, sa place et son rôle sont supra-politique, c'est à dire éthique.

Si la politique est motivée par la réussite, l'écologie est motivée par la vérité. Ainsi, si l'écologie agit en politique elle entre immédiatement dans un conflit de principe où la réussite en politique concurrence toujours la vérité. 
Aucun acte, aucune pratique politique ou de quelque-autre nature ne peut être à la fois dans la vérité et dans la réussite car la réussite suppose et exige toujours de la compromission inadéquate au principe de vérité.
L'écologie est une pensée indépendante des conflits d’intérêts, donc des conflits de pouvoirs qui tous relèvent de la réussite et jamais de la vérité. La place de l'écologie est de penser les rapports de l'être au monde en se situant au dessus du débat politique. Son rôle n'est pas d'agir politiquement mais d'informer le publique, de lui donner à penser c'est à dire à exister et de ce fait à faire exister la démocratie, la vraie. Alors, la démocratie, la vraie, s'occupe du reste.

Il est remarquable de constater comment les gouvernants s'agrègent facilement pour fonder l’Europe dite économique et sont incapables de fonder un ordre éthique européen basée sur l'écologie.

Aujourd'hui, l'écologie n'est qu'un argument rhétorique de plus au service du politique du commun pour valider un peu plus son escroquerie. Partout elle sert d'alibi aux discriminations et ce qui est labellisé "écologique" n'est que l'étiquette collé sur un produit économiquement toxique pour les classes pauvres et moyennes.

Rappelez-vous la couche d'ozone et les gaz à effet de serre. Slogan indispensable à générer des milliards de dollars sur le marché international de la réfrigération. A l'issue de quoi, la couche d'ozone à définitivement disparue du paysage médiatique. 
Ce principe du slogan politique s'applique aussi à l'Europe. La crise par exemple n'est qu'un slogan politique pour vendre de la rigueur. Elle est un alibi drapé de morale solidaire et réaliste source de profits par un détournement honteux de l'argent du contribuable vers les banques privés.
L'Europe c'est la trahison systématique et à grande échelle du contrat social. Que dit ce contrat aux peuples des pays membres? Il dit: "Abandonne ta souveraineté et en échange l'Europe augmentera ta sécurité". Les peuples ont abandonné leur souveraineté, et en échange ils sont devenus les otages d'une rapine mafieuse orchestrée par le cartel des oligarques d’Europe sous la gouvernance tacite de l'Allemagne. Rappelons nous comment l'Europe a traiter le référendum démocratique de la Grèce.

Un tel dispositif politique de trahison à grande échelle est-il représentatif de l'éthique écologique? En France, sous le premier gouvernement Hollande, ils ont quitté le sérail pour infiniment moins que ça.

L'automobile et l'immobilier sont les deux mamelles les plus "juteuses" de l'économie. L'alibi écologique en ces deux domaines à fait flores en politique pour donner caution à toutes les dérives.
Le principe du slogan s'applique aussi au diesel d'hier comme d'aujourd'hui. Hier quand il fallait transformer le parc essence en parc diesel pour des raisons écologiques, et aujourd'hui quand il faut transformer le parc diesel en parc essence sous le même alibi écologiste.

La RT2012 (norme de construction plus écologique) intéressante sur le plan des économies d'énergie génère un bilan carbone déplorable et ne justifie pas un bond considérable des prix à la construction.

Dans la foulée nous avons assisté à l'interdiction temporaire parce qu'ubuesque, de brûler du bois dans les cheminées. Mais ni les politiques ni les écolos, n'obligerons jamais les industriels à utiliser des emballages recyclables (verre, carton sulfurisé ou paraffiné, plastique dérivés de fécules végétales...) comme le préconise pourtant le principe écologique du pollueur payeur.

Au lieu de faire payer les industriels pour leur choix désastreux au nom de ce même principe, on les finances avec l'argent publique, on soulage leur contributions fiscales, on crée de l'activité payable par le contribuable pour trier les déchets par exemple, et on culpabilise les citoyens de n'avoir pas le choix de ce qu'il consomment ni de la façon de le faire ; inscrivant au nom de l'écologie, toutes sortes de contraintes et de sentiments coupables dans l'esprit populaire.

L'écologie a fait de la voiture nucléaire, dite électrique son cheval de bataille tout en dénonçant le développement des centrales nucléaires. La quantité d’électricité nécessaire à un parc automobile entièrement électrique dépasserait et de loin la couverture du territoire tout entier en éolienne et autres panneaux solaires, qui d'ailleurs sont impossibles à recycler. Sinon, il faudrait lancer un vaste programme de constructions de plusieurs centaines de centrales nucléaires. Et je n'évoquerais pas ici le marché particulièrement "juteux" des batteries aux prix exorbitants et à la durée de vie limité sous licence Allemande; qui ont déjà le monopole des prises de courants pour brancher les voitures..

Après les vignettes vertes sur les voitures discriminant les pauvres des riches, comme il n'y avait pas d'argent à extraire de cette mascarade, l’expérience c'est effondrée d'elle même. Aujourd'hui, par la voie d'EELV, l'écologie se vente d'avoir remporté une victoire éclatante sur le diesel en forçant la politique de la surtaxe du gazole (carburant diesel), et en incitant les politiques commerciales à transformer le parc automobile diesel en parc essence. Ou donc se situe la-dedans la victoire de l'écologie ?

Non, cette prétendue victoire de l'écologie sur le diesel est avant tout une victoire de plus du capital et du pouvoir politique partisan quel-qu'il soit. Suffit-il de dire que le renforcement des taxes et la condamnation des plus pauvres et des laborieux à payer d'avantage est une victoire pour que ce soit celle de l'écologie?
C'est une victoire rhétorique, c'est à dire une victoire politique à la fois sur la rétention économique et sur la politique de récupération de la pensée écologique. La première écologie en politique serait d'abord celle de l'économie pour la transformer de "capitalisation sauvage" à "partage équitable".

La question de la pollution issue de la combustion des énergies fossiles est à poser aux industriels pas aux usagers. Ce sont les industriels qui ont tous les pouvoirs. Les usagers n'en ont aucun. Demander aux usagers d'agir en responsable c'est transposer la responsabilité de ceux qui ont le pouvoir vers ceux qui le subisse. A propos de l'automobile, la question de la pollution par le brûlage des énergies fossiles fait écran à la pollution la plus importante issue du roulage des pneumatiques et de l'usure des plaquettes de freinages. Qui en parle? Les écologistes? Ce sont bien aux industrielles que la question du respect de l'environnement doit être posée. Pas aux usagers! Les usagers? Il faut les informer au lieu de les instrumentaliser.

Sur le plan géo-économique, ni les politiques ni l'écologie, ni les journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de faire connaître les choix politiques du Japon et de l'Australie à propos du diesel. Pour les mêmes raisons économiques et politiques, et au nom de l'écologie, ils préparent la mutation du parc essence majoritaire chez eux, en parc diesel.

Sur le plan purement technique, ni les politiques ni l'écologie, ni les journalistes, bref tous les acteurs de pouvoirs se gardent bien de faire connaître les vertus du moteur Pantone couramment appelé moteur à eau.

Ce dispositif "ultra simplissime" adaptable pour un coût modeste à tous les moteurs diesel consiste à injecter de la vapeur d'eau dans la chambre de combustion. Ce faisant le moteur fonctionne avec moins de la moitié du gazole nécessaire. Avec l'aide de la vapeur tout le carburant est brûlé dans la chambre de combustion, minimisant considérablement les rejets de particules déjà réduis à néant (quasiment) par les pots catalytiques imposés pour cause écologique, plus chers que le caviar.

Grâce à la vapeur additionnée au gazole, le moteur voit ses performances nettement améliorées. Il se nettoie et il sort du pot d’échappement de l'oxygène, un peu d'hydrogène et de la vapeur d'eau.
En matière de diesel, l'écologisme eu été plus avisé de faire la promotion du moteur Pantone au lieu de celle de l’intérêt capitaliste.

Quand en trahissant ses fondements et ses principes l'écologie se mêle de politique, elle renforce la politique du commun qu'elle est sensée interroger éthiquement.

La première pollution à laquelle devrait s'attaquer l'écologie est celle des esprits, mais force est de constater que la première pollution massive des esprits c'est l'écologie.



lundi 27 juillet 2015

Politique Pulsion? En sortir

Le devoir ne mémoire ne signifie rien si se bornant au factuel il est renoncement à la compréhension des principes et des processus qui conduisent à la Shoah et aux Génocides.

Le meurtre est toujours l'objet de la pulsion individuelle. Lorsque que cette pulsion est partagée en même temps par le plus grand nombre au milieu d'une population démunie de Loi, le meurtre tout en étant illégal se généralise. Il se produit alors un carnage d'une effroyable violence.
C'est le "Génocide" qui s'est déroulé en Afrique, en 1994 entre deux ethnies opposées par la conquête du pouvoir sur un territoire arbitrairement constitué par l'occupant colonial.
L'histoire a confiné  deux ethnies dans le même espace, les obligeant à se côtoyer sans possibilités de se séparer. Ce principe appliqué à l'ensemble de l’Afrique impose encore ici et là des politiques dictatoriales.

La Loi est un concept collectivement opposable à la pulsion individuelle.  La loi se substitue de gré ou de force à la pulsion dans l'esprit de tous et de chacun.
Ce qui s'est passé en Europe au milieu du siècle dernier n'est autre que l'inscription de la pulsion  populaire comme fondement de la Loi.

Quand la loi se constitue pour et par la pulsion de meurtre au lieu de s'y opposer, la pulsion meurtrière devient légitime, elle se constitue en politique générale et oriente les institutions à son service. Les hiérarchies de pouvoir se déploient pour rendre opérationnel le meurtre de façon ciblée et organisée qui non seulement légalisent mais exigent le massacre des innocents. C'est le régime Nazi des Allemands, initiateur du régime de Vichy en France occupée.

Ainsi la Shoah à ceci de particulier qu'elle est produite non pas par la pulsion populaire,  mais au delà du génocide, par l'institution politique.
Un tel système dans lequel la loi est constituée d'abord de ce à quoi elle s'oppose, c'est à dire la pulsion, puis par le désordre qui en découle qu'elle investi du statut "d'ordre", est l'expression le plus aboutie du nihilisme.

Fonder la Loi et les institutions qui la servent sur la pulsion meurtrière qu'elle est sensée contenir, interdit toute lisibilité des principes et processus qui conduisirent à la catastrophe (Shoah).

A moins de transformer ce que signifie l'ordre et la justice comme le fit le nazisme, aucune politique ne saurait être à la fois dans l'ordre et la justice. Toutes les politiques d'hier et d'aujourd'hui cultivent l'ordre qui les caractérise au détriment de la justice. Il est important par conséquent de veiller à ce que l'ordre qu'une politique cherche à établir ne s'éloigne pas des principes fondamentaux de justice.

Les politiques d'aujourd'hui à cet égard sont dangereuses car elles ne tentent pas de fonder l'ordre qui les caractérise sur d'avantage de justice mais s'en éloigne en cultivant le choix démocratique du moins pire. Et c'est ainsi que de moins pire en moins pire, l'ordre politique en arrivera inéluctablement au pire avec le basculement vers le nihilisme; en passant par un renouveau du fascisme à l'échelle de l'Europe. C'est une question de temps.

Aujourd'hui il est plus important que jamais de veiller à ce que l'injustice n’atteigne pas un niveau tel que l'ordre nécessaire à la viabilité d'une communauté ne fasse de la pulsion de violence une nécessité législative.

L'accroissement des inégalités, le climat d’insécurité économique savamment entretenu, la désignation aveugle du responsable, la désignation du oisif toujours responsable de son oisiveté, le principe du mérite, source de justification du mépris envers son prochain etc... ; sont autant de thèmes bien implantés dans les esprits, et qu'il suffit d'amplifier pour ériger la haine en institution.

Dans tous les cas, l'expression de la violence dans l'espace publique, la désignation du bouc émissaire, la justice au service de la désignation, trouvent leur source non dans la pauvreté elle même, mais à la fois dans l’écart excessif entre riches et pauvres et dans le mensonge économique récurrent qui consiste à cultiver l'idée FAUSSE d'une économie en quasi faillite. La "crise" n'est en vérité qu'un slogan pour vendre de la rigueur; un slogan indispensable à cultiver la croissance de l'écart entre riches et pauvres.

Aujourd'hui encore, comme hier, tout pouvoir cherche sa légitimité populaire et démocratique dans la stratégie guerrière à tous les niveaux, et toujours en appel par conséquent au meurtre réel ou symbolique.

En amont des stratégies guerrières pour acquérir le pouvoir, et des stratégies de paupérisation (rendre les gens pauvre) pour exploiter le pouvoir exclusivement dans le but de le conserver, se situe une source commune à tous les hommes et aux collectivités qu'ils composent.

Pourquoi l'homme fait-il toujours appel à la stratégie guerrière afin d’assurer sa sécurité? Parce qu'il n'est pas capable d'imaginer un autre genre de rapport ni avec lui même ni avec l'autre ni avec le monde. L'homme, toujours partout et à toutes les échelles n'a conçu et ne conçoit son sentiment de sécurité que dans la rétention. Il est peu concerné à l'instar de l'écureuil par la rétention des noisettes mais par la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir.

Ainsi la rétention doit-elle être comprise comme un paradigme trans-civilisationnel situé en amont des représentions qui animent les hommes. La rétention est un principe de rapport, commun pour les hommes et les animaux. Il ne suffit pas de changer l'objet de rétention pour distinguer  l'animal  de l'homme, il convient à cet effet d'abandonner la rétention comme genre de rapport.

Peut-on envisager l'existence d'un autre paradigme adéquat à élever le genre humain au niveau de l'Humanité à laquelle il aspire?
La réponse est Oui.

Elle est sous notre nez depuis toujours. (...). La quasi moitier de l'hulanité l'experiemente au quotidien.  Elle attend son heure pour se déployer dans les consciences quand l'humanité au bord du gouffre n'aura plus d'autre alternativre que d'abandonner la rétention ou disparaitre. ....


jeudi 9 juillet 2015

La Grèce et l'Euro

Imaginez un couple, l'homme ne travail pas et la femme rapporte 1000 euro par mois à la maison. L'homme (parce que "c'est" le couillu de service) lui prend tout son revenu. Il perçoit ses 1000 euros de salaire tous les mois.

Un jour elle lui demande de  lui prêter 100€ pour manger le midi et s'acheter des chaussures, parce qu'à l'usine, pour diminuer les coûts de production, la cantine a fermé.

Après avoir entendu son argumentation, l'homme accède à sa demande .
-" D'accord, je te les prête!  Mais n'oublie pas que le mois prochain tu devras me les rembourser avec 10 € d’intérêts."
-"Bien sur"- lui répond "sa" femme- "Compte sur moi!"

Comme le travail n'est plus ce qu'il était, le mois durant, elle fait des heures "sup", et se prive de dessert tous les midis. Et comme pour rentrer chez elle, elle prend le train et le bus, elle renonce au bus et  fait le trajet de la gare à chez elle à pieds. Mais à cause des heures "sup" et de la marche à pied elle rentre chez elle avec trois heures de retard.
.
Tous les jours son bonhomme s'impatiente. Il la soupçonne de fainéantise. De légèreté. "... Madame prend ses aises, se la coule douce avec mon pognon..."

Lorsque enfin elle rentre à la maison, épuisée de sa journée,  elle doit faire profil bas et préparer le repas "sans broncher. "

A la fin du mois c'est jour de paie. Mais malgré les efforts considérables qu'elle a déployé, son travail ne lui a rapporté que 1050€ au lieu des 1110€ escomptés. (1000 + 100 prêté + 10 d’intérêt).

- "Il manque 60€ », lui fait remarquer, laconique, son bonhomme...."
- "Mais j'ai fais tout ce que j'ai pu, regarde mes pieds, je ne peux même plus marcher. "
- "Justement, tu devrais faire un effort au lieu de traîner à je ne sais quoi. Tu fais n'importe quoi, comment veux tu être productive dans ces conditions, J'avais confiance en toi, je me sent trahi. Oui Trahi...!"

Elle à beau s'expliquer, son bonhomme ne veut rien savoir. En retour il lui explique qu'un engagement doit être tenu. Sinon ou va-t-on...?   Il lui explique qu'elle doit prendre ses responsabilités, qu'elle doit assumer ses dettes; Qu'elle doit "se comporter comme une adulte".

Il lui explique que pour qu'il lui prête encore, elle doit consentir à faire des efforts supplémentaires. Elle peut rendre un travail en plus; la nuit, par exemple.

A cette condition, il lui prêtera à nouveau 100€.

Comme il ne lui laisse pas le choix,  elle accepte ces conditions. Le mois suivant elle devra rapporter 1160€. sinon tous les mois sa dette augmentera sans fins jusqu'à en crever.

Comment faire? Il y a moins de travail, et ses pieds douloureux l'invalident dans son effort. Elle sait bien que le mois prochain elle ne pourra pas davantage rembourser que le mois précédent.

Elle  prend  alors conscience que rien ne la lie à son bonhomme.  En vérité, c'est lui qui dépend d'elle. ... Alors c'est tout réfléchis, elle le quitte.

Et c'est ainsi que Pénélope quitta Ulysse pour partir à l'aventure vivre sa propre vie....

Vous l'avez compris, ici,  l'époux Ulysse c'est Merkel et consorts. Ils incarnent "Europe" la maison de leur amour. Mais dans cette maison, Ulysse  a plusieurs épouses. près d'une trentaine. Il gâte les plus grasses et exploite les plus maigres....

 Ulysse le propriétaire d'Europe est un être immanent inamovible, intouchable et autoritaire, aveugle et omnipotent, exigeant et tyrannique.

Toutes les nations qui lui ont fait allégeances sont autant de serviteurs qui  le nourrissent, autant d'épouses qui s'oublient à son service. C'est alors que l'Europe se transforme en une hydre sans âme.

Mais Pénélope l'épouse grecque, n'est jamais  que la première  (?) à reprendre sa liberté pour retrouver son âme.
Quant à Ulysse, à la fin de son épopée,  il abandonne Pénélope pour épouser une hydre...
Cette Europe là n'est pas la vision des Grecques. Cette Europe là est une usurpation.
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NDR) J’attends ce dimanche 5 juillet 2015 le résultat du référendum grecque. Si le NON l'emporte ("NON" aux exigences aveugles des créanciers), alors l’Europe des finances devrait être poussé à se réformer vers une Europe plus sociale, en dépits de quoi elle verra d'autres pays faire sécession vis à vis de l'euro comme l'Irlande.

L'Europe mène à la ruine programmée tous les petits pays de l'union. La Grèce enseigne et rappel à l'Europe que sa vocation fondamentale  est la construction de la sécurité de tous et de chacun par le partage.
L'Europe est l’édiction  d'un cadre légal qui permet aux gros d’exploiter les faibles et de les écraser s'ils se refusent.

Ce principe éthique de la politique se déploie sans retenue dans le pacte Trans-Atlantique. Pacte qui signe le coup d'envoie de l'abolition des lois.  L'institution du commerce Trans-Atlantique place officiellement la volontés des patrons et des financiers au dessus des lois. L'objet des lois c'est le contrat (...) De ce fait l'objet du contrat ne saurait être la loi.