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mardi 22 novembre 2016

L'agressivité en Politique

En politique seules les idées devraient conduire les réflexions. Les idées n'ont de sens que si elle sont livrées à la pensée des autres avec leur construction. C'est le principe élémentaire de la communication. Si les idées sont erronées, Il est important de savoir en quoi pour les rectifier. La pensée de l'autre à cet égard est indispensable. Sans la confronter la pensée de l'autre, une idée n'existe pas.

La communication permet de changer nos idées, de les améliorer, de les rendre plus justes... C'est de la que vient le mots dialogue (Deux> "dia"; Idée> "log" du grec "logos"qui signifie "la pensée")

Les débats télévisés entre politiques, ou n'importe quels interlocuteurs ne mettent pas en scène des idées mais des opinions rigides.

De ce fait les hommes politique s'invectivent (sauf par exemple Atali- Melenchon, ou Onfray qui font des débats d'idées..).. Dans un débat d'opinion, il n'existe pas d'autre possibilité que l'invective. C'est pourquoi l'invective entre politicien relève de leur connivence implicite autant qu'explicite.

-"L'eau est tiède... C'est évident, comment pouvez vous en douter"

-"Ah non, vous n'y êtes pas du tout. L'eau est chaude, tout le monde le sait, sauf pour les jacobins dont vous êtes le parfait représentant".

-"D'abord je ne suis pas jacobin, si je l'étais ça se saurait, et puis si l'eau est chaude, elle ne l'est pas pour tout le monde. Pour beaucoup d'entre nous elle est froide. Nous, nous allons changer cela.

-"Puisqu’elle peut être froide et chaude, reconnaissez que l'eau est tiède. Vous ne pouvez pas dire le contraire.

-"Je n'ai jamais prétendu le contraire, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit.

-"Oh mais je n'ai pas besoin de vous le faire dire, les français jugeront
Qu'elle soit froide ou chaude, ou même tiède si vous voulez ; le problème n'est pas là. L'eau est humide avant tout". Les gens de votre caste se voilent la face, ils ne veulent pas le savoir et....

-"Humide? c'est vous qui le dite car..."

-"Ne m'interrompez pas, Je ne vous ai pas interrompu..."

-"Je ne vous laisserais pas dire une telle contre-vérité..

-"Vous voulez nous faire croire que l'eau n'est pas humide? Encore une fois les Français seront juges.

-"Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dis au prétexte que pour vous l'eau n'est pas tiède? ....
…..etc... etc....

C'est à ce débat que nous allons assister entre Fillon et Juppé. Vous verrez.

Les politiciens n'ont de cesse que de cultiver collégialement une conscience phallique de la politique (restons courtois) parce qu'ils n'ont pas d'idées. Rien. Vide. Néant.
Les idées leurs font peur car « une idée » dérange toujours « la conviction ». Et de quoi parlent-ils ? De leur conviction. Quel prodige...

Alors pour séduire l’électeur lambda savamment décervelé par les médias, il convient de le faire bander. 
Voyez la haute idée que les politiques se font des « sans dents » que nous sommes. Leurs débats d'opinion systématique revient à savoir qui d'entre eux à la plus grosse, et à y faire adhérer le plus grand nombre. Et ça marche. ON VOTE.... !

Cultiver l'instinct de bassesse chez le citoyen, c'est ce qui leur à permis d'évincer DSK en faisant oublier qu'il a un cerveau avec des idées, lui... Ne l'oublions pas.

L'agressivité ne s'applique qu'aux rapports qui s'effectuent. Elle se déploie quand l'argumentation n'existe pas.
L'agressivité s'initie quand le contenu de la pensée est vidé, quand l'opinion remplace la réflexion, quand l'instinct, la croyance, la peur, dictent la Maîtrise. L'agressivité devient une vertu quand tout cela occupe l'espace de l'échange entre les êtres comme entre les nations. Les uns terrorisent les autres font la guerre.
Celui qui propose à l'autre de dépasser l'opinion au profit d'une réflexion est-il obligatoirement agressif? Oui... ! Rappelons nous le 16 avril 2016 la réaction des chantres de "Nuit Debout", à la vision d'Alain Finkielkraut...

C'est pourquoi il faut rendre inaudible celui et celle qui pensent, l'effacer, le gommer, l’oblitérer et si c'est impossible, le tuer. (Encore DSK...)

La politique éclairée par l'éthique, ne peut et ne doit être que celle du partage. Pour la construire, il appartient aux médias d'éduquer au lieu de décerveler, et aux politiques de mettre les êtres vivant, tous, en sécurité.

La sécurité et l'éducation commencent par la suppression dans le droit de l’assujettissement du corps de la femme à la loi. Tout le reste suivra.

Quel offre politique aujourd'hui relève de cette Éthique? Il n'y a que cette question à se poser pour changer le monde avec l'urne. Sinon, une voix sera toujours une caution démocratique pour le pire. A force de choisir le moins pire, de moins pire en moins pire on arrivera mécaniquement au pire. 

Depuis le match Chirac /  Le-Pen, nous avons assisté à la croissance du pire, à une inflation répressive.  Au pire?  Nous y sommes presque arrivé.

Tant que les hommes ne sont pas éduqués et en sécurité, le devoir d'un président est d'incarner une garantie éthique de l'exercice du pouvoir. Mais les candidats au trône n'ont pas d'idées. Ils n'ont que des opinions; alors ils ne seront jamais que des dictateurs légitimés par les urnes. 

mercredi 9 novembre 2016

Le Trumpisme ou La rétention fait de la résistance

La campagne électorale entre Hillary Clinton et Donald Trump aux états unis à été la plus violente qui soit. Elle ne s'est pas déroulé sur des questions de projets politique, de vision d'avenir, dans le respect et la compréhension des idées de l'autre, non. Rien de tout ça. Cette campagne est l'apogée de ce que la rétention incrustée dans les esprits puisse produire. La campagne s'est déroulé uniquement avec des coups bas, des insultes, de la provocation d'une folie et d'une force insensée de la part de Trump.
Les idées de concorde et de partages s'effondreront toujours devant l'apologie de la pulsion, des croyances et des peurs.

LA PROPRIETE
Au somment de la rétention dans une société ou l'abondance est le ciment, l'argument de concorde et de partage d'Hillary Clinton ne peut pas convaincre. Dans une telle société, la politique ne consiste pas à s'adresser à la raison et à la réflexion, mais à la pulsion, au porte-feuille et à la propriété. Aux Etats Unis plus qu'ailleurs la propriété est ce qu'il y a de plus sacré. Tout doit être au service de la propriété. Or, une femme est un objet de propriété. Trump ne cultive t-il pas cette vision sous toutes ces formes dans ses propos.

Son propos peut être une chose et son contraire. Qu'importe. Du moment qu'il met au centre la propriété, il fait écho à ce qui anime tout le monde, grand et petits. La terre est propriété de l'homme blanc, la femme est propriété de l'homme tout court, plus la propriété est importante plus le possédant peut se soustraire à la loi (principe de la cation par exemple) pour posséder d'avantage.

De même la voix de celui qui possède du pouvoir pèse infiniment plus lourd que celui qui n'en possède pas. Les Etats-Uniens appellent cela la démocratie.

Dans le paradigme de la rétention, il est impossible de mettre en place une démocratie car cela reviendrait à diluer le pouvoir dans un paradigme qui oblige à le concentrer. C'est pourquoi le pouvoir se doit de manipuler l'opinion pour l’amener à sa cause. Les referendum ne sont jamais suivit, (Grèce, Bréxit, ) et les scrutins ne représentent jamais l'opinion du peuple.

LA RETENTION ET LA SECURITE
Le scrutin aux états unis ne donne pas la parole au peuple mais aux grands électeurs, c'est à dire aux plus riches. Ils sont élus par le peuple, puis ce sont eux qui élisent le président. Cette façon de procéder rend légal et démocratique la privation des droits civiques élémentaires des électeurs. Cette organisation du scrutin n'est pas un plébiscite (le choix direct du peuple)  mais un "oligarciste". (le choix des oligarques une protection des intérêts des plus riches par eux même au nom de tous).

La possession de la terre, de la richesse, du pouvoir et d'une forme de savoir opérationnelle, sont les arguments majeur du principe de rétention. La rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir fondent t-ils le sentiment de sécurité ? Oui. Mais dans la disette. Le principe de rétention est une étape des civilisations. Il doit cesser une fois qu'il a rempli son office. Quand il n'y a plus rien à conquérir il ne reste plus qu'à ce manger nous même si on ne sait faire que ça.
C'est pourquoi il est fondamental d'identifier ce principe pour s'en abstraire tant qu'il reste encore un peu de civilisation dans nos cultures à l'échelle de la planète.

Par quoi le remplacer ? Mais par le principe du partage.
Il est acquis dans ce cas, qu'il faille faire un effort d'imagination et de compréhension pour composer notre sentiment de sécurité collectif et individuel dans le partage.

Pourquoi ? Parce que l'humain à pour souci premier de devenir Humain. Le fait d'avoir un langage et de savoir faire du feu ne nous fait pas plus humain que l'écureuil ou le chien. Bien au contraire cette faculté "nous" fait écran à notre inhumanité . Ou plus précisément elle nous informe que nous sommes dans l'enfance de l'humanité.

Quand l'animal se met en sécurité par la rétention (les noisettes pour l'écureuil par exemple), et il ne sait faire à cet office que de la rétention. L'humain aussi se met en sécurité par la rétention. Il peut bien sûr accumuler les noisettes, mais "les noisettes ne nourrissent pas son homme". Il préfère accumuler l'avoir le pouvoir et le savoir.

RETENTION ET PARTAGE
Ce qui nous fait humain, ce n'est pas d'accumuler du savoir du pouvoir et de l'avoir à la place des noisettes, ce qui nous fait humain c'est le genre de rapport que nous effectuons avec l'autre le monde et soi.
Et ce rapport, pour nous dans l'enfance de l'humanité, est le même que celui des animaux. C'est la rétention.
Pour passer de l'enfance de l'humanité à l'age adulte, nous devons arriver à traverser le plafond de verre  au dessus de la rétention pour arriver au rapport de partage.
C'est très simple à réaliser. Dès lors où l'on comprend individuellement, pour soi-même, d'où vient le principe de rétention quel est son indicateur majeur (le droit des femmes) et qu'on tente de l'identifier partout où il s'exprime, c'est gagné. L'humanité passera le plafond de verre.

Le principe de partage est contenu dans l'autre part de l'humanité qui est encore dans les limbes et qui s'appel le féminin. Le féminin c'est l'autre de l'homme, c'est à dire son concurrent. Comment la concurrence est-elle traitée par le prédateur dans un espace de rétention ? Posez-vous cette question de principe et vous comprendrez pourquoi le féminin (comme ontologie) n'existe pas dans nos civilisation, et pourquoi (CQFD) les femmes sont des sous hommes dans toutes les civilisations. (…)

LE PARTAGE DANS LE FEMININ
Et partout là femme puisque expression du féminin est instrumentalisée. Le bannissement du  féminin est un principe ontologique que toutes les philosophies cultivent. Ce bannissement de principe est inscrit dans le marbre du fondement des civilisations. Plus précisément, le fondement des civilisations et lu comme le bannissement du féminin pour justement laisser le champs libre à la rétention qui aujourd'hui doit s'achever. 
Le féminin est dans les limbes pour la raison impérieuse qu'il faut d'abord que la rétention opère au cours des ages pour donner naissance à l'humanité.

Si la rétention  perdure au delà du raisonnable, c'est à dire au delà de l'état d'abondance (la mondialité), alors nous les humains seront dans une situation de toute puissance. Privé du contenant qu'est  la nécessite dans la disette et qui impose le principe de rétention, et sans les limites que la raison nous forge une fois la rétention accomplie dans l'abondance, l'humain se livre lui-même à la pulsion et à la folie.

Pour comprendre cela, que se passerait-il si on donnait des armes réelles à des enfants gâtés tout puissant et qui ne pensent à rien d'autres qu'à eux même.

QUE SIGNIFIE TRUMP
L’avènement de Trump n'est qu'un indicateur. Il nous dit que le monde en est à ce stade.

Ce pauvre homme n'avait qu'une ambition : gagner. Il ne voulait pas gouverner. Il est le premier surpris par sa victoire. Lui, en tant que personne ne représente rien. Il n'est que l'incarnation de l'ère du temps. Le temps  de la fin de l'ère de la rétention. A ce stade,  la pulsion et la peur l'emportent sur la raison.
Un temps qui vaut aujourd'hui pour toutes les civilisations.

Trump ne sera donc qu'une marionnette, un prête nom des pouvoirs en places.
Puisqu'il  n'a ni projet, ni vision politique, le pouvoir va basculer dans les mains des banquiers et des industriels qui n’hésiteront pas à agiter l'épouvantail Trump à la barbes des autres pays qui seraient enclins à ne pas marcher avec eux.
A l’extérieur, en cas d’excès de zèle de Trump sur les grandes questions planétaires comme l'Iran (oui planétaire cette question) , ou le climat....,  les grandes puissances vont se désolidariser des États Unis, jusqu'au moment où le phénomène Trump se constituera de place en place partout où la rétention fera de la résistance.
Ne pas ouvrir les yeux sur le paradigme de la rétention, conduit au pire.

QUE SIGNIFIE HOLLANDE
Hollande est la figure qui incarne le processus de résistance du principe de rétention. Qui à commencé au milieu de l'époque Mitterrand. Cette résistance au changement à commencé en France sous Chirac contre Le Pen en 2002. Chirac est sorti vainqueur à plus de 80% de plébiscite. Les électeurs ne l'ont pas choisi, ils ont simplement voulu éviter le pire. Ils ont donc choisi le moins pire.

Puis Sarkozy est élu en 2007. Le principe de sa gouvernance fut commandé par (je résume) l'abolition du droit.

Il fut sanctionné en 2012 quand Hollande prit sa place aux commandes du pays. Il a été élu sur la base d'un programme clair engagé, crédible et solide. Il n'avait pas le choix. Pour échapper à la méfiance populaire qui les a pousser à choisir le moins pire, il fallait les convaincre qu'il était le meilleur. A cette exercice il fut en effet le meilleurs. Une fois sur la place il n’eut d'autres desseins que de mettre en acte la politique d'abolition du droit de Sarkozy contre laquelle il fut élu.

Après l'évitement du pire, Hollande incarne la nécessaire tromperie pour toujours aller vers le pire. Le pire n'est autre que la culture aveugle de l'a rétention alors qu'elle ne devrait plus avoir cours.

L'ERE DU TRUMPISME POUR TOUS ?
L'arrivée de Trump nous montre de façon magistrale que de moins pire en moins pire on arrive toujours au pire. Le chemin pour y arrivé est tortueux et demande beaucoup de réflexions. Il ne faut pas perdre de vue que pour faire le mal il faut réfléchir, pour faire le bien, il n'est pas besoin de réfléchir. Pour arriver au pouvoir il faut réfléchir beaucoup, et qu'importe si celui qui l'incarne n'a rien dans la tête. N'est ce pas ce qu'on attend d'une marionnette ?

S'il n'a pas un projet politique, Trump a un projet de société. Il "visionne" une société ultra fermée sur elle même, rétrograde (on appel ça "conservateur"), égoïste comme les enfants gâtés, et tout puissant comme les enfants mal élevé. Il n'y a pas de dialogue possible sur le terrain de la pulsion qui s'impose par la force du pouvoir légitime. C'est pourquoi le risque d'aller vers une dictature ne peut être contre-balancé que par la solidité des instituions démocratiques Etat-Uniènes.

Trump s'est imposé parce que sa posture sommaire a fait écho dans l'esprit des plus riches, qui n'ont vu que leur intérêt immédiat, et ce sont eux, les grands électeurs liés aux lobbies des grands propriétaires (de terres, d'argents, et  d'influence) qui choisissent leur président. Pas le peuple.

Pourquoi Trump aujourd'hui?
Parce que les états Unis représentent la civilisation la plus en avance dans la puissance de rétention. Elle sert donc d'avertissement aux autres qui sont plus en retard. La consternation de nos gouvernants trouve sa source dans leur ignorance. Ou donc voudriez-vous qu'elle fusse ?

Pourquoi craindre que le syndrome Trump soit aussi celui des autres pays ?
Parce que la civilisation humaine arrive à la fin de l'ère de rétention. Alors elle s' y accroche.
Cela va conduire l'humanité à la catastrophe. Les dirigeants et les dirigés sont conditionnés par la rétention. Ils ne s'en doutent pas d'avantage que le poisson ne se doute qu'il vie dans l'eau.
Appliqué à l'abondance la rétention est dangereuse parce qu'elle lui donne la puissance et l'aveuglement qu'elle crée dans les esprits.

À l'abondance il convient d'appliquer le  partage. Le partage est consubstantiel au féminin. La rétention a peur du partage. Voilà tout. Partout...

LE CAP TRANSPOLITIQUES.
Partout, la femme est privée par la loi de l'usage de son propre corps. Mais au delà de la femme, il est question du féminin comme genre de rapport. Laissons de coté toutes les rhétoriques politiciennes qui dans la rétention nous servent la même soupe. Le cap à suivre pour aller vers le partage est trans-politique. Les discours politiques ne l'effleurent pas ou de très loin ou par hasard, pour ratisser large au service de la rétention. Le cap à suivre appartient à chacun parce qu'il a trait à l'humanité est que l'humanité n'existe le plus que dans la personne humaine, pas dans ses constructions.

Le seul indicateur majeur de changement de civilisation est une politique résolue qui mettra un terme à l'interdiction faite aux femmes du droit de disposer d'elle même. Il n'y a que deux directions à prendre. Celle qui libère le féminin et conduit les civilisations vers le partage, et les autres qui persistent dans la rétention jusqu'à extinction des civilisations (mais pas des humains...)

Voyez le programme fou et aveugle de Trump. Celui de Le Pen et autres droites ou gauches. Qui se préoccupent à minima du "droit des femmes sans conditions", gouverne les civilisations dans la bonne direction.

Voyez ci dessous comment le parlement français traite la question du droit des femmes, tout en étant "scandalisé par l'élection de Trump. Mais la "démocratie américaine a parlé. N'est-elle pas respectable? Bien sur que si, alors pourquoi être scandalisé par l’érection de Trump? (oui Trump a été érigé au rang de gouverneur de la nation...)

Que signifie la réaction du parlement quant une femme évoque le droit des femmes ?
Trump et le parlement (et toutes les instances de pouvoir) ont en commun d'être gouverné par le principe de rétention.

Comprenez-vous ce que signifie Trump aujourd'hui ?
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http://www.bfmtv.com/politique/laurence-rossignol-huee-a-l-assemblee-alors-qu-elle-denonce-les-inegalites-hommes-femmes-1057254.html
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lundi 7 novembre 2016

LE DROIT DES FEMMES

Aujourd'hui lundi 07 novembre de l'an de grâce 2016 av JC, à 16:08, les femmes vont travailler bénévolement jusqu'à Noël.
Pourquoi?
Parce qu'en raison du fait qu'elles sont femmes, elles doivent être moins payées.
Pourquoi doivent-elles être moins payés que les hommes?
Parce que les femmes sont toujours et partout une propriété de l'homme. Entre les occidentaux et les orientaux, la notion de propriété appliquée à la femme ne diverge (et diverge c'est énorme...) que d'une question de degrés.

La baisse de rémunération du fait d'être femme nous apprend  donc, symboliquement et aussi à la fin du mois, qu'une femme est en parti un objet de propriété de l'homme.

"Depuis quand doit on rémunérer ce qui nous appartient?" Protestaient les esclavagistes de jadis. Entre le salaire zéro des esclaves de jadis et le salaire diminué de chez nous, ce n'est qu'une question de degrés de rémunération si je ne m'abuse?.

Politiquement, rien ne changera sauf la sauce rhétorique. De la droite à la gauche, depuis les pros jusqu'aux anti-européens, ils nous servent tous la même pâture. L'avenir des civilisations c'est ce que doivent servir les politiciens au lieu de servir leurs intérêts personnels et corporatistes.

L'avenir des civilisations suppose et exige l'abolition de tout ce qui justifie le combat pour le droit des femmes.
Pourquoi le droit des femmes?
Parce que la femme contient une nouvelle forme d'être au monde. Le droit des animaux existe au même titre que le droit des femmes. Par contre il n'existe pas "le droit des hommes". Réfléchissez bien à cela.

Le droit des femmes est l'indicateur majeur d'une politique soucieuse de l'avenir.
La politique propice au changement de civilisation (on en est là) c'est  rompre avec le principe de "rétention".
Comment?
En plébiscitant les idées qui restituent aux femmes et sans conditions la pleine disposition d'elles-mêmes.

Il suffit de voir qui cultive cela dans son projet politique et qui s'en éloigne pour favoriser le partage à la place de la rétention dans notre civilisation d'abondance, avec notre bulletin de vote,  et commencer à changer de civilisation.

jeudi 3 novembre 2016

La Violence de la rétention

Réservons nos jugements les plus sévères à nous même et le monde changera. Il passera du règne de la rétention à celui du partage. C'est indispensable dès lors où l'homme possède la totalité du monde.
Partage avec le voisin, bien sur, et avec les autres vivants... Voyez-vous ça, au final, l'homme telle un enfant tout puissant, qui croyait s'affranchir des lois de la nature y reviendra.
La vie étant un éternel retour, s'il ne parvient pas à passer de la rétention au partage, il n'arrivera nul part. Il avortera de lui même et il retournera à la case départ.

La violence est toute entière comprise dans le principe de rétention. Le principe de rétention forge les civilisations, les économies, les politiques. Il gouverne les êtres et les peuples. Il initie la peur de manquer chez l'individu comme au niveau des nations.

Le principe de rétention initie la violence envers l'autre, envers le monde et envers soi-même.
Immergé dans le principe de rétention, les peuples comme les personnes ont peur de manquer. Le manque est la création inévitable du règne de la rétention dans l'être et dans le monde. Avec le principe de rétention vient la peur de manquer de biens et d'argents. De façon général, le principe de rétention inscrit en l'être la peur de manquer d'avoirs, de pouvoirs, et de savoirs pour qu'il se sente en sécurité.

Les peuples comme les nations veillent à n'importe quel prix à ne manquer de rien. Mais ne peut-on œuvrer à ce noble dessein que dans la rétention? Il y a une autre voie? 

Pour la comprendre il convient avant tout de comprendre que l'ère de la rétention s’achève parce qu'il a rempli son office. De même l'ère de la chrysalide s'achève quand il a rempli son office. S'il ne s'achevait pas pour la chrysalide comme pour la rétention, que se passerait-il ?  Rien. Simplement plus rien!

Dans la rétention, la maîtrise ne s'exerce pas sur l'esprit et le sens des choses mais sur les corps et les propriétés. Par exemple le principe de rétention produisit par nécessité économique l'esclavage dans l'antiquité et aujourd'hui constitue la propriété publique du corps de la femme. Son corps est géré par la loi. Les esclaves de jadis et les femmes de partout, de toujours et jusqu'à aujourd’hui ont en commun d'être privé en toute légitimité de la pleine propriété de leur corps. La violence est une réponse des nations et des individus à la nécessite de posséder et de maîtriser.

Comprendre la violence c'est comprendre son sens et sa source. Aucune loi anti-violence ne peut mettre un terme à la violence car une loi anti-violence n'est qu'une contre violence, c'est à dire une violence de plus.
La violence dans son expression légitime ou illégitime reste la violence. Elle trouve son motif dans l'appropriation et sa source dans le principe de rétention. 

La rétention s'accentue avec l'agrandissement de l'échelle de l'être. Une nation la cultivera jusqu'à l'horreur et l'absurde au nom de l’intérêt général. L'économie basée sur le principe de rétention insuffle l'idée du sacrifice des plus démunis au service de ceux qui possèdent déjà en échange de leur protection. Le sacrifice, c'est le fonctionnement des nations et de tous les systèmes dont  la rétention du pouvoir hiérarchise les rapports.

Plus on descend vers l'individu moins elle se manifeste car l'échelle des individus est plus proche de l'humanité que l'échelle des nations, et la compassion n'existe que dans l'humanité.
La compassion est naturelle aux individus. Notre rôle est de trouver le moyen qu'elle le devienne aussi à l'échelle des nations.

Le moyen de l'urne est le plus adéquat des moyens car il ne cultive en rien quelque violence que ce soit, sauf pour les ennemis de la démocratie.
Ainsi, toute loi qui consiste à autoriser au lieu d'interdire; la restitution sans conditions de son corps à la femme sont deux signes constructifs et hautement significatifs vers l'abandon de la rétention au profit du partage comme source de sécurité.