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mercredi 21 septembre 2016

Pourquoi les signes de l'islam sont-ils ostentatoires ?

Les us et coutumes de la vie quotidienne aussi diverses que singulières ne sont pas toutes ostentatoires. Toutes ne sont pas comme des étendards porteurs d'idéologies et de revendications. Alors que rien ne les distingue en genre, certaines deviennent ostentatoires et d'autres ne signifient rien de plus qu'un choix individuel ou collectif.

L'islam se manifeste dans l'espace publique par le voile, le burkini, le développement des mosquées et des organisations musulmanes, le sans porc dans les cantines, l'espace commercial du halal, la volonté de sexisme dans les magasins, les tentatives de pénétration du sexisme dans les services publiques, la préférence musulmane dans quelques municipalités, l'occupation des lieux publiques comme lieu de culte, l'appropriation sur les lieux de travail d'espace de prières  imposant ses règles aux non musulmans. Les coutumes musulmanes font dans quelques villes l'objet d'un financement publique... etc...

Le christianisme se manifeste dans l'espace publique et culturel par la soutane, la cornette de la religieuse, la croix du christ, les églises et autres cathédrales.
Le judaïsme se manifeste dans l'espace publique par le port discret de la kippa, prisée aussi par les notables de l'église. Dans l'espace publique, les synagogues qui restent discrètes s'adressent seulement aux juifs. La cacheroute et autres manifestations du culte sont une affaire personnelle et intime qui n'a pas de place dans les institutions de la république. Les fêtes juives n'attendent ni ne revendiquent quoi que ce soit. Elles n'existent pas dans l'espace publique.

Le bouddhisme, le shintoïsme, et toutes les religions font partie du paysage culturel de la république d'aujourd'hui car la république a la vertu de fédérer les différences dans la laïcité. Toutes ces religions ne signifient rien d'autres que leur espace spirituel. Cependant, c'est l'islam et que l'islam qui tient le haut du pavé médiatique sur le mode de la revendication, en France et dans le monde. C'est en cela que les signes de l'islam sont dits ostentatoires alors que les signes des autres religions ne le sont pas.
Pourquoi les manifestations de l'islam sont-elles ostentatoires ? Parce que les us et coutumes de l'islam sont portés par cette religion comme source d'une exigence législative

L'exigence législative de l'islam pousse cette religion sur tous les fronts à concevoir l'idée du "droit des musulmans". Mais le fait religieux n'ouvre pas à un droit particulier sauf à considérer que dans la république, le fait de l'islam spolie les musulmans de leur droit citoyen. Fort de l'existence de cette revendication, on peut tout aussi bien admettre l’inadéquation naturelle entre l'islam et la république puisqu'en interrogeant en permanence la laïcité, l'islam cherche des moyens de l'amender à son profit. En jouant sur l'honnêteté de l'état de droit et de la laïcité, et donc sur  leurs faiblesses, l'islam cherche à se mettre en concurrence avec avec la république
Dans le paysage politique français, il n'existe aucune idéologie politique qui cultive la spoliation des droits citoyens par le fait d'une appartenance religieuse. Alors pourquoi l'islam exprime t-elle une exigence législative ?

A cause de cette exigence législative et donc politique, tout ce qui devrait être banal change de nature et devient ostentatoire. Ainsi, la prière de rue est un droit des musulmans, à conquérir sur l'espace publique. La prière de rue ne prend pas la même signification que le défilé des adorateurs de Krishna ou la propagande des témoins de jéhova.
De même, on ne choisi pas de manger halal comme on choisi de manger bio. Ramener la signification du choix de la nutrition halal au gout individuel de manger bio banalise le halal. Cette banalisation masque la vocation politique de l'islam.
Manger sans porc dans les cantines n'est plus une possibilité mais est revendiqué comme un droit. C'est une façon d'inscrire "de l'islam" dans le droit publique par le bais de  l'usage et de la coutume.
Par contre la coutume séculaire de la crèche de Noël et de la croix du christ, interrogée par l'islam ont été bannie de l'espace publique par le droit.  Créer des coutumes, en faire interdire d'autres, relève de la pression de l'islam sur l'état de droit, et de nulle autre religion.

Légiférer sur le droit des musulmans comme on le ferait sur le droit des animaux ou celui des femmes, tolérer l'usage des prières de rue,  retirer les crèches à Noël,  etc..c'est s'interdire de prendre la mesure de l'islam dont la vocation religieuse, contrairement aux autres religions à l'aise dans la laïcité,  est avant tout au service du politique.
Contrairement aux autres religions qui s'expriment dans la république, l'islam est profondément prosélyte et de ce fait cherche par tous les moyens à conquérir des parts politique de la république.

L'islam se cache toujours derrière l'innocent pour dissimuler son djihad, c'est à dire pour masquer sa velléité de conquête à l'échelle des civilisations. Dans les guerres ancestrales les combattant musulmans envoyaient en première ligne les femmes les vieillards et les enfants. Sur les champs de bataille il est de tradition aujourd'hui, de positionner les batteries de missiles au milieu de la foule.
Sur le plan politique," l'islam-politique" se  grime en choix individuel.  Qui examine l'islam se retrouve en flagrant délit de racisme à l'encontre de choix individuelles que devraient défendre tout bon républicain laïc.

Ce dispositif est d'une immense perversité. Il participe du djihad, non plus à une échelle individuelle mais à une échelle institutionnelle. La perversité du dispositif islamiste de conquête est si grand et caché, qu'il interdit toute formes de critiques et d'analyse. Aucune réflexion n'est possible sans tomber dans le biais du racisme, ou risquer de se perdre dans la relativité de toutes choses.
Alors pour simplifier, comme on contamine son chien pour l'accuser d'avoir la rage, la perversité de l'islam permet de boucler la boucle et de qualifier de "racistes" ceux qui n'étant pas musulmans ouvrent les yeux sur la profonde motivation de l'islam. Et pour se montrer de bons citoyens, les souteneurs de l'islam du premier degrés font des procès contre l’intolérance, le racisme, au nom du droit, de la république, de la laïcité ,du respect de la différence etc....

Comment critiquer l'islam comme il est possible de le faire du christianisme ou du judaïsme sans risquer sa peau ou sa liberté ? L'islam fait peur de la même façon qu'on peut redouter la réaction d'un voyou dont on voudrait se soustraite à la contrainte.
La question de l'islam dans la république ne se pose que sur le plan politique. Il appartient à  l'islam et seulement à cette religion de revisiter sa propre doctrine de façon à ce que les signes de cette religion n'aient plus rien d'ostentatoires. En attendant ce jour, il serait sain et judicieux  pour l'islam comme pour la république de cesser leur tractations politiques.

mardi 6 septembre 2016

Les Sarkhollenders

Le chômage est un choix politique issue des stratégies de l'économie basée sur la rétention(...). L'indicateur de l’adéquation politique c'est la pauvreté. Depuis Chirac, puis Hollande dans les bottes de Sarkozy, la croissance de la pauvreté s'accélère. En transformant le RMI au RSA, le partage de la misère se mérite.

Sur la question de la pauvreté, toutes les politiques ont échoué. Pour ne plus que la pauvreté soit le socle de la richesse, il est temps de changer de paradigme politique à moins que la population ne souffre pas encore assez. Mais est-il nécessaire de souffrir pour comprendre? A moins que l'éducation, à dessein, ne remplisse plus son office? A cet exercice politique, la souffrance d'un peuple est mauvaise conseillère il convient de préférer les urnes tant qu'on peut encore....

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Quand la pauvreté et l'inquiétude s'accroissent, les discours politiques violents et radicaux rassurent car ils désignent toujours un coupable. Les juifs, les ritals, les pauvres, les arabes, les roms, les réfugiés pour les politiques les plus populistes. C'est la faute de l'Europe, de l'Euro, de la Mondialisation, des Américains, des Chinois etc etc... Pour les politiques dites lucides et responsables. Mais c'est le politique qui pilote l'Europe et la mondialisation, pas le contraire.

Dans une cour de récréation, l'élève qui est pris la main dans le sac a le culot de se défendre avec un "C'est pas moi, c'est lui... !", tout en désignant un de ses petits camarades ; le plus petit de préférence, celui qui pourra le moins se défendre. Si le voleur en question est de la haute société, tout le monde va le croire. Si c'est un pauvre qui est pris la main dans le sac, en plus d'être un "sale voleur, il est aussi un sale menteur. Mais qui croit-il abuser ? Salaud de pauvre... !"

En politique, jusqu'à maintenant c'est le riche, le puissant qui est pris la main dans le sac en permanence. Et tout le monde le croit. Même eux, circonstance aggravante, croient en leur innocence. On en finirait pas de les prendre en flagrant délit d'effronterie, de tricherie, de félonerie, de mensonge la main sur le cœur. Mais s'ils sont mal élevés, ce n'est pas de leur faute. Ils ont simplement été à mauvaise école. Ne sont-ils pas allés à l'école de la république ? La 5eme ? Comme vous d’ailleurs, comme moi aussi. Et c'est parce que nous sommes aussi mal élevé qu'eux, que nous continuons à les mettre au directoire. Alors ne leur jetons pas la pierre. Changeons les d'école ces gens mal élevés. Pour ça, changeons notre de bulletin dans l'urne. Pour que ça change, c'est aussi simple que ça.

Les lois Sako-Hollande ont produit une explosion de la pauvreté en France, dont, bien entendu, ils ne sont pas responsables. Il suffit de le leur demander.

Que répondent t'il ? C'est la faute de la crise, c'est la faute des immigrés, c'est la faute des entreprises, c'est la faute des travailleurs, c'est la faute des 35 heures, etc etc, bref c'est la faute à tout le monde sauf la leur alors qu'ils sont aux commandes avec les pleins pouvoirs depuis 40 ans.

Quand un avion s'écrase sur le flan d'une montagne c'est la faute des passagers ? Bien sur que oui, tout le monde sait ça.

Ce n'est pas un bon mots de voir les choses ainsi. Le problème c'est que ça se passe vraiment comme ça. Pourquoi ? Parce que la politique d'où qu'elle vienne à toujours été au service de la stratégie d'enrichissement des riches. Tout le monde souscris à cette stratégie soit par ignorance, soit par intérêt. L'ignorance et la déculturation sont les deux mamelles du profit.

En politique, quand la pauvreté s’accroît en même temps que la richesse, c'est la faute des pauvres non d'être pauvres, mais d'empêcher la richesse de s’accroître d’avantage encore. "Si ces salauds de pauvre pouvaient la fermer, on pourrait s'enrichir librement". Se disent les responsables. "Trop fainéant pour travailler tous ces chômeurs...!"

Si les riches ne s'enrichissent pas d'avantage ce n'est pas la faute des gouvernants. Politique, patronat finance et médias sont au service du profit. Si les riches ne s'enrichissent pas d'avantage, c'est bien la faute des pauvres et des laborieux quand par exemple ils refusent la baisse de leur ressources et la diminution des services publiques dont ils sont les bénéficiaires. Quant ils refusent massivement l'abolition du droit du travail (loi Travail). Etc...

Quand les pauvres financent les études des "fils de..." auxquels leurs enfants n'auront jamais accès, ils ne s'en rendent même pas compte parce que c'est le job des politiques de veiller au partage. Les études d'un "fils de" coùte 90 fois plus que le coût moyen. C'est ça l'égalité des chances dans la 5eme république, c'est quand le riche ne se commet pas (en concurrence) avec le pauvre. La question de l’accès à l'éducation est juste fondamentale...

Aujourd'hui, sur les questions fondamentales de la santé, de l'alimentation, de l'éducation. Mes chers amis, allez donc faire un tour chez Emmaüs ce dimanche ou cet hiver. Allez visiter le secours populaire, les Restos du Coeur et autres associations d'aide et d'assistance. Associations qui grossissent en proportion de l'accroissement des dividendes des actionnaires.

Avec vos yeux et vos oreilles, prenez la mesure de la réalité croissante de la misère en France, et ne perdez jamais de vue que la France est au mètre carré ou par tête d'habitant le pays le plus riche de la planète et qui possède sur son territoire toutes les ressources dont un pays à besoin. Par sa contribution à la BCE (Banque Centrale Européenne), la France est le premier pays d'Europe ( C'est pas l'Allemagne... pour changer).

Nous avons en France les moyens d'une politique exemplaire basée sur le partage pour la sécurité de tous, les riches comme les pauvres. Il devrait être honteux d'être riche dans un pays d'abondance croissante où la pauvreté s’accélère.

La solidarité à échelle humaine c'est d'abord une prise de conscience de l'état des plus pauvres avec nos yeux et nos oreilles, et pas par médias interposés. Sans une prise de conscience de la croissance de la pauvreté, la solidarité restera l'instrument des "SarkHolenders".
Comment mettre en place un nouveau système politique qui rendra impossible les mensonges et la trahison, et rendra compte de toutes les tendances du pays. La démocratie n'est pas l'extinction administrative des opinons divergentes mais au contraire leur confrontation au grand jour.

Si on ne réfléchi pas à ces questions à partir du constat de l'accroissement de la pauvreté, alors il ne reste plus qu'à réfléchir sur ces questions à partir des obstacles à l'enrichissement croissant des plus riches. Dans ce cas, la solidarité, c'est de la merde. Non ?