Rechercher dans ce blog

mardi 30 mai 2017

Democratie ou Macronisme

Blancs et abstentions signifient : "l'offre politique est contraire à nos aspirations".
Ne pas compter les blancs signifie : "L'offre politique est à prendre ou à laisser. Ceux qui la conteste n’existent pas".

Cette posture est anti-démocratique et irresponsable de la part des pouvoirs publiques.

Ne pas compter les blancs oblige à voter utile, ce qui nous force à éliminer d’emblée les candidats qui portent nos convictions.

Ne pas compter les blancs est une stratégie qui oriente les électeurs vers le candidat voulu et désigné par les pouvoirs publiques.

En réfutant l'avis majoritaire du refus de l'offre politique (Blancs + Nuls + Abstention + une partie des reports), les pouvoirs publique réfutent la démocratie.

C'est une exception Française de réfuter la démocratie au nom de la démocratie. En effet il existe bien des pays où les blancs sont comptabilisés pour forcer l'offre politique à correspondre aux aspirations du peuple.

LE MACRONNISME
Les retraités, les jeunes et les chômeurs, c'est à dire les plus faibles et les moins représentés, les plus coûteux et les moins rentables seront les premiers à subir le choc de l’austérité de la politique de Macron.

Puis viendra le tour des salariés par l'abolition du droit du travail et des pensions de chômage afin de forcer l'acceptation de salaires à la baisse (3€ de l'heure par exemple). Ainsi Macron., baisera en effet le chômage tout en abaissant les revenus de tout ce qui n'est pas cadre.

Croyez-moi, lisez son programme et prenez connaissance de la vision de ceux qui le serve. RÉVEILLEZ-VOUS.

Les citoyens ont viré Hollande pour moins que ça et ont viré Sarkozy en échange des promesses qu'Hollande à trahis.

Il faut que l'inflation du pire depuis Chirac, s'arrête de progresser avec Macron. Il faut le forcer à coopérer avec le peuple et à faire sienne la volonté du peuple. La solution est toujours et seulement dans les urnes.

N'oubliez jamais que seulement 8 millions de gens au grand maximum veulent la politique de Macron. Il n'a pas de légitimité démocratique réelle.

Pour en finir avec les trahisons de la volonté des gens, il serait déjà primordial de compter les blancs et les abstentions puisqu'ils disent "NON à l'alternative politique".




jeudi 11 mai 2017

Macron: L'entreprise France...

Macron fera payer les retraités les artisans les libéraux etc. Il sera le champion de la précarité et de l’austérité pour protéger et augmenter encore les revenus du capital. Dans l'économie moderne (de flux,) le coût social devrait être indexé sur le profit financier, mieux encore, sur le chiffre d'affaire et non sur la masse salariale.

Au lieu de cela, Macron manque notablement de recule sur le sens véritable de l'art de la politique. Car la politique est un art de l'équilibre entre la sécurité de tous et la croissance collective et individuelle, qui n'a rien à voir avec celui de faire prospérer une entreprise.


Le patron de la France.

Dans l'esprit de Macron, une entreprise performante est une entreprise qui fait de l'argent. Voilà ce que va favoriser Macron.
Dans l'art du politique une entreprise performante est celle qui garde ses salariés et ce faisant construit de la dignité et de la sécurité chez le travailleur autant que dans la nation toute entière. Voilà ce qu'une politique digne de ce nom devrait favoriser.

Avoir un emploi ou en créer ne suffit pas à construire la dignité si l'emploi en question ne permet pas de vivre.
Macron propose de résoudre le chômage en créant de l’emploi qui ne permet pas de vivre. De l'emploi précaire et corvéable. Dans ce cas il y aura effectivement une baisse des inscrits au chômage (turn-over) assorti d'un accroissement de la pauvreté et de l'insécurité des jeunes et des vieux en particulier, c'est à dire ceux qui coûtent de l'argent et ne servent à rien en terme de profit financier.


Le président des patrons

La travail, c'est à dire la production de biens et de services est la source de tous les profits. Ceux des actionnaires et des plus riches comme ceux des plus pauvres. Entre la production et la fortune bonne ou mauvaise des gens, il y a le partage.
La politique d'une nation doit-être celle du partage plus ou moins bien compris au lieu de celle de la prédation qui est la politique de l'entreprise.
A ce titre, au lieu de transformer la nation en entreprise, la politique à le devoir de réguler l'entreprise. Au lieu de cela Macron sera le champion toutes catégories de la dérégulation tout azimut.
Le projet politique de Macron est d'installer une régulation à la loi de la jungle qu'il veut instaurer. C'est une vision très dangereuse qui ouvre grand la porte aux régimes autoritaires. (Mais c'est un autre débat)

Macron donne le nom de « partage » à une politique de prédation draconienne. Et comme la vérité en politique se construit avant tout par les visages et la pression médiatique, il change les visages à la manière d'un épicier qui change sa vitrine.
La vitrine de la politique de Macron ne doit en aucun cas faire oublier l'arrière cuisine, c'est à dire effectivement son conditionnement de banquier (Banquier visionnaire - la France est une banque) et son conseil économique auprès d'Hollande qui a valu la destitution politique de ce dernier.


La république des patrons

Macron n'est pas capable de former un gouvernement, alors il forme un conseil d'administration de son entreprise « France » destiné à faire de l'argent à n'importe quel prix.
L'accroissement de la richesse des riches procède des vases communicants du fruit du travail à l'échelle de la nation.
Macron va prendre dans la poche des retraités.
Il va optimiser le coût du travail dans les entreprise grâce à la loi Travail (son bébé sous Hollande) pour tirer les salaires vers le bas
Il va abaisser le service de l'état envers les citoyens
Il va prendre la taxe d'habitation des communes pour la donner à l'état et laisser les communes compenser leur pertes en augmentant le coût des autres services communales etc etc...

Macron va tout simplement réduire au minimum ce pourquoi un gouvernement existe, à savoir le partage et la construction de la sécurité de tous dans l'échange; Pour ne réaliser que de l'argent à n'importe quel prix.

Le devoir de l'état est soit de partager le travail avec un revenu décent, soit de partager les ressources du travail. Il ne fera ni l'un ni l'autre.


Le chômage revisité par Macron

Macron est élu avec seulement 8% réel sur l'ensemble des citoyens. A ce titre il est le président des cadres et des riches mais pas de tous les citoyens.
Sur la question du chômage, son modèle est la sécurité sociale. Son raisonnement est le suivant : Lorsque on est malade, les soins sont « gratuits » et une fois guérie, la maladie n'ouvre pas droit à une pension salariale de 5 ans maximum comme chacun le sait.

En se basant sur ce modèle, Macron considère que le chômage ne doit plus être rémunéré aussi longtemps. Ce qui sous entend que si au bout d'un temps assez bref le chômeur ne trouve pas de travail, il n'a plus droit à une aide quelconque.

Si le chômage est une maladie, ce n'est pas la maladie du chômeur mais du système économique. Et que fait Macron pour soigner ce système malade de sa propre prédation ? Rien. Pour lui les chômeurs sont des gens qui n’entreprennent rien. Ils sont des esclaves ou des boulets. Ils sont méprisables, incapables, fainéants, indigents. Ils sont un coût inutile.

Il est remarquable de constater que ce modèle de la sécurité sociale appliqué à l'emploi ne le concerne pas, puisque pour ce qui le concerne il a obtenu un CDD qui une fois achevé, lui ouvre droit à une pension à vie d'un montant de 20 000 € mensuel. Que n'applique t-il à « son emploi » son modèle de la sécurité sociale.

Fort de sa vision ultra libérale du travail, il va atténuer, voir supprimer le RSA, restreindre drastiquement les pensions de chômage et réviser à la baisse les pensions de retraite tout au long de son mandat.

La politique de macron en appel au pragmatisme froid au service du capital. Le peuple des travailleurs est conçu comme un investissement dont on attend un retour. Les jeunes, les chômeurs et les retraités représentent un coût brut que sa politique devra minimiser au maximum
Les jeunes ne pourrons se former que s'ils peuvent se payer les frais d'inscriptions dans les universités et autres écoles d'ingénieures. Par contre macron va développer l'apprentissage. L'apprentissage est la voie la plus intéressante pour répondre à la politique de corvéabilité indispensable à la croissance du capital.

L'abolition du droit du travail dont la Loi Travail est le coup d’envoi, donnera aux patrons tous les droits sur les salariés .Le patron décide du salaire, du rythme de travail, du contrat et quelque soit le contrat, la loi Macron lui permettra de licencier comme bon lui semble sans être inquiété par d'éventuelles indemnités car elles seront plafonnées.

L'association de la toute puissance patronale et de la suppression des indemnités de chômage et du RSA permettra en effet de diminuer les inscrits à pôle emploi. Mais ne nous y trompons pas. Ce ne sera pas de la création d'emploi car, que je sache, nous vivons dans une société très riche qui répond à tous les besoins, mais au lieu du partage de l'emploi, nous aurons le partage de la précarité .


La voie économique à suivre

Dans l'esprit des gens, l'économie  fonctionne comme il l'ont toujours connu, comme si nous étions toujours dans une économie marchande locale à une étape de croissance. Ce n'est plus le cas, depuis 2005/2007 nous somme entré dans une économie mondiale de flux qui ne dit pas son nom.

Dans une telle économie, il faut taxer le profit du capitale qui est infiniment supérieur à la masse salariale. Ce profit vient précisément de la diminution drastique de cette masse salariale. la masse salariale est la seule variable d'ajustement pour optimiser le rendement du travail au profit des actionnaires. 

Si on taxe le profit, et mieux encore, le chiffre d'affaire, alors tout rentre dans l'ordre. 

Une entreprise qui licencie, gonfle son capital en économisant la masse salariale.
La taxe sur ce gonflement de capital augmentera la ressource sociale de l'état qui pourra en la redistribuant, faire ce que l'entreprise ne fait pas en privilégiant le profit sur la sécurité des gens.

Or, que fait macron. Il redistribue les cartes de la prédation de ressources en continuant de façon assez perverse d'indexer la contribution sociale sur les salaires. Il ne touche surtout pas, ni au bénéfices d'entreprises issue des licenciements et autres délocalisations, ni aux profits monumentaux des actionnaires

Ce qui est très inquiétant ce n'est pas Monsieur Macron. Il est comme tout le monde le fruit de son histoire et je suis persuadé qu'il ne cherche que le bien. Mais le bien de qui ? Seulement celui des gens qui à ses yeux sont représentatifs de sa vision. Il est conforté par les uns dans sa politique, mais les autres, pour lui, n'existent pas.


L'Europe engendre l'aberration électorale.

Aujourd'hui, un élu arrive au affaires non pas par son talent politique mais par sa puissance médiatique. Tan que les gens ne sont pas cultivés, c'est la maîtrise marketing qui détermine l'élu. Un élu est vendu à la plèbe comme n'importe quel lessive.Il suffit de matraquer la population. Qui dénonce cette première aberration politique ?

La désignation du représentant de la nation procède de la compréhension de ce qu'attend une population toute entière et pas seulement l'attente des cadres et autres patrons grands ou petits. Cette propension des élus de quelques bords qu'ils fussent, à servir toujours les même vient de la première aberration pour en constituer la seconde. Les élus s'occupe de internet des nantis au lieu de partager et comme l’intérêt des nantis ne dépend plus de la nation mais de l’Europe, les élus servent l’Europe au lieu de servir la nation. L’intérêt de l’Europe est bel et bien le contraire de l’intérêt des populations non cadres. Et c'est pourquoi partout en Europe et particulièrement en France la politique de la formation est désinvestie dans les fait. Par exemple, la gratuité des études tout au long de la vie n'existe dans aucun projet politique (sauf Melenchon).

Après que chaque pays de l'union européenne, en renonçant à sa monnaie a renoncé à sa souveraineté au profit de celle de l'Allemagne, tout élu au directoire de l'Etat n'a aucune possibilité de répondre à la demande du peuple mais seulement de répondre aux exigences de l'Europe, c'est à dire de l'Allemagne.

Comment dans ces conditions, le chef d'Etat d'un pays de l'Union pourrait-il tenir compte des spécificités économiques de son propre pays ? Il ne peut pas. Ni dans les grandes lignes, ni dans le détail car l'Europe four son nez partout.

Que l'Europe soit financée de façon volontaire par les pays qui y adhèrent est une chose naturelle et nécessaire. Mais que les pays se sabordent en modifiant tous leurs dispositifs sociales, industriels et politiques pour répondre à la demande du grand capital au lieu de répondre à la demande des citoyens, en est une autre.
C'est là que la question de la monnaie devient cruciale. Quand  la monnaie est faite pour pour l'Europe, c'est pour répondre à la demande de l'Europe. Quand la monnaie est faite par le pays souverain c'est pour répondre à la demande spécifique au pays souverain. 

C'est cette Europe qui sacrifie la souveraineté, qu'a combattu vigoureusement De-Gaulle. Mais c'est cette Europe que sert Macron en se prévalant d'un néo-Gaullisme de comptoir.

Pour gouverner, Macron parle de renouvellement ?
Mettre au parlement les patrons de la société civile au lieu des politiques qui les représentent ne change rien.
Prétendre que la société civil est représentée au directoire de la France est une escroquerie. 
N'installer que des patrons aux directoires de l'Etat est une insulte aux ouvriers et autres salariés.
Mettre autant de femme que d'hommes qui se partagent la pensée unique de Macron, n'est pas la parité car la question de l'être homme et de l'être femme n'est pas une question de sexe, et encore moins une question d'assimilation ontologique des femmes à la vision masculine (...). Les femmes et les hommes doivent partager une vision d'homme pour entrer dans la carrière.

A cause de cette Europe là, les démocraties se défont car les peuples sont oubliés et instrumentalisés. Et la démocratie devient l'alibi de l'autorité qui ne tardera pas à se déployer sauvagement sous Macron. (NDLR : « Je sais ce que je dis, ce patron président sera notre fossoyeur des libertés »).

La dénonciation de cette Europe et de ces conséquences sur la vie des gens, fut le socle d’élection de Hollande. Il y a 5 ans, les français l'ont élu sur, à minima, trois grands volets fondamentaux.
  1. Renégocier les pactes européens
  2. Non à la rigueur
  3. « Mon ennemi c'est la finance...!»
Aujourd'hui, aberration électorale oblige, les français ont élu Macron qui soutient l'inverse des promesses trahie par Hollande.
  1. Renforcement des pactes européens
  2. Oui à la rigueur
  3. Mon ami c'est la finance.
Quelle confiture historique. A quoi tient donc une élection dans les pays de l'union ? Seulement à la pression médiatique. Sûrement pas aux idées. La pression médiatique conditionne le publique et forge l'opinion par la séduction au lieu de la raison.

Michel Onfray a parfaitement résumé la situation : « Séduction, Élection, Trahison »

La trahison et la cuisine politique commencent aujourd'hui ses grandes manœuvres.
Objectifs : 
  1. Construire un gouvernement autoritaire démocratiquement justifiée. - 
  2. Constituer un parlement au service de l’exécutif (les ministres) , alors qu'en démocratie, c'est l’exécutif qui est au service du parlement, d'où son nom. Le gouvernement est là pour exécuter les conclusions du parlement.
Au lieu de ça, sous la république Macron, l’exécutif compte bien exécuter le parlement et non ses conclusions. Macron veut faire du parlement une chambre d'approbation de toutes les dérives démocratiques indispensables pour, à l'échelle de l'Europe, servir les patrons, les cadres, les actionnaires ....
Qui vivra verra....

lundi 1 mai 2017

Le vote BLANC...!

Choisir son président comme un "poison" entre le curare et la ciguë est un choix impossible. Il ne reste que l'abstention étiquetée immorale pour pousser au vote blanc, ou le vote blanc pour servir le gagnant. La signification du vote blanc est profondément trahis. Blanc ne signifie pas "non" aux deux candidats  mais "oui" au gagnant. Comment dans ces conditions exprimer son choix de société. 


7 mai 2017 en France: « Quand le diable s'avance avec sa queue fourchue, il est facile à reconnaître. Mais ceux qui font le pire en invoquant le bien sont les plus redoutables ».

Ainsi en est-il des consignes de votes. Chacun doit se déterminer seul. La question du vote "blanc" ou "nul" est aujourd'hui de la plus haute importance pour ceux et celles qui comprennent l'offre électorale comme un choix entre deux poisons: le curare ou la ciguë..
Pour eux, il y a l'abstention et il y a le vote blanc pour abaisser la légitimité démocratique du poison gagnant..

Si le vote blanc était comptabilisé dans les votes exprimés, il se constituerait comme un candidat supplémentaire et signifierait le refus de la population des deux poisons candidats.

Mais voilà dans le dépouillement à la française, "Les bulletins blancs n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages."( voir à la fin). Le bulletin blanc ne sert qu'à augmenter la participation et donc la légitimité du vainqueur. Ce qui signifie: "Si vous ne choisissez pas entre les deux candidats, votre opinion ne signifie rien".

En France,quand le peuple croit dire dit "NON" aux deux candidats finalistes avec un bulletin blanc, cela veut dire "OUI" à celui qui gagne en accentuant la légitimité du vainqueur? Et-ce là une façon démocratique de traiter la souveraineté du peuple ?

Dans la façon honteuse de comptabiliser les bulletins, la seule façon de dire "NON" aux deux candidats, c'est de rabaisser leur légitimité par l'abstention.
Obtenir une majorité à 55% (par exemple) sur peu de bulletins au lieu de beaucoup, permettra d'exprimer le refus des deux candidats. La façon actuelle de traiter les votes blanc est tout simplement une trahison de l'opinion du citoyen, inscrite dans la constitution.
Pour dire NON aux deux candidat dans les conditions actuelles de la loi électorale, le moindre mal ce n'est pas de choisir l'un des deux candidats ou le vote blanc, c'est l'abstention

Pour ceux et celle qui veulent voter NON aux deux candidats, pour bien voter selon sa conviction, il faut bien comprendre comment sont traités chez nous le vote blanc et l'abstention.

Au lieu de laisser les "autres (...)" penser à votre place, prenez la peine de vous faire une idée clair par vous même. A votre disposition ces deux liens :
=================

Analyse du vote blanc:
http://www.parti-du-vote-blanc.fr/comprendre/le-vote-blanc/

Comptage officiel:
https://presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr/tout-savoir/etre-electeur-voter/vote-blanc-comptabilise/