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lundi 14 août 2017

Les Dirigés

Il est vain de se perdre en déploraisons sans fins en égrenant sans conscience la liste de tous les drames guerres et génocides perpétrés ici et là où la folie et la manipulation des opinions n'ont de sources communes que l’appât du gain.

Sur la terre il existe deux catégories de gens. Les dirigés et les dirigeants.
Dans le but d’accroître leur fortune, toujours et à n'importe quel prix, toutes les misères grandes et petites de part le monde ne sont jamais le fait des dirigés mais des dirigeants. Si ici ou là un dirigé s'égare vers le mal, ce n'est pas par vocation, mais par réaction à ce que son être réprouve alors que le chemin des mots pour le faire savoir lui a été rendu inaccessible.

Le paradigme de rétention dans lequel dirigés et dirigeants baignent, explique la raison profonde pour laquelle la prédation de l'homme est sans fin.  Incapable qu'il est de concevoir une alternative à la rétention comme autre source de sécurité, il s'invente la morale pour pouvoir déplorer à loisir.  Et puis dans la morale il s'invente le mérite pour déplorer comme on va à confesse. Alors il égrène ce qu'il déplore en palabre sans fin dont il fait étalage pour séduire la plèbe en élevant son intelligence de la misère d'une grande probité.

En égrenant les misères,  les guerres, les manipulations pervers, ici et la toutes plus abjectes les unes que les autres , rares sont ceux et celles prennent conscience qu'on égrène le compte à rebours de nos civilisations. Ceux là sont des anarchistes ; des suppôt de l'enfer. C'est la morale qui le dit. C'est donc la vérité ! Mais l'ordre n'implique pas nécessairement le pouvoir. Si le pouvoir était distribué partout, alors le pouvoir s’appellerait simplement « éducation » et les humains enfin civilisés, vivraient en harmonie avec la nature. Car l'anarchie, ce n'est pas le désordre, c'est l'ordre sans le pouvoir. N'est-ce pas sur ce modèle, l'anarchie, que se constitue le vivant, sauf bien sur chez les dirigeants où seule leur anus commande aux autres organes (voir Freud...).

Comme il est plus confortable de croire devant sont assiette pleine au lieu de réfléchir de peur qu'elle ne se vide !  Et au lieu de montrer du doigt les dirigeants, les dirigées se bouffent entre eux, et les dirigeants moissonnent.... Car dirigeants et dirigés sont gouvernés ensemble par le principe de rétention.

La première question qu'il convient de comprendre c'est de savoir où se situe le principe de rétention dans l'humain. C'est l'identifier comme fondement de tous ses rapports.  D'en évaluer les conséquences en tous domaines accessibles à la compréhension, à la déduction,  pour enfin en sortir par la porte du partage.

Mais là où l'on pourrait s'attendre à trouver un levier de l'information, de la pensées, de la réflexion, pour échanger des idées et se cultiver,  on ne trouve partout que de  l’exhibition qui prend le nom d'information. En pire dans les réseaux sociaux où l'émotion, l'opinion, les délires se drapent du costume du savoir.  

Le réseau sociale où vous me lisez est le champion de la confusion et de l’aliénation. En vérité, il est une vaste entreprise qui consiste à capturer la vie privée des gens pour en faire du profit. Ce n'est pas un outil de communication c'est un espace de captivité qui se substitue à la « vie ».

La transposition du réel vers le virtuel avec à la clef la confusion du publique et du privé par la culture du narcissisme, relève de la manipulation de masse la plus perverse qui soit.
En échange de la connaissance des us et coutumes des gens, la captation des réseaux de convivialité se monnaient en million de dollars. Voilà pourquoi ces réseaux existent.

Voilà pourquoi les dirigés existent.