23 décembre 2020 LA PREDATION
La loi de la prédation universelle que pratique l'humanité est un avatar du méta-paradigme de rétention. Il conditionne toutes les consciences les économies les politiques et les cultures. Il opère la concentration de l'avoir du pouvoir et du savoir.
Cela signifie la culture de la spoliation et la croissance lente et régulière de puissance entre les mains de quelques-uns à mesure de l'avancée des conquêtes et de la productivité...
Dans le méta-paradigme de rétention. Le pauvre est seulement un riche démuni de pouvoir.
La rétention a commandé l'humanité depuis l'aube des temps. Du fait de sa faiblesse, l'humanité ne pouvait se développer que dans la grégarité qui a donné naissance au principe de délégation. Par ce principe, les hommes agissent ensemble dans la solidarité et la confiance pour faire face à l'adversité.
L'ensemble des hommes a donné naissance à un genre de délégation supplémentaires. Une délégation émergente pour une nécessité émergente. C'est le politique.
Le politique existe comme forme émergente de délégation car dans la rétention, il est indispensable d'administrer le groupe hiérarchiquement pour rendre possible la concentration de l'avoir du pouvoir et du savoir.
Le politique (administration du peuple), sous n'importe quel forme forge l'obéissance dans le marbre des consciences en dépit de quoi il ne peut exister ni civilisation ni humanité.
Vous comprenez ?
Les gens ne sont pas des moutons. Ils sont des humains. Et les humains sont ainsi fait.
Le politique entre autres fonctions doit rendre morale la spoliation qui rend possible la concentration de puissance.
La rétention a permis à l'humanité d'accumuler l'énergie nécessaire à sa sécurité. Cette énergie ne peut-être destiné qu'à la conquête croissante.
Au fil du temps, l'énergie dont dispose l'humanité a grandi et le rayonnement de ses conquêtes aussi. Aujourd'hui la conquête a pour objet la totalité de la planète.
Au fil du temps, quand la puissance de l'humanité progresse, la confiance inhérente au principe de délégation diminue. La société s'individualise, la solidarité s'effondre et le politique trahi car dans la rétention arrivée à son terme, le politique hiérarchisé (de rétention) n'a plus d'objet.
Or les puissants veulent survivre avec un maximum de privilège comme ils ont l'habitude et comme tout le monde le souhaitent. C'est pourquoi ils persistent grâce à leur puissance d'imposer la rétention non pas "aux mondes" vierges mais à l'humanité elle-même. Cette obstination ne peut être que destructrice.
Arrivée au sommet de sa puissance,
la rétention est arrivée à sa fin car il n'existe plus rien à conquérir. Pour survivre à sa propre fin, elle n'a pas d'autre choix que d'exercer sa toute puissance de prédation sur l'humanité elle-même.
C'est ça le covidisme. C'est le maintien du méta-paradigme de rétention dans les consciences, au-delà de sa nécessité.
On peut le remplacer par un autre genre de rapport qui n’émergera (par le jeu dialectique) qu'à condition de se saisir de celui-là.
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