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vendredi 18 décembre 2020

BREVE HISTOIRE DE L'HUMANITE

 18 décembre 2020 BREVE HISTOIRE DE L'HUMANITE

Le phénomène de la vie est une conséquence de la croissance naturelle de la complexité. Elle n'a ni sens ni raison ni dessein.

Du phénomène de la vie émerge la conscience. Et la conscience hérite de la vacuité de sens. Or la conscience appelle de façon profonde à être rattachée à du sens.

La sagesse c'est l'acceptation de l'absence de sens. C'est pourquoi les humains écartelés l'absence de sens et la nécessité impérieuse qu'il y en ai un, sont en état de souffrance.

Pour tenter de résoudre la souffrance ontologique de l'être, les humains ont inventé les sciences, et pour s'en distraire, ils ont inventé dieu.

EPILOGUE

Ce faisant, entre raison et croyance l'humanité relève de la dynamique de croissance de leur civilisation autant qu'ils en dépendent. 

La raison et la vacuité du sens se trouvent naturellement transposés de l'être à sa civilisation. À cette échelle, le principe de délégation produit "le politique", c'est-à-dire, délégation faite  à un administrateur du destin du groupe. 

Cet administrateur peut-être, soit aux commandes par droit divin approuvé par tous, soit l'émissaire de la volonté démocratique qui est obligatoirement multiple et implique la culture et le dialogue permanent.

Quand partout sur la planète les humains se sont rendus compte que la démocratie est mieux à même de résoudre le conflit ontologique de sens, la démocratie s'est inscrite dans tous les esprits des humains de la planète.
Mais la démocratie et aussi l'ennemi numéro 1 des dirigeants qui veulent garder le statut de droit divin, c'est-à-dire le pouvoir absolu.
Comme la démocratie est incontournable, les tenanciers du pouvoir n'ont pas d'autre choix que de l'empêcher de naître.

La démocratie suppose et nécessite un investissement très important de l'éducation des populations. Un aiguisement du sens critique et du discernement. Les tenanciers du pouvoir n'ont de cesse que de faire reculer les capacités cognitives et l'instruction des populations. Ils interdisent le débat public qui est la seule condition démocratique indispensable à l'émergence de la vérité politique c'est-à-dire de la vérité du peuple telle qu'il peut la construire par lui-même et décider lui-même de son destin.

C'est pour conserver les privilèges du commandement et du pouvoir que l'éducation qui devrait être le premier souci de l'administrateur politique, est ce qu'il encadre en premier pour empêcher le peuple de nuire à son privilège. Cette disposition est un effet absolument incontournable du méta-paradigme de rétention ...

Les sciences engendrent la compréhension et la maîtrise du réel. Le souci du sens de la vie est constitutif des religions. L'évolution du monde humain exprime le méta-paradigme de rétention aux commandes des consciences comme principe de sécurité universel.

Le paradigme de rétention étant le socle et la condition de la conscience, il est invisible aux consciences sans le recours à l'introspection. Tant que les consciences sont accaparées par l'accumulation de puissance pour se justifier en elles-mêmes, il n'y a pas de place pour l'introspection et l'identification du méta-paradigme de rétention.

La croissance de la civilisation confère aux humains une puissance et un rayonnement aujourd'hui planétaire.

Par le dilemme de la vacuité de sens se reportant à l'échelle des civilisations soumis à l'état de puissance dans le paradigme de rétention, les humains mettent l'humanité elle-même en péril. 

Comprendre ce qui conditionne le politique est indispensable pour le faire évoluer vers le partage en lieu et place de la rétention. Le partage comme méta-paradigme à la place de la rétention est la seule voie non seulement de survie mais d'épanouissement pour l'humanité.

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