LA PROPAGANDE

 29 01 2021 LA PROPAGANDE

Par définition, "propagande" ne veut pas dire "mensonge". Mais alors pourquoi la propagande ?

Dans tous les discours de Macron de Castex et consort, je n'entends rien de vrai ni rien de logique ni rien de sensé. Si quelque chose existe de cet ordre-là qu'on le fasse savoir dans les médias par le truchement du débat contradictoire.

Dans une affaire de santé publique prétendue gravissime, par le pouvoir en place, il serait indispensable d'entendre dans les grandes chaînes publiques au même titre que la parole politique, les paroles de Tobiana, Toussaint, Raoult, Péronne, Fouché, etc. ...

Il y a dans les discours de la propagande, une exploitation savante du principe de délégation sur lequel se fonde toute la construction de nos sociétés. La grégarité indispensable à la vie humaine, impose le principe d'obéissance. La confiance et la solidarité en émerge de façon systémique, non comme vertus humaines mais comme stratégie de survie consubstantiel à la nature grégaire de l'humain.

La propagande ne peut fonctionner que parce qu'il existe la confiance comme ciment du contrat sociale. 

Pour produire et accumulé de la puissance par concentration du fruit de l'effort de tous sur quelques-uns, le politique s'est toujours détourné de l'intérêt de la personne.

Au lieu de consacrer une part croissante de l'effort de collectif au superflu au loisir qui est toujours le motif de l'effort, l'énergie concentrée sur quelques-uns et employée à perfectionner le système de prédation.

Cette accumulation de puissance et sa croissance sont indispensables à la conquête du monde. Et la conquête du monde semble être à la mesure de la nature humaine au stade actuel de son développement.

Mais la conquête du monde ne saurait être synonyme d'appropriation, sauf au stade infantile de l'humanité duquel il semble que nous sommes en train de sortir. Les années covids représentent un plafond de verre que l'humanité doit traverser ou périr.

En cette première décennie du 3e millénaire, cette conquête est accomplie dans la mondialité ; et la puissance des dirigeants a atteint son paroxysme.

Alors si la propagande est mensongère, son mensonge ne concerne que l'éthique et non l'accroissement toujours accéléré de la puissance des dirigeants, qui est le tenant et l'aboutissant de toutes les politiques mises en œuvre à l'échelle de la planète.

Pendant que la puissance des dirigeants c'est agrandie au fil de l'histoire, la conscience des peuples à évoluée et la confiance envers les dirigeants c'est écornée jusqu'à la révolution il y a 300 ans.

C'est le temps qu'il a fallu pour qu'à l'échelle des peuples naisse l'idée de démocratie dans leurs consciences. Et c'est pourquoi la propagande s'emploie à manipuler la démocratie pour obtenir le consentement des gens à une politique à l'envers de leurs intérêts.

Aujourd'hui la situation est la suivante. Les peuples sont passés de la légitimité du fait du prince, à la nécessaire approbation populaire.

Le rayonnement de la puissance des dirigeants, a dépassé la Comté pour rayonner sur le Monde. Cette transition s'est manifestée tout au long de l'histoire, par des guerres de conquêtes.

C'est en raison de l'obtention d'un rayonnement planétaire de la plus grande puissance acquise par les dirigeants que les guerres ont perdus de leur nécessité. Si les conflits aujourd'hui subsistent, c'est en raison de motifs purement destructeurs. Ils affirment l'intention de domination des dirigeants dotés de la toute puissance, sur le monde entier.

Et puisque le monde est fermé sur lui-même, la seule possibilité qui reste pour persister dans la prédation c'est l'extinction de tout ce qui lui fait obstacle et de tout ce qui lui est inutile.

Cette saga de l'humanité effleurée ici du point de vue ontologique, n'est pas encore achevée. Elle montre tout simplement que les esprits ont évolués et se rapprochent de la remise en cause du méta-paradigme de rétention qui fixe le principe de rétention et de conquête comme seul horizon d'action aux humains. Au stade actuel de l'humanité la rétention de l'avoir, du pouvoir, et du savoir, comme seul moteur d'évolution a atteint sa limite. En effet, le développement de l'humanité ne saurait être synonyme de destruction de l'humanité.

Dès la remise en cause du méta-paradigme de rétention, l'humanité pourra s'ouvrir à d'autres perspectives. Les humains pourront donner un sens neuf au rapport qu'ils effectuent avec le monde avec l'autre et avec eux-mêmes.

À, ce stade, la question de la remise en cause du méta-paradigme de rétention pose la question ontologique de l'humain. À savoir qu'est-ce que c'est être un humain.

On peut poser cette question de façon abstraite et intellectuel on peut aussi la poser de façon pratique et législatives. Je détermine qu'elle est la question fondamentale des GJ.

Cette version concrète de la question se traduit très simplement et tout naturellement par le statut ontologique des femmes.

La propagande aujourd'hui, est une tentative violente de dominer les esprits, le statut des femmes est une façon concrète de remettre en cause les forces qui l'induisent dans les esprits. Le méta-paradigme de rétention est encore le courant directeur de toutes les consciences. Comprendre les faits et remonter à leurs causes fondamentales, est indispensable pour dégager l'horizon de l'action concrète.