La violence des casseurs qui se mélangent aux Gilets Jaunes ? Parlons en.
Tous mouvements de foule agrège toutes sortes de composantes plus ou moins visibles. On ne remarque que les composantes qui dérangent comme la violence des casseurs.
Le mouvement des Gilets Jaunes, n'échappe pas à cette règle de composition. Dire que les casseurs ne sont pas représentatifs des Gilets Jaunes ne doit pas masquer le fait qu'ils y sont corrélés, et non l'inverse. Les casseurs sont simplement une composante plus visible que les adorateurs de l'oignon ou du fa dièse (si ça existe).
Les Gilets Jaunes c'est quoi au juste ? C'est le peuple souverain. Tout le peuple avec toutes ses composantes, y compris les joueurs de pétanques et les amateurs de BD. C'est le peuple souverain, tout entier, dans sa diversité et la richesse extraordinaire de sa prise de conscience.
C'est le peuple qui aurait dû être représenté en mai 2017 par le vainqueur du suffrage universel. Alors, comme il n'est ni représenté ni considéré, il se manifeste. il parle, il explique, il énonce, et il cogne quand en face de lui il n'existe que la surdité et le mépris.
Et pendant que Macron, est arrivé par effraction à l’Élysée, avec la complicité des médias, le peuple trinque. Il paye, il est pressurisé, exploité, ratissé, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Mais Macron ne comprend pas. Il exige aveuglement encore et encore, et quand le peuple dit "ASSEZ", il veut encore et il lui répond par le mépris et l'humiliation.
Face au désarrois des gens, Macron ricane de toute sa perversité. Toujours.
Mais si ce n'était que cela ?
Tout en étant sur le fond illégitime, macron et ses disciples conduisent avec méthode, la plus grande violence qui soit, volontairement ciblée à l'endroit des plus faibles. Les vieux, les jeunes et les familles qui ont à perdre le peu qu'ils possèdent si jamais ils ouvrent la bouche pour autre chose que la pâtée pour chien qui leur sert de repas à la fin du mois. (NDA Ceci n'est pas un mot d'esprit mais la vérité)
A quand la comptabilité des suicides issues de sa politique ?
A quand la comptabilité des familles composées d'une mère avec enfants, qui après paiements de ses incompressibles, après paiement des taxes, tout en gagnant le SMIC ne peut pas donner à manger à ses enfants ? Elles sont légions ses familles là.
Voilà une composante des Gilets Jaunes,
Et vous voudriez qu'elle soit silencieuse. Mais le rassemblement n'est pas fait pour être silencieux, il vient précisément du silence dans lequel le confine les pouvoirs publics. Cette violence là de l'état sur personnes en grande fragilité est condamnable. Mais ou est la législation pour juger ces forbans qui assassinent le peuple ?
Voilà une autre composante de l'esprit des Gilets Jaunes ?
Alors la violence des casseurs qui sont aussi des citoyens en colère et qui s'expriment comme Macron, sans paroles dans la langue des actes, n'est que la moindre des violences. C'est une violence visible qui coûte de l'argent, celle de Macron est une violence invisible qui coûte des vies. Et visiblement, force est de constater que l'argent à plus de valeur que la vie dans la bouche des apôtres de Macron et dans celles des médias.
En l'état de surdité absolue de Macron et de sa clique qui je le répète usurpent l’Élysée et font honte à la France, pensez-vous Mesdames et Messieurs, qu’un cortège de Gilets Jaunes qui défilerait gentiment, bien en rang entre les trottoirs sur un parcours calibré, accordé par le Préfet, avant le soir venu, de sa disparition en silence; que croyez vous que le gouvernement en ferait ? Rien !
Maintenant, on nous fait savoir qu'il n'y a que le dialogue pour trouver une issue à la crise de démocratie. Mais un dialogue entre qui et qui ? Entre un peuple sans représentation et un gouvernement autiste ?
Et puis, les gens du gouvernement sont-ils si cons ou si débiles qu'ils ne voient pas de leur propre yeux la détresse des gens, et qu'ils éprouvent le besoin de discuter, de négocier sans avoir rien à offrir que des menaces éventuellement différées ?
Pour discuter, pour négocier, il faut d'abord éprouver du respect pour les gens.
Et puis négocier quoi ? Les termes de l'injustice sociale à laquelle le peuple doit se soumettre ?
Négocier l'injustice sociale, c'est le travail des syndicats et des partis politique de gauche. Pas des Gilets Jaunes.
Heureusement, la force des Gilets Jaunes c'est précisément d'être le reflet sans tête d'un gouvernement sans conscience.
LA FOULE
Une foule spontanée, est toujours l'expression de l'inconscient des gens qu'elle agrège. Si c'est la colère qui au naturel est refoulée, ou sublimée, c'est la foule qui donnera à cette colère le chemin de son expression.
Il y a dans l'inconscient de la foule toutes les composantes du corps social, y compris la colère. Or en l’occurrence c'est la colère qui dans la foule des Gilets Jaunes sort de l'inconscient comme le loup sort du bois pour s'exprimer en pleine lumière.
Cette violence est précisément celle à laquelle le citoyen renonce pour la confier à l'état. Le contrat social est validé quand l'état use de cette violence dans la justice sociale. Mais si l'état met sa capacité de violence que le peuple lui a accordé au service de l'injustice, alors le contrat social est rompu et le peuple reprend le contrôle de la violence.
C'est surtout ça les Gilets Jaunes.
Pour mettre un terme à la « Jacquerie », la seule chose que le gouvernement peut faire, c'est d'écouter le peuple ou partir. Mais le gouvernement à grillé la proposition « écouter »
Il ne lui reste plus que « partir »... Et le plus vite sera le mieux.
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