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mardi 18 décembre 2018

Le Macronomicon «Les deux Mamelles du peuple»

Tout s'achète.
Macron ne distingue pas la différence entre un conflit social, une rupture de démocratie ou un dysfonctionnement de la République. Dans tous les cas de désordre public, Macron ne voit que la perte de revenus des riches.
Quant il a le dos au mur, la seule réaction du gouvernement, consiste à offrir de l'argent en échange de l'ordre public.
A force de tout confondre, il est allé trop loin. Son aveuglement a donné naissance aux Gilets Jaunes. Les Gilets Jaunes c'est une interrogation sur le fonctionnement de la République et de la démocratie. Au lieu de traiter le problème qui lui est ainsi révélé, il voudrait racheter la République en offrant chichement quelques argents aux plus pauvres, ajoutant l'humiliation à leur indigence.
Ce comportement montre que la République lui a bel et bien échappé par ses actions qui n'en relèvent pas et qu' à ses yeux, la République peut se monnayer à vil prix.

« Acheter ! »
Macron ne connaît que ce langage. Prendre les citoyens pour des clients et des employés n'est pas une posture de Président. Il ne sait pas ce que veut dire être Président. Être Président c'est être le porte parole et le représentant du peuple, que les Gilets Jaunes incarnent à sa place puisque ce mouvement est l'émanation du peuple tout entier.
En tant que Président il aurait du comprendre sans délais la nature institutionnelle de la crise, au lieu de proposer de l'argent. La source du désordre public, est sa politique brutale et inadequate. Macron doit partir.

Les deux Mamelles
Il n'existe dans le monde que deux groupes distincts de populations. Il y a les dirigeants et les dirigés. Le rôle des dirigés consiste à nourrir les dirigeants. Le rôle des dirigeants consiste à leur dire comment faire.
Dirigeants et dirigés obéissent au même (méta)paradigme de « rétention » comme source de sécurité. Tout cela fonctionne tant que les dirigés gardent une confiance aveugle envers les dirigeants.
Les dirigeants racontent une histoire au dirigés. Les dirigés y croient puis y souscrivent et deviennent les acteurs zélés de leur propre servitude. Tout cela fonctionne tant que les dirigeants n'asphyxient pas les dirigés.

Aujourd'hui on nous tanne avec « l'Urgence Climat ». Il est même question de prendre les enfants à venir en otage pour justifier le sacrifice du présent.
Les gens sont sensibles à ce genre d'arguments. Les enfants qui n'existent pas dans un avenir qui n'existe pas c'est plus important que le bien du présent par le partage.
Faire le mal tout de suite au nom du bien de demain est la plus perverse des escroqueries. C'est en allant de de biens en biens au présent qu'on arrive au bien de demain.
Les gens sont d'accord pour se sacrifier à quelque chose qui n'existe pas. Il suffit de le leur demander. Quelque soit l'histoire que les dirigeants racontent aux dirigés, elle sera toujours vrai dans l'esprit du dirigé. Le dirigé ne veut qu'une seule chose, « ...Que l'histoire existe ». Quoi que racontent les dirigeants, y compris une chose et son contraire, ils ne perdrons jamais la confiance des dirigés.
Pourquoi ? Parce que le rapport de confiance dérive du principe de délégation qui fixe la nature de l'humain. L'espèce « humaine » est la seule espèce dans laquelle les individus qui la compose délèguent aux autres individus tout ce qui est nécessaire à la survie individuelle, pour la simple raison que l'être humain seul est impuissant en tout. C'est sur cette propriété de délégation que se construit sa capacité de puissance.
Le principe de délégation forge la nature de l'être dans l'altruisme si bien qu'à l'échelle du petit groupe, la survie de tous et de chacun s'appuie sur le partage et la confiance.

Mais à grande échelle cette capacité de puissance n'est plus gouvernée par l'altruisme individuelle. Les rapports de confiances deviennent sans objets et le principe de partage comme source de sécurité s'effondre et se voit remplacé par le principe de rétention .

Voilà pourquoi la confiance consubstantielle à l'être, qui née de son altruisme, est systématiquement trahie à grande échelle. La confiance est toujours obligatoirement trahie en politique, et en économie car ce sont des domaines qui appartiennent à la grande échelle de l'humain. A petite échelle, le principe de délégation fonde la sécurité dans les rapports de partage. Appliqué à grande échelle dans l'espace de rétention, le principe de délégation se trouve anéanti.
Voilà pourquoi les gens aiment qu'on leur racontes des histoires car la délégation naturelle à l'être l'invite toujours à croire ceux qui reçoivent leur délégation. Si le gens décident de réfléchir, cela veut dire que la trahison est mortelle pour eux. Et s'ils renoncent à déléguer. Alors ils renoncent à la loi car ils n'y croient plus. C'est à ce phénomène (ontologique) que l'on est en train d'assister avec le mouvement des gilets jaunes.

Parmi les histoires que les dirigeants inventent pour obtenir l'adhésion des dirigés à leur propres servitude, il y a aujourd'hui l'histoire du climat et le roman de la dette.
La dette et le climat sont les deux mamelles des peuples pour engraisser les financiers.

Qu'est ce que le roman de la dette ?
La dette est une stratégie financière d'une haute perversité. Il suffit de décréter que les états ne font plus leur monnaie eux mêmes. Dans ce cas, dès qu'il y a de la demande à transformer en échange, au lieu de fabriquer la monnaie qui correspond à la quantité de demande, les états rempruntent aux banques privées. Cette opération génère des intérêts artificiels qui sont acquittés en piochant dans la manne fiscale.
Qui alimente la manne fiscale ? Les dirigés.
Qui profite de cette manne fiscale détournée de l'usage public ? Les dirigeants.

Cette stratégie financière imaginée par nos dirigeants politiques est simplissime mais d'une redoutable perversité. En cas de souveraineté monétaire, l'histoire de la dette prend fin. Tout simplement.

La dette génère un certain nombre de produits dérivés en fonction des circonstances. Les gaz réfrigérants qui ont généré des milliers de milliards de dollars de chiffre d'affaire pour changer les systèmes réfrigérants, le diesel, puis l'essence pour renouveler le parc automobile tous les 30 ans, les éoliennes et les panneaux solaires qui consomment plus d'énergie qu'elles n'en fournissent, etc..
Et puis le Climat qui est la plus grande escroquerie du siècle mais qui est le produit dérivé le plus prometteur. Les nations y mettent le paquet.

Quelle est cette l'histoire « climat » qui nous est comptée?
Le climat est un produit dérivé de la stratégie de la dette. Ce qu'on appel un produit dérivé, ce n'est qu'un « pari » que le dirigeant fait sur le dirigé. Le dirigeant se pose la question suivante : « L'histoire que l'on raconte aux dirigés peut-il me rapporter de l'argent ? » Selon ce qu'il imagine, il investira peu ou prou.

L'urgence climatique est un slogan pour abreuver les riches. La preuve :
Tout ce qui est véritablement polluant est précisément écarté des réformes et du débat public. Et quand débat il y a, c'est un spectacle organisé entre ceux et celles qui nous servent la même histoire, celle dont les pouvoirs publics sont garants.

Parmi les sujets qui devraient être l'objet du débat public, il y a :
  • Le FREXIT: Ce débat est méticuleusement absenté des tous les média. L'idée même est évacué des esprits. Le FREXIT est une non histoire que l'on raconte aux gens comme si l'Europe est naturelle au peuple de France? Ce n'est évidement pas la cas. Le FREXIT est l'ennemi juré de la gouvernance ciblée par le peuple tout entier à travers les Gilets Jaunes. C'est un sujet interdit. Un sujet qui n'a pas le droit d'exister. Pourquoi un débat sur cette question est-elle si redoutable pour le pouvoir. L'Europe est la plus grande cause de pollution. Et en disant cela je ne joue pas sur les mots. La source de la pollution est avant tout le système économique. Sans la maîtrise de notre économie, tout ce qui se raconter dans l'Europe en direction de l'écologie est un mensonge absolue. L'Europe et la cause écologique sont les sources de revenus les plus prometteuses pour les pouvoirs en place en particulier pour l'Allemagne. (...)
  • Les plastiques, C'est fondamental. Ils concours à la destruction des espèces part toutes sortes d’impacts néfastes et irrévocables. Les dirigeants se contentent de cultiver la participation citoyenne au trie des poubelles pour gérer la situation. Et les dirigés sont contents. Ils sont même capable de s'accuser entre eux d'être des irresponsables. Cette histoire marche très bien. Les dirigés sont les acteurs de leur propre aliénation. Et les dirigeants se frottent les mains au lieu de changer de technologie.
  • L'espace vital des autres espèces que l’espèce humaine s'approprie sans appel. Ce problème est essentiel et concerne toute la biomasse terrestre et maritime.
  • Le transport aérien: 3 fois plus polluant que le parc automobile mondial.
  • Le transport maritime :10 fois plus polluant que le parc automobile mondial.
  • Les éoliennes et les panneaux solaires qui, pour être produite, géré, et recyclés quand c'est possible,.produisent moins d'énergie qu'elle n'en consomment.
  • Le réchauffement : Il n'existe strictement aucunes mesures climatiques qui en attestent la véracité. Cette thèse est une construction théorique douteuse et incohérente dont le seul crédit vient de ce qu'il est porté part une grande quantité de dirigeants. Si tous les dirigeants qui ont la paroles disent la même chose, cela fait-il une vérité ? La réponse est hélas « OUI ! »
  • La voiture électrique : Cette technologie a un double objectif économique.
    1. Renouveler l'offre qui est faite aux « consommateurs », et gagner beaucoup d'argent en changeant le parc automobile.
    2. Déplacer la pollution issue de cette technologie dans des pays émergents. Rien de plus naturel que de rendre la pollution invisible aux yeux des êtres humains enclins à croire les histoires car l'humanité précisément consiste à déléguer à l'autre.
    Si la moitié du parc automobile devient électrique, il faudra près de 40 centrales nucléaires pour l'alimenter. Les sources d’énergie les plus importantes dans le monde et qui sont croissante c'est le charbon et le pétrole. Faire de l'électricité avec de l'uranium ou du charbon ou du pétrole sera toujours plus polluant en moins rentable du point de vue de l'énergie que de mettre directement le pétrole dans le moteur de la voiture. Alors on raconte l'urgence climatique, la santé des enfants etc... Le but de ces politiques, ce n'est ni le climat ni la santé, mais le rendement financier.
    Il faut bien garder à l'esprit que chaque watts d'énergie que l'on exploite, génère de la chaleur et de la « pollution ». Plus le circuit de transformation de l'énergie solide en énergie cinétique (mouvement de la voiture) est court, moins il y aura de pollution.
    On voit bien que sur la question de l'automobile, la solution est la moindre consommation par l'optimisation des moteurs le développement des transports en commun et leur gratuité.
Maintenant, posons nous la question de savoir :
  • Qui roule en voiture ?
Des centaines de millions de dirigés.
  • Qui prend l'avion et le bateau ?
  • Qui vend des éoliennes et des panneaux solaires ?
  • Qui détruits les écosystèmes pour quelques centimes de plus?
Ce sont les dirigeants, et ils sont en train de gagner leur pari.

Sans le traitement de la monnaie par les banques privés, sans la destruction des souveraineté par l'UE et sa prédominance politique et économique, ces égarements politiques et économiques seraient moins amplifiés.
L'UE est la nouvelle saison de la même histoire. « Une histoire qui marche si bien, pourquoi s'en priver ? » se disent les dirigeants. Et voilà les gilets jaunes... ça c'est une autres histoire....

L’écologie
Dans l'espace (ontologique) de « la rétention », l'écologie est un produit dérivé des dirigeants.
Si l'écologie existait, elle devrait favoriser le passage de l'économie de rétention à l'économie de partage.
Si l'écologie existait, elle serait honnête avec les dirigés pour leur expliquer la vérité sur le climat, c'est à dire « rien sur le climat » ; sur l'énergie, c'est à dire les circuits court et l’énergie de proximité.
Si l'écologie existait, elle s'occuperait du bien être des être vivants, et imposerait un moratoire pour le droit à la vie des autres espèces
Si l'écologie existait, elle poserait au dessus de tout, la question du partage de la planète avec les autres espèces.
Si l'écologie existait, elle œuvrerait à la fin des matières plastiques.
Si l'écologie existait, elle s'occuperait de l'équité, de l'éducation pour favoriser le jugement des citoyens acteurs de leur destin et non complice malgré eux de leur propre servitude.

Si l'écologie veut exister elle doit dès à présent construire une économie de partage soucieuse du présent de tous les vivants au lieu de les prendre en otage. Mais l'humanité n'y est pas encore. Cependant, c'est cette histoire que les Gilets Jaunes commencent à raconter.
Tant que l'écologie reste sans critiques à l'égard du principe de rétention, elle restera un produit dérivé de la finance au service des dirigeants.
Pour sortir du paradigme de rétention, grand commandeur des conscience et des civilisations, il faut créer « l'autre de l'homme » dans l'espace ontologique. Cela se traduit factuellement de façon très simple : « Conquérir le droit des femmes à disposer d'elles même sans conditions et sans appel »
Toutes les politiques se décident dans les urnes. En la circonstance de ce moment historique de l'histoire de l'humanité (mondialisée), il importe d'abandonner un instant le principe de délégation qui nous anime profondément.
Pour mettre son bulletin dans l'urne, Il est temps, pour un instant de cesser de croire et de décider de réfléchir par nous même; d'être critique envers les histoires qu'on nous raconte pour comprendre ceci :
  • Favoriser le droit des femmes à disposer d'elles mêmes
  • Sortir de l'Union Européenne
Sont les deux clefs, et il n'en existe pas d'autres, pour aller collectivement vers plus d'humanité.


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