Macron ne distingue pas la différence entre un
conflit social, une rupture de démocratie ou un dysfonctionnement de
la République. Dans tous les cas de désordre public, Macron ne voit
que la perte de revenus des riches.
Quant il a le dos au mur, la seule réaction du
gouvernement, consiste à offrir de l'argent en échange de l'ordre
public.
A force de tout confondre, il est allé trop loin.
Son aveuglement a donné naissance aux Gilets Jaunes. Les Gilets
Jaunes c'est une interrogation sur le fonctionnement de la République
et de la démocratie. Au lieu de traiter le problème qui lui est
ainsi révélé, il voudrait racheter la République en offrant
chichement quelques argents aux plus pauvres, ajoutant l'humiliation
à leur indigence.
Ce comportement montre que la République lui a bel
et bien échappé par ses actions qui n'en relèvent pas et qu' à
ses yeux, la République peut se monnayer à vil prix.
« Acheter ! »
Macron ne connaît que ce langage. Prendre les
citoyens pour des clients et des employés n'est pas une posture de
Président. Il ne sait pas ce que veut dire être Président. Être
Président c'est être le porte parole et le représentant du peuple,
que les Gilets Jaunes incarnent à sa place puisque ce mouvement est
l'émanation du peuple tout entier.
En tant que Président il aurait du comprendre sans
délais la nature institutionnelle de la crise, au lieu de proposer
de l'argent. La source du désordre public, est sa politique brutale
et inadequate. Macron doit partir.
Les deux Mamelles
Il n'existe dans le
monde que deux groupes distincts de populations. Il y a les
dirigeants et les dirigés. Le rôle des dirigés consiste à nourrir
les dirigeants. Le rôle des dirigeants consiste à leur dire comment
faire.
Dirigeants et dirigés
obéissent au même (méta)paradigme de « rétention »
comme source de sécurité. Tout cela fonctionne tant que les dirigés
gardent une confiance aveugle envers les dirigeants.
Les dirigeants racontent
une histoire au dirigés. Les dirigés y croient puis y souscrivent
et deviennent les acteurs zélés de leur propre servitude. Tout cela
fonctionne tant que les dirigeants n'asphyxient pas les dirigés.
Aujourd'hui on nous
tanne avec « l'Urgence Climat ». Il est même question de
prendre les enfants à venir en otage pour justifier le sacrifice du
présent.
Les gens sont sensibles
à ce genre d'arguments. Les enfants qui n'existent pas dans un
avenir qui n'existe pas c'est plus important que le bien du présent
par le partage.
Faire le mal tout de
suite au nom du bien de demain est la plus perverse des escroqueries.
C'est en allant de de biens en biens au présent qu'on arrive au bien
de demain.
Les gens sont d'accord
pour se sacrifier à quelque chose qui n'existe pas. Il
suffit de le leur demander. Quelque soit l'histoire que les
dirigeants racontent aux dirigés, elle sera toujours vrai dans
l'esprit du dirigé. Le dirigé ne veut qu'une seule chose, « ...Que
l'histoire existe ». Quoi que racontent les dirigeants, y
compris une chose et son contraire, ils ne perdrons jamais la
confiance des dirigés.
Pourquoi ? Parce
que le rapport de confiance dérive du principe de délégation qui
fixe la nature de l'humain. L'espèce « humaine » est la
seule espèce dans laquelle les individus qui la compose délèguent
aux autres individus tout ce qui est nécessaire à la survie
individuelle, pour la simple
raison que l'être humain seul est impuissant en tout. C'est sur
cette propriété de délégation que se construit sa capacité de
puissance.
Le
principe de délégation forge la nature de l'être dans l'altruisme
si bien qu'à l'échelle du petit groupe, la survie de tous et de
chacun s'appuie sur le partage et la confiance.
Mais à grande échelle
cette capacité de puissance n'est plus gouvernée par l'altruisme
individuelle. Les rapports de confiances deviennent sans objets et le
principe de partage comme source de sécurité s'effondre et se voit
remplacé par le principe de rétention .
Voilà pourquoi la
confiance consubstantielle à l'être, qui née de son altruisme, est
systématiquement trahie à grande échelle. La confiance est
toujours obligatoirement trahie en politique, et en économie car ce
sont des domaines qui appartiennent à la grande échelle de
l'humain. A petite échelle, le principe de délégation fonde la
sécurité dans les rapports de partage. Appliqué à grande échelle
dans l'espace de rétention, le principe de délégation se trouve
anéanti.
Voilà pourquoi les gens
aiment qu'on leur racontes des histoires car la délégation
naturelle à l'être l'invite toujours à croire ceux qui reçoivent
leur délégation. Si le gens décident de réfléchir, cela veut
dire que la trahison est mortelle pour eux. Et s'ils renoncent à
déléguer. Alors ils renoncent à la loi car ils n'y croient plus.
C'est à ce phénomène (ontologique) que l'on est en train
d'assister avec le mouvement des gilets jaunes.
Parmi les histoires que
les dirigeants inventent pour obtenir l'adhésion des dirigés à
leur propres servitude, il y a aujourd'hui l'histoire du climat et
le roman de la dette.
La dette et le climat
sont les deux mamelles des peuples pour engraisser les financiers.
Qu'est ce que le
roman de la dette ?
La dette est une
stratégie financière d'une haute perversité. Il suffit de décréter
que les états ne font plus leur monnaie eux mêmes. Dans ce cas, dès
qu'il y a de la demande à transformer en échange, au lieu de
fabriquer la monnaie qui correspond à la quantité de demande, les
états rempruntent aux banques privées. Cette opération génère
des intérêts artificiels qui sont acquittés en piochant dans la
manne fiscale.
Qui alimente la manne
fiscale ? Les dirigés.
Qui profite de cette
manne fiscale détournée de l'usage public ? Les dirigeants.
Cette stratégie
financière imaginée par nos dirigeants politiques est simplissime
mais d'une redoutable perversité. En cas de souveraineté monétaire,
l'histoire de la dette prend fin. Tout simplement.
La dette génère un
certain nombre de produits dérivés en fonction des circonstances.
Les gaz réfrigérants qui ont généré des milliers de milliards de
dollars de chiffre d'affaire pour changer les systèmes réfrigérants,
le diesel, puis l'essence pour renouveler le parc automobile tous les
30 ans, les éoliennes et les panneaux solaires qui consomment plus
d'énergie qu'elles n'en fournissent, etc..
Et puis le Climat qui
est la plus grande escroquerie du siècle mais qui est le produit
dérivé le plus prometteur. Les nations y mettent le paquet.
Quelle est cette
l'histoire « climat » qui nous est comptée?
Le climat est un produit
dérivé de la stratégie de la dette. Ce qu'on appel un produit
dérivé, ce n'est qu'un « pari » que le dirigeant fait
sur le dirigé. Le dirigeant se pose la question suivante :
« L'histoire que l'on raconte aux dirigés peut-il me
rapporter de l'argent ? » Selon ce qu'il imagine, il
investira peu ou prou.
L'urgence climatique est
un slogan pour abreuver les riches. La preuve :
Tout ce qui est
véritablement polluant est précisément écarté des réformes et
du débat public. Et quand débat il y a, c'est un spectacle organisé
entre ceux et celles qui nous servent la même histoire, celle dont
les pouvoirs publics sont garants.
Parmi les sujets qui
devraient être l'objet du débat public, il y a :
- Le FREXIT: Ce débat est méticuleusement absenté des tous les média. L'idée même est évacué des esprits. Le FREXIT est une non histoire que l'on raconte aux gens comme si l'Europe est naturelle au peuple de France? Ce n'est évidement pas la cas. Le FREXIT est l'ennemi juré de la gouvernance ciblée par le peuple tout entier à travers les Gilets Jaunes. C'est un sujet interdit. Un sujet qui n'a pas le droit d'exister. Pourquoi un débat sur cette question est-elle si redoutable pour le pouvoir. L'Europe est la plus grande cause de pollution. Et en disant cela je ne joue pas sur les mots. La source de la pollution est avant tout le système économique. Sans la maîtrise de notre économie, tout ce qui se raconter dans l'Europe en direction de l'écologie est un mensonge absolue. L'Europe et la cause écologique sont les sources de revenus les plus prometteuses pour les pouvoirs en place en particulier pour l'Allemagne. (...)
- Les plastiques, C'est fondamental. Ils concours à la destruction des espèces part toutes sortes d’impacts néfastes et irrévocables. Les dirigeants se contentent de cultiver la participation citoyenne au trie des poubelles pour gérer la situation. Et les dirigés sont contents. Ils sont même capable de s'accuser entre eux d'être des irresponsables. Cette histoire marche très bien. Les dirigés sont les acteurs de leur propre aliénation. Et les dirigeants se frottent les mains au lieu de changer de technologie.
- L'espace vital des autres espèces que l’espèce humaine s'approprie sans appel. Ce problème est essentiel et concerne toute la biomasse terrestre et maritime.
- Le transport aérien: 3 fois plus polluant que le parc automobile mondial.
- Le transport maritime :10 fois plus polluant que le parc automobile mondial.
- Les éoliennes et les panneaux solaires qui, pour être produite, géré, et recyclés quand c'est possible,.produisent moins d'énergie qu'elle n'en consomment.
- Le réchauffement : Il n'existe strictement aucunes mesures climatiques qui en attestent la véracité. Cette thèse est une construction théorique douteuse et incohérente dont le seul crédit vient de ce qu'il est porté part une grande quantité de dirigeants. Si tous les dirigeants qui ont la paroles disent la même chose, cela fait-il une vérité ? La réponse est hélas « OUI ! »
- La voiture électrique : Cette technologie a un double objectif économique.
- Renouveler l'offre qui est faite aux « consommateurs », et gagner beaucoup d'argent en changeant le parc automobile.
- Déplacer la pollution issue de cette technologie dans des pays émergents. Rien de plus naturel que de rendre la pollution invisible aux yeux des êtres humains enclins à croire les histoires car l'humanité précisément consiste à déléguer à l'autre.
Si
la moitié du parc automobile devient électrique, il faudra près
de 40 centrales nucléaires pour l'alimenter. Les sources d’énergie
les plus importantes dans le monde et qui sont croissante c'est le
charbon et le pétrole. Faire de l'électricité avec de l'uranium
ou du charbon ou du pétrole sera toujours plus polluant en moins
rentable du point de vue de l'énergie que de mettre directement le
pétrole dans le moteur de la voiture. Alors on raconte l'urgence
climatique, la santé des enfants etc... Le but de ces politiques,
ce n'est ni le climat ni la santé, mais le rendement financier.
Il
faut bien garder à l'esprit que chaque watts d'énergie que l'on
exploite, génère de la chaleur et de la « pollution ».
Plus le circuit de transformation de l'énergie solide en énergie
cinétique (mouvement de la voiture) est court, moins il y aura de pollution.
On
voit bien que sur la question de l'automobile, la solution est la
moindre consommation par l'optimisation des moteurs le développement
des transports en commun et leur gratuité.
Maintenant,
posons nous la question de savoir :
- Qui roule en voiture ?
- Qui prend l'avion et le bateau ?
- Qui vend des éoliennes et des panneaux solaires ?
- Qui détruits les écosystèmes pour quelques centimes de plus?
Ce sont les dirigeants,
et ils sont en train de gagner leur pari.
Sans
le traitement de la monnaie par les banques privés, sans la
destruction des souveraineté par l'UE et sa prédominance politique
et économique, ces égarements politiques et économiques seraient
moins amplifiés.
L'UE
est la nouvelle saison de la même histoire. « Une histoire
qui marche si bien, pourquoi s'en priver ? » se disent
les dirigeants. Et voilà les gilets jaunes... ça c'est une autres
histoire....
L’écologie
Dans
l'espace (ontologique) de « la rétention », l'écologie
est un produit dérivé des dirigeants.
Si
l'écologie existait, elle devrait favoriser le passage de
l'économie de rétention à l'économie de partage.
Si
l'écologie existait, elle serait honnête avec les dirigés pour
leur expliquer la vérité sur le climat, c'est à dire « rien
sur le climat » ; sur l'énergie, c'est à dire les
circuits court et l’énergie de proximité.
Si
l'écologie existait, elle s'occuperait du bien être des être
vivants, et imposerait un moratoire pour le droit à la vie des
autres espèces
Si
l'écologie existait, elle poserait au dessus de tout, la question du
partage de la planète avec les autres espèces.
Si
l'écologie existait, elle œuvrerait à la fin des matières
plastiques.
Si
l'écologie existait, elle s'occuperait de l'équité, de l'éducation
pour favoriser le jugement des citoyens acteurs de leur destin et non
complice malgré eux de leur propre servitude.
Si
l'écologie veut exister elle doit dès à présent construire une
économie de partage soucieuse du présent de tous les vivants au
lieu de les prendre en otage. Mais l'humanité n'y est pas encore.
Cependant, c'est cette histoire que les Gilets Jaunes commencent à
raconter.
Tant
que l'écologie reste sans critiques à l'égard du principe de
rétention, elle restera un produit dérivé de la finance au service
des dirigeants.
Pour
sortir du paradigme de rétention, grand commandeur des conscience et
des civilisations, il faut créer « l'autre de l'homme »
dans l'espace ontologique. Cela se traduit factuellement de façon
très simple : « Conquérir le droit des femmes à
disposer d'elles même sans conditions et sans appel »
Toutes
les politiques se décident dans les urnes. En la circonstance de ce
moment historique de l'histoire de l'humanité (mondialisée), il
importe d'abandonner un instant le principe de délégation qui nous
anime profondément.
Pour
mettre son bulletin dans l'urne, Il est temps, pour un instant de
cesser de croire et de décider de réfléchir par nous même; d'être
critique envers les histoires qu'on nous raconte pour comprendre
ceci :
- Favoriser le droit des femmes à disposer d'elles mêmes
- Sortir de l'Union Européenne
Sont
les deux clefs, et il n'en existe pas d'autres, pour aller
collectivement vers plus d'humanité.
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