Légitimité
de Macron :
Pour justifier sa politique
« d'extorsion», Macron et ses disciples se targuent de la
légitimité du suffrage universel. Mais rien n'est plus faux. De son
aveux même, Macron est arrivé aux affaires par effraction.
Autrement dit, il usurpe le statut de Président et il le sait.
En démocratie, la légitimité vient
de la majorité des voix. Or, la majorité des voix c'est
l'abstention à 55%. L'abstention massive vient de ce que le vote
blanc n'est pas considéré comme un vote exprimé. Ce point est
fondamental. Il est l'élément clef qui permet le détourner la
Démocratie. La prise de pouvoir par effraction et l'usurpation du
pouvoir qui en découle, est un effet incontournable du mode de
scrutin arbitrairement malhonnête.
Le suffrage universel tel qu'il est
pratiqué (2 candidats = 100% de voix) suppose une abstention
négligeable. Ce qui n'est plus le cas.
Le suffrage universel doit être
réformé car il est la source première de la crise de démocratie
que traverse la République.
Si la politique de Macron était
voulue, la majorité des Français n'y seraient pas rebelles et les
Gilets Jaunes ne seraient pas dans la rue.
En démocratie, la majorité des votes
exprimés désigne le candidat représentatif. Si par avance, une
catégorie de vote n'est pas considéré comme du vote exprimé, à
quoi bon voter ?
C'est ce qui explique le taux
anormalement élevé d'abstentions, et c'est pourquoi il faut
considérer les abstentions comme l'avortement du vote blanc et
surtout comme le renoncement par le peuple tout entier à cette
politique anti partage. Ne perdons pas de vue qu'à 55% les Français
ont dit NON aux deux candidats. Si ce NON n'est pas entendu par les
institutions alors que le peuple est souverain, il y a donc
obligation de reformer le scrutin universelle pour rétablir la
légitimité de l'élu. En l’état l'elu au scrutin universel
n'est pas légitime.
Il est indispensable de rappeler et de
marteler que la « légitimité » de Macron par les urnes
est une escroquerie démocratique cultivée par les pouvoirs
médiatique et politiques. Les analyses et propositions alternatives
comme celles de Asselineau ou de Filoche (pour ne citer qu'eux) sont
rendus inexistantes car les médias les rendent inaudibles et
invisibles.
La question de l'indépendance de la
presse, comme la question du vote blanc sont hautement importantes
pour garantir et protéger le principe de la démocratie.
Non la presse n'est pas indépendante.
99% des médias appartiennent à ceux qui ont intérêts à la
politique de Macron. C'est une oligarchie hautement prédatrice qui
se trouve à la fois derrière la presse et derrière Macron, et qui
en ce moment est près à le lâcher si, grâce au Peuple revêtu de
gilets Jaunes, il est mis en incapacité de les servir
Macron à mis en marche un processus de
déshumanisation des pauvres et de paupérisation de la classe
moyenne nécessaire à la sécurité des riches.
Mais ne perdons pas de vue que riches
et pauvres, maîtres et esclaves, cultivent ensemble et aveuglément
le principe de rétention et le principe du mérite dans et par
lesquelles toutes les injustices sont légitimes (...).
Macron n'est pas le président de la
France. Macron est le Président des mafieux de la finance qu'il sert
et qui se servent de lui. Macron est exactement un voyou sans
envergure qui a été mis à une place privilégiée pour exercer sa
toute puissance sans état d'âme. Ce qui est terrifiant dans
l'attitude de Macron c'est qu'il exhibe la jouissance perverse qu'il
se procure en méprisant et en humiliant les gens du haut de son
perchoir d'intouchable.
Il n'a aucun programme politique, pas
la moindre vision Républicaine. Il n'applique qu'une tactique de
spoliation des « laborieux » qui ne masque plus le vide
abyssale de sa vision Politique.
Macron n'a aucune conscience politique,
éthique, philosophique ou altruiste. Rien. Néant. Là où il est
arrivé par le défaut du suffrage universel, il se frotte les mains
et se dit « Maintenant je vais faire du fric. ... »
Il est à mille lieux de comprendre ce
qu'implique les institutions de la république comme responsabilité
et devoir envers le peuple. Pour lui, les gens ne sont à la fois que
des sources de revenus et des obstacles à la volonté de toute
puissance d'un enfant roi.
Macron doit partir.
Le Sénat doit prendre l’intérim,
Le suffrage universel doit être
réformé pour compter les bulletins blancs.
Messieurs les députés, à vos urnes
et pour une fois, faites votre travail de représentation du peuple
ou allez vous en.
Le
pacte républicain : « Liberté, Égalité, Fraternité»
En l'état, Macron n'est pas Président
de la République Française car la devise de cette République est
« Liberté, Égalité, Fraternité ». Macron est en
opposition frontal avec ces trois instances. Sans la réforme du
suffrage universel, la République est abandonnée. C'est à son
secours que vole les Gilets Jaune.
Le principe de fraternité
exige que chaque citoyens payent l’impôt selon ses MOYENS.
Le principe d’Égalité
exige la reconnaissance de l'autre et non la reconnaissance d'une
propriété culturelle ou sociale. L'Égalité est citoyenne. Elle
est la même pour tous. Cela signifie que chaque citoyen bénéficie
de la même quantité de liberté. Si le principe d'égalité
consiste à valoriser une fortune naturelle ou culturelle de
l'individu, alors le principe d'égalité est bafoué.
Le principe de Liberté
exige qu'elle réponde au principe de fraternité. L'argent du
citoyen qui est le fruit du travail collectif, est l'unité de mesure
de sa liberté. Il n'existe aucune raison citoyenne ou Républicaine
de rendre inégale le droit à la liberté. Il n'existe que des
raisons politiques que le peuple dénonce.
La
liberté n'est autre que la quantité d'argent dont
on dispose. Abaisser volontairement les rémunérations ou y
consentir, c'est trahir le principe Républicain de Liberté. Mais,
au nom de la liberté, tout le monde, consent défend et cultive
l'inégalité de la liberté. (Il y a une explication à ce paradoxe
mais elle sort de ce cadre...)
On
me fait savoir que celui qui est diplômé « mérite »
plus de liberté que celui qui ne l'est pas. Pourtant celui qui n'est
pas diplômé n'est pas moins citoyen que l'impétrant ?
Et
si le droit à la liberté est d'autant plus grand que le diplôme a
une grande reconnaissance, c'est que la liberté Républicaine n'ai
rien de citoyenne ; elle obéi seulement à une sorte de moral
sordide et méprisable qu'on appel le mérite. Car enfin, le
carreleur et le plombier font bien autant d'études que l'ingénieur.
Il n'y a que la pédagogie qui change.
Et
puis si l'on observe l’énergie déployée au bénéfice de tous,
l'ouvrier en fait bien autant que l'ingénieur. Et que je sache si le
trou du cul n'est pas irrigué convenablement au prétexte qu'il
n'est pas le cerveau, organe noble par excellence, l'être crève.
On
voit bien que le consentement à la disparité des salaires, c'est à
dire à la disparité du droit à la liberté est un combat à mener
en soi-même. Sinon, le principe de liberté n'est pas un principe
citoyen mais relève TOUJOURS du privilège de la noblesse.
Le
diplôme sanctionne une compétence. Il ne sanctionne pas une
quantité de liberté. Il ne donne pas droit à d'avantage de liberté
qu'à l'autre.
Un
égoutier à 3000€ par mois et un ingénieur à 3000€ par mois
ont tous deux le même droit citoyen à la même liberté. A revenu
égale, ce n'est pas l'argent qui serait le moteur de l'emploi mais
l'agrément que procurerait une formation théorique poussée.
A
qui cela pose t-il problème ? Uniquement aux biens pensants
qui, au nom du « mérite » cultivent l'inégalité qu'ils
dénoncent sur les barricades.
Croyez-moi
sur parole. L'ingénieur ne cherchera jamais à changer de métier
pour aller travailler dans les égouts. Non, il n'est pas possible de
valider en même temps le mérite de la noblesse, et l'égalité
citoyenne. Chacun doit changer sa mentalité à l’égare du mérite.
Le
partage de l'effort collectif traduit dans la politique économique
suppose dans les consciences, le renoncement, au principe du mérite.
L'argent
et la dette:
Dans la poche d'une personne ou dans la
caisse d'une entreprise, l'argent est l'unité de mesure de la
quantité de liberté.
Dans la caisse de l'état, l'argent
c'est l'unité de mesure de la demande.
Le rôle de l'état consiste à
transformer de la demande en échange selon des règles, us et
coutumes spécifiques à la culture du pays. C'est pourquoi la notion
de « DETTE » ne peut pas s'appliquer à un pays
« souverain »
L'état mesure la demande et crée la
quantité de monnaie qui permet d'y répondre par l'échange. Cette
appréciation de la demande, s'appel l'économie. L'économie c'est
l'art de mesurer la quantité de demande et de la transformer en
quantité de monnaie pour construire le maillage de l'échange.
L'objet de la politique est toujours et
seulement l'économie. En effet tout ce qui maille une collectivité
et à fortiori une Nation, c'est la collection de demande dans tous
les domaines. Tant qu'il y a de la demande, et il y en aura toujours,
une économie aura pour effet de constituer la Nation. Si une nation
n'est plus maîtresse de son économie, elle se déconstruit
obligatoirement. C'est ce à quoi nous assistons en ce moment (17
Brumaire 2018 et suivants) ;
A partir de l'Euro, nous remontons à
l'Union Européenne. Mais l'UE n'est pas une nation. L'UE est un
agrégat de grands comptes financiers. Ce sont eux qui engendrent la
demande qui les concerne et qui font la monnaie pour y répondre.
Leur demande consiste à s'enrichir. Alors ils construisent tous les
principes législatifs qui rendent possible la prédation du fruit du
travail des peuples. Ces principes législatifs s'appellent
Maastricht. C'est de Maastricht que relève réellement la
souveraineté de la France. Là ou se situe la souveraineté, se
situe la nation. Là où se situe la souveraineté, se constitue la
monnaie pour construire le maillage de la nation en question, c'est à
dire la dissolution programmée des nations de l'UE.
Grâce à Maastricht par qui la
souveraineté disparaît, il est possible de créer la notion de
« dette de l’État» . Pour cela il suffit qu'un pays ne soit
plus souverain, c'est à dire ne fasse plus sa monnaie ni ses lois.
Il ressort de tout cela l’impérieuse
nécessité de sortir de l'Union Européenne.
Tous les opposants à Macron et à sa
tactique de prédation mettent l'Europe en question. Et ils ont
raison. Mais cela ne suffit pas. Pour retrouver la démocratie, il
faut retrouver la souveraineté. Pour retrouver la souveraineté il
faut sortir de L'UE.
Les Oligarques nous y ont mis de force,
et c'est de force, nous le peuple que nous devrons en sortir car l'UE
est la source de tous ce que les Gilets Jaunes dénoncent.
La
consommation :
C'est la demande transformée en
échange par l'effet de la politique économique. La consommation
vient de la capacité de l'état à transformer la demande en
échange.
Relancer la consommation, donner du
pouvoir d'achat, c'est le rôle de la politique économique d'un pays
démocratique. Toutes les autres activités politiques de l'état
doivent converger vers le bien du peuple. C'est la seule façon pour
l'état d'honorer le contrat social auquel le peuple a consenti.
Le contrat social c'est la garanti par
l'état de faire vivre les citoyens en sécurité.
De la sécurité économique découle
toutes les autres sécurités.
Tout manquement à la sécurité
économique a pour fonction de créer les conditions d'une dictature.
Le manquement à la sécurité
économique participe d'un choix politique délibéré issue du
principe de rétention (Voir
plus bas...)
La sécurité économique des citoyens
est le premier devoir de l'état. C'est sa mission essentiel et
fondamentale. Macron plus que les autres l'a trahi, il doit partir.
Il n'est pas raisonnable de croire
qu'il peut changer sa nature et sa politique, pas plus qu'on ne peut
attendre de l'eau qu'elle devienne sèche pour nous désaltérer.
Quand l’État rompt le contrat
social,l'activité économique prive le peuple de son bien.
Il est impossible d'être en même
temps dans Maastricht et dans le contrat social.
La relance de la consommation par la
relance du pouvoir d'achat est non seulement impossible mais INTERDIT
par les traités Européens. Ceux qui s'y essaient comme l'Italie, et
le Portugal, sont condamné par Maastricht à Payer une amende. Mais
ils pourront assumer ou faire session.
Quant à la Grèce, malgré son revenu
primaire positif (revenu du pays sans les intérêts de la dette), il
sont trop faible économiquement et politiquement pour assumer
l'amende ou faire session.
L'Europe est un système mafieux de
chantage et de menace pour extorquer le fruit de l'effort des peuples
par le biais de l’impôt,
Que convient-il de faire ? Soit
trouver que tout cela est bon, soit sortir de l'UE.
La
révolte populaire
L'autisme
de Macron c'est à dire le non dialogue à créée en face du pouvoir
qu'il incarne un mouvement citoyen sans porte-parole possible. S'il
ne peut y avoir de mises en mots, le dialogue ne peut que s'effectuer
par des mises en actes.
A
l'acte borné de Macron qui s'entête dans son autisme, répond
l'acte spontané du peuple.
Il
est impossible d'établir un dialogue entre un autiste tout puissant
et la foule sans paroles.
Alors,
face à l’hostilité manifeste du pouvoir envers tout le peuple,
l'obligation d'être visible a fait naître le symbole des « Gilets
Jaunes ». Un gilet que l'on revêt pour être visible au milieu
d'une zone dangereuse. Pour les citoyens, la zone dangereuse c'est la
politique de Macron.
C'est
ça les gilets jaunes.
Macron
doit comprendre que son gouvernement n'est pas confronté à une
revendication particulière. Il est confronté à une contre pression
qui provient de l'inadéquation de ce gouvernement venu de nul part
avec les aspirations d'un peuple tout entier.
Prétendre
tout en affirmant que rien ne changera est significatif de cette
inadéquation profonde.
Ce
gouvernement doit lever le camp. Il n'y a pas d'autres issues pour
retrouver la paix publique..
Répondre
à la population par le mutisme ou la parole de dupe est tout à fait
cohérent avec le mode de gouvernance dictatoriale de Macron. La
guerre civile qui serait le pire aboutissement du conflit social
qu'il a déclenché, lui donnerait la légitimité pour aller au bout
de son projet politique des pleins pouvoirs en déclarant la loi
martiale. C'est cette direction que l'attitude du pouvoir donne au
conflit. .
Conclusion :
Le revenu UNIVERSEL (voir calcul en bas)
Le
revenu volé par le gouvernement aux citoyens qui vivent avec le SMIC
ou le RSA est de 3400€ mensuel.
Une
rallonge de 500€ par mois à cette catégorie de population
n’empêcherait pas l'état d'être bénéficiaire de plus de 100
Milliards en cas de retour à la souveraineté par le retrait de
l'UE, et par l'exigence du paiement de L’IMPÔT de tous les
contribuables les plus riches (l'ISF).
Cela
veut dire que le revenu universel existe bel et bien. Il est
simplement dissimulé par un brouillard technico politique qui se
fonde sur l'ignorance du public. L’ignorance du public se fonde à
son tour sur le « principe de délégation » .
L'ignorance
du public est légitime car le principe de délégation est la
particularité de l’espèce humaine. Ce principe qui implique la
confiance fonde la nature de l'humain dans l'altruisme.
La
confiance est en général tenue à petite échelle mais
systématiquement trahie à grande échelle car le principe de
délégation s'exprime à l’intérieur de l'espace ontologique de
la rétention.
Pour
saisir les fondements de l'économie de rétention pour tous les
groupes humains, avec ses conséquences, il faut les inclure dans ces
deux principes (Rétention et Délégation) . Il en ressort la
nécessité impérieuse de favoriser l'économie de partage, nous en
avons mondialement les moyens.
Cette
économie ne peut pas trouver de voies sans l’émergence de
« l'Autre de l'Homme », c'est à dire sans une
reconstruction de l'ontologie. Si à l'échelle de l'ontologie
l'autre n'existe pas, le principe de partage ne peut pas exister.
L’émergence de l'autre se traduit de façon factuelle dans les
espaces politiques législatifs, économiques et culturels par la
conquêtes du « droit des femmes à disposer d'elles même. »
ACTION
Il
faut bien descendre dans la rue pour exiger des pouvoirs publics la
redistribution équitable et digne des richesses issues du travail
puisque il ne voit rien, n'entend rien, ne comprend rien...
L’objectif
atteindre n'est ni un moratoire ni un « geste » dont seul
la noblesse a le privilège, mais l'abdication du directoire, par référendum par exemple. Puis fort de notre expérience Européenne,
et convaincus que de « moins pire en moins pire » on
arrive toujours au pire, c'est dans les urnes que nous pourrons
décider de notre avenir.
Je
ne vois que trois clefs majeures à l'édification d'une nouvelle
garantie du contrat social.
- Le vote blanc doit être comptabilisé dans les votes exprimés
- Nous devons sortir de L'Union Européenne
- Il est fondamental pour ouvrir un future à nos sociétés, d’inscrire dans notre constitution, « Le droit des femmes à disposer d'elles mêmes sans conditions et sans appels ».
A
vos urnes Citoyens...
Le
Budget de l'état :
On
peut décomposer le budget de l'état en cycles cohérents de la
circulation de l'argent sans avoir à toucher aux autres cycles, à
partir du moment ou le cycle en question maintient ou améliore son
bilan.
Que
se passerait-il si on rétabli l'ISF etc et que l'on augmente très
modestement le SMIC.
Tendance
du budget de l'état
Le
signe (+) pour ce qui entre dans les caisses de l’État ; le
signe (-) pour ce qui en sorti
Sources
:
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