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mardi 4 décembre 2018

Le Macronomicon: "Fin de Règne"


Légitimité de Macron :
Pour justifier sa politique « d'extorsion», Macron et ses disciples se targuent de la légitimité du suffrage universel. Mais rien n'est plus faux. De son aveux même, Macron est arrivé aux affaires par effraction. Autrement dit, il usurpe le statut de Président et il le sait.

En démocratie, la légitimité vient de la majorité des voix. Or, la majorité des voix c'est l'abstention à 55%. L'abstention massive vient de ce que le vote blanc n'est pas considéré comme un vote exprimé. Ce point est fondamental. Il est l'élément clef qui permet le détourner la Démocratie. La prise de pouvoir par effraction et l'usurpation du pouvoir qui en découle, est un effet incontournable du mode de scrutin arbitrairement malhonnête.
Le suffrage universel tel qu'il est pratiqué (2 candidats = 100% de voix) suppose une abstention négligeable. Ce qui n'est plus le cas.
Le suffrage universel doit être réformé car il est la source première de la crise de démocratie que traverse la République.

Si la politique de Macron était voulue, la majorité des Français n'y seraient pas rebelles et les Gilets Jaunes ne seraient pas dans la rue.
En démocratie, la majorité des votes exprimés désigne le candidat représentatif. Si par avance, une catégorie de vote n'est pas considéré comme du vote exprimé, à quoi bon voter ?
C'est ce qui explique le taux anormalement élevé d'abstentions, et c'est pourquoi il faut considérer les abstentions comme l'avortement du vote blanc et surtout comme le renoncement par le peuple tout entier à cette politique anti partage. Ne perdons pas de vue qu'à 55% les Français ont dit NON aux deux candidats. Si ce NON n'est pas entendu par les institutions alors que le peuple est souverain, il y a donc obligation de reformer le scrutin universelle pour rétablir la légitimité de l'élu. En l’état l'elu au scrutin universel n'est pas légitime.

Il est indispensable de rappeler et de marteler que la « légitimité » de Macron par les urnes est une escroquerie démocratique cultivée par les pouvoirs médiatique et politiques. Les analyses et propositions alternatives comme celles de Asselineau ou de Filoche (pour ne citer qu'eux) sont rendus inexistantes car les médias les rendent inaudibles et invisibles.
La question de l'indépendance de la presse, comme la question du vote blanc sont hautement importantes pour garantir et protéger le principe de la démocratie.

Non la presse n'est pas indépendante. 99% des médias appartiennent à ceux qui ont intérêts à la politique de Macron. C'est une oligarchie hautement prédatrice qui se trouve à la fois derrière la presse et derrière Macron, et qui en ce moment est près à le lâcher si, grâce au Peuple revêtu de gilets Jaunes, il est mis en incapacité de les servir
Macron à mis en marche un processus de déshumanisation des pauvres et de paupérisation de la classe moyenne nécessaire à la sécurité des riches.

Mais ne perdons pas de vue que riches et pauvres, maîtres et esclaves, cultivent ensemble et aveuglément le principe de rétention et le principe du mérite dans et par lesquelles toutes les injustices sont légitimes (...).

Macron n'est pas le président de la France. Macron est le Président des mafieux de la finance qu'il sert et qui se servent de lui. Macron est exactement un voyou sans envergure qui a été mis à une place privilégiée pour exercer sa toute puissance sans état d'âme. Ce qui est terrifiant dans l'attitude de Macron c'est qu'il exhibe la jouissance perverse qu'il se procure en méprisant et en humiliant les gens du haut de son perchoir d'intouchable.
Il n'a aucun programme politique, pas la moindre vision Républicaine. Il n'applique qu'une tactique de spoliation des « laborieux » qui ne masque plus le vide abyssale de sa vision Politique.

Macron n'a aucune conscience politique, éthique, philosophique ou altruiste. Rien. Néant. Là où il est arrivé par le défaut du suffrage universel, il se frotte les mains et se dit « Maintenant je vais faire du fric. ... »
Il est à mille lieux de comprendre ce qu'implique les institutions de la république comme responsabilité et devoir envers le peuple. Pour lui, les gens ne sont à la fois que des sources de revenus et des obstacles à la volonté de toute puissance d'un enfant roi.

Macron doit partir.
Le Sénat doit prendre l’intérim,
Le suffrage universel doit être réformé pour compter les bulletins blancs.

Messieurs les députés, à vos urnes et pour une fois, faites votre travail de représentation du peuple ou allez vous en.

Le pacte républicain : « Liberté, Égalité, Fraternité»

En l'état, Macron n'est pas Président de la République Française car la devise de cette République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Macron est en opposition frontal avec ces trois instances. Sans la réforme du suffrage universel, la République est abandonnée. C'est à son secours que vole les Gilets Jaune.

Le principe de fraternité exige que chaque citoyens payent l’impôt selon ses MOYENS.

Le principe d’Égalité exige la reconnaissance de l'autre et non la reconnaissance d'une propriété culturelle ou sociale. L'Égalité est citoyenne. Elle est la même pour tous. Cela signifie que chaque citoyen bénéficie de la même quantité de liberté. Si le principe d'égalité consiste à valoriser une fortune naturelle ou culturelle de l'individu, alors le principe d'égalité est bafoué.

Le principe de Liberté exige qu'elle réponde au principe de fraternité. L'argent du citoyen qui est le fruit du travail collectif, est l'unité de mesure de sa liberté. Il n'existe aucune raison citoyenne ou Républicaine de rendre inégale le droit à la liberté. Il n'existe que des raisons politiques que le peuple dénonce.
La liberté n'est autre que la quantité d'argent dont on dispose. Abaisser volontairement les rémunérations ou y consentir, c'est trahir le principe Républicain de Liberté. Mais, au nom de la liberté, tout le monde, consent défend et cultive l'inégalité de la liberté. (Il y a une explication à ce paradoxe mais elle sort de ce cadre...)

On me fait savoir que celui qui est diplômé « mérite » plus de liberté que celui qui ne l'est pas. Pourtant celui qui n'est pas diplômé n'est pas moins citoyen que l'impétrant ?
Et si le droit à la liberté est d'autant plus grand que le diplôme a une grande reconnaissance, c'est que la liberté Républicaine n'ai rien de citoyenne ; elle obéi seulement à une sorte de moral sordide et méprisable qu'on appel le mérite. Car enfin, le carreleur et le plombier font bien autant d'études que l'ingénieur. Il n'y a que la pédagogie qui change.
Et puis si l'on observe l’énergie déployée au bénéfice de tous, l'ouvrier en fait bien autant que l'ingénieur. Et que je sache si le trou du cul n'est pas irrigué convenablement au prétexte qu'il n'est pas le cerveau, organe noble par excellence, l'être crève.

On voit bien que le consentement à la disparité des salaires, c'est à dire à la disparité du droit à la liberté est un combat à mener en soi-même. Sinon, le principe de liberté n'est pas un principe citoyen mais relève TOUJOURS du privilège de la noblesse.

Le diplôme sanctionne une compétence. Il ne sanctionne pas une quantité de liberté. Il ne donne pas droit à d'avantage de liberté qu'à l'autre.
Un égoutier à 3000€ par mois et un ingénieur à 3000€ par mois ont tous deux le même droit citoyen à la même liberté. A revenu égale, ce n'est pas l'argent qui serait le moteur de l'emploi mais l'agrément que procurerait une formation théorique poussée.
A qui cela pose t-il problème ? Uniquement aux biens pensants qui, au nom du « mérite » cultivent l'inégalité qu'ils dénoncent sur les barricades.

Croyez-moi sur parole. L'ingénieur ne cherchera jamais à changer de métier pour aller travailler dans les égouts. Non, il n'est pas possible de valider en même temps le mérite de la noblesse, et l'égalité citoyenne. Chacun doit changer sa mentalité à l’égare du mérite.
Le partage de l'effort collectif traduit dans la politique économique suppose dans les consciences, le renoncement, au principe du mérite.

L'argent et la dette:
Dans la poche d'une personne ou dans la caisse d'une entreprise, l'argent est l'unité de mesure de la quantité de liberté.
Dans la caisse de l'état, l'argent c'est l'unité de mesure de la demande.

Le rôle de l'état consiste à transformer de la demande en échange selon des règles, us et coutumes spécifiques à la culture du pays. C'est pourquoi la notion de « DETTE » ne peut pas s'appliquer à un pays « souverain »
L'état mesure la demande et crée la quantité de monnaie qui permet d'y répondre par l'échange. Cette appréciation de la demande, s'appel l'économie. L'économie c'est l'art de mesurer la quantité de demande et de la transformer en quantité de monnaie pour construire le maillage de l'échange.

L'objet de la politique est toujours et seulement l'économie. En effet tout ce qui maille une collectivité et à fortiori une Nation, c'est la collection de demande dans tous les domaines. Tant qu'il y a de la demande, et il y en aura toujours, une économie aura pour effet de constituer la Nation. Si une nation n'est plus maîtresse de son économie, elle se déconstruit obligatoirement. C'est ce à quoi nous assistons en ce moment (17 Brumaire 2018 et suivants) ;

A partir de l'Euro, nous remontons à l'Union Européenne. Mais l'UE n'est pas une nation. L'UE est un agrégat de grands comptes financiers. Ce sont eux qui engendrent la demande qui les concerne et qui font la monnaie pour y répondre. Leur demande consiste à s'enrichir. Alors ils construisent tous les principes législatifs qui rendent possible la prédation du fruit du travail des peuples. Ces principes législatifs s'appellent Maastricht. C'est de Maastricht que relève réellement la souveraineté de la France. Là ou se situe la souveraineté, se situe la nation. Là où se situe la souveraineté, se constitue la monnaie pour construire le maillage de la nation en question, c'est à dire la dissolution programmée des nations de l'UE.

Grâce à Maastricht par qui la souveraineté disparaît, il est possible de créer la notion de « dette de l’État» . Pour cela il suffit qu'un pays ne soit plus souverain, c'est à dire ne fasse plus sa monnaie ni ses lois.

Il ressort de tout cela l’impérieuse nécessité de sortir de l'Union Européenne.
Tous les opposants à Macron et à sa tactique de prédation mettent l'Europe en question. Et ils ont raison. Mais cela ne suffit pas. Pour retrouver la démocratie, il faut retrouver la souveraineté. Pour retrouver la souveraineté il faut sortir de L'UE.
Les Oligarques nous y ont mis de force, et c'est de force, nous le peuple que nous devrons en sortir car l'UE est la source de tous ce que les Gilets Jaunes dénoncent.


La consommation :
C'est la demande transformée en échange par l'effet de la politique économique. La consommation vient de la capacité de l'état à transformer la demande en échange.

Relancer la consommation, donner du pouvoir d'achat, c'est le rôle de la politique économique d'un pays démocratique. Toutes les autres activités politiques de l'état doivent converger vers le bien du peuple. C'est la seule façon pour l'état d'honorer le contrat social auquel le peuple a consenti.

Le contrat social c'est la garanti par l'état de faire vivre les citoyens en sécurité.
De la sécurité économique découle toutes les autres sécurités.
Tout manquement à la sécurité économique a pour fonction de créer les conditions d'une dictature.
Le manquement à la sécurité économique participe d'un choix politique délibéré issue du principe de rétention (Voir plus bas...)
La sécurité économique des citoyens est le premier devoir de l'état. C'est sa mission essentiel et fondamentale. Macron plus que les autres l'a trahi, il doit partir.
Il n'est pas raisonnable de croire qu'il peut changer sa nature et sa politique, pas plus qu'on ne peut attendre de l'eau qu'elle devienne sèche pour nous désaltérer.

Quand l’État rompt le contrat social,l'activité économique prive le peuple de son bien.
Il est impossible d'être en même temps dans Maastricht et dans le contrat social.

La relance de la consommation par la relance du pouvoir d'achat est non seulement impossible mais INTERDIT par les traités Européens. Ceux qui s'y essaient comme l'Italie, et le Portugal, sont condamné par Maastricht à Payer une amende. Mais ils pourront assumer ou faire session.
Quant à la Grèce, malgré son revenu primaire positif (revenu du pays sans les intérêts de la dette), il sont trop faible économiquement et politiquement pour assumer l'amende ou faire session.
L'Europe est un système mafieux de chantage et de menace pour extorquer le fruit de l'effort des peuples par le biais de l’impôt,
Que convient-il de faire ? Soit trouver que tout cela est bon, soit sortir de l'UE.

La révolte populaire
L'autisme de Macron c'est à dire le non dialogue à créée en face du pouvoir qu'il incarne un mouvement citoyen sans porte-parole possible. S'il ne peut y avoir de mises en mots, le dialogue ne peut que s'effectuer par des mises en actes.
A l'acte borné de Macron qui s'entête dans son autisme, répond l'acte spontané du peuple.

Il est impossible d'établir un dialogue entre un autiste tout puissant et la foule sans paroles.
Alors, face à l’hostilité manifeste du pouvoir envers tout le peuple, l'obligation d'être visible a fait naître le symbole des « Gilets Jaunes ». Un gilet que l'on revêt pour être visible au milieu d'une zone dangereuse. Pour les citoyens, la zone dangereuse c'est la politique de Macron.
C'est ça les gilets jaunes.

Macron doit comprendre que son gouvernement n'est pas confronté à une revendication particulière. Il est confronté à une contre pression qui provient de l'inadéquation de ce gouvernement venu de nul part avec les aspirations d'un peuple tout entier.
Prétendre tout en affirmant que rien ne changera est significatif de cette inadéquation profonde.
Ce gouvernement doit lever le camp. Il n'y a pas d'autres issues pour retrouver la paix publique..

Répondre à la population par le mutisme ou la parole de dupe est tout à fait cohérent avec le mode de gouvernance dictatoriale de Macron. La guerre civile qui serait le pire aboutissement du conflit social qu'il a déclenché, lui donnerait la légitimité pour aller au bout de son projet politique des pleins pouvoirs en déclarant la loi martiale. C'est cette direction que l'attitude du pouvoir donne au conflit. .

Conclusion : Le revenu UNIVERSEL (voir calcul en bas)
Le revenu volé par le gouvernement aux citoyens qui vivent avec le SMIC ou le RSA est de 3400€ mensuel.
Une rallonge de 500€ par mois à cette catégorie de population n’empêcherait pas l'état d'être bénéficiaire de plus de 100 Milliards en cas de retour à la souveraineté par le retrait de l'UE, et par l'exigence du paiement de L’IMPÔT de tous les contribuables les plus riches (l'ISF).

Cela veut dire que le revenu universel existe bel et bien. Il est simplement dissimulé par un brouillard technico politique qui se fonde sur l'ignorance du public. L’ignorance du public se fonde à son tour sur le « principe de délégation » .
L'ignorance du public est légitime car le principe de délégation est la particularité de l’espèce humaine. Ce principe qui implique la confiance fonde la nature de l'humain dans l'altruisme.
La confiance est en général tenue à petite échelle mais systématiquement trahie à grande échelle car le principe de délégation s'exprime à l’intérieur de l'espace ontologique de la rétention.

Pour saisir les fondements de l'économie de rétention pour tous les groupes humains, avec ses conséquences, il faut les inclure dans ces deux principes (Rétention et Délégation) . Il en ressort la nécessité impérieuse de favoriser l'économie de partage, nous en avons mondialement les moyens.

Cette économie ne peut pas trouver de voies sans l’émergence de « l'Autre de l'Homme », c'est à dire sans une reconstruction de l'ontologie. Si à l'échelle de l'ontologie l'autre n'existe pas, le principe de partage ne peut pas exister. L’émergence de l'autre se traduit de façon factuelle dans les espaces politiques législatifs, économiques et culturels par la conquêtes du « droit des femmes à disposer d'elles même. »

ACTION
Il faut bien descendre dans la rue pour exiger des pouvoirs publics la redistribution équitable et digne des richesses issues du travail puisque il ne voit rien, n'entend rien, ne comprend rien...

L’objectif atteindre n'est ni un moratoire ni un « geste » dont seul la noblesse a le privilège, mais l'abdication du directoire, par référendum par exemple. Puis fort de notre expérience Européenne, et convaincus que de « moins pire en moins pire » on arrive toujours au pire, c'est dans les urnes que nous pourrons décider de notre avenir.
Je ne vois que trois clefs majeures à l'édification d'une nouvelle garantie du contrat social.

  1. Le vote blanc doit être comptabilisé dans les votes exprimés
  2. Nous devons sortir de L'Union Européenne
  3. Il est fondamental pour ouvrir un future à nos sociétés, d’inscrire dans notre constitution, « Le droit des femmes à disposer d'elles mêmes sans conditions et sans appels ».

A vos urnes Citoyens...


Le Budget de l'état :
On peut décomposer le budget de l'état en cycles cohérents de la circulation de l'argent sans avoir à toucher aux autres cycles, à partir du moment ou le cycle en question maintient ou améliore son bilan.
Que se passerait-il si on rétabli l'ISF etc et que l'on augmente très modestement le SMIC.

Tendance du budget de l'état
Le signe (+) pour ce qui entre dans les caisses de l’État ; le signe (-) pour ce qui en sorti

Sources  :




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