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samedi 8 décembre 2018

Le Macronomicon : « Petit Lexique Jaune »


À la radio, sur les écrans, nous entendons tout et son contraire à propos des « Gilets Jaunes »
- « Mais c'est quoi les Gilets Jaunes » ?
Demandent agacés les journalistes pressés de sidérer leur interlocuteur et de s'assurer de garder leur job. Les gilets Jaunes qui causent, causent très bien et savent répondre à cette intimidation professionnelle.

A cette questions, les politiques tournent autour du pot. Ils tentent de ne déplaire ni aux « Gilets Jaunes » ni aux dirigeants. Il y aura bien un jour une circonstance par laquelle il pourront tirer les marrons du feu.
A l'instar de Macron, les syndicats ont échoué à défendre l’intérêt des gens. Ils ne se contentent que de négocier en ordre dispersé la paupérisation des classes les plus faibles. Ils ne savent pas dire « NON ». Ils ont toujours accompagné la classe dirigeante comme une soupape de décompression. C'est de cette soupape dont Macron l'enfant Roi, le plus stupide Président de toutes les Républiques, s'est privé. Quant aux politiciens de gauche, ils ne savent que trahir...
Rappelons nous Hollande : « Mon ennemi c'est la finance... ! ». Puis 3 mois après son accession au trône, il nous chie : « .. Ah mais, on m'avait caché l’état de la France »
Et le voilà aujourd'hui qui se représente devant les Français comme le sauveur, lui ce malfaisant de gauche qui s'est nourri de Macron pour orchestrer sa politique de droite.

Les intellectuels et autres chercheurs et politiciens, dont le discours est vraiment dissonant, mais parlent vrai, ont de moins en moins droit au chapitre comme Emmanuel Todd, ou jamais comme François Asselineau et jamais plus jamais, comme envers Michel Onfray ; et j'en passe. Même Zeimour voit son audience baisser. Mais lui il peut encore servir tant que les médias arrivent à le maintenir dans le rôle de l'épouvantail d’extrême droite.

Aux MEDIAS
Les hommes politiques, chercheurs et autres intellectuels, n'ont pas besoin de s'aimer et d'être d'accord entre eux pour élaborer des analystes fondées. Ils ont juste besoin d'être intelligent. Alors je lance un appel aux chaînes publiques et grands journaux pour ouvrir une tribune à toutes les personnalités qui ont une alternative politique et économique à exposer à la population pour en débattre et nourrir les esprits.

Je rêve ? Non, pas du tout. Le gouvernement est dans les choux non seulement aux yeux du peuple de France mais de tous les autres gouvernements de part le monde. Aux yeux de nombreux pays, Macron, est la honte de la République, tandis que les Gilets Jaunes, partout hors des frontières, font la fierté de la France et des Français.

A cette question : « Mais c'est quoi les Gilets Jaunes » ?
C'est à dire « D'où viennent-ils ? », « Qui sont-ils ? » , « Que veulent-ils ? » etc, le plus simple est d'ouvrir sa sensibilité à la souffrance profonde et l'immense l'inquiétude des gens qui composent leur rangs.
Le plus simple c'est de renoncer à une attitude comptable de la moralité ou de l'argent.
Une telle attitude face à la parole des « Gilets Jaunes » est indigne en conscience, des pouvoirs publics et des médias. Comment oser quantifier la misère pour la relativiser et la justifier alors que le fruit du travail est immense ?
Cette perception est monstrueuse quand on se laisse porter par notre humanité ou simplement par la raison « comptable » honnête.C'est pourtant cette attitude comptable qui est le regard essentiel posé sur ce mouvement. Pourquoi la perception est-elle si liée à la nécessaire prédation et au mépris sans lequel la prédation n'est pas possible humainement ? (voir plus bas)

Par exemple : Si on augmente le SMIC, il y a des problèmes nous font savoir les économistes, les politiciens, les syndicats, etc... Les entreprises vont souffrir etc ? Mais de qui se moque t-on ? ASSEZ CA SUFFIT... ! (voir tableau en bas)

Qu'est ce que les « gilets Jaunes » ?:
Ce Mouvement est une dénonciation au principe des privilèges qui a survécu à la République.
« Les Laborieux, les sans dents, ceux qui ne sont rien etc... » se révoltent ?
« Mais cela ne se peut pas.... ! »
« C'est nous les nobles. Le monde est le notre. On les tolère à notre service et ils ne sont pas contents ? »
« Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demande Macron à ses apôtres ? »
« Tu te casses, lui répondent les gilets Jaunes, TU TE CASSES... ! »

Alors ce mouvement des Gilets Jaunes qu'est-ce qu'il veut?
Il veut une renonciation au principe des privilèges qui a survécu à la République.
Croire que cette révolte relève de revendications qu'il suffirait d’exaucer pour le dissoudre est d'une coupable et impardonnable cécité.

Alors Mesdames et Messieurs les journalistes, faites votre devoir,construisez une antenne citoyenne à la disposition des interdits de paroles. Tous les interdits de paroles. Ne voyez-vous pas qu'entre un gouvernement autiste et un mouvement sans porte parole, c'est bien la communication qui manque cruellement. Et votre métier c'est quoi ?
Vous voulez, Mesdames et Messieurs les journalistes, persister dans la confiscation de la communication ? Vous aurez alors des actes en lieu et place des mots, mais vous garderez votre job...

Non, ce n'est pas avec Macron et ses disciples que le peuple veut parler et « négocier », c'est avec lui même.
A ce titre c'est vous les journalistes qui avez le premier rôle. À vous de savoir qui vous voulez servir, et ne nous la ramenez plus avec votre discours sur la neutralité de l’information, vous savez très bien que ça n'existe pas. Vous êtes aussi des « Gilets Jaunes » ne l'oubliez pas.
Et sur quoi la négociation porte t-elle si elle ne porte pas sur des revendications ? Elle porte sur la République.

Petit Lexique : à l'usage des aveugles et des mal-comprenants, des médias, des partis politiques et des syndicats.

  1. Qu'est-ce que les Gilets Jaunes : C'est d'abord le peuple tout entier qui se donne à se représenter lui-même. Les casseurs en font partie autant que Macron qui n'est que le premier casseur. La République a élevé ce casseur au rang de Président et par voie de conséquences, son action engendre « les Gilets Jaunes » .
    Ensuite, « Les Gilets Jaunes » c'est l'expression de la faillite du Suffrage universel. Les gilets Jaunes sont comme une réaction immunitaire contre une infection que le suffrage universel à laissé s'infiltrer, c'est pourquoi il faut le réformer.
  2. L'Union Européenne : C'est un amplificateur de violence économique et une dépossession de la politique souveraine, c'est à dire une dépossession de la République aux citoyens de France. On voit la dedans la source majeur du principe des Gilets Jaunes. La situation de dépossession des souverainetés est si répandu dans le monde que le principe des gilets Jaunes s'exprime un,peu partout.
  3. Le principe du mérite : Le mérite n'est autre que le prolongement dans toutes les consciences et les politiques, des « privilèges ». Il n'est pas compatible avec l'esprit de la République.
    La liberté citoyenne est égale pour tous oui ou non ? Et quel est l'unité de mesure de la liberté ? Si on y regarde avec distance, c'est bien la conquête de LIBERTE qui instaure « spontanément » les Gilets Jaunes , c'est à dire tout le peuple de France.
  4. Le Droit des Femmes à Disposer d'elles-mêmes : C'est l'agrandissement de l'espace de l'humanité par la transformation ontologique de l'humanité elle-même. « Le droit des femmes à disposer d'elles mêmes » crée au sommet du principe de l'humain, le dispositif indispensable à la création du concept de l'autre hors lequel le concept de partage s'effondre. « Le droit des femmes à disposer d'elles mêmes » crée dans les consciences le principe de partage à la place du principe de rétention Le principe de rétention dans lequel nous baignons tous et toutes à toutes les échelles, se traduit concrètement par la prédation aux commandes l'économie mondiale et l'UE.
    Concrètement, « Le droit des femmes à disposer d'elles même » se constitue en supprimant du code civile et du code pénale toutes les dispositions contraignantes en raison de l'appartenance au genre féminin. C'est ainsi que se constitue la reconnaissance de nature. Sans la reconnaissance de nature, toute égalité de droit conduit à l'abolition de nature par la confusion de nature.
    Dans l'équité (la reconnaissance de nature), peut s'exprimer la singularité du droit et l'égalité citoyenne.Le devoir d'une société envers un genre d'être (« femme » et « homme ») exige la reconnaissance d'une nature singulière. Aliéner la femme à l'homme est la culture de toutes les civilisations. Cette aliénation ne se distingue entre les civilisations que par une question de degrés, et ne saurait constituer une reconnaissance singulière, pas plus que l'esclave assimilé à un objet n'a de reconnaissance singulière qui satisfasse son humanité.
  5. Le coup de pousse : Quant il s'agit d'augmenter d'une misère le revenu des plus pauvres, les salariés du SMIC et les ayants droit au RSA, il est question d'un « coup de pousse ».
    Quand les pauvres aboient un peu trop fort, on leur jette un os comme à un chien pour les faire taire. C'est la signification de ce que syndicats, gouvernements et journalistes appellent « le coup de pousse ». Le « coup de pouce » , c'est un petit cadeau, pour calmer un petit caprice de chiourmes que les dirigeants en accord avec les syndicats s’arrangeront toujours pour récupérer avec une taxe par exemple. Vivre dignement, ce n'est pas un droit.
    Au fait, depuis quand les pauvres ont-ils des droits ? Toutes les lois Macrons depuis Hollande relèvent de l'abolition du droit initié par Sarkozy pour pouvoir agir librement pour Maastricht et contre les peuples.
    Recouvrer nos droits c'est reconquérir la République, c'est redevenir Citoyen de la République Démocratique et Indivisible de la France. C'est redevenir acteur de notre destin collectif. .... C'est ça les Gilets Jaunes. 
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)




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