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lundi 11 décembre 2017

LA MALADIE

Le vivant
Pour acquérir la connaissance adéquat à la mesure du métabolisme du corps, il faut 7 ans d'études et de la pratique. C'est aussi le temps qu'il faut pour faire un bon mécanicien, un bon carreleur ou un bon plombier.
La connaissance de la mécanique appliquée au moteur est suffisant pour le faire fonctionner. Et ce principe vaut pour toutes connaissances qui ne concernent pas la gestion du vivant. La psychosomatique du carrelage ou de la clef à molette peut avoir du sens dans une expression théâtrale où la fonction de l'âme peut être interrogée en creux.

Bientôt, à la confluence de la mécanique, de l'information et de la pensée, se posera la question de l'âme des Intelligences Artificielles. Alors il est à espérer qu'à cette occasion, la question de l'âme humaine refera son entrée dans la pratique médicale; car il se trouve que l'esprit humain et le mécanisme du corps sont profondément intriqués.

La guérison
L'approche exclusive du corps fonctionnel par la médecine interdit dans ces conditions toute action de guérison. Quand il y a guérison, le patient se guéri par lui même, grâce à la relation qu'il établi à sa maladie. Le rôle du médecin est de permettre cette relation du malade à sa maladie. Son statut de médecin, la manipulation du corps du malade, l'écoute, et l’ordonnance sont la mise en place du rituel indispensable à la mise en relation malade / maladie.

De façon pragmatique, la médecine détachée  de la question de l'âme, ne guérie jamais rien. La médecine compense l'usure de l'organisme avec les molécules qui lui manque ou qu'il n'est plus capable de fabriquer. Tout comme la chirurgie répare ce que le corps n'est pas capable de réparer de lui même.  L'action de la médecine est tout à fait stérile sur la plus grande étendues des pathologies. Dans l'immense majorité des situations, la médecine est une escroquerie.

La communication
Les maladies causées par ce qu'on appelle "le mal être" sont de vraies maladies. Ces maladies se déploient quand les mots étant inaccessibles à l'esprit, le corps parle à leur place. Ces maladies qui sont les plus nombreuses ne sont pas appréhendées par la médecine. L'intervention du médecin est soignante à cause de ce qu'elle représente pour le patient. La molécule qu'il prescrit n'est efficace qu'à cette condition.

C'est pourquoi le plus important pour le bien être du corps et de l'âme, c'est la communication. La première mesure prophylactique de la médecine devrait être la qualité de la communication. Mais la communication fait partie du champs de la politique pas de la médecine.

On guérie toujours de la vérité et du réel. On ne guérie jamais d'une illusion d'une trahison ou d'une absence. Or, trahison, illusion et absence ne sont-ils pas les vertus cardinales de la communication  en notre modernité ?

Le pardon
C'est pourquoi le pardon existe. Le pardon est une opération de relativisation de ce qui nous a détruit en nous offrant de s'échapper par le haut.

Pour comprendre ce que signifie le pardon, il suffit d'imaginer que nous sommes engoncé dans un exosquelette qui encadre nos mouvements nos perceptions et nos pensées ; et nous offre plus ou moins d'aise, c'est a dire plus ou moins de désir.

Le désir est toujours plus grand que le possible. Il est le moteur qui nous anime au delà de nous même, c'est à dire au delà des limitations de notre exosquelette, cette armure qui nous contient.
Débarrassé de notre exosquelette, nous serions tout à fait à l'aise, et le désir n'existerait pas car il n'aurait plus de cause.
Ainsi, la manifestation du désir est la manifestation de la vie. Et c'est bien la vie en ce qu'elle anime le vivant qui devrait être l'objet de la médecine et non seulement les rouages de son exosquelette. Un médecin est un peu plus qu'un mécanicien de l'armure.

Cette armure est déjà lourde et limite nos mouvements. Elle ne nous permet pas de courir aussi vite que l'on voudrait.
En cas de mauvaise communication, de trahisons etc..., notre armure est cabossée d'avoir pris des coups. Ces bosses qui nous empêchent de bouger d'avantage notre armure, augmentent notre malaise et consomment toute l'énergie du désir pour survivre en "l'ici" au lieu d'être employée à nous transporter au devant de nous. Quand l’énergie du désir est épuisée, cela signifie que la vie est épuisée.

Que faire? C'est là qu'intervient le pardon.  Le pardon consiste à s'échapper par le haut de cette armure contondante, de s'en extirper par un effort de l'esprit, et de retrouver l'air, la lumière et une plus grande liberté de mouvement. Le pardon change notre rapport à notre propre corps. Il concours à la guérison et à l'accroissement de la liberté.

On voit la dedans le rapport intriqué entre le corps, la communication, l'esprit et l'âme, intrication hors de portée de la médecine courante. Avec l'avancé de l'histoire, on constate que la médecine vient de la perception holistique du vivant mais s'en éloigne radicalement. On appelle ça le progrès.


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