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vendredi 21 juillet 2017

Macron le magicien

On ne le dira jamais assez. Macron n'a été élu que par un tour de passe-passe électoral. En refusant majoritairement l'offre politique par une abstention qui a dépassé partout 50% des inscrits, le peuple est le grand vainqueur de toutes les élections, présidentielles et parlementaires.
Le seul contre-pouvoir démocratique à la disposition du peuple c'est le parlement. C'est pourquoi il est fondamental de renforcer l'opposition de l’intérieur en soutenant tout ce qui s'oppose aux décisions autoritaires de Macron. Les députés, les idées d'où qu'elles viennent, les protocoles, les débats etc...

A ma connaissance il n'y a que Mélenchon qui roule pour la démocratie c'est à dire pour l'élaboration d'une politique gouvernée par le souci de partage, qui est issue du débat publique et qui respecte les gens et les institutions démocratiques, sur fond de reconquête de la souveraineté législative et monétaire.

A l'Assemblée Mélenchon veille au grain. Il s'agit de le soutenir, lui et quelques autres pour se battre contre l'autorité et la dérive totalitaire de Macron qui ne peut gouverner autrement car il n'a aucune légitimité, pas plus qu'il n'a la moindre idée en politique au sens noble du terme.
Sauf à Confondre politique et Séduction, Macron n'est pas un homme politique il n'est que le comptable des banques et autres grandes entreprises qui n'ont d'ambitions que de s'enrichir pour eux même. Personne n'ignore cela. A cette fin, les nantis, tous maîtres de la puissance médiatique à laquelle personne ne peut échapper, ont voulu flatter le populo en misant sur l'image et en évitant soigneusement le débat d'idées. Et parce que les idées que l'on déduit des actes politiques sont éthiquement indéfendables..

Au pouvoir, Macron se comporte en enfant unique et tout puissant. Il n'a pas de limites. Tel un enfant gâté qui casse ses jouets quand ils ne l'amusent plus, il vire les gens qui le contrarient peu ou prou. Pareil à l'enfant gâté veut jouir de son jouet, Macron veut jouir de l’allégeance aveugle que l'on voue naturellement au fils du prince. Ce qu'il croit, doit faire la vérité de tous, et tout ce qu'il veut est à lui par nature.

Il oublie qu'il est en démocratie et qu'il n'est que le président d'un pays dans lequel les gens sont capables de passer aux actes quand ont leur ferme la bouche.

Fort de sa toute puissance au service des rois de ce monde (les banques l'Europe et autres grand monnayeurs.) Macron, fait sa révolution à lui tout seul. Sans procès, sans réflexions, sans débats, Macron procède d'autorité à des décapitations drastiques et immédiates partout où sa politique est questionnée.

Dans les mains de la finance, le macronisme est un coup d'état permanent dont la démocratie est l'alibi.

Depuis le début de son mandat de président de la France mais pas des Français, Macron est passé à l'acte.

  • Abolition du droit du travail. En prévision de l'abolition du droit tout court. C'est sur ce point que Sakozy fut battu par Hollande en 2012 avant de trahir honteusement ses engagements et ses principes.
  • Inscription de l'état d'urgence dans le droit commun. Les experts en droits de tous ordres, ne cessent de dénoncer la banalisation de l'état d'urgence. Macron n'en a cure. C'est lui qui veut. Et ce qu'il veut l'emporte sur la raison d'où qu'elle vienne. Ce qu'il veut est plus fort que la pensée. Plus fort encore que le droit.
  • Abolition du droit des femmes ; comme si la lutte pour légalité civile sociale et économique était secondaire alors que cette lutte pour des raisons profondément ontologiques est fondamentale et pour les hommes et pour les femme, à l'échelle des cultures et de l’espèce humaine toute entière... Vous pensez que je vais un peu loin ? Et pourquoi pensez- vous cela ?
  • Il décide que le nombre de vaccins obligatoire doit passer à 11. Tout refus de la vaccination obligatoire se traduira par des poursuites pénales. Ou quand la justice se met au service de la politique. A t-elle déjà été indépendante ? La santé publique la aussi est instrumentalisée au profit de la finance pharmaceutique. Ici se sont des enfants qui sont pris en otage pour le bénéfice financier des groupes pharmaceutiques. Bien des experts en médecine dénoncent la politique de vaccination, la aussi, Macron n'en a cure. Il se passe de débat puisqu'il y a de l'argent à faire.
    Les politiciens ne devraient pas avoir le droit de se substituer aux experts. Ce n'est pas leurs domaines. Trump s'est fait expert en écologie, Macron expert en médecine. Les politiciens devraient plutôt se préoccuper de défendre la diversité en mettant en débat l'envahissement de l'homme en tous les espaces sur cette planètes contre la vie des autres espèces dont sa propre vie dépend... Mais à long terme seulement. En s'occupant du bien des autres (humains ou pas,...), les politiciens protégeraient la vie là où elle prend sa source ; dans la diversité et non dans la finance.
  • Abolition de la liberté de la presse au sein du pouvoir politique. La carte de journaliste ne permet plus d'entrer à l’Élysée aussi librement qu'auparavant.
  • Censure drastique de la presse. Éradication de toutes critiques et oppositions dans la presse sous contrôle des grands financiers. Licenciement des journalistes qui, contre la pensée unique donnent aux gens de quoi penser autrement. C'est pourquoi des initiatives comme le JT alternatif de Mélenchon où les universités populaires de Michel Onfray sont des leviers pour interroger « le système » et installer dans la rue le débat qui n'a plus cours à l’assemblée.
  • Restriction des revenus des personnes les moins représentés politiquement pour financer le coût de bluff économique de la fin des impôts locaux. Les jeunes, les retraités les chômeurs vont payer la facture. A la fin de son mandat, le calcul annonce 25% de moins sur les retraites et 50% de moins sur les indemnités de chômage.
  • L'Abolition de la taxe d'habitation à pour conséquence de mettre les collectivités locales sous le contrôle de Paris, et d'éloigner les citoyens des centres de décisions. En faisant cela d'autorité il poursuit l'accroissement de sa toute puissance.
  • La CSG qui en dépit du bon sens devait servir à équilibrer les comptes de la Sécurité Sociale sera détournée pour financer les collectivités locales. Perversion suprême, Macron fera payer les plus faible pour financer leur asservissement.

Cette liste de l'abolition des droits ne fait que commencer. Pour la freiner il convient de conserver la mémoire des exploits de Macron, et de soutenir au parlement ceux de notre choix qui sont capables de dire NON... !



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