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vendredi 20 octobre 2017

LE PARTAGE


Non, les pauvres ne sont pas des assistés. Jamais notre société n'a été aussi riche, et jamais l'écart entre riches et pauvres n'a été aussi grand. A l'époque de la plus grande abondance, jamais  la solidarité n'a été aussi basse.

Lorsque Macron  veut augmenter le revenu des paysans, c'est une très bonne chose, mais pourquoi va t'il réussir là où les paysans échouent depuis 30 ans? Parce qu'il va garantir leurs marges aux grands distributeurs. Résultat: au prétexte de faire une loi morale et juste, il va augmenter les prix pour payer les paysans et les consommateurs vont puiser dans leur épargnes pour au final engraisser les actionnaires des grands groupes.

Au passage l'augmentation de consommation est aussi un accroissement de tva pour l'état. Macron n'a aucune espèce de considération pour le suicide des paysans ou leur revenus. Les paysans sont une opportunité d'augmenter les recettes.

Le même type de processus pervers est à l'oeuvre au centuple avec la loi (anti droit du) travail par exemple et ce n'est que le début. Un bonus aux entreprises qui font du CDI, un malus pour celles qui font de la précarité. Voilà une belle morale à la Macron. Sauf que le CDI  n'est plus un contrat qui protège et assure le salarié de ses revenus mais est devenu un CDD.

Le CDD sous macron s'appel le CDI. Ce tour de passe passe  permettra de donner du bonus à toutes les entreprises. Sauf quelques unes pour sauver les apparences.

Il suffit de parler de Macron et consort. Parlons entre nous.

Comprenons que le progrès social en marche avec macron c'est les années 60. Qu'on se le dise...

Il est temps de passer au partage. Partage du travail, partage de la dignité, partage de la liberté, c'est à dire des ressources...

C'est quand même pas compliqué de comprendre qu'il n'y a pas assez de poste de travail pour tout le monde. Qu'est ce que vous voulez que ce soit d'autre le progrès social? Moins de biens et plus de travail? Ou plus de biens et moins de travail?

Parlons en entre nous? Informons nous entre nous de nos réflexions et non de celles qu'on nous sert à longueur de com.
Ce qu'il y a à comprendre est simple pourtant. Ça commence par: "Il n'existe que deux catégories d’êtres humains: les dirigeants et les dirigés.

Autant il y a d'individus différents, autant il y aura d'histoires qui mènent à la misère. Il ne sert à rien d'en faire un inventaire à la Prévert. La déploraison fait ventre de la com. C'est tout. Ce n'est pas de cela dont il faut parler mais des causes économiques et politiques qui orchestrent ce désastre humain et des raisons éthiques qui en chaque êtres le justifie.

Les causes économiques et politiques viennent d'une politique économique incapable de partage alors même que l'abondance n'a jamais été aussi grande et la productivité pour répondre à tous les besoins, aussi efficace.

Les raisons éthiques viennent du principe de rétention partagé et cultivé par tous riches comme pauvres, à tous propos avec à la clef le principe  du mérite pour rendre moral les inégalités et la misère.

Alors au lieu de passer son temps à interviewer les miséreux pour faire peur à la plèbe, ce sont les plus riches, les économistes, les politiciens les philosophes c'est à dire ceux qui dirigent, et non ceux qui sont dirigés (et digérés) qu'il faut interroger.

Dans bien des esprits, encore aujourd'hui, en cas de viol les responsables sont les victimes, mais en cas de misère aussi...

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