27 02 2021 HUMANITÉ EN STAND BY
Il existe un substrat ontologique qui oblige l'homme à se comporter en prédateur et en esclavagiste. C'est le MPR (Méta-Paradigme de Rétention, voir posts précédents).
Il suffit qu'il prenne conscience du MPR pour qu'il se mette à l'interroger pour enfin le dépasser.
Depuis le mois de janvier 2020, à longueur de textes, j'évoque le Méta-Paradigme de Rétention (MPR). Mais ce concept est trop flou et il est bien trop inhabituel pour être compris simplement. Pourtant, si l'on veut sortir de la déploraison stérile et de l'impuissance politique, il est essentiel de comprendre le moteur fondamental de ce phénomène universel de société qui frappe toute la planète.
Nous avons davantage à faire à un effet de système ayant pour cible toute l'humanité et toutes les cultures, qu'à un projet politique formelle avec des acteurs qui tirent les ficelles.
L'humanité est à un carrefour. L'humanité en question ne concerne pas les hommes politiques mais chaque individu de ce monde. C'est pourquoi la prise de conscience du MPR est essentielle pour rendre à l'humain la maîtrise de son destin.
L'HUMANITÉ EN DEUX MOTS
Dans l'obligation de grégarité, pour permettre à l'homme de vivre en dépit de sa faiblesse naturelle, le darwinisme a favorisé l'accroissement de densité et de puissance dans les rapports humains.
Voilà un résumé express du MPR.
Le déploiement du MPR tout au long de l'histoire de l'humanité après moult péripéties, lui a apporté l'appropriation totale du monde par la puissance de possession.
La puissance et la possession, stationnaires chez l'animal sont croissant chez l'humain. Combinées avec la structure grégaire, puissance et possession se traduisent en domination politique et en profit économique.
Aujourd'hui, au stade de la mondialité, l'acharnement à vouloir persister en aveugle dans l'accélération du profit dans un monde fini, rend obligatoire l'extinction des dépenses inutiles.
Pour se faire, à l'heure où tous les esprits sont occupés par l'idée de démocratie, il est indispensable pour les dirigeants de traiter les dirigés avec la croyance en lieu et place de la raison pour affranchir leur politique de la démocratie.
C'est pourquoi les dirigeants se sont employés à perfectionner la propagande en exploitant la confiance naturelle des dirigés envers les dirigeants. En s'appuyant sur la peur et la menace, ils ont construit une nouvelle religion universelle, le covidisme, comme stratégie de domination politique.
C'est parce que le covidisme est de nature religieuse, il est une doctrine qui fait appel aux ressorts religieux, qu'aucun argument raisonnable ne peut l'interroger. Interroger une religion conduit à l'excommunication c'est le même processus pour le covidisme.
Dans un système de production extrêmement performant, mais captifs des groupes sociaux les mieux favorisés, les dépenses inutiles proviennent de l'excès de cheptel humain. Dans un système de production extrêmement perfectionné, il est possible d'employer tous les humains. Les humains excédentaires représentent donc des bouches à nourrir inutiles, une sources de désordre, une complication de domination, et un très important manque à gagner.
"Le covidisme c'est la religion qui rend possible l'excommunication des inutiles à l'accroissement de puissance des riches."
L'état du monde aujourd'hui, au milieu du covidisme, cette nouvelle religion étanche à la raison, au sommet de l'évolution du MPR, préfigure l'état d'autodestruction de l'humanité. Ceci est possible et inévitable dans le MPR seulement.
Le covidisme représente par conséquent l'extrême limite du déploiement du MPR au-delà duquel l'humanité sera perdue. C'est pourquoi une prise de conscience de la structuration religieuse du covidisme est indispensable pour pouvoir y mettre un terme.
Interroger le covidisme en terme de sociologie et de philosophie, fera obligatoirement émerger le MPR sous ce nom là où sous un autre.
Dès cet instant, le MPR fera l'objet d'une interrogation. Simplement parce que l'homme en aura pris conscience, il pourra alors s'en affranchir sereinement.
L'humanité se reconstituera dans un nouveau méta-paradigme, le MPP (Méta-Paradigme de Partage).
Au lieu de fonder la sécurité de tous et de chacun par la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir, la sécurité de tous et le chacun sera naturellement dépendante du partage du pouvoir de l'avoir et du savoir.
Le choix du rapport fondamental, (le méta-paradigme, qu'il soit de partage ou de rétention, n'est qu'un choix cosmétique. Une convention qui correspond à la structure générale des esprits humain. Ce n'est pas un rapport de causalité. C'est une culture dictée par la nécessité qui n'existe plus.
C'est pourquoi la révolution qui permet le passage du MPR au MPP, est ontologique.
Pour que ce passage puisse avoir lieu, la communication entre les hommes doit se faire par la raison dans le débat public, cela s'appelle le débat démocratique, ou par le passage à l'acte et l'épreuve. C'est le covidisme.
Lors d'un débat par les mots ou par les actes, il est inutile de spéculer sur qui l'emportera. Ce genre de spéculation est naturel au MPR qui nous agit et nous fait agir. Il est juste nécessaire que le débat est lieu. C'est tout.
Il est très important de ne jamais perdre de vue qu'il n'y a aucun moyen pour l'humanité d'attendre le MPP si le MPR n'est pas arrivé à maturité.
Le covidisme est la preuve incontestable que le MPR est arrivé à maturité. Soit l’humanité dépasse le MPR soit le MPR la renverra à la case départ.
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