19 02 2021 L'HUMANITÉ
À l'instar des animaux, chez les humains, le sentiment de puissance se traduit toujours par la domination sexuelle.
Sous l'empire du sentiment de puissance, la domination sexuelle de l'homme se confond avec la négation absolue du féminin à laquelle ils (et elles...) souscrivent, et son exploitation. Exploitation revendiquée par les plus puissants de ce monde, et que la loi tolère et encourage.
La hiérarchisation par le genre, au sein de l'espèce ne distingue pas les animaux et les humains. Cependant, chez les animaux la distinction de nature est respectée, chez les humains elle est niée...
Dans le méta-paradigme de rétention (MPR), les animaux et les humains effectuent la même forme de rapports avec le monde avec les autres et avec eux-mêmes. Toutes les espèces conçoivent leurs sentiments de sécurité dans la rétention.
Entre les humains et les animaux, l'objet du rapport change, bien évidemment. Par exemple l'écureuil fait la rétention des noisettes, le chacal fait la rétention de la charogne et la fourmi (qui n'est pas prêteuse) fait la rétention des graines. Quant aux humains, ils pratiquent fondamentalement la rétention "de l'avoir, du pouvoir et du savoir".
Passer d'un objet de rétention concret à un objet de rétention symbolique, ne transforme pas les animaux en humains.
L'humanité est dans son enfance. Sa maturation relève d'une transformation du rapport effectué.
L'humanité est une espèce évolutive. À l'échelle de l'espèce, l'évolution est lente car l'espèce humaine est fondamentalement grégaire ; c'est pourquoi son évolution ne peut être que collective. {Nda : On touche ici du doigt l'importance ontologique de la justice médiatique...}
L'espace du collectif humain s'appelle le politique. Prendre conscience du politique n'a rien à voir avec la pratique de la politique. Le politique c'est la nécessité incontournable de l'administration du groupe par la désignation d'un administrateur.
La politique c'est l'art d'administrer le groupe. C'est à ce stade qu'intervient la gestion des contradictions, des paradoxes, la concurrence entre les biens communs et individuels, la gestion de la confiance et de la trahison obligatoire lorsque les concurrences, les contradictions et les paradoxes ne peuvent être résolus.
Lorsque le système administré est à faible énergie, la trahison est de faible amplitude. Lorsque le système administré et à haute énergie comme aujourd'hui, la trahison atteint son paroxysme.
La gauche et la droite sont des pratiques singulières de rétention en fonction des circonstances et commandées par le MPR.
Il est des circonstances où le partage est un investissement politique à long terme. Après la guerre par exemple, le partage et la solidarité sont infiniment plus rentable pour reconstruire l'outil de production et se rapprocher de l'état d'exploitation.
Ainsi, les lois sociales comme les congés payés, la sécurité sociale, etc …, pieusement appelées « justice sociale », ne sont que des opérations de maintenance des forces de production. Elles sont en effet les œuvres de la gauche.
Dans le MPR, la politique de quelques bords qu'elle soit, s'organise autour de l'exploitation par la prédation.
C'est pourquoi lorsqu'il s'agit de reconstruire, un pays potentiellement riche, pratique le socialisme. Il valorise le partage et la solidarité. Et lorsqu'un pays est potentiellement moins bien doté, le socialisme perdure. C'est ce qui s'est passé en Chine et en URSS.
Regardez aujourd'hui ce qui se passe en Chine. Dès que ce grand pays a pu se doter d'un système de production concurrentiel, il est entré dans la concurrence libérale.
Quant à la Russie, c'est sous la pression de la disette qu'elle a adopté le régime communiste et constitué l'URSS, cette union forcée de pays souverains avec monnaie unique...
Il lui a fallu un certain temps pour se doter d'une économie et d'un système de production plus solide avant d'ouvrir son marché et de dissoudre l'URSS.
Le socialisme est une stratégie de prédation commandée par les circonstances. Il n'échappe pas d'avantage au MPR qu'il ne le commande. C'est pourquoi dans le MPR, la politique de gauche est toujours transitoire et à l'envers de l'idéologie de gauche.
La nature de l'idéologie politique à droite comme à gauche, est toujours de source éthique. N'importe quelle idéologie, n'importe quelle éthique, dans le MPR se solderont toujours par la trahison. La gauche trahira le peuple concerné par le partage, la droite trahira la Nation concernée par la souveraineté.
Dans le MPR toutes les politiques sont au service de la rétention, c'est-à-dire de la concentration des richesses. La concentration des richesses c'est aussi la construction de la puissance indispensable au développement. Mais c'est aussi la spoliation du plus grand nombre.
Aujourd'hui, les plus riches et les plus puissants font sécession vis-à-vis du politique, comme à une moindre échelle, les politiques font sécession vis-à-vis des peuples.
Ce phénomène de sécession des plus puissants sur la totalité du monde est le phénomène incontournable du MPR lorsque ce même MPR a permis à l'humanité d'atteindre l'étape de la mondialité.
La poursuite du profit dans un monde fini implique l'optimisation du cheptel humain. Puisqu'il n'y a plus d'espace à conquérir, la poursuite du profit oblige la pratique politique dans le MPR, à diminuer les coûts par diminution du cheptel humain.
C'est l'opération covidisme.
Le covidisme est l'aboutissement de l'opération de spoliation des populations et de sortie de la solidarité et du partage lorsque 30 ans après la guerre, l'outil de production fut suffisamment restauré.
Choisir d'être de gauche ou d'être de droite est une circonstance volatile de l'histoire des nations et des citoyens. Cependant c'est "le politique" qui fait l'histoire car l'histoire est toujours celle du groupe humain. C'est pourquoi le politique doit être investi d'une manière ou d'une autre ne serait-ce que par la curiosité. Faire allégeance en aveugle et en confiance aux puissants va s'avérer mortel.
Aujourd'hui la seule proposition politique complètement indépendante à l'abri des lobbys et des conflits d'intérêts, qui fait écho aux aspirations du peuple en terme de démocratie, comme aux aspirations de la Nation en terme de souveraineté s'appel "UPR".
EPILOGUE :
Pour que l'Humanité advienne, l'homme doit individuellement puis collectivement identifier le méta-paradigme de rétention pour s'en affranchir.
Tant que le MPR sera absent des consciences et du concept de politique, l'humanité persistera dans son autodestruction. En 2021, le covidisme est la clé de son autodestruction. Sanitairement il ne se justifie pas. Il ne se justifie que sur la question de la politique du profit globale et planétaire.
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