25 02 21 (2/2) QU'EST-CE QUE LE METAPARADIGME DE RÉTENTION ?
Du principe de délégation
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L'humain est commandé en conscience dans son économie et dans sa politique par le principe de délégation soumis au carcan du méta-paradigme de rétention (MPR).
Commençons déjà par identifier le MPR (Voir post 1/2 précédent, 23 02 2021)
Il s'agit de comprendre que l'humanité ne se distingue pas de l'animal par le genre de rapport qu'il effectue avec lui-même le monde et l'autre. En effet, l’écureuil fait la rétention des noisettes pour construire son sentiment de sécurité, l'humain fait la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir.
Dans l'ordre des espèces, l'humain est individuellement le moins bien doté. Pour se confronter à la nature, sa fragilité est maximum. Sans la grégarité, l'humain ne peut pas survivre. Pour que la grégarité réponde à tous ce dont l'humain est démuni en comparaison du règne animal, il est obligé de développer de façon très perfectionnée sa communication à l'intérieur de son espèce.
Ainsi, à propos de l'espèce humaine la sélection darwinienne a favorisé les cerveaux les mieux à même de développer la communication. La survie individuelle et de l'espèce en dépend.
Cette question est toujours vraie aujourd'hui c'est pourquoi l'évolution humaine se caractérise par une croissance exponentielle de sa capacité de communication.
La condition humaine est la grégarité, c'est-à-dire le groupe le plus étendu possible d'où émerge la culture nécessaire pour l'administrer (le politique)
"Le principe de délégation", est un effet émergent de la grégarité. Chacun délègue à l'autre un domaine spécifique de la nécessité humaine. Le principe de délégation permet d'amplifier considérablement l'efficacité du groupe humain. Il inscrit la confiance comme condition de rapports et d'échanges.
Le groupe humain étant constitué, il émerge de ce groupe un genre de délégué supplémentaire. C'est l'administrateur du groupe. Il formalise l'ordre du politique.
La délégation émergente du politique s'adressant à des intérêts et des nécessités divergents, la confiance consubstantielle au principe de délégation ne peut plus être universelle. Ce phénomène conduit le politique à se constituer en une caste qui défend ses propres intérêts avec d'autant plus d'efficacité que la puissance acquise par le groupe se cristallise sur eux.
Dès que le groupe a atteint un niveau de puissance suffisant, la délégation politique qui émane du groupe se constitue en un groupe social indépendant du groupe global. Le groupe social constitué des acteurs politiques, que nous pouvons généraliser à l'ensemble des dirigeants, fini par faire sécession vis-à-vis du groupe globale.
C'est alors que la trahison de la confiance par la caste politique atteint son apogée. Cet apogée est atteinte au début du troisième millénaire après Jésus-Christ avec l'apogée de la puissance de l'humanité.
La trahison de la confiance en politique est conditionné par le méta-paradigme de rétention (MPR). Le MPR oblige à concentrer les efforts vers l'accumulation puissance c'est-à-dire vers la concentration de puissance. La concentration de puissance, l'accumulation, et par conséquent la spoliation est la conséquence directe du MPR. Cette dynamique du groupe humain a doté l'humanité de la capacité de domination totale de la planète.
Dans la perpétuation du MPR, cette puissance sans conscience est hautement destructrice. Nous y sommes.
Le méta-paradigme de rétention permet et oblige a la concentration de puissance. Cette concentration est indispensable à l'évolution de l'humanité. Elle à aujourd'hui atteint ses limites. Il faut maintenant en prendre conscience pour transformer la rétention en partage comme conditions de sécurité.
C'est le changement du genre de rapport, c’est-à-dire le passage de la rétention au partage comme source de sécurité dans l'espace du méta-paradigme, qui nous séparera de l'animalité pour nous propulser dans l'Humanité (pressentie par Nietzsche..)
Persévérer avec le MPR dans nos consciences, nos politiques, notre moral, notre économie, nos cultures, alors que nous avons atteint la plus haute puissance que l'humanité puisse atteindre au stade de la mondialité, détruira l'humanité et la vie.
Dans le MPR, comment persister dans le profit dans un espace mondial conquis et fini ?
C'est très simple, quand il n'y a plus rien à conquérir, pour continuer à faire du profit il suffit de diminuer les coûts en éliminant les bouches à nourrir surnuméraires et inutiles à faire fonctionner le système de production.
Cette direction prise par le politique, s'appelle le transhumanisme. Elle commence avec la religion du covidisme planétaire.
Mais en vérité, le transhumanisme préfigure la révolution ontologique de l'homme...
La transformation du MPR en méta-paradigme de partage (MPP) est la seule issue possible pour le groupe humain.
Le MPP n'est accessible à l'humanité que lorsque le MPR a atteint son apogée. Nous y sommes... La révolution est toujours ontologique. Elle est aujourd'hui individuelle. Elle consiste à prendre conscience du MPR suivi du MPP.
Et le monde changera.
EPILOGUE cynique :
L'homme dépense des milliards pour chercher de l'eau sur Mars et il n'est pas capable de donner à boire aux êtres humains qui vivent sur une planète blindée d'eau. Ces deux propositions n'ont aucun rapport l'une avec l'autre, mais c'est de cette façon que la population pose les questions.
C'est une façon de déplorer avec impuissance l'absence de partage au milieu de la plus grande richesse acquise par l'humanité.
C'est une façon collective de dénoncer le MPR sans l'avoir identifié.
Les plus puissants des êtres humains veulent devenir les propriétaires de l'air, de la terre, de l'eau et du code génétique des êtres vivants (Davos). C'est la stricte vérité car le profit nécessite la privatisation de tout ce qui peut être exploité.
Alors la question se pose au plus grand nombre. Existe-t-il sur terre une forme de vie intelligente ?
Dans l'hypothèse où l'on confond l'intelligence et la compassion, cette question est fondée et la réponse est oui !
Voyons cela.
Il y a sur terre la forme de vie la plus intelligente possible. Les humains. Pour maintenir le profit après avoir conquis le monde et tous les espaces, il s'agit maintenant de tuer les gens. Comment s'y prendre avec leur consentement ?
En créant la religion covid complètement étanche à la raison.
Tout le règne vivant effectue le rapport de rétention qui concerne son propre sentiment de sécurité. L'humain n'échappe pas au MPR. Jamais. Mais contrairement à l'animal, l'humain agit le MPR selon son niveau de puissance dans le but d'accroître sa puissance.
Tant qu'il effectue le MPR pour commander tous ses rapports il n'est pas encore Humain. Par ce genre de rapport commun avec le règne animal, l'humain ne se distingue pas de l'animal.
Lorsque dans l'espèce humaine l'accroissement de puissance issu du MPR qui lui est singulier a atteint son apogée, où l'homme peut-il aller ? Dans cette direction ?
Nulle part !
Pour continuer son hominisation, il doit se débarrasser du MPR ou disparaître.
En attendant, l'humanité partage avec l'animalité le rapport de rétention à fin de sécurité. Quand l'animal fait la rétention des noisettes, l'humain fait la rétention de la puissance, de l'avoir, du pouvoir, et du savoir. Chez l'animal, le MPR est stationnaire.
Chez les humains, il gouverne l'accroissement de puissance jusqu'à la mondialité.
Dans la mondialité il n'y a plus rien à conquérir. En conséquence, pour perpétuer le profit dans ces conditions, il faut diminuer les dépenses. Alors on fait mourir et on laisse mourir les gens qui sont devenus inutiles dans le système de production actuel.
Tel est le comportement humain à l'intérieur du MPR.
Alors oui, à l'intérieur de ce méta-paradigme qu'il partage avec l'animal, l'humanité fait preuve de la plus grande intelligence possible.
L'humanité deviendra ontologiquement Humaine lorsqu'elle se séparera du Méta-Paradigme de Rétention pour entrer dans le Méta-Paradigme de Partage.
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