ARCHAÏSMES

 07 02 2021 ARCHAÏSMES

La fortune de Rothschild pèse à elle toute seule 76 000 $ par tête de Terriens. À cela il faut ajouter les autres grandes fortunes  de types Sorros Bill Gates et compagnie.

L'organisation du partage de l'effort collectif est si bien pensé et justifié moralement qu'il existe une légion de dirigeants qui perçoivent 800 € et plus à la seconde.

Il est aisé de comprendre que ces gens-là constituent à la fois une corporation singulière et un danger mortel pour nos civilisations, par la puissance politique que  leur octroie leurs fortunes.

La question fondamentale à laquelle nous devrions nous attaquer ce n'est pas à proprement parler le montant de ces fortunes singulières, mais les processus qui les rendent possibles.

Au-dessus de ses processus il y a une façon de concevoir la morale et l'éthique. C'est cette conceptualité là qui réside et commande toutes les consciences, les civilisations, les politiques, et les économies.

Cette façon de concevoir s'appelle le méta-paradigme de rétention.

Il fait du pauvre, un riche qui manque de puissance. Autrement dit, le pauvre est un riche qui a renoncé à son ambition de puissance par manque de moyens.

La fortune des GAFAS et autres Rothschild est un archaïsme pré-civilisationnel.

L'organisation politiquo-économique étayée par l'écrasement des volontés populaires, rend cet archaïsme possible.

Comprendre les mécanismes sous-jacents qui sont de l'ordre de l'ontologie et qui permettent cela, est le premier effort de conscientisation des individus, des peuples et des dirigeants.

À cette fin, encore et toujours, le rôle des médias est prépondérant. Restaurer la probité des médias, leur éthique et leur professionnalisme devrait être le premier souci de l'effort révolutionnaire.

Le politique porté par les peuples doit revenir à l'administration publique de la production des richesses.

Le débat doit être lancer. Il n'est pas question d'abolir la propriété privée. Il est encore moins question de tout collectiviser.

L'administration politique du bien commun participe d'un équilibre entre le collectivisme et le libéralisme bien encadré. C'est ce qui s'appelle l'éthique du politique.

En tout cas. Il ne sera plus question à l'avenir, de laisser se déployer des puissances qui écrasent l'autorité politique des gouvernements et la souveraineté des peuples sur leurs Nations.

L'effort collectif ne peut ni de doit profiter à quelques-uns mais à tous.

Comprendre du point de vue de l'ontologie les sources de ce qui rend possible la chienlit, et inspirer une nouvelle formulation de la démocratie à travers un mouvement politique quel qu'il soit, sont les deux impératifs du dialogue indispensables à s'opposer à la destruction orchestrée par Macron et au-delà, pour s'opposer à Davos, "mystérieusement" nommé gouvernement profond.