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dimanche 13 mars 2016

LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT...!

 La trahison de droite n'a rien à envier à la trahison de gauche au sein de l'amplificateur de trahison qu'est « l'Europe démocratique ». C'est démocratiquement que l'Europe a imposé son Euro à la Grèce sur fond de chantage économique sans aucune considération pour le référendum du peuple Grec qui à dit non à l'Euro. Tous les gouvernements des pays d'Europe qui rivalisent de leçons sur la démocratie et les droits de l'homme ont abandonné le peuple grec et son référendum sans le moindre scrupule. Le référendum des chefs des états d'Europe l'on emporté sur celui des peuples ? C'est ça la démocratie ? C'est quand la classe au pouvoir dicte sa loi sans considération pour la voix des peuples ? C'était ça l'état de la France pré-démocratie avant la révolution.

Sarkozy, le champion de la droite n'y a pas été de main morte avec la trahison démocratique. Au referendum français qui a répondu « NON » à la constitution Européenne il a fait le traité de Lisbonne pour répondre OUI. Renforcer la souveraineté de l'Europe c'est abandonner celle des états membre conte la volonté des populations. Imposer la crise (la crise est une crise de modèle économique pas de l'économie elle même) à tout le monde c'est inventer de fausses nécessitées pour justifier toutes les rapines dont tous les peuples de l'Europe sont victimes au profit de la finance.

« Mon ennemi c'est la finance » scandait à « tue-têtes » Hollande le champion de la gauche. « Le changement c'est maintenant ». Et il n'a pas menti, il a changé. Il est devenu le meilleur allié de la finance contre la volonté du peuple qui l'a élu démocratiquement pour lui faire barrage.

Avec sa « Loi-Travail », Hollande est passé à droite. A droite toute avec l’appuie des Macrons et Vals et même à l’extrême droite quand, en bon opportuniste qu'il est, il surf politiquement sur l'horreur terroriste, comme prétexte pour constitutionnaliser l'état d'urgence et la déchéance de nationalité. Ne perdons pas de vue pour le bien de la démocratie qu'Hollande a toujours trahis ses promesses et il n'y a pas de raison qu'il ne se trahisse pas lui même « sur ce coup là ».

Que trouve t-on d'entrée de jeu dans la « Loi-Travail » Hollande :
« Les droits fondamentaux peuvent être limités par les nécessites de l'entreprise".
Si un droit est fondamental cela veut dire par définition qu'il est fondateur des autres droits. Un droit fondateur ne peut pas être limité ; il ne peut être que respecté ou abrogé.
Comment alors un droit fondamental pourrait-il faire l'objet d'une loi qui le limite ? Mais tout simplement parce que nous assistons à un passage en force de l'abrogation du droit partout où cela semble soutenable sur fond de nécessité, à commencer par la baisse du coût de la masse salariale.
Pour rendre ce passage en force soutenable il suffit de créer cette « nécessite » dans l'esprit de la population en lui cultivant l'idée de la crise. La nécessite n'est pas de gérer la crise. La crise est l'instrument au service de la nécessite des profits.

    Au lieu de partager le travail et de répartir les profits, la nécessité défendue par la « Loi-Travail » renonce au partage du travail pour augmenter les profits. Pour baisser le chômage la « Loi-Travail » augmente la précarité en diminuant le coût du travail. Il est possible en effet que cette loi fassent fléchir les chiffres du chômage parce que les chiffres du chômage est celui des inscrits au chômage.
Le chômage dans notre économie réelle n'est que le thermomètre du partage des ressources. On ne demande pas à une loi de masquer le thermomètre mais d'en tenir compte.

    Ce ne sont pas les chômeurs qui ont la fièvre et qui ont besoin de soins mais les actionnaires. Il suffit de regarder la courbe de température de leurs profits . Celui des actionnaires des grandes entreprises, des labos pharmaceutiques, des assurances des banques etc, ce n'est un secret pour personne, a plus que doublé en 10 ans sur un fond de masse salariale en baisse distribuée à une population croissante. Faites vos comptes.

    La « Loi-Travail » propulse l'entreprise au dessus des lois. Elle fait de l’intérêt-supérieur-du-profit, la Loi au dessus des lois et du droit fondamental. Ajouté à cela, il ne faut pas perdre de vue qu'il est prévu à l'échelle européenne d'accorder à l'entreprise le droit au secret financier.
Si chaque entreprise fait ses propres règles au-dessus des lois. S'il existe autant de lois que d'entreprises, alors il n'y a plus de lois. (« Les lois ne font plus les hommes, mais quelques hommes font la loi »... Balavoine), et le droit au secret financier interdit au juge de juger et aux journalistes d'investiguer les entreprises devenue toute puissante. Il est évident que dans « Loi-Travail », ce n'est plus l'entreprise qui se soumet à la loi c'est la loi qui prend fait et cause pour l'entreprise.
    Une entité toute puissante au dessus des lois qui fait la loi, j'appel ça une Mafia. C'est cette direction que la « Loi-Travail » offre aux entreprises de prendre.

La « Loi-Travail » est un recule considérable du fondement même de la loi puisqu'elle inaugure la protection du fort contre le faible, principe qui avait cours avant la révolution française de 1789 . En inversant le sens même de la loi, la « Loi-Travail » préfigure l'abrogation du droit, partout où il contrarie l'accroissement du profit financier.

Au dessus de la loi travail, nous assistons, porté par l'Europe à une radicalisation de l’économie et de la politique. Radicalisation de l'économie pour le profit financier à n'importe quel prix, et radicalisation politique en prévision du contrôle des populations qui parce que soumises à l'exploitation à n'importe quel prix nécessite de préparer le cadre législatif maximum pour la Maîtriser.
La politique démissionne, la gauche trahis, Hollande n'as pas perdu contre son ennemi "la finance" il collabore, il trahis la cause, il nous vend.    

Politiquement, Sarkozy élu en 2007 pour gouverner à droite a gouverné à droite. 
En 2012 Hollande, as été élu parce qu'il défendait d'autres idées que celles de Sarkozy, à commencer par l’obstruction au projet de Sarkozy qui voulait mettre contrat de travail au dessus des lois.
Ton ennemi, Mr Hollande, ce n'est pas la finance, c'est Sarkozy.  C'est ton ennemi non pas parce qu'il soutient d'autres idées que les tiennes, ce sont les même,  mais parce qu'il les concurrence. Sarkozy voulait mettre le contrat de travail (pour commencer) au dessus de la loi,  toi Hollande, avec ta "loi travail", tu as fait sa loi,  et au nom de la gauche par dessus le marché.
    Hollande,  ta capacité de traîtrise est telle que tu risques par çi par là, de rendre Sarkozy sympathique.



    Un gouvernement qui à force de trahison fait descendre le peuple dans la rue, ne gouverne pas le peuple, il s'en sert. En démocratie, le gouvernement doit-il attendre que les gens descendent dans la rue pour comprendre ce qu'il fait?

    Mais avant ça, à la suite de la funeste journée du 13 novembre 2015 quand "les loups sont entrés dans Paris ", as tu vraiment cesser de rire mon bon François ? Que nénies. Tu as gardé la tête froide et, surfant sur la tétanisation populaire, tu as concocté ce qu'il fallait dire à ce moment là, pour grimper dans les sondages. Et tu es remonté un peu dans les sondages parce que les gens se sont dit « Dans la tourmente... "la main tient la barre" - VGD-» .  Mais ils ont vite déchanté. Ils ont vite compris que tu as trouvé dans cet acte abominable une opportunité pour renforcer définitivement, l'ordre et le contrôle des populations. La aussi il se sont senti trahis. Tu t'en fou ?

Hollande, tu as instrumentalisé la terreur. Si tu réponds à la terreur par la terreur "constitutionnelle", c'est la terreur qui l'emporte. Mais ça tu le sais très bien. Mais quoi? Tu t'en fou ?

Et encore... encore... avant ça,  l'Europe, c'est à dire Merkel l’allemande et toi le français, vous avez  cassé le référendum du peuple Grec. Vous lui avez dit en substance: « Si tu sors du marché, on te vendra plus rien. Ni voiture ni médicaments ni technologie... Rien. Et tu te débrouilleras avec  tes olives et tes tomates.... »! Quel mépris.

    Avec ta complicité, l'Europe a menacé Tsipras pour tout ce qu'il représente. Il a du céder, bien obligé. Il a fait le roseau pas le chêne. Il l'a expliqué au peuple Grec et le peuple Grec l'a réélu.  Les Grec l'on réélu parce qu'il respecte son peuple, alors son peuple le respecte.
    Eh, Hollande, c'est ça la démocratie. Mais tu le sais mieux que moi. Tu t'en fou ? On le sait... !

   Mais toi Hollande, tu baratines, tu trahis et tu collabores. Tu nous « pétainise » dans le dos et tu veux être réélu ? Tsipras a fait le roseaux, mais toi tu ne fais pas le chêne. Hollande, tu fais le vent.
 novembre 
    Aujourd'hui Tsipras vient sur les ondes ici en France nous évoquer tout ça. Et toi sur ces même ondes tu n'as rien à en dire parce que tu ne l'aurais pas entendu ?  Je comprend que si tu ne l'a pas entendu, tu n'ai rien à en dire. Pourtant Tsipras est un homme d'état en visite en France et toi tu prétend ne pas être au courant de ce qu'il dit sur les ondes? C'est humiliant pour lui, mais je crois qu'il s'en fou, et méprisant pour nous les citoyens, et tu verras dans les urnes qu'on ne sen fou pas.

    Tu n'entends pas non plus ton propre discours, tu n'entends pas les gens qui descendent dans la rue et qui signent des pétitions, tu n'entends pas tes propres promesses,... Hollande, ne serais-tu pas autiste ? Si ?  Un peu ? Beaucoup ?... Tu t'en fou aussi ?

    Moi président.... Le changement c'est Maintenant... « Vive le Québec libre...  CDG.. »... C'est de pas toi ça ?  Et alors...? Je m'en fou...!

    Eh! Hollande, ta trahison ne passera plus !
« Une idée est invincible lorsque son heure est venue -Victor .Hugo ».

Tes idées, ta trahison, ton temps sont déjà révolus.

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