La
trahison de droite n'a rien à envier à la trahison de gauche au
sein de l'amplificateur de trahison qu'est « l'Europe
démocratique ». C'est démocratiquement que l'Europe a imposé
son Euro à la Grèce sur fond de chantage économique sans aucune
considération pour le référendum du peuple Grec qui à dit non à
l'Euro. Tous les gouvernements des pays d'Europe qui rivalisent de
leçons sur la démocratie et les droits de l'homme ont abandonné le
peuple grec et son référendum sans le moindre scrupule. Le
référendum des chefs des états d'Europe l'on emporté sur celui
des peuples ? C'est ça la démocratie ? C'est quand la
classe au pouvoir dicte sa loi sans considération pour la
voix des peuples ? C'était ça l'état de la France
pré-démocratie avant la révolution.
Sarkozy,
le champion de la droite n'y a pas été de main morte avec la
trahison démocratique. Au referendum français qui a répondu
« NON » à la constitution Européenne il a fait le
traité de Lisbonne pour répondre OUI. Renforcer la souveraineté de
l'Europe c'est abandonner celle des états membre conte la volonté
des populations. Imposer la crise (la crise est une crise de modèle
économique pas de l'économie elle même) à tout le monde c'est
inventer de fausses nécessitées pour justifier toutes les rapines
dont tous les peuples de l'Europe sont victimes au profit de la
finance.
« Mon
ennemi c'est la finance » scandait à « tue-têtes »
Hollande le champion de la gauche. « Le changement c'est
maintenant ». Et il n'a pas menti, il a changé. Il est devenu
le meilleur allié de la finance contre la volonté du peuple qui l'a
élu démocratiquement pour lui faire barrage.
Avec
sa « Loi-Travail », Hollande est passé à droite. A
droite toute avec l’appuie des Macrons et Vals et même à
l’extrême droite quand, en bon opportuniste qu'il est, il surf
politiquement sur l'horreur terroriste, comme prétexte pour
constitutionnaliser l'état d'urgence et la déchéance de
nationalité. Ne perdons pas de vue pour le bien de la démocratie
qu'Hollande a toujours trahis ses promesses et il n'y a pas de raison
qu'il ne se trahisse pas lui même « sur ce coup là ».
Que
trouve t-on d'entrée de jeu dans la « Loi-Travail » Hollande
:
« Les
droits fondamentaux peuvent être limités par les nécessites de
l'entreprise".
Si un
droit est fondamental cela veut dire par définition qu'il est
fondateur des autres droits. Un droit fondateur ne peut pas être
limité ; il ne peut être que respecté ou abrogé.
Comment
alors un droit fondamental pourrait-il faire l'objet d'une loi qui le
limite ? Mais tout simplement parce que nous assistons à un
passage en force de l'abrogation du droit partout où cela semble
soutenable sur fond de nécessité, à commencer par la baisse du
coût de la masse salariale.
Pour
rendre ce passage en force soutenable il suffit de créer cette
« nécessite » dans l'esprit de la population en lui
cultivant l'idée de la crise. La nécessite n'est pas de gérer la
crise. La crise est l'instrument au service de la nécessite des
profits.
Au
lieu de partager le travail et de répartir les profits, la nécessité
défendue par la « Loi-Travail » renonce au partage du
travail pour augmenter les profits. Pour baisser le chômage la
« Loi-Travail » augmente la précarité en diminuant le
coût du travail. Il est possible en effet que cette loi fassent
fléchir les chiffres du chômage parce que les chiffres du chômage
est celui des inscrits au chômage.
Le
chômage dans notre économie réelle n'est que le thermomètre du
partage des ressources. On ne demande pas à une loi de masquer le
thermomètre mais d'en tenir compte.
Ce
ne sont pas les chômeurs qui ont la fièvre et qui ont besoin de
soins mais les actionnaires. Il suffit de regarder la courbe de
température de leurs profits . Celui des actionnaires des grandes
entreprises, des labos pharmaceutiques, des assurances des banques
etc, ce n'est un secret pour personne, a plus que doublé en 10 ans
sur un fond de masse salariale en baisse distribuée à une
population croissante. Faites vos comptes.
La
« Loi-Travail » propulse l'entreprise au dessus des lois.
Elle fait de l’intérêt-supérieur-du-profit, la Loi au dessus des
lois et du droit fondamental. Ajouté à cela, il ne faut pas perdre
de vue qu'il est prévu à l'échelle européenne d'accorder à
l'entreprise le droit au secret financier.
Si
chaque entreprise fait ses propres règles au-dessus des lois. S'il
existe autant de lois que d'entreprises, alors il n'y a plus de lois.
(« Les lois ne font plus les hommes, mais quelques hommes font
la loi »... Balavoine), et le droit au secret financier
interdit au juge de juger et aux journalistes d'investiguer les
entreprises devenue toute puissante. Il est évident que dans
« Loi-Travail », ce n'est plus l'entreprise qui se soumet
à la loi c'est la loi qui prend fait et cause pour l'entreprise.
Une
entité toute puissante au dessus des lois qui fait la loi, j'appel
ça une Mafia. C'est cette direction que la « Loi-Travail »
offre aux entreprises de prendre.
La
« Loi-Travail » est un recule considérable du fondement
même de la loi puisqu'elle inaugure la protection du fort contre le
faible, principe qui avait cours avant la révolution française de
1789 . En inversant le sens même de la loi, la « Loi-Travail »
préfigure l'abrogation du droit, partout où il contrarie
l'accroissement du profit financier.
Au
dessus de la loi travail, nous assistons, porté par l'Europe à une
radicalisation de l’économie et de la politique. Radicalisation de
l'économie pour le profit financier à n'importe quel prix, et
radicalisation politique en prévision du contrôle des populations
qui parce que soumises à l'exploitation à n'importe quel prix
nécessite de préparer le cadre législatif maximum pour la
Maîtriser.
La
politique démissionne, la gauche trahis, Hollande n'as pas perdu
contre son ennemi "la finance" il collabore, il trahis la
cause, il nous vend.
Politiquement,
Sarkozy élu en 2007 pour gouverner à droite a gouverné à droite.
En
2012 Hollande, as été élu parce qu'il défendait d'autres idées
que celles de Sarkozy, à commencer par l’obstruction au projet de
Sarkozy qui voulait mettre contrat de travail au dessus des lois.
Ton
ennemi, Mr Hollande, ce n'est pas la finance, c'est Sarkozy. C'est
ton ennemi non pas parce qu'il soutient d'autres idées que les
tiennes, ce sont les même, mais parce qu'il les
concurrence. Sarkozy voulait mettre le
contrat de travail (pour commencer) au dessus de la loi, toi
Hollande, avec ta "loi travail", tu as fait sa loi, et
au nom de la gauche par dessus le marché.
Hollande,
ta capacité de traîtrise est telle que tu risques par çi par
là, de rendre Sarkozy sympathique.
Un
gouvernement qui à force de trahison fait descendre le peuple dans
la rue, ne gouverne pas le peuple, il s'en sert. En démocratie, le
gouvernement doit-il attendre que les gens descendent dans la rue
pour comprendre ce qu'il fait?
Mais
avant ça, à la suite de la funeste journée du 13 novembre 2015
quand "les
loups sont entrés dans Paris ",
as tu vraiment cesser de rire mon bon François ? Que nénies. Tu as
gardé la tête froide et, surfant sur la tétanisation populaire, tu
as concocté ce qu'il fallait dire à ce moment là, pour grimper
dans les sondages. Et tu es remonté un peu dans les sondages parce
que les gens se sont dit « Dans
la tourmente... "la main tient la barre" -
VGD-» . Mais ils ont vite déchanté. Ils ont vite compris que
tu as trouvé dans cet acte abominable une
opportunité pour renforcer définitivement, l'ordre et
le contrôle des populations. La aussi il se sont senti trahis. Tu
t'en fou ?
Hollande,
tu as instrumentalisé la terreur. Si tu réponds à la terreur
par la terreur "constitutionnelle", c'est la terreur qui
l'emporte. Mais ça tu le sais très bien. Mais quoi? Tu t'en fou ?
Et
encore... encore... avant ça, l'Europe, c'est à dire Merkel
l’allemande et toi le français, vous avez cassé le
référendum du peuple Grec. Vous lui avez dit en
substance: « Si tu sors du marché, on te vendra plus rien.
Ni voiture ni médicaments ni technologie... Rien. Et tu te
débrouilleras avec tes olives et tes tomates.... »! Quel
mépris.
Avec
ta complicité, l'Europe a menacé Tsipras pour tout ce qu'il
représente. Il a du céder, bien obligé. Il a fait le roseau pas le
chêne. Il l'a expliqué au peuple Grec et le peuple Grec l'a réélu.
Les Grec l'on réélu parce qu'il respecte son peuple, alors
son peuple le respecte.
Eh,
Hollande, c'est ça la démocratie. Mais tu le sais mieux que moi. Tu
t'en fou ? On le sait... !
Mais
toi Hollande, tu baratines, tu trahis et tu collabores. Tu
nous « pétainise » dans le dos et
tu veux être réélu ? Tsipras a fait le roseaux, mais toi tu ne
fais pas le chêne. Hollande, tu fais le vent.
novembre
Aujourd'hui
Tsipras vient sur les ondes ici en France nous évoquer tout ça. Et
toi sur ces même ondes tu n'as rien à en dire parce que tu ne
l'aurais pas entendu ? Je comprend que si tu ne l'a pas
entendu, tu n'ai rien à en dire. Pourtant Tsipras est un homme
d'état en visite en France et toi tu prétend ne pas être au
courant de ce qu'il dit sur les ondes? C'est humiliant pour lui, mais
je crois qu'il s'en fou, et méprisant pour nous les citoyens, et tu
verras dans les urnes qu'on ne sen fou pas.
Tu
n'entends pas non plus ton propre discours, tu n'entends pas les gens
qui descendent dans la rue et qui signent des pétitions, tu
n'entends pas tes propres promesses,... Hollande, ne serais-tu pas
autiste ? Si ? Un peu ? Beaucoup ?... Tu t'en fou aussi ?
Moi
président.... Le changement c'est Maintenant... « Vive
le Québec libre... CDG..
»... C'est de pas toi ça ? Et alors...? Je m'en fou...!
Eh!
Hollande, ta trahison ne passera plus !
« Une
idée est invincible lorsque son heure est venue -Victor
.Hugo ».
Tes
idées, ta trahison, ton temps sont déjà révolus.
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