La
démocratie occidentale s'éloigne doucement, subrepticement
de son essence au fur et à mesure des nécessités de l'économie
libérale de laquelle les grandes fortunes dépendent de plus en
plus.
Le
maintient des grandes fortunes à l'échelle de la planète, économie
mondialisée oblige, est le motif essentiel qui initie partout des
politiques de plus en plus radicales
La
radicalité ne concerne pas seulement les religions (à ce sujet ce
n'est pas l'Islam qui se radicalise lorsque des crimes sont perpétrés
en son nom, c'est la radicalité qui s'est islamisée comme jadis
elle fut rouge, bleu ou brune... )
La
radicalisation peut aujourd'hui être vue comme un paradigme de
civilisations.
Toutes
les organisations politiques servent cette radicalité sous peine
tout simplement de ne pouvoir exister. Cet assujettissement de la
radicalité n'a aucune couleur politique. Cette radicalisation du
pouvoir politique est un mouvement si profond à toutes les échelles
des êtres (individus, nations, monde) et dans toutes les conditions
de fortunes (pauvres et riches de biens de cultures ou de pouvoir)
que la seule façon de le contrer c'est seulement de l'identifier. Ça
suffira.
La
radicalisation comme valeurs politique à déjà fait son œuvre en
1936, rappelez-vous. Et il serait fou de croire qu'en raison du
changement d'échelle de cette radicalisation, les même causes ne
produiraient pas les même effets. Que la radicalisation s'adresse à
un peuple d'occident ou au monde tout entier lié par les liens de la
finance, la radicalisation politique est et restera le creuset du
fascisme. Et la radicalisation durera tant que, à toutes les
échelles (individus, peuples, monde), la rétention de l'avoir du
savoir et du pouvoir restera source du sentiment de sécurité. (...)
Partout
en Europe, la radicalisation des politiques se nourrie des idées de
droite. Et la gauche cultive les idées de droite, et la droite
cultivent les idées d'extrême droite et comme on ne peut pas aller
plus à droite, nous assistons à une rotation magique des idéologies
politiques quand l’extrême droite se voit « accusée »
par la droite de cultiver mieux que l’extrême gauche les idées de
la gauche.
Que
personne ne s'y trompe, ce carrousel idéologique n'est qu'un écran
de fumé, une rhétorique apte à brouiller tous les messages
idéologiques pour précisément démobiliser les consciences mais
pas n'importe lesquelles. Seulement les consciences de gauche, les
seules susceptibles de dire non à la radicalisation. Ce que font
d'ailleurs les jeunes lycéens en demandant l'abandon pure et simple
de « la loi travail ».
La loi
travail n'est pas anodine. Elle relève de la nécessaire
radicalisation des politiques, dont le motif, j'insiste est tout
entier dans la conservation de la richesse des riches le plus
longtemps possible; et le fondement se trouve dans l'esprit de
rétention généralisé à tous les acteurs de pouvoir.
La loi
travail n'est pas seule au monde. Elle doit être reconsidérée à
l'aune de la loi du secret des entreprises, préparée en ce moment
même au sein de l'Europe. Ces deux lois associées donnent, au
dessus du pouvoir politique, les pleins pouvoirs aux directoires de
la finance de la production et de la distribution de biens.
A
cela, ajoutons la constitutionnalité de l’état d'Urgence,
parfaitement inutile dans les faits. Mais pour rendre démocratique
un « prévisionnel-directoire » totalitaire, rien de
mieux que le cadre constitutionnel. Et puis préparée en Europe,
c'est à dire hors le contrôle des peuples, la loi intercontinentale
sur le commerce Trans-Atlantique
qui donne les pleins pouvoirs bien au dessus des politiques, la aussi
aux acteurs financiers de la planète participe de cette même
radicalité du capital.
Aujourd'hui,
et c'est remarquable, seule la Grèce qui fut la source de la
démocratie tient encore debout, mais elle a due se plier devant le
capital après qu'il eu briser DSK cet empêcheur d'escroquer en rond
car il fut l'exacte visionnaire du climat politique et économique
d'aujourd'hui.
Personnellement
je ne regarde pas là où on me dit de regarder ni ne pense comme on
me dit de penser. C'est pourquoi, je me suis d'avantage intéressé à
la vision politique et économique plutôt qu'à la libido de DSK
La
Loi Travail et le référendum
Le
retrait pur et simple de la loi Travail est impératif.
Pourquoi?
Parce
qu'elle cultive la radicalisation politique (j'insiste lourdement sur
ce terme et c'est pas encore assez) et parce que secondairement elle
est l'instrument majeure de la réélection de Hollande ;
Hollande qui est le meilleur serviteur qui puisse être, de la
radicalisation politique. Sur le plan de la stratégie électorale
cette loi ramasse les voix de Sarkozy puisqu'il n'a plus les voix de
gauche.
En
même temps que la loi Travail et tout le reste, arrive le référendum
comme argument de progrès dans l'entreprise, c'est consternant et
extrêmement dangereux pour le droit, les libertés et la démocratie.
(Pour les cathos, Barabbas..ça vous dit quelque chose?) .
Les
dirigeants ont le pouvoir de manipuler l'opinion des salariés par le
chantage au salaire, au licenciement etc... On le voit tous les
jours. Tout est bon pour restituer au pouvoir patronale celui du
monarque absolue sur ces « esclaves ». La politique du
référendum en entreprise consiste à vouloir gouverner les salariés
par la menace ou la convoitise en les empêchant de s'organiser.
La
médecine du travail elle-même qui a toute la confiance des salariés
et reçoit l’expérience de la vie quotidienne en entreprise pour
en évaluer les dangers est frappé de disparition programmée.
Pourtant
le responsable d'entreprise, soucieux du bien de ses salariés,
devrait se féliciter d'avoir un thermomètre qui lui indique la
température de la vie des salariés dans son entreprise? Mais
soyons cohérent, si on donne au « patron » le droit de
faire sa loi, on ne va pas en même temps lui laisser dans les pattes
une autorité qui ne collabore pas.
La
disparition programmé du médecin du travail est la preuve évidente
de la culture de toute puissance en augmentation dans l'entreprise,
mais aussi partout où le pouvoir de quelque nature que ce soit
s'exerce sur des populations car cette augmentation de puissance des
puissant participe du paradigme de radicalité.
Comment
peut-on concevoir le référendum comme argument de progrès en
entreprise ?
Mais
c'est très simple.
Quand
le syndicalisme trahis la cause du bien du salarié en se couchant de
causes en causes depuis 20 ans, la politique du référendum
s'engouffre dans la brèche pour tuer ce qu'il en reste.
A
l'évidence, les syndicats sont obsolètes à défendre les salariés.
Ils ne font pas front commun pour défendre leur droit à exister.
Ils ne font pas plus front commun pour répliquer à cette attaque du
droit fondamentale des salariés comme à tous les autres ( droit des
femmes, salaires, licenciements, le partage du travail, la sécurité,
etc...).
Il
n'y a que les lycéens qui ne se couchent pas en réclamant le
retrait « radical » de la loi travail. Ni les syndicats
ni la population ni les gouvernants ne se rendent compte de leur
« honnêteté » systémique (…) en répondant
« radicalement» à la radicalité.
Le
référendum en entreprise c'est l'augmentation des privilèges par
la fin du "droit du travail".
Le
referendum vient en même temps que la loi européenne qui donnera à
l'entreprise le droit au secret. A ne pas perdre de vue..Cette loi
rendra absolument invérifiable sous peine de poursuite les raisons
qui pousseraient une entreprise à licencier par exemple ou à
augmenter le temps de travail à salaire constant ainsi que la
corvéabilité.
Avec
sa posture politique radicalement à droite le gouvernement Hollande
au nom de la gauche gouverne le droit du travail à rebrousse temps
et s'approche insidieusement des rapports employeurs employés du 19
eme siècle
Il
convient aujourd'hui de refuser le jeu de cette politique en refusant
les referendum. A la place, puisque un des effets de la loi Travail
consiste à casser les syndicats (tous plus ou moins démissionnaires)
les salariés aurons tout intérêt à élire leur porte parole pour
traiter des accords de branches à la place du referendum.
Les Privilèges
La
question de la radicalité en politique est si importante que faire
de la politique relève d'un privilège auquel l'impétrant accède
par la compromission auprès du pouvoir financier. Ainsi, pour ce qui
est de la France, compromission oblige, faire de la politique est
très rémunérateurs.
Tous
les cadres de la politique reçoivent une quantité impressionnante
d'indemnités pour autant de mandats qu'ils détiennent et qu'ils ont
détenus. Les retraites se cumulent, les indemnités de toutes sortes
se cumulent sans le moindre contrôle, au point de percevoir autant
d'indemnité de repas qu'ils ont de mandats. Un député par
exemple peux faire 3 déjeuners s'ils possède trois mandats. La
pension de réversion au conjoint vivant est entière mais elle est
tronquées de moitié pour les autres. Etc etc...
Entrer
en politique est un privilège. Celui de servir le grand capital et
de s'enrichir par la même occasion. Qui prétend le contraire est un
fieffé menteur. Les hommes politiques bien entendu, donnent dans la
rhétorique et dénoncent tour à tour, à tours de bras le cumule
des mandats. Mais dénoncer le cumul des mandats n'est qu'un écran
de fumé car le cumul des mandats, outre que c'est un moyen légal
d'enrichissement n'est pas en cause.
Le
cumule des mandats est une conséquence, un effet de la disposition
du pouvoir politique, en France, à considérer l'exercice politique
comme un privilège quasi royal. C'est pourquoi personne n'y mettra
terme.
Il
suffirait qu'une loi plafonne le revenu lié à
« l'action-politique-à-temps-plein » et nous assisterons
comme par miracle à la fonte du cumul des mandats chez nos admirable
politiciens.
Pas
besoin de loi anti-cumul pour obtenir cet effet. Comme conséquence
d'une telle loi, les sièges des députés à l'assemblée nationale
pourraient-être enfin occupés. Tant que le plafonnement du revenu
issue de l'activité politique à temps plein n'est pas voté,
l'activité politique sera soumise à la loi de la plus grande
compromission.
Pour
accéder aux privilèges suprêmes toutes les tromperies sont bonnes
à prendre
Le
mépris Fut illustré par Copé en 2012. Comme après sa victoire
électorale Sarkozy était parti se reposer sur le yacht de Boloré,
Copé lança à un journaliste « Mais vous ne voulez tout de
même pas qu'il (Sarkozy) aille se reposer au camping des flots
bleu.. »
Le
mensonge et la trahison ? Il n'est pas utile de revenir sur la
chapitre François Hollande. L'histoire retiendra qu'il a trahis ses
engagements, son camps, ses électeurs, et la trahison elle-même.
Les citoyens veulent bien être trahis, mais avec élégance. Avec
pudeur. Pas avec insolence pas avec un évident mépris pour leur
intelligence.
Sic
F. Hollande (En substance) : « En dessous de 30%
d'opinion favorable, un dirigeant n'est plus légitimé, il doit se
retirer » .
Puisque
le référendum est vantée comme une garantie de démocratie dans
l'entreprise au mépris des représentants du personnel? A quand un
référendum sur le maintien d'Hollande, Valls et Macron au pouvoir?
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