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jeudi 17 mars 2016

La Démocratie se radicalise


La démocratie occidentale s'éloigne doucement, subrepticement de son essence au fur et à mesure des nécessités de l'économie libérale de laquelle les grandes fortunes dépendent de plus en plus.
Le maintient des grandes fortunes à l'échelle de la planète, économie mondialisée oblige, est le motif essentiel qui initie partout des politiques de plus en plus radicales
La radicalité ne concerne pas seulement les religions (à ce sujet ce n'est pas l'Islam qui se radicalise lorsque des crimes sont perpétrés en son nom, c'est la radicalité qui s'est islamisée comme jadis elle fut rouge, bleu ou brune... )

La radicalisation peut aujourd'hui être vue comme un paradigme de civilisations.
Toutes les organisations politiques servent cette radicalité sous peine tout simplement de ne pouvoir exister. Cet assujettissement de la radicalité n'a aucune couleur politique. Cette radicalisation du pouvoir politique est un mouvement si profond à toutes les échelles des êtres (individus, nations, monde) et dans toutes les conditions de fortunes (pauvres et riches de biens de cultures ou de pouvoir) que la seule façon de le contrer c'est seulement de l'identifier. Ça suffira.

La radicalisation comme valeurs politique à déjà fait son œuvre en 1936, rappelez-vous. Et il serait fou de croire qu'en raison du changement d'échelle de cette radicalisation, les même causes ne produiraient pas les même effets. Que la radicalisation s'adresse à un peuple d'occident ou au monde tout entier lié par les liens de la finance, la radicalisation politique est et restera le creuset du fascisme. Et la radicalisation durera tant que, à toutes les échelles (individus, peuples, monde), la rétention de l'avoir du savoir et du pouvoir restera source du sentiment de sécurité. (...)

Partout en Europe, la radicalisation des politiques se nourrie des idées de droite. Et la gauche cultive les idées de droite, et la droite cultivent les idées d'extrême droite et comme on ne peut pas aller plus à droite, nous assistons à une rotation magique des idéologies politiques quand l’extrême droite se voit « accusée » par la droite de cultiver mieux que l’extrême gauche les idées de la gauche.
Que personne ne s'y trompe, ce carrousel idéologique n'est qu'un écran de fumé, une rhétorique apte à brouiller tous les messages idéologiques pour précisément démobiliser les consciences mais pas n'importe lesquelles. Seulement les consciences de gauche, les seules susceptibles de dire non à la radicalisation. Ce que font d'ailleurs les jeunes lycéens en demandant l'abandon pure et simple de « la loi travail ».

La loi travail n'est pas anodine. Elle relève de la nécessaire radicalisation des politiques, dont le motif, j'insiste est tout entier dans la conservation de la richesse des riches le plus longtemps possible; et le fondement se trouve dans l'esprit de rétention généralisé à tous les acteurs de pouvoir.

La loi travail n'est pas seule au monde. Elle doit être reconsidérée à l'aune de la loi du secret des entreprises, préparée en ce moment même au sein de l'Europe. Ces deux lois associées donnent, au dessus du pouvoir politique, les pleins pouvoirs aux directoires de la finance de la production et de la distribution de biens.

A cela, ajoutons la constitutionnalité de l’état d'Urgence, parfaitement inutile dans les faits. Mais pour rendre démocratique un « prévisionnel-directoire » totalitaire, rien de mieux que le cadre constitutionnel. Et puis préparée en Europe, c'est à dire hors le contrôle des peuples, la loi intercontinentale sur le commerce Trans-Atlantique qui donne les pleins pouvoirs bien au dessus des politiques, la aussi aux acteurs financiers de la planète participe de cette même radicalité du capital.

Aujourd'hui, et c'est remarquable, seule la Grèce qui fut la source de la démocratie tient encore debout, mais elle a due se plier devant le capital après qu'il eu briser DSK cet empêcheur d'escroquer en rond car il fut l'exacte visionnaire du climat politique et économique d'aujourd'hui.
Personnellement je ne regarde pas là où on me dit de regarder ni ne pense comme on me dit de penser. C'est pourquoi, je me suis d'avantage intéressé à la vision politique et économique plutôt qu'à la libido de DSK

La Loi Travail et le référendum
Le retrait pur et simple de la loi Travail est impératif.
Pourquoi?
Parce qu'elle cultive la radicalisation politique (j'insiste lourdement sur ce terme et c'est pas encore assez) et parce que secondairement elle est l'instrument majeure de la réélection de Hollande ; Hollande qui est le meilleur serviteur qui puisse être, de la radicalisation politique. Sur le plan de la stratégie électorale cette loi ramasse les voix de Sarkozy puisqu'il n'a plus les voix de gauche.

En même temps que la loi Travail et tout le reste, arrive le référendum comme argument de progrès dans l'entreprise, c'est consternant et extrêmement dangereux pour le droit, les libertés et la démocratie. (Pour les cathos, Barabbas..ça vous dit quelque chose?) .

Les dirigeants ont le pouvoir de manipuler l'opinion des salariés par le chantage au salaire, au licenciement etc... On le voit tous les jours. Tout est bon pour restituer au pouvoir patronale celui du monarque absolue sur ces « esclaves ». La politique du référendum en entreprise consiste à vouloir gouverner les salariés par la menace ou la convoitise en les empêchant de s'organiser.

La médecine du travail elle-même qui a toute la confiance des salariés et reçoit l’expérience de la vie quotidienne en entreprise pour en évaluer les dangers est frappé de disparition programmée.
Pourtant le responsable d'entreprise, soucieux du bien de ses salariés, devrait se féliciter d'avoir un thermomètre qui lui indique la température de la vie des salariés dans son entreprise? Mais soyons cohérent, si on donne au « patron » le droit de faire sa loi, on ne va pas en même temps lui laisser dans les pattes une autorité qui ne collabore pas.
La disparition programmé du médecin du travail est la preuve évidente de la culture de toute puissance en augmentation dans l'entreprise, mais aussi partout où le pouvoir de quelque nature que ce soit s'exerce sur des populations car cette augmentation de puissance des puissant participe du paradigme de radicalité.

Comment peut-on concevoir le référendum comme argument de progrès en entreprise ?
Mais c'est très simple.
Quand le syndicalisme trahis la cause du bien du salarié en se couchant de causes en causes depuis 20 ans, la politique du référendum s'engouffre dans la brèche pour tuer ce qu'il en reste.
A l'évidence, les syndicats sont obsolètes à défendre les salariés. Ils ne font pas front commun pour défendre leur droit à exister. Ils ne font pas plus front commun pour répliquer à cette attaque du droit fondamentale des salariés comme à tous les autres ( droit des femmes, salaires, licenciements, le partage du travail, la sécurité, etc...).

Il n'y a que les lycéens qui ne se couchent pas en réclamant le retrait « radical » de la loi travail. Ni les syndicats ni la population ni les gouvernants ne se rendent compte de leur « honnêteté » systémique (…) en répondant « radicalement» à la radicalité.

Le référendum en entreprise c'est l'augmentation des privilèges par la fin du "droit du travail".
Le referendum vient en même temps que la loi européenne qui donnera à l'entreprise le droit au secret. A ne pas perdre de vue..Cette loi rendra absolument invérifiable sous peine de poursuite les raisons qui pousseraient une entreprise à licencier par exemple ou à augmenter le temps de travail à salaire constant ainsi que la corvéabilité.

Avec sa posture politique radicalement à droite le gouvernement Hollande au nom de la gauche gouverne le droit du travail à rebrousse temps et s'approche insidieusement des rapports employeurs employés du 19 eme siècle

Il convient aujourd'hui de refuser le jeu de cette politique en refusant les referendum. A la place, puisque un des effets de la loi Travail consiste à casser les syndicats (tous plus ou moins démissionnaires) les salariés aurons tout intérêt à élire leur porte parole pour traiter des accords de branches à la place du referendum.

Les Privilèges
La question de la radicalité en politique est si importante que faire de la politique relève d'un privilège auquel l'impétrant accède par la compromission auprès du pouvoir financier. Ainsi, pour ce qui est de la France, compromission oblige, faire de la politique est très rémunérateurs.
Tous les cadres de la politique reçoivent une quantité impressionnante d'indemnités pour autant de mandats qu'ils détiennent et qu'ils ont détenus. Les retraites se cumulent, les indemnités de toutes sortes se cumulent sans le moindre contrôle, au point de percevoir autant d'indemnité de repas qu'ils ont de mandats. Un député par exemple peux faire 3 déjeuners s'ils possède trois mandats. La pension de réversion au conjoint vivant est entière mais elle est tronquées de moitié pour les autres. Etc etc...

Entrer en politique est un privilège. Celui de servir le grand capital et de s'enrichir par la même occasion. Qui prétend le contraire est un fieffé menteur. Les hommes politiques bien entendu, donnent dans la rhétorique et dénoncent tour à tour, à tours de bras le cumule des mandats. Mais dénoncer le cumul des mandats n'est qu'un écran de fumé car le cumul des mandats, outre que c'est un moyen légal d'enrichissement n'est pas en cause.
Le cumule des mandats est une conséquence, un effet de la disposition du pouvoir politique, en France, à considérer l'exercice politique comme un privilège quasi royal. C'est pourquoi personne n'y mettra terme.
Il suffirait qu'une loi plafonne le revenu lié à « l'action-politique-à-temps-plein » et nous assisterons comme par miracle à la fonte du cumul des mandats chez nos admirable politiciens.

Pas besoin de loi anti-cumul pour obtenir cet effet. Comme conséquence d'une telle loi, les sièges des députés à l'assemblée nationale pourraient-être enfin occupés. Tant que le plafonnement du revenu issue de l'activité politique à temps plein n'est pas voté, l'activité politique sera soumise à la loi de la plus grande compromission.

Pour accéder aux privilèges suprêmes toutes les tromperies sont bonnes à prendre
Le mépris Fut illustré par Copé en 2012. Comme après sa victoire électorale Sarkozy était parti se reposer sur le yacht de Boloré, Copé lança à un journaliste « Mais vous ne voulez tout de même pas qu'il (Sarkozy) aille se reposer au camping des flots bleu.. »

Le mensonge et la trahison ? Il n'est pas utile de revenir sur la chapitre François Hollande. L'histoire retiendra qu'il a trahis ses engagements, son camps, ses électeurs, et la trahison elle-même. Les citoyens veulent bien être trahis, mais avec élégance. Avec pudeur. Pas avec insolence pas avec un évident mépris pour leur intelligence.

Sic F. Hollande (En substance) : « En dessous de 30% d'opinion favorable, un dirigeant n'est plus légitimé, il doit se retirer » .
Puisque le référendum est vantée comme une garantie de démocratie dans l'entreprise au mépris des représentants du personnel? A quand un référendum sur le maintien d'Hollande, Valls et Macron au pouvoir?


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