Du principe de délégation
« L'économie ? Oh, que c'est
compliqué, Je n'y comprend rien, je laissa ça aux économistes.
Alors, je suis bien obligé de leur faire confiance ... »
Mais de la même façon, tout un chacun délègue
ses soins au médecin, son pain au boulanger etc... C'est ça le
principe de délégation. C'est ce principe qui détermine notre
humanité. Il structure par conséquent tous les êtres dans
l'altruisme, puisque tout le monde dépend de tout le monde. Cette
délégation structurelle de l'être, implique le principe de
confiance dans tous les rapports que l'humain effectue.
La délégation à l'échelle individuelle ou du
petit groupe oblige au respect absolu de la confiance car la sécurité
et la survie du groupe comme de l'individu dépendent des échanges.
Dans ce cas, les échanges fondent l'espace de PARTAGE.
Quand l'échelle de l'échange s’agrandit pour
fonder société, les individus ne sont plus en contact. L'altruisme n'a plus d'objet et l'espace
de partage se réduit pour laisser la place à l'espace de RETENTION.
Dans l'espace de rétention, la sécurité ne vient
pas du partage de l'avoir du pouvoir et du savoir, mais de la
rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir.
A ce titre, l’Humain ne se distingue pas de
l'animal qui fait la rétention de la nourriture. L'espèce humaine
a seulement changer l'objet de rétention (ou de partage) mais
conserve le rapport de rétention à tous les objets qui constituent son univers à grande échelle (sa culture, sa politique etc...)
Puisque la confiance est intriquée dans la
structure même de l'humain, même en cas de trahison manifeste, il
gardera la confiance car c'est ainsi que l'humain est construit.
C'est pourquoi, pour tenter de compenser l'absence de confiance à grande échelle, il a inventer la République et la Démocratie.
La République et la démocratie sont des tentatives
systémiques du grand groupe, là où la rétention ne peut faire
régner que la trahison.
Ce qui doit guider les échanges à grande échelle
est de savoir si la loi ou la règle appliquée à l'économie va
vers le partage, c'est à dire vers un accroissement du «cercle
altruiste» à l’intérieur duquel la sécurité est conditionnée
par le partage.
Une politique économique qui ne va pas dans ce sens
là ne peut tout simplement plus trouver d'objet de rétention dès
lors où elle est devenue mondiale. C'est à dire sans espaces
nouveau à conquérir (rétention).
Alors, la structure de Rétention de l'économie ne
trouvera qu'elle même comme objet de prédation et ne peut que
s’auto-détruire quand tout est déjà conquis. C'est ce à quoi nous assistons. .
Dans un groupe restreint, le principe de délégation
permet aux humains qui le compose, de vivre en se faisant confiance.
Mais pour gérer la Nation, les humains n'échappent pas à leur
nature et ne peuvent que déléguer là où règne la trahison
obligatoire car à grande échelle le sentiment de sécurité ne
vient pas du partage mais de la rétention.
Mais est-il besoin de connaître l'horlogerie pour
lire l'heure ? Est-il besoin de connaître la mécanique pour
conduire sa voiture jusqu'à la destination ? Non bien sur !
On délègue tout ça à ceux qui savent, comme d'autres délèguent
vers nous ce qu'ils ne savent gérer. On est tous et toutes l'expert
de quelques autres.
De la même manière, il n'est pas nécessaire de
connaître le mécanisme de l'économie pour comprendre où elle nous
mène, et où elle nous trahi. Sauf que c'est politiquement, c'est à
dire collectivement qu'il est possible d'intervenir sur sa course et
sa structure.
Alors en effet la République est mure pour le RIC
(Référendum d'Initiative Citoyenne) comme expression mature de la
démocratie.
Comprendre pourquoi et comment la politique économique nous
trahi, impose de prendre du recul sur ses effets au lieu de plonger
dans la complexité (quasi infini) de ses méandres.
L'économie en déroute
Prendre du recule sur l'injustice économique oblige
à philosopher à partir des effets pour en saisir non pas tant les
cause que l'origine de la cause.
L'humanité évolue. Cette évolution se traduit dans l'économie quand arrivé au stade mondiale et étant en capacité de répondre à toutes les demandes, elle se doit de se désinscrire du principe de rétention pour s'inscrire dans celui du partage à grande échelle.
Cette nouvelle inscription de l'économie relève de la refondation de l'ontologie. Ce point qui nécessite un développement conséquent ne peut pas être développer ici. Cependant, il suffit de savoir que la refonte de l'ontologie, consiste au surgissement de « l'autre de l'homme » dans l'espace ontologique. Surgissement sans lequel, le principe de rétention reste unique et de fait invisible.
Or, pour que le partage existe à grande échelle (dans l'espace de rétention), il est obligatoire que « l'autre de l'homme » exista à l’échelle ontologique.
Le partage à l’intérieur de l'espace de rétention est un principe moral soumis à la variabilité des nécessites et relève du principe du mérite.
Le principe de partage à l’échelle Ontologique évacue le principe du mérite qui s'effondre de lui même.
Sans l’émergence de « l'autre de l'homme » il ne saurait y avoir émergence du principe de partage
Avec le sursaut des Gilets Jaunes, nous assistons à la fin systémique du principe de rétention commandeur des politiques et des consciences.
Il n'y a pas d'économie sans la connaissance des rapports humains à l'autre à soi et au monde. Qu'est-ce qui les fondent universellement ? La réponse à cette question est la compréhension de l'économie, de son effondrement et de sa continuation.... Ou pas.
De façons plus prosaïque, la structuration du circuit monétaire est aberrante. Avec l'évolution de la productivité, le commerce de la monnaie (la finance), l'emporte sur le commerce des biens et des services. Donc, pour maintenir le profit dans l'espace ontologique de rétention, les banques privées ont reçu le privilège d'établir la monnaie à la place des États. Ceci permet d'inventer le concept de dette (massive) de l'État.
Le concept de dette ne s'applique pas à un État souverain dans une économie de la demande. C'est pourquoi, pour inventer la dette et nourrir les plus riches dans toujours plus de rétention, l’état doit abandonner la souveraineté du peuple qu'il administre. On voit la dedans l'étape ultime de la trahison. Exploiter le peuple pour engraisser le bourgeois en vertu de ses privilèges, suppose la conservation de la nation, par la guerre si besoin est.
Mais aujourd'hui, la trahison est bien plus profonde que la valorisation des privilèges et que la simple injustice économique et fiscale. Il s'agit de réduire le peule à néant en détruisant radicalement la nation qui encadre la gestion du peuple.
Sans ce cadre le peuple ne peut être qu'à la fois absent sur le plan politique, exploité, sans lois et hors la loi lui même.
Il est très important de comprendre la nuance entre l'abolition des privilèges en 1789 dans la conservation et la défense de la nation, et l'instrumentalisation de la nation pour le profit de quelques familles riches et de l'avenir de l'Allemagne.
Recouvrer la souveraineté monétaire de n'importe quelle façon est la priorité ABSOLUE du combat du peuple c'est à dire des Gilets Jaunes.
Ce combat passe inexorablement par « LA JUSTICE MÉDIATIQUE ».
Il n'existe dans ce pays qu'un seul parti politique qui traite du #FREXIT, l' #UPR de François Asselineau.
C'est pourquoi il est complètement évacué de tous les médias, et c'est pourquoi je vous invite à aller vous informer vous même, en ne faisant confiance qu'à votre jugement. Pour une fois il faut cesser de déléguer.
La trahison du peuple est une stratégie politique de grande envergure car la masse monétaire en l'état de puissance des outils de production mondial est immense. La dette que les Etats on inventé à l'usage des nations en donnant aux banques le privilège de créer la monnaie à leur place, permet de convertir le revenu fiscale de l'état en intérêts privés. Ce tour de passe passe très simple à comprendre était le but visé.
La dette est une spoliation issue de l'exploitation du perfectionnement de l'outil de production. C'est le point ultime de la rétention.
Pour maintenir l'économie marchande en état de rendement artificiel, l'économie actuelle a abandonner la demande et se base sur l'offre.
Tant que ce rendement tient, la finance ne s'effondrera pas. Mais l'effondrement de la valeur de la finance est inévitable car le cycle de la dette conduit une augmentation exponentielle qui détruit le tissu social et politique, sauf à penser que la dette n'est qu'un artifice comptable, une croyance, qui ne signifie rien en réalité, mais fait partie de la "stratégie" de rétention...
Quantifier la demande pour quantifier la monnaie, et revenir à l'économie de la demande dans une productivité maximisée, suppose et implique la fin dans les consciences du principe de rétention et de son avatar, le principe du mérite.
Ce retour forcé à l'économie de partage se traduira obligatoirement par le revenu universel, le partage du temps de travail complété par le partage de la formation tout azimut et le retour de la SECURITE sociale pour tout le monde. Les montages scabreux de CMU, CSG, et autres RSA ne sont là que pour construire une limitation du partage.
- Sortir de L'Union Européenne
- Retrouver la Souveraineté du pays et de la monnaie
- Conquérir la justice Médiatique
Voyez, les Gilets Jaunes donnent l’exemple au monde entier parce que le peuple de France est un exemple pour le monde entier.
LA VIDEO => Le KRACH économique
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