On nous fait savoir que dans quelques
agences, pôle.emploi détourne le dispositif de jeux télévisés
comme "The Voices" pour tester la capacité des chômeurs à
savoir se vendre. Cette pratique du marché du travail est
profondément indigne. Tel des rats de laboratoires, les chômeurs, ne peuvent pas échapper aux dispositifs qui est mis à leur disposition.
Avoir une compétence et la rapprocher
du marché de l'offre et de la demande de façon anonyme devrait
suffire. C'est de cela dont un état animé de respect d'égalité et
de fraternité devrait se soucier. Quant à l'égalité, c'est un
terme vide de sens dans le « méta-paradigme de la rétention ».
Mais son existence nous indique la voie à suivre, même si le chemin
est encore long.
Avoir un poste à pourvoir de « l'autre
coté de la rue » (Macron) ne suffit plus. Il faut aussi subir un dispositif aliénant, tester sa capacité à séduire pour arriver à se vendre contre un salaire de pauvre... Quel mépris....
Faire « chanter les chômeurs »
Ce n'est pas un geste maladroit, c'est à la fois une démonstration
de mépris et d'impuissance.
On fait croire aux gens que l'emploi
grandi avec la croissance. C'est vrai en gros dans une économie
marchande. Mais depuis la fin des années 90,nous sommes entré
dans une économie de flux. Qu-est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le commerce de
l'argent l'emporte sur le commerce marchand.
Dans l'économie de flux, un revenu ne
sert pas à fabriquer de la demande, il sert uniquement à maintenir
les infrastructures économiques sans lesquelles la richesse des
riches s’effondrerait. Le profit du travail est transféré à la
finance.
De plus l'abondance de chômage a pour
effet d'abaisser les rémunérations. C'est pourquoi le système
économique se doit de produire du chômage car la seule variable qui
assure la richesse des riches c'est la masse salariale voulue à la
baisse.
A cela s'ajoute le phénomène
d'accroissement de la productivité. Cette augmentation de la
capacité de production, permet de répondre à la demande avec des
coûts à la baisse. C'est pourquoi l'obsolescence programmée permet
de maintenir l'illusion d'une économie marchande. Quant à
l'alimentaire, la baisse des coùts vient essentiellement de
l'optimisation de la qualité, et de l'éducation du goût à ce qui
est le plus rentable pour la grosse industrie.
L'accroissement de productivité,
diminue la quantité de bras et de cerveaux nécessaires. Il s'ensuit
que répondre à la demande bien calibrée par la maîtrise des
rémunérations, nécessite de moins en moins de travail.
Il ressort de tout cela que le travail
est de moins en moins source de richesse. On voit bien en effet que
nous sommes dans une société d'abondance où tout est accessible ;
et que les grands producteurs s'offrent le luxe de vendre à perte
etc...
Dans une économie de flux, le seul
objectif est l'accroissement de la richesse des riches. Donc, pour
assurer la croissance des riches, le chômage ne peut
qu'augmenter. Tandis que dans une économie marchande, toujours
pour assurer la richesse des riches, le chômage baisse quand la
croissance monte.
Mais voilà nous ne sommes plus du tout
dans une économie marchande et nous n'y reviendrons plus.
Tant que les gens auront dans l'esprit
un seul modèle économique, celui de l'économie marchande, ils
continuerons à se laisser plumer car ils continuerons à « croire »
à la crise, à la dette etc... et à leur devoir citoyen qui
consiste à faire un effort et à penser leur paupérisation comme
inévitable, voir un mal nécessaire.
Ni les médias, ni les politiques
n’expliquent l'économie réelle. Ils n’informent pas la
population de ce qu'ils doivent savoir pour décider librement,
démocratiquement du destin collectif.
Cette ignorance dans laquelle les
pouvoirs publics tiennent les gens, permet de rendre légitime le
détournement massif par tous les moyens de La valeur produite par le
travail.
Le dispositif de l'Euro, le traitement
monétaire de la BCE, la rémunération indécente des actionnaires
et des membres de l'état, les taux de rémunération 400% plus
faible que l'inflation uniquement réservé aux salariés, le tour de
passe passe financier qui consiste à faire supporter par les
citoyens de la classe moyenne les emprunts non remboursés des
entreprises en banqueroute qui pour certaines ont pu bénéficier de
subventions, etc etc...
La solution au chômage n'est que le
partage des ressources produites suivi du partage du travail .
Le partage des ressources commence par
une taxe sur les plus valus et l'indexation des contributions
sociales non plus sur la masse salariale mais sur le chiffre
d'affaire. Ce point est fondamental
Pourquoi ?
Parce-que en baissant la masse
salariale de toutes les sortes de façons (licenciement,
mécanisation, regroupement, délocalisation etc...), les grandes
entreprises accroissent leur gain au bénéfice des actionnaires.
Indexer les charges sociales sur le
chiffre d'affaire et non sur la masse salariale est une conséquence
logique de l'économie actuelle. Qui explique cette logique?
Quel politicien le propose ? L
Pôle emploi et consorts est une
bouffonnerie. Pôle emploi n'est que l'alibi des riches et autres
dirigeants pour se dédouaner de leurs responsabilités politiques.
Soit la puissance public à la devoir de fournir du travail dignement
rémunéré, soit elle a le devoir impérieux de délivrer des
ressources aux salariés sans emploi au lieu de nourrir les plus
gras.
Nous produisons largement assez de
richesses pour une politique de réel partage. Ne pas le faire est un
choix idéologique, ce n'est ni un manque de moyen ni un risque
sociologique.
Quant à l'Europe, elle a produit le
plus grand écart riches/pauvres dans le monde. Cela veut dire que
les grands groupes (pharmacie, lux, automobile, assurances, mutuelles
etc..) on vu leurs chiffres d'affaire et leurs bénéfices exploser
exponentiellement, pendant que les salariés, les jeunes et les
retraités on vu leurs niveaux de vie s'effondrer partout en Europe.
Il faut d'urgence sortir de cette
Europe ou, comme l'ont choisi la Hongrie, la Pologne, le Portugal et
l'Italie, chacun selon leur motifs, ne plus obéir aux traités.
On voit bien que gavé d'Europe, les
pays de l'union l'un après l'autre tentent de recouvrer leur
souveraineté. Même s'ils ne font pas leur monnaie, le désir de
recouvrer leur souveraineté après l’expérience Europe est vivace
dans beaucoup de nation et encore plus au sein des peuples.
Ne plus obéir aux traités est en
effet la seule façon de freiner l'appauvrissement des populations.
Le partage du travail, ce n'est pas le
partage de la misère, c'est la juste rémunération du travail et la
juste répartition de l'effort pour constituer de la richesse à la
disposition de tous.
Commençons déjà par taxer la finance
puisque c'est le secteur de l'activité économique qui rapporte le
plus en étant le moins taxé, alors que le travail est l'activité
qui rapporte le moins et qui est le plus taxé.
Si l'on veut favoriser l'évolution
vers le partage et le mieux vivre des populations, c'est l'ensemble
du système salarial qu'il faut interroger. Croyez-vous que les
nantis qui gagnent 800 € à la seconde et prônent « la leçon
du mérite » à tout le monde, gagnent le fruit de leur travail
ou celui du travail des autres ?
Partager le travail c'est partager la
vraie valeur créée par le travail. Et au passage partageons, bien
entendu le temps de travail.
À l'ère des Républiques, le pouvoir
des citoyens est le plus grand qui soit. Chacun doit cesser de croire
à l'homme politique providentiel et choisir avec lucidité son
bulletin dans l'urne. Le pouvoir de la lucidité citoyenne dans les
urnes est imbattable.
La complication politiquo-économique
est très grande et se prête naturellement à toutes les
manipulations de l'opinion.
Pour changer la direction de nos
destins citoyens, il n'existe pas d'homme politique providentiel. Un
homme politique providentiel ne peut être qu'un dictateur. Voyez le
résultat avec la Turquie et avec Macron qui en prend le chemin.
(affaires le Pen, affaire Onfray, affaire Mélenchon pour les
dernières, contrôle des médias...)
Pour changer la direction de nos
destins citoyens, il faut s'attaquer à la tête du serpent (la
métaphore du train n'est pas valable ici). Pour moi la tête du
serpent tient dans l'ordre aux trois points qui se suivent et
découlent les uns des autres.
- Faire du vote blanc un vote exprimé
- Sortir de l'Europe
- Donner aux femmes le droit de disposer librement d'elles-mêmes.
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