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dimanche 21 janvier 2018

Islam et Ordre Public

La réflexion
Ce sont les puissances médiatiques qui vont favoriser tel ou tel candidat. C'est en raison de l'obligation démocratique que leur légitimité oblige, que les dirigeants cultivent le concept de « réflexion ». Par quel prodige le peuple va t-il finir par être le reflet de l'intention des dirigeants ?
Ça marche parce-que les gens ne pensent pas ; ils veulent que les autres pensent pour eux.

L'être humain est d'essence grégaire. Faire confiance, coopérer, être solidaire, sont les propriétés fondamentales de la nature humaine qui les conduit à faire société.  Sans l'apport de l'autre, l'être n'existe pas. Quelle aubaine pour qui veut exploiter son prochain. Les hommes ne s'en privent pas. Trahir peu ou prou tout en se préservant de la trahison, est la gymnastique quotidienne des humains.
Et quand ils sont dirigeants, trahir est un devoir.

La manipulation de la pensée populaire relève d'une stratégie subtile. Il ne s'agit pas tant de donner de fausses informations que de doser à la fois le biais d’interprétation en jouant sur l'émotionnel, et la pression de l'information par la répétition. Et le tour est joué; La plèbe est ainsi gouvernée pour approuver démocratiquement tout ce que les dirigeants souhaitent.

Ça marche aussi parce que c'est contre nature et donc épuisant, de toujours vérifier alors que la confiance devrait être de rigueur envers les médias. La trahison, en l’occurrence calculée et dosée à grande échelle, est le pire du comportement humain. Mais elle disparaît dans la multitude comme les larmes au milieu de la pluie. La raison est toujours celle du plus grand nombre depuis le moyen age. Où est le progrès humain dans ce domaine fondamental de la parole publique ?

Au lieu de faire vérifier la pensée des uns par la pensée des autres, n'est-il pas préférable d'opérer soi-même un discernement à l'aide de notre propre pensée à chaque fois que possible ?
Personnellement j'écris pour favoriser ce possible. Je m'y emploi avec moins de succès que plus. Mais c'est sans importance, on n'est comptable que de ce qui dépend de notre volonté.

J'ai décris de nombreuses fois ici et ailleurs une façon de procéder pour s'affranchir de la pensée médiatique. Mais je crois que les gens, préfèrent croire plutôt que de réfléchir. Ils ont tendance à croire ceux qui sont beaucoup dans les médias plutôt que ceux qui y sont le moins, et ils deviennent les dirigés à la merci des dirigeants.
Les dirigés se laissent mutiler de leur capacité à faire un retour salutaire aux dirigeants.  Et les dirigeants se gardent bien d'organiser ce retour démocratique.  Pour amender leur politique toute entière tournée vers leur profit, les dirigeants ne connaissent que la violence de la rue, quand elle va trop loin dans l'exploitation des gens, dans la privation de leurs droits de leurs libertés de leur sécurité et de leur humanité. 

Le vide.
C'est sur le désir de croire, la nécessite naturelle de coopérer et le renoncement à réfléchir à tout ce qui en découle, que les Sarkozy Hollande et autres Macron surfent pour forger un ordre public qui favorise l'intérêt de leur caste. Celui qui veut changer le monde doit changer son regard sur soi, sur l'autre et sur le monde en cherchant toujours à comprendre comment la nature comble le vide là où il est créé.
Le vide est l'expression générique des propriétés dévastatrices du pouvoir humain sur toutes les natures, à savoir sur la nature même de l'homme, et sur la planète.

Au nom du profit, les dirigeants dévastent tout, exploitent tout, s'emparent de tout et laissent derrière eux la désolation.

Dans le vide, celui de l'esprit et celui de la nature après le passage de l'homme, la désolation fait passer l'existant de « richesse dans la distinction » à « pauvreté dans la confusion ». La confusion et le vide ont en commun l'abolition de la distinction et par conséquent l’abolition de la vie par extinction de la richesse des genres qui la caractérise.

La Laïcité et l'Islam
Cultiver la distinction c'est cultiver le respect des différences. C'est ça la culture fondamentale de la France. Notre culture qui favorise la diversité dans la paix s'appelle la laïcité. C'est une exception française de la plus haute Éthique.
La laïcité a fait passer en politique la parole de Jésus « Qui n'est pas contre moi est avec moi », mais personne ne veut le savoir. 
Ainsi, pour cette raison à minima, la France est bel et bien un pays de culture chrétienne.
La  richesse de l'humanité ne vient-elle pas de la diversité de ses cultures? Une politique qui valorise la vie et la "solidifie" est la politique qui approuve et accentue les distinctions culturelles.

En changeant d'habillage politique, le sacré s'appelle tour à tour, communisme, libéralisme, radicalisme etc...Parce-qu'une religion c'est du sacré qui fait de la politique... Et l'islam, c'est quoi? C'est du sacré qui fait de la politique. La différence est que l'un fait de la politique en évinçant l'idée de dieu, et l'autre en l'imposant.

Mais nos politiques qui cultivent l'individualisme à outrance, car l'individualisme est le meilleur générateur de profits du moment, évincent les citoyens de leur confession qui elle, est le contraire de l'individualisme et se nourrie de communication et de lenteur.(...car le temps de communiquer c'est le temps de cultiver l'humanité, or tout le temps est consacré à la réussite...).
La confession musulmane, quant à elle, comble le vide que notre façon de vivre engendre parce-ce que c'est une théocratie. L'islam propose le comblement de la vacuité existentielle commune, par la loi religieuse appliquée en politique.

Ainsi les gens sentent et pressentent comment la théocratie islamique favorise la solidarité et par conséquent la communication, et de ce fait compense l’individualisme qui vide les dirigés de leur humanité.

Indépendamment des conséquences de transformation radicale de notre culture, il faut voir la dedans un réflexe de sauvegarde de la part des populations qui en adhérant de plus en plus à l'islam disent essentiellement qu'ils adhèrent de moins  en moins à l'offre républicaine en France.
Ce phénomène n'inquiète en rien les dirigeant de partout car il ne représente pas un obstacle à l'enrichissement des dirigeants. Il est même possible de s'appuyer dessus pour l'accentuer. Car enfin, dans le principe universelle de rétention n'est-ce pas la réussite qui est recherchée? Et la réussite dans ce paradigme n'est elle pas mesurée par la quantité d'argent accumulée? 
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L'islam est une religion monolithique qui transforme de l’intérieur les sociétés où elle est installée mais en aucun cas ne se transforme ou ne s'interroge au contact des autres cultures. C'est en cela qu'elle est structurée pour la conquête passive.
Les conditions culturelles politiques et économiques de la France favorisent la pénétration de l'islam. Pourquoi blâmer une religion, d'être fidèle à sa doctrine ? C'est pourquoi, cette religion possède en France plus de pratiquant qu'il n'existe de pratiquants chrétiens.

La laïcité est une exception française fondamentale (qui nous fonde) au point que ce mot est intraduisible dans aucune autre langue. En face, nous avons l'islam dont la vocation est de convertir les sociétés dans lesquelles cette religion est installée. Pour ce faire elle exploite les failles et le renoncement à la politique de "croissance de la conscience" humaine et du bien être humain, c'est à dire au renoncement du partage équitable dans notre société.
Pourquoi ce choix ?
Parce que le bien des gens qui passe par une politique économique de partage repésente un coup perçu comme inutile par les dirigeants qui ne font qu’obéir au principe de rétention qui est le socle universel des cultures humaines sans exceptions (...).

L'islam n'est pas responsable de notre choix politique qui consiste à vouloir sacrifier le bien humain sur l'autel du profit financier. Ce choix met les hommes dans le vide. Et ce vide est comblé et exploité par l'Islam. Pourquoi ? Pas tant parce-que l'Islam agit dans ce sens, mais parce-que les gens se sentant dans le vide,  ne trouvent que « ça » pour nourrir leur humanité.

Une fois qu'on a compris ça, on comprend du même coup que combattre l'islam c'est combattre le thermomètre pour faire baisser la fièvre. Il y a une poutre dans nos yeux quand nous choisissons une politique qui enrichie les riches et appauvri les pauvres au nom du mérite. Et cette poutre invisible est le principe de rétention.

Les dirigeants : vers l'autorité.
En ciblant sans conscience son prochain à savoir l'Islam, au lieu de regarder nos choix politiques qui favorisent notre propre vacuité humaine (mise en vide), nous entrons dans une époque extrêmement dangereuse et propice aux fascismes,

Le fascisme ne vient que des dirigeants, pas des dirigés. Il suffit de répandre la crainte chez les dirigés par la force médiatique, pour que le mouvement politique des dirigeants toujours opportunistes, fabrique son alibi démocratique chez les dirigés pour accroître son autorité sur eux

Par exemple, au prétexte d'attentats islamistes, la loi de l'état d'urgence est devenue par décret, le droit commun parce que l'ennemi à été désigné.

Pour manipuler les dirigés,on leur a parlé d'état de guerre à la suite des attentats. C'est là un grave glissement sémantique de la signification du terme « guerre ».
S'il ne s'agit que de compter des morts ; que l'intention de la donner soit active ou passive ne suffit pas pour que ce soit une déclaration de guerre. Par exemple, les dirigeants avec le statut de patrons, laissent mourir et exploitent d'avantage d'ouvriers que les terroristes ne tuent de gens. Les accidents du travail et de la pénibilité réunis, sont la première cause de mort et d'infirmité après la maladie, bien avant les accidents de la route.
Ces morts sont moins spectaculaires parce qu'ils servent l'économie. S'ils la déservaient, les dirigeants leurs donneraient un poids médiatique conséquent et « entreraient en guerre » contre les causes de ce fléau.

Les dirigeants veulent un maximum d'ordre public (ordre nouveau... ). Mais on ne peut pas avoir à la fois la justice et l'ordre public, sauf quand leurs missions sont réduits à l'accroissement de la richesse des riches. (… autre débat...)

On voit bien que dans la culture du vide humain que nos sociétés laïcs cultivent, les glissements sémantiques ici et là, redéfinissent la vérité en dépit de la raison. Cette culture du vide fait entrer nos civilisations dans un nihilisme mortel pour l'humanité.

Vérité nouvelle, ordre nouveau, qui se réveillera pour changer de trajectoire ? Seulement les dirigés à conditions qu'ils croient un peu moins et réfléchissent un peu plus à la nécessité de favoriser le partage avant de passer devant l'urne républicaine.  

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