En votant aveuglément sous l'aiguillon de l'ignorance qu'on nous inflige, nous favorisons l'individualisme à tous les niveaux. Collectivement l’individualisme portée à ce point est mortel pour les sociétés en développant en leur sein le ferment du racisme (il suffit de regarder la progression de l'autorité des gouvernements d'Europe par exemple), de la discorde, du mérite, et de la pauvreté légitime qui s'ensuit.
L'altruisme vient de « l'autre ». L'autre c'est quoi? Ce n'est pas seulement le voisin car si ce n'était que lui, dans le contexte actuel anti-altruisme, il serait un concurrent à évincer.
« L'autre » que nous évoque l'altruisme c'est « l'autre de l'homme ».
Qu'est-ce que l'autre de l'homme?
Si je vous le dis ici encore, vous le réfuterez encore et encore car vous ne voulez ni le voir ni le savoir. Cependant sans l'existence d'un « Autre » à l'Homme, un « Autre » parfaitement identifiable et conçu nouvellement comme tel, point d'altruisme. L'alltruisme se traduit par le partage. Pour que partage il y ai, encore faut-il que l'Autre soi. ...
Et puis, pour finir, quitte à faire (trop) court, l'autre c'est aussi et surtout le biotope qui nous donne la vie, c'est à dire la nature et les autres espèces. Sans « l'autre » l'écologie n'est qu'une escroquerie. Qu'on se le dise.
Sans l'Autre, le vivant n'est qu'en devenir aussi vrai que l'autre est la source du soi. (il suffit de réfléchir un peu sur cette question pour le comprendre et assumer ce que l'on comprend).
La question de l'autre c'est la question du soi et de la vie. La vie se nourrie de la vie. Mais nous ne nous nourrissons que de choses mortes à commencer par les céréales. Qui est l'aliment universel et commun à tous les humains.
Notre pain est construit avec du blé cloné, incapable de vivre sans pesticides et sans engrais. Cette culture est massivement destructrice de tout ce qui la concerne de prés ou de loin. La nature est robuste elle tiendra encore longtemps comme le dos de l'esclave africain criblé de coups dans les champs de coton au service du Maitre....
En absence de l'Autre, l'Homme n'a d'autres choix que de se mettre en compétition avec la nature au lieu de collaborer harmonieusement à son cycle.
Il existe une quantité d’espèces de céréales naturelles vivantes adaptatives, riches de nutriments comme aucun agrobiologiste n'ose y rêver. Ces espèces sont si prolixes qu'elles poussent plus vite que les dites mauvaises herbes quelles empêchent de croître. Ces espèces sont si bien adaptées localement qu'il n'est besoin ni d'engrais ni d'eau ni de pesticide pour les faire pousser. Il suffit juste d'attendre et de soigner les graines après la récolte.
Mais ces graines sont interdites par les dirigeants. Pourquoi? Parce qu'il est interdit de collaborer. Ni avec le voisin, ni avec la nature. Et que la rentabilité financière de la filière agricole est conditionnée à la vente des engrais et pesticides. Les céréales ne sont de ce point de vue qu'un moyen d'enrichissement.
Ce n'est là qu'un exemple vrai. (Ne me croyez pas sur parole, renseignez-vous réfléchissons au lieu de croire.)
In-fine il est impératif de faire sortir les mentalités et les politiques de la culture de la rétention. C'est notre responsabilité individuelle d'ouvrir les yeux et de commander le geste qui prend et dépose le bulletin dans l'urne pour favoriser le partage comme source de sécurité individuelle et collective. Le partage, c'est la condition première de l'altruisme au milieu des hommes.... Amen..! (on peut rigoler aussi, cette graine là n'est pas encore interdite..)
https://www.facebook.com/lenouvelobservateur/videos/10159950247790037/
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