La loi n'encadre d'ailleurs exclusivement que du droit de propriété quel-qu’en soit l'objet.
Macron veut se débarrasser seulement d'un maximum de lois. Il le fait d'une façon particulièrement perverse comme toutes ses innovations. (voir article sur le diable en amont - " Quand le diable s'avance avec sa queue fourchue il est facile à reconnaître. Mais ceux qui font le pire en invoquant le bien sont les plus redoutables."-)
Changer le statut des entreprises c'est, après l'abolition du droit des travailleurs, les faire sortir de la loi qui les contient pour leur donner tous les droits. Orchestrer la confusion entre le privé et le publique c'est encore et toujours évincer le faible.
Pourquoi?
Parce que dans une telle confusion, il devra appartenir à l'entreprise de constituer à la fois le profit qui la fait vivre et les règles de protections et de sécurité économiques des travailleurs alors que la vocation naturelle des entreprises est l'exploitation libre de la force de travail. Sans la loi c'est l'esclavagisme.
Redéfinir le statut des entreprises c'est les soustraire à la rigueur de la loi. En transférant la loi aux entreprises, l'esclavagisme devient politiquement correct et les énergies à la Macron sont libérés...
Pour le bien publique il serait plus judicieux d'indexer les taxes nationales et autres contributions sociales non pas sur la masse salariale mais sur le chiffre d'affaire, puisque l'entreprise licencie pour augmenter ses profits et ce faisant paie moins de contributions sociales... Ce manque à gagner repose alors sur la classe moyenne. ...
Et au lieu de compter les chômeurs avec des critères adaptés aux projets politiques, il serait plus judicieux de compter le revenu des gens (revenu médian)
Mais surtout, SURTOUT, il s'agit de s'opposer magistralement à l’abolition des lois cadres qui contiennent l'entreprise. Il faut au contraire renforcer l'encadrement des entreprises en imposant les produits financiers par exemple, puisque la croissance économique n'est plus un effet de l'économie marchande mais de l'économie financière...
Le contrat social est le fondement même de la république. Le fondement de la république et donc le contrat social définissent l’impôt comme une contribution obligatoire selon ses moyens, c'est à dire proportionnelle. Le contrat social et la loi sont convergeant. Les deux protègent le faible contre le fort. Nier l'un c'est nier l'autre. Voilà exactement l'esprit de la politique de Macron autant que de l'Europe, c'est à dire de l'Allemagne.
J'insiste lourdement sur ce point. Il n'existe pas de ruptures en histoire. Il n'existe que des délais et de méthodes. Tout arrive. La conquête de l'Europe par l'Allemagne est actée aujourd'hui. (...) Conquête dans laquelle l'exemplarité de l'Allemagne à toutes les sauces n'est pas celle du meilleure mais celle du pire à quoi il est donné le nom de meilleur.
Alors la question se pose: de quoi l'Europe est-elle le nom?
Sarkozy, Hollande, puis Macron son poulain sont les champions du recule de la démocratie et de la conversion de la république en une oligarchie transnationale (Germanique qui s'appel "Europe")
Bref, encore une fois c'est avec le bulletin de vote qu'il convient de régler ces questions, ou dans la rue. Mais il semble bien que Macron d'un coté les socialos de l'autre et les syndicats en déroutes, ont réussi (Tous ensemble tous....) à briser le ressort populaire.
Il reste les urnes. C'est tout, et c'est ce qu'il y a de mieux. Mais il faut réfléchir avant, et comprendre que toutes ces orientations économiques seront toujours cultivées tant que nous continuerons de choisir la sécurité individuelle et collective par la culture du mérite et de la rétention qui motive l'Europe et l'abandon de souveraineté.
Le vote qui change le monde est celui qui favorise en conscience, le partage.
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