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jeudi 22 novembre 2018

Le Macronomicon: Macron attaque la plèbe


Les Gilets Jaunes. C'est la lutte des citoyens contre la violence faite au Français.
D'où vient cette violence et pourquoi ?

La seule réponse de Macron est l'autisme et la répression. Face à la volonté du peuple, la seule réaction de Macron est la violence aveugle et sourde, c'est à dire celle d'un voyou, mais avec les moyens et la légitimité de l'état.
Puisque le peuple privé de sa voix parlementaire par la volonté du pouvoir, puisque les élites politique de tous bords ne le représente plus, le peuple ne peut s'exprimer que par les actes. Macron ne sait qu'opposer la violence à la parole du peuple.

Face à la plèbe, Macron ne pense pas ne dialogue pas, ne veut rien savoir et passe aux actes, cette posture fermée qui met acte au lieu de mettre en mots est celle d'un voyou. Le voyou, lui,  n'a pas le choix. Mais  Macron a fait le choix délibérée d'adopter la posture d'un voyou pour répondre au peuple.

Dès lors où, au nom de l'ordre public, le dialogue est interdit par la volonté du pouvoir LREM, ne voyons nous pas la dedans l'édification politique, machiavélique et pervers du ferment de la violence?
En usant de la "stratégie de fermeture, l'abrogation de la démocratie et  l'autisme politique signe l'intention politique de Macron de provoquer de la violence.
Il met tout en oeuvre pour arriver un jour à appliquer la loi martiale dans ce pays. Pour arriver à cette fin, il n'existe pas de façons de s'y prendre autrement.

De l'autre coté du gouvernement, du coté des oppositions, à l'heure ou j'écris ces lignes, voilà que le retour au dialogue est très largement compromis car les représentants du peuple, à force de trahisons systématiques particulièrement à gauche, ont fait faillite.
Ont-ils été capable de voir venir les gilets jaunes ?
Non!.
Ont-ils été assez avisé pour sentir la pression monter au sein des populations ?
Non sur tous les tableaux !

Les partis de l'opposition sont seulement préoccupés par leur notoriété, et à l'instar de Macron, ils comptent sur le temps et la fragilité de la désorganisation souhaitée de ce mouvement spontané, pour n'être pas obligé de faire prendre des risques à leur  "notoriété" en se mêlant à la plèbe en Gilets Jaunes.  Les seuls représentants qui s'y essayent sont ceux qui n'ont rien à perdre et donc tout à y gagner.
Les représentants politiques des oppositions trahissent le peuple en permanence. Ils sont capables de tisser des stratégies de survie pour leur parti à défaut d'une stratégie gagnante. Vont-ils comprendre enfin, que la seule stratégie gagnante est du coté du peuple. Il suffirait de cesser de le trahir. Mais dans ce cas, c'est le peuple qui serait le grand gagnant; pas eux. C'est pourquoi dans l'esprit des "Gilets Jaunes" il n'y a rien à attendre des politiques.

La CGT par exemple ne se mêle pas de la question des Gilets Jaunes.
Pourquoi ?
Parce que politiquement ça ne leur rapporte rien... !
Et on parle de récupération ? Devant ces événements, les représentants de l'opposition sont assez cons, pour ne pas se rendre compte que ce mouvement à la fois les dépasse et les dénonce... !

Quel est la nature de cette violence et comment y remédier ?
Ces questions deviennent hélas prématurées puisqu'au préalable à ces questions il convient de reconquérir un espace démocratique citoyen pour rendre possible de dialogue Républicain. En dehors de ce dialogue, il ne peut exister que des actes contre le pouvoir LREM qui lui, attend, provoque et souhaite l'extinction de la volonté du peuple.

Aujourd'hui, Macron envoi des militaires contre des civils de la Réunion. Les Réunionnais sont des gens bien plus maltraités qu'en métropole par la politique économique de Macron. Leur réaction populaire est donc en proportion et préfigure de la suite dans l’hexagone.
Le traitement auquel les Réunionnais sont soumis est plus proche de l'esclavage que d'une République qui prendrait ses responsabilités. Imaginez aujourd'hui leur colère...
Et au lieu de comprendre, d'entendre et de prendre ses responsabilités vis à vis des citoyens Réunionnais pour compenser la faiblesse singulière de leur pouvoir d'achat, Macron envoie l'armée pour les mater. Pour Macron, l'ordre publique doit être l'esclavage consenti.

Je peux imaginer qu'il soit si bête et si haineux qu'il ne puisse concevoir que l'usage militaire contre les Gilets Jaunes, et qu'il passe à l'acte. Mais je ne pense pas qu'il soit si mal conseillé. Alors l'hypothèse de la volonté politique de la part du pouvoir LREM, d'attiser la violence me semble manifeste et sans appel.

Macron, renvoi aux calendes grecs les questions de dialogue et de démocratie.
Depuis son arrivée aux affaires sous Hollande, son objectif politique est :
  1. De favoriser l'Europe Allemande au détriment l'indépendance des nations de l'UE et donc de la France en tant que nation.Pour nourrir son objectif il n'a de cesse de vouloir transformer la France en une Région d'Europe, c'est à dire à long terme, une province Allemande.
  2. L'inversion du droit : Le droit doit protéger le fort contre le faible. Mais Macron met en œuvre une politique d'inversion de ce principe fondateur du droit. Il se livre à l'inversion du droit, depuis sa loi travail sous Hollande (loi El Komeri) jusqu'à l'extinction du droit . Il nourri son objectif d'abandon de souveraineté nationale en donnant à sa politique des moyens d'actions accrus.
  3. Sa gouvernance par ordonnance à la place du débat démocratique, la mise à disposition du parlement aux ordres de l’exécutif oriente le pouvoir politique vers la dictature. En effet dans une démocratie, le parlement porte la parole du peuple et le représente. L’exécutif, c'est à dire le gouvernement et ses ministres, exécutent les lois règles réformes et autres recommandations issue du parlement. C'est comme ça l'ordre démocratique des institutions. Sous Macron, le parlement est à ses ordres
  4. Le passage doux et discret à l'état d'urgence comme droit commun, accentue sinon la lettre, mais à coup sur l'esprit et la direction totalitaire vers quoi se dirige la politique de Macron. Sa politique autoritaire risque de concurrencer celle de la Turquie (je pèse mes mots, elle en prend le chemin) mais dans le dénie de la souveraineté. Mépriser une population, la maltraiter, la tromper, l'exploiter, et la jeter en pâture au Allemand au prétexte de l'Europe juste pour faire du business est une source de révolte terrible. Macron ne mesure pas du tout ce qu'il est en train de provoquer.
  5. Aujourd'hui, ce sont les adolescents c'est à dire les enfants qui, lorsqu'ils contreviennent à la loi seront jugés comme des adultes. L'immaturité n'est plus une excuse en cas de délinquance Tout comme dans la loi Schiappa, l'enfant devient un alibi de destruction de l'enfance... (voir article blog « Libreurope »)Alors sûrement nous devrons appliquer à Macron la loi de l'article 68 en destitution. Qui parmi les oppositions porte cette nécessité ? L'UPR seulement !Qui le sait ? Personne ou presque !Constater que les revendications des Gilets Jaunes existent depuis longtemps dans le programme de L'UPR dont la seule vocation est de reconstruire une vraie démocratie, une économie de partage et la restitution de sa souveraineté à La France, n'est même pas audible.Qu'il soit Gilet Jaune ou pas, le public, est complémentent privé par les médias de la connaissance des propositions de L'UPR.
La capture du parlement à la cause du pouvoir exécutif contre le bien du peuple, est une aberration démocratique depuis plusieurs décennies.

Depuis plusieurs décennies il n'existe pas à gauche le moindre souffle d’honnêteté politique envers les citoyens à la reconquête de leur droit à la démocratie et à la souveraineté car l'un ne peut pas aller sans l'autre.

La source des "Gilets Jaunes" est bel et bien une conséquence à distance, dans l'inconscient collectif, du saccage des institutions. Ce qui prouve à qui possède un peu d'esprit, que la citoyenneté Française existe fortement, et il va la sentir passer.

Et maintenant, Macron, que propose t-il ?
« Une négociation sur le prix du gazole...! »

Quel immaturité, quel délabrement mental le confine dans un factuel aussi minable.
Il ne comprend pas que le prix du gazole est une insulte de trop jeté à la face des gens.
Il ne comprend pas que ce n'est pas la pauvreté qui pousse au désespoir. Dans la pauvreté on peut s'inventer de la solidarité. Ce qui pousse au désespoir et à la révolte c'est l’accroissement infondé de l'écart entre les riches et les pauvres. Dans cet accroissement, la solidarité peine à se manifester car partager la pauvreté, c'est à dire trouver une façon de survivre dans la disette, c'est aussi donner à la politique de prédation, un espace de profit.

Et pour ces gens là, dont la seule ambition politique est de faire 3% de déficit, il n'y a pas de petits profits. Même au prix de la vie des gens... Du moment qu'ils crèvent en silence.


Oui Mr Macron, « tu peux » le pérorer sur les ondes « Ce qui se passe est grave »...
Et de notre coté, du coté des "Gilets Jaunes", du coté des Citoyens de ce pays, "ce qui se passe est grave" . c'est pourquoi les Gilets Jaunes se constituent pour représenter l’intérêt des citoyens et assurer la démocratie de demain,
« ...Il n'est pas acceptable que le peuple subisse une telle pression. »

Notre force est dans la communication.
L'arme d'intoxication massive qui a drainé des voix chez les retraités pour ne citer qu'eux, c'est le pouvoir médiatique aux mains non du peuple à qui la presse s'adresse, mais des financiers propriétaires des médias, qui tondent le peuple.

Le premier pouvoir à conquérir maintenant c'est les médias.
Qu'un grand débat soit organisé avec TOUS les représentants du peuple.
De la droite à la gauche ; même la CGT qu'elle le veuille ou non.
C'est une obligation éthique, un devoir et une responsabilité citoyenne de prendre la parole aujourd'hui.
Personne n'a le droit d’interdire la parole de qui que ce soit, mais au contraire aux jours, d'aujourd'hui, tous ont l'obligation de la favoriser.

C'est dans le débat que le peuple est nourri pour éclairer son geste devant les urnes.

Favoriser le silence ou s'adonner à des stratégies de notoriété politique est aujourd'hui plus qu'hier, une prise d'otage du peuple.

Les élus, les députés, les journalistes les syndicats, les partis politiques, tous les acteurs de la société civile ont le devoir d'ouvrir un vaste débat national, non sur les « Gilets Jaunes », car les Gilets Jaunes c'est 90% de la population, mais sur les raisons de la colère populaire et comment il se fait que personne ne l'ai vu venir.

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