La construction de l'Europe a commencé avec la
finance. Elle se poursuit avec l'accroissement de l'autorité des
gouvernances nationales et persiste avec le démembrement des nations
en régions afin de les rendre assez grandes pour qu'elles demandent leur autonomie.
Cette nouvelle structure géopolitique qui dissout les nations au
profit des régions relève de l'organisation géopolitique et
administrative allemande.
Une gouvernance des nations par et pour des gens hautement privilégies et non élus s'appelle une dictature.
L’Europe est une structure d'occupation consentie
par nos dirigeants. Chaque nations vie sous la menace d'un dumping
commercial par les autres nations, qui par traités, et pour le profit
de leur privilégiés, n'ont ni le droit ni d'intérêt à se défiler.
Le directoire européen qui ne représente pas les
peuples mais seulement la finance, impose et exige par la menace et la
sanction, son ordre aux autres peuples. Cela s'appel le fascisme.
Même si le cortège d'horreur qu'on y associe n'est pas au RV,
l’Europe hélas, en toute honnêteté intellectuelle, relève de cette structure politique.
L'Europe exige, dicte, et impose ses réformes
propices au profit des plus riches, dans les tous les pays membres.
L’Europe pratique une politique de déshabillage
de la jeunesse et des technicités de tous les pays, en forçant
l'émigration des plus pauvres vers les pays les plus riches de
l'union comme main d'œuvre à bas coût.
L'Europe qui dicte partout ses réformes, privant les
gouvernances légitimes de leur souveraineté, toujours par traité,
ne s'appuie sur aucune structure lui permettant de se réformer elle même.
Ce renoncement « volontaire » à graver
l’auto-transformation, dans les institutions de l'Europe indique
sans le moindre doute la nature autoritaire et dictatoriale de
l'organisation Européenne. A ce titre l'Europe est une organisation
autiste. Une organisation monstrueuse incapable de transformation et
donc d'adaptation.
De ces faits,
l'Europe est structurellement vouée à l'échec. Elle ne peut que
mener les peuples qui la subisse au désarroi et à l'impuissance
"démocratique". L'incapacité de l'Europe à se transformer de
l’intérieur constitue inévitablement une source puissante de
désordre publique, qui lui même justifiera dans les consciences,
l'accroissement de l'autorité.
L'établissement
d'un cadre politique autoritaire ne peut que croître dans tous les
pays de l'union. Et la boucle est bouclée.
Après tout, n'est-il pas naturel d'échouer? Mais ce qui n'est pas acceptable et même inadmissible c'est de renoncer à se doter des mécanismes de changement et d'adaptation. S’interdire
de changer c'est aussi s’empêcher de mourir. Ce point n'est pas anodin. C'est comme si les nations de l'Europe avaient
introduit le cancer en leur propre sein comme source de vie. N'est-ce pas la vertu de la
cellule cancéreuse que de ne pouvoir ni mourir ni s'adapter mais
seulement proliférer aveuglément ?
L'Europe n'est pas une fatalité. Elle est le point
de singularité du paradigme de rétention car jamais les nations
n'ont été aussi riches et jamais le partage n'a été aussi faible.
Qu'est-ce que le progrès ?
Il consiste à travailler moins pour gagner plus, ou
à travailler plus pour gagner moins ?
Vers quelle version du progrès l'Europe nous
entraîne t-il ?
L'Europe est la manifestation de la rétention comme
source de sécurité qui ne veut abdiquer ni dans l'esprit des
hommes ni dans le cœur des politiques, car ni dans l'esprit des
politiques, ni dans le cœur des hommes, le « partage »
comme paradigme peut être conçu comme source de sécurité.
A cela il y a des explications philosophiques parfaitement raisonnables (...)
Il ressort de tout cela l’impérieuse nécessité
de sortir de l'Europe et de refonder les rapports entre les nations du vieux continent sur la base de l’expérience
européenne de ces 30 dernières années pour cette fois favoriser une politique de partage, c'est à dire de
services publiques, et non d'optimisation des dépenses publiques
comme source de profits de quelques privilégiés.
Ce soustraire à l'option « frexit »,
c'est entraîner aveuglément les nations dans la maladie politique de l'inflation répressive.
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L'affiche ci contre est maladroite, détestable, et
volontairement provocatrice. Je n'y souscris pas.
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