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lundi 20 mars 2017

L’Impôt Universel en Question


Quel changement politique voulons nous?Immergé tous autant que nous sommes dans le principe de rétention comme le poisson dans l'eau ou comme Florent Pany dans sa musique, l'argent, pour vous, pour nous, pour l’État, pour les entreprises, c'est le saint Graal
Nos sociétés se scindent en deux catégories. Les dirigés et les dirigeants. Comment cesser de faire des dirigés, la variable d'ajustement de la bonne fortune des dirigeants? Comment aller vers plus de partage
  
"Avant on se battait pour avoir plus, aujourd'hui on se bat pour ne pas perdre ce qu'on a" 
Ce propos prononcé par une chômeuse et recueillie par un média, exprime la fin urgente d'un modèle économique et social

La Révolution

Des mesures novatrices comme taxer les robots et autres contributions approximatives sont trop frileuses pour être efficaces en terme de sécurité de ressources pour tous. Toutes les mesures économiques proposées dans les discours électoraux font fi de l'évolution des sociétés et de leur tissu économique depuis la révolution.

Avant la révolution, le pouvoir quel qu'il soit s'adressait à un pays divisé en régions et provinces singulières autonomes et concurrentes. L'économie était essentiellement agricole. L'organisation du travail décentralisée et nomade n'était pas en état de répondre aux demandes et aux besoins les plus élémentaires des populations.
Il faut imaginer le panorama économique et politique post révolutionnaire. La question qui se posait aux pouvoirs pré et post- révolutionnaires était  : 
Comment unifier l'ensemble des provinces dans une seule et même nation? 
Comment initier au cœur de chaque individu la notion de citoyenneté et d'appartenance à une seule et même nation?

A cette fin, les dirigeants et les dirigés de toutes couleurs, de toutes fortunes et de toutes provinces ont payé le prix du sang. Le prix le plus élevé.

Compte tenu de la décentralisation généralisée des sources de production, de leur émiettement  en des organisations  qui collectionnaient de un à quelques dizaines d’individus dans chaque pôle de production, il était naturel de décréter le paiement généralisé de l’impot. Il a été décréter après la révolution que chacun, chaque organisation et chaque individus devaient s’acquitter de l’impôt selon ses moyens.
Le paiement de l’impôt généralisé, a eu comme motif essentiel de fédérer les citoyens en cultivant leur appartenance à une nation. Quand on paie une nation, c'est comme payer le boulanger, on attend en retour un ensemble de services fondamentaux en terme de sécurité, de justice d'éducation. (contrat social de J. J Rousseau...)

Après la révolution, l’impôt universel appliqué à la dispersion régionale et individuelle de toutes les composantes de la nation à été un argument très important du rassemblement des diversités pour la fondation de l'unité de la nation.

Notre Epoque

Aujourd'hui, le panorama économique et politique n'a plus rien à voir avec la France de «  l'état préhistorique  » à la démocratie.
L'organisation du travail est hautement centralisée et le sentiment d'appartenance à la nation n'est plus à construire.

L'évolution du tissu économique et industriel en capacité durable de répondre à toutes les demandes et au delà, invalide le fondement du principe de l'impôt universel.

En maintenant ce principe sans son fondement, le pouvoir en place se dote d'un moyen de détournement de la démocratie, du détournement du contrat social.  Il s'offre ainsi la possibilité d'exploiter les ressources du travail avec d'autant plus de bonne conscience que le travail produit assez de richesse pour répondre au minimum vital du plus grand nombre. Cette posture du pouvoir en France qui est partagée par toutes les couleurs politiques, valorise le principe monarchique dans l'organisation de l'état.

Dans ce contexte, taxer les robots et autres sources de contributions feront toujours l'objet d'un réajustement économique précisément par le biais de l’impôt. Car dans ce contexte, l’impôt est une variable d'ajustement du profits des dirigeants de toutes natures confondus. Le bénéfice premier de l’impôt (pas secondaire mais premier) est avant tout le maintient des privilèges. Son utilisation à des fins régaliennes est secondaire dans une société très riche où répondre à la demande ne coûte rien pour une nation (j'insiste sur ce point, le budget de la nation n'a pas du tout la même signification que celui d'un ménage...).

Le revenu universel, si vertueux soit-il, si novateur soit-il, si porteur de symbole fort vers le partage comme principe de gouvernance soit-il, dans ce contexte de l’impôt universel, fera lui aussi l'objet d'un réajustement.
La dérégulation des prix du marché (voir l'article «  L'emploi  ») et la maîtrise gouvernementale du montant de l'impôt et des contributions sociales ne manqueront pas de se partager tous les réajustements nécessaires au maintient de la rentabilité du pays au profit de la classe dirigeante (Gouvernants Industriels, Gouvernants Bancaires, Gouvernants Politiques etc etc...).

L’impôt, comme le budget social (tous impôts et prélèvements confondus), ont en commun d'être des budgets de la nation gérés par l’État pour financer le projet de société voulu par le peuple souverain et non celui voulu par les élites.

L'Etat
Ainsi il est de la responsabilité de l’État d'optimiser au maximum le coût de cette gestion qui parfois est aussi élevé que l'objet qu'elle finance.
Budgets sociaux et impôts directs et indirects sont de même nature car ils ne nourrissent qu'une seule caisse, celle de l'état. Impôts et prélèvement sociaux sont fondés par le même raisonnement à recevoir le même traitement de prélèvement et de gestion.

La création d'une complexité de prélèvement et de traitements répond à l'impérieuse nécessite de rendre totalement opaque la gestion du budget de la Nation. Pourquoi  ? Parce que cette opacité abyssale a pour fonction de réserver aux élites la maîtrise absolue des fruits du travail de la nation. en rendant totalement inaccessible au commun la compréhension du budget national.

Nul part n'existe, un économiste, ou un journaliste, ou un philosophe et encore moins une personnalité politique, pour expliquer aux gens ce qu'est «  l'argent  », ce qu'est «  l'économie  », ce qu'est «  la dette  »,

Ces mots là ne recouvrent en aucun cas la même signification selon qu'ils s'appliquent à l'échelle individuelle ou nationale de la gestion.

Si une dette conduit un individu ou une PME vers la banqueroute et la faillite, une dette à l'échelle d'un pays est un indicateur de très bonne santé dans une économie qui n'est plus marchande mais de flux.

L'économie fut marchande tant que le profit était majoritairement issu de l'échange des biens et de services. Lorsque les outils de production sont devenus assez puissant pour abaisser considérablement le coût de production en réponse à la demande, pour maintenir le profit issue de l'économie marchande, il a bien fallu inventer de la demande artificielle. L'obsolescence programmée, les tablettes, les smartphones etc, sont issus de la création de demandes.
La sélection quasi Darwinienne d'une culture toute dévoué au profit des nantis, favorise l'individualisme car l'individualisme à pour effet de doubler au minimum, les demandes de toutes sortes. Les services, la consommation et le logement. De mémoire de civilisations, l'individualisme renforcé par le virtuel est le plus grand amplificateur de demande.

Malgré les efforts pour inventer de la demande en transformant culturellement l'inutile en indispensable, L'économie est devenue de flux quand l'échange d'argent, c'est à dire la finance à rapporté plus de profit que l'échange de biens et de services, c'est à dire que l'échange marchand

Pour l'individu, l'argent est une quantité de sécurité et de liberté en conserve.
Pour une nation, l'argent c'est une unité de mesure de l'échange.

Quant à «  l'économie  », à l'échelle de l'individu ce mots désigne l'organisation des entrées et des sorties dans le porte monnaie. Quand les sortis dépassent les entrées, c'est la faillite assurée d'avance.

A l'échelle d'une nation, l'économie c'est la capacité de mesurer la quantité présente et à venir des échanges qui construisent le maillage de la nation. L'économie c'est la quantification des échanges. La quantification des échanges est indispensable pour décréter la quantité de monnaie (d'argent) équivalente pour les favoriser. Favoriser les échanges est la vocation, le principe, la raison, le motif de l'Etat. C'est pourquoi parler à tue tête de la faillite d'une nation n'a strictement aucun sens.
Sauf une nation comme la Grèce qui dépend en tout des autres pays, on ne peut pas parler de faillite mais d’assassinat pur et simple. Sur cette question, l'Allemagne est à la manœuvre, et les autres pays membres de l'Euro, n'ayant plus de monnaie, n'ont plus de conscience....(autre débat...)

Une nation privée de la capacité de faire sa monnaie est du même coup privé de la capacité à répondre aux demandes de la nation.

Rendre l'économie incompréhensible par le commun, oblige le commun à donner à l'économie de la nation le même sens que celui de l'économie individuel.
Ainsi il est rendu aisé de faire croire que la dette de la nation qui est en vérité un indicateur d'enrichissement collectif, est une catastrophe, et de créer la notion de crise dans l'esprit du commun pour justifier la limitation de la distribution des richesses issu du travail global de la nation, au seul bénéfice des dirigeants de tous acabits.
La crise est un slogan pour vendre de la rigueur au profit de l'Allemagne, par le biais de l'Europe.

Indexation sur la masse salariale
L'indexation du budget social sur la masse salariale conduit les entreprises à diminuer cette contribution en abaissant la masse salariale distribuée. L’intérêt de l'entreprise et du capital, fixés politiquement, consiste à abaisser par tous les moyens la masse salariale. C'est pourquoi, dans ce contexte fiscale, faire croire en la croissance indispensable à la création d'emploi est est une vaste escroquerie. Dans ce contexte, la croissance du capital impose la diminution de la masse salariale, donc de la quantité d'emploi et la privatisation des services régaliens. ,

L’intérêt de l'état accompagne l’intérêt des entreprises.
Pourquoi  ? Parce qu'il faut des entreprises pour avoir des salariés et donc il est de bonne politique de favoriser les entreprises, qui elles, n'ont de cesse que de diminuer la masse salariale pour enrichir leurs actionnaires.
Dans le maintient des prélèvements sociaux sur la masse salariale l’intérêt des entreprises et   celui de l'état vont ensemble contre celui des citoyens salariés.
C'est pourquoi, le salariat, source de financement social pour l'état, par les voies du marché, et par le souci de sauvegarde individuel, creuse naturellement le nid de l'autoentreprise et de l'uberisation. Ne croyez pas que l'autoentreprise et l'uberisation sont des auto-promotions courageuses et téméraires. Non, ce sont des directions prises par désespoir. 

Cette tendance vers l'autoentreprise est tout autant l'échec de l'entreprise que du gouvernement. De l'entreprise parce-que sa fonction intégratrice par la distribution d'un revenu équitable, a disparue de ses préoccupations. Quant au gouvernement, son rôle, sens et fondement régalien qui consistent à unifier toutes les composantes de la nation en cultivant la centralité citoyenne acquise depuis la révolution et à sécuriser et favoriser les flux et les échanges de toutes sortes, est trahie toujours.
Ne perdons jamais de vue que le gouvernement n'a pas pour fonction de «  faire de l'argent  » mais de favoriser la création et le partage de ressources.

Quand le gouvernement encourage l'autoentreprise, avec ses conséquences d'insécurité, de paupérisation, de dispersion, quand il paie les entreprises pour embaucher des salariés, quand il renonce à partager le travail, il va à l'envers de sa vocation.

Tout se passe comme si le maintient du principe de l’impôt universel indispensable à l'époque de la révolution (Robespierre), impose un retour à la dispersion et à la désolidarisation en interdisant l'évolution des politiques vers le partage.
La paupérisation des peuples, l'enrichissement des plus riches à cause de la conservation de l’impôt universel, va à l'envers du progrès sociale politique économique et culturel qui en a motivé l'idée sous la révolution.

Indexation sur le Chiffre d'Affaire.
Dans tous les cas, l’intérêt de l'état et de l'entreprise convergent. Mais comment concilier l’intérêt des dirigeants avec celui des dirigés  ? L'indexation du financement social sur le chiffre d'affaire est une piste à ne pas négliger. En indexant les charges non plus sur la masse salariale mais sur le chiffre d'affaire, la masse salariale ne peut plus être une variable d'ajustement du profit.
Dans ce cas, l’intérêt des entreprises et celui de l'état   au lieu de s'opposer à celui des citoyens,  accompagnent et soutiennent l’intérêt des citoyens en les faisant dépendre les uns des autres.

L'état et les entreprises auraient intérêt à favoriser au maximum l’expansion du chiffre d’affaire des entreprises puisqu'il est à la fois générateur de profit pour l'entreprise et générateur  en proportion  du revenu de l'état.

En cas de licenciement motivé par l'enrichissement des actionnaires, les revenus fiscaux du travail ne pourront plus faire défaut à l'état. Le salaire non distribué faisant grossir son chiffre d'affaire fera l'objet d'un prélèvement social et ou fiscal augmenté.

En indexant le budget social de la nation sur le chiffre d'affaire, l'état se donne les moyens de partager le fruit du travail en aval de la production sous toutes les formes d'aides qu'il voudra, et en amont de la production, non seulement l'entreprise aura moins de motivation à renoncer à partager le travail mais le favorisera.
Par exemple, pour répondre à des questions de flexibilité et d'adaptation, il est préférable d'avoir 100 salariés compétant à 25 heures par semaines que 50 salariés à 50 heures par semaines.

Le rôle de l'état consiste à assurer de la sécurité et du revenu pour tout le monde en toutes circonstances. Il doit procéder soit en distribuant des aides quand les entreprises confisquent le travail pour leur profit, soit en partageant le travail. Pour cela il doit changer sa source de contribution social et de fiscalité.

La Fiscalité
Que la production soit de biens ou de services, la source ultime de la fiscalité c'est le lieu de production. L'échange commerciale comme source de fiscalité ne saurait exister sans la production avérée. Il n'existe pas de production qui ne soit destinée à être objet d'échange sauf bien entendu dans la production de gâchis dont l’obsolescence programmée relève des mêmes motifs économiques, à savoir fabriquer de la demande artificielle. 

Sans la production, l'objet de la fiscalité disparaît. C'est pourquoi il est fondé de vouloir constituer toutes les sources de productions et seulement les sources de productions comme sources fiscales exclusives. L'économie du coût de la gestion ainsi réalisée seraient considérable et réinjectée dans la distribution de revenus. De plus, au lieu de faire payer le gâchis  par le consommateur, le gâchis  serait un coût  immédiat pour l'entreprise puisqu'étant un choix de production, elle serait automatiquement imposée dessus.

Au même titre que la contribution sociale, la perception de la totalité de l’impôt à la source de production gouvernerait radicalement le paysage économique et social dessiné par le principe de rétention, vers le partage.

La centralisation des pôles de production doit être accompagnée par la centralisation des pôles de perceptions pour tous les budgets de la nation. C'est la conséquence naturelle du mouvement entamé à la révolution.

A lier la source de l’impôt et des prélèvements sociaux à la production et à chaque échanges, c'est à dire à chaque fois que l'argent crée par l'Etat change de main, consiste à construire une hyper-complexité structurelle très coûteuse dont la fonction essentielle consiste à masquer les processus de délestage du fruit du travail d'une société toute entière vers les plus riches.
A cet égard, gestion du budget publique depuis les modes de prélèvement jusqu'aux modes d'investissement en passant par les modes de gestion, participe du principe de «  rétention  » appliqué à l'échelle de la nation comme seule condition envisageable pour obtenir de la sécurité.
Il suffit alors de regarder simplement quelle catégorie de personne cette structure de l'économie met-elle en sécurité.
A l'issu de cet examen simple et naturel, la question du partage s'impose et s'oppose au principe de rétention commandeur de toutes les politiques à l'échelle des nations et commandeur de tous les rapports à l'échelle individuelle.

Politique
Aucun parti politique, sauf celui de Mélenchon ne remet en question l'indexation des contributions sociales sur la masse salariale. (RSA, Chômage, Secu, CAF, etc...).   A l’instar  des autres partis, il n'ose pas revenir sur le principe de l’impôt universel.

Cependant, Melenchon avance   modestement dans cette direction. Comment faire d'avantage dans le respect des us et coutumes? Il est impossible de vouloir changer rapidement et en même temps d’exiger de mettre les changements en débat publique et citoyen. 

A ce titre, les Fillon et autres Macron ne   propose que le dictât du souverain légitime. C'est bien avec cela qu'il faut en finir. 
Personne, sauf le roi n'incarne une vison pour le destin des peuples. Nous sommes sensé être en démocratie, ce qui suppose et implique la culture du débat publique et le temps de comprendre et de donner à penser avant de décréter quoi que ce soit par le fait du prince. 

L'essentiel du politique est d'être capable de dessiner la direction du changement, d'en comprendre les tenants et aboutissants et de les donner à comprendre et à débattre. Les autres directions politiques sont interchangeables pour la simple et seule raison qu'elles n'indiquent aucunes directions. 

Pour indiquer un chemin, le politique doit s'adresser au fondement des choses. La démocratie consiste à donner ce fondement à comprendre puis à débattre. La démocratie suppose donc un investissement massif dans l'éducation sans limite d'age. Cet implication massive exige à la fois la mise en sécurité des citoyens et l'octroie de temps à leur disposition. Rien de cela ne se fait en un jour. Qu'on souscrive ou nom à son style, il n'y a que Mélenchon qui prend cette direction.

La 6eme république

Pour indiquer un chemin, le politique doit s'adresser au fondement des choses. La démocratie consiste à donner ce fondement à comprendre puis à débattre. La démocratie suppose donc un investissement massif dans l'éducation sans limite d'age. Cet implication massive exige à la fois la mise en sécurité des citoyens et l'octroie de temps à leur disposition. Rien de cela ne se fait en un jour. Qu'on souscrive ou nom à son style, il n'y a que Mélenchon qui prend cette direction. 

La 5eme république, comme la 3eme et la 4eme, n'est qu'une codification singulière de la politique des privilèges. Des tentatives de démocratie très vite défaites par la nécessité impérieuse de sécurité.. Toutes les républiques qui se sont succedées sont autant de tentatives pour abolir les privilèges. Mais le principe de rétention qui est le fondement absolu de tout être humain interdit de concevoir le partage comme source incontournable de sécurité, et encore moins de valoriser une politique fondée dessus, car dans le « paradigme » de rétention, renoncer à posséder toujours plus, à maîtriser toujours plus, revient à s'autodétruire.
Le principe de rétention construit la nécessite de sécurité au dessus de toutes formes politiques. L'économie qui partout pilote toutes les politiques est l'effet manifeste du principe de rétention.

La 5eme République représente l'étape ultime de la tentative de l'abolition des privilèges.

La 6eme République représente la rupture réelle avec la politique des privilèges. Pourquoi ? parce qu'elle veut se fonder sur le partage et la redistribution. Le partage du travail et le partage des fruits du travail. Ces fruits se sont par exemple le logement pour tous, l’accès gratuit aux soins et à la culture sans discriminations le temps pour vivre et s'épanouir, le respect absolue et sans conditions du bien commun que sont l'eau et l'air ... etc etc...

La clef de la réussite du projet « 6eme République » vient d'une rupture, avec le principe de rétention dès lors que la reconnaissance de la femme en sa singularité d'être donne naissance à l'autre de l'homme.
Des cet instant, l'homme n'étant plus seul il n'a d'autres choix que de constituer son paradigme commandeur non plus dans la rétention mais dans le partage.

L'ontologie est révolutionnée car elle n'est plus unique pour l'homme et la femme mais singulière à chacun d'eux. Il n'y a plus comme seule ontologie pour l'homme et la femme, celle de l'homme dans laquelle la femme est effacée, mais deux ontologies par lesquelles la femme passe du statut d'objet (de la loi sur son corps) à sujet à part entière. L'égalité entre l'homme et la femme n'est pas dans le droit, mais dans la sortie du droit, du corps de la femme.

Dans l'unicité universelle de l'ontologie, c'est à dire celle de l'homme pour l'homme et la femme comme une seule et même entité, il n'est pas possible de concevoir et le principe de rétention, et le principe de partage. La rétention en toutes choses comme gage de sécurité à tous les étages, va de soit et de ce fait devient invisible à la conscience.

C'est pour cette raison que dans la 6 eme république, la politique de libération des femmes n'est perçue que comme une avancée de liberté équitable et non comme un argument fondateur de quelque chose de bien plus grand qu'une politique.

La question de la reconnaissance de la Femme comme sujet et du féminin comme un genre d’être singulier est une question transcendant l'humanité doute entière et par voie de conséquence la planète toute entière.
Dans le principe de rétention, l'autre étant absent, le principe de partage n'est pas concevable. Dès lors ou le féminin existe à égalité du masculin, nous assistons au surgissement de l'autre de l'homme et de sa conséquence fondamentale qu'est le principe de partage comme fondement de tous les rapports. Rapport à l'autre, rapport à soi, rapport à la nature et bien entendu rapport au politique.
Pourquoi au politique ? Parce que dans les rapports ainsi conçus, il est aisé de concevoir le principe de rétention comme source de danger pour le plus grand nombre et de l'accepter pour l'éradiquer puisque la sécurité de tous et de chacun ne pourra plus être conçue autrement que dans et par le partage.

La clef de la 6eme république, est la sortie de la rétention par la libération de la femme et la reconnaissance du féminin comme genre d'être différent de celui de l'homme. En annonçant la 6eme république, Mélenchon en la circonstance n'en est que le messager .

1 commentaire:

  1. Bonjour Noham Harzonis,
    je lis avec plaisir vos analyses éclairées, fines et objectives. Je suis arrivée à votre blog par le conseil d'un ami. Je continuerai de vous lire ! Merci

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