L'islam se manifeste dans l'espace publique par le voile, le burkini, le développement des mosquées et des organisations musulmanes, le sans porc dans les cantines, l'espace commercial du halal, la volonté de sexisme dans les magasins, les tentatives de pénétration du sexisme dans les services publiques, la préférence musulmane dans quelques municipalités, l'occupation des lieux publiques comme lieu de culte, l'appropriation sur les lieux de travail d'espace de prières imposant ses règles aux non musulmans. Les coutumes musulmanes font dans quelques villes l'objet d'un financement publique... etc...
Le christianisme se manifeste dans l'espace publique et culturel par la soutane, la cornette de la religieuse, la croix du christ, les églises et autres cathédrales.
Le judaïsme se manifeste dans l'espace publique par le port discret de la kippa, prisée aussi par les notables de l'église. Dans l'espace publique, les synagogues qui restent discrètes s'adressent seulement aux juifs. La cacheroute et autres manifestations du culte sont une affaire personnelle et intime qui n'a pas de place dans les institutions de la république. Les fêtes juives n'attendent ni ne revendiquent quoi que ce soit. Elles n'existent pas dans l'espace publique.
Le bouddhisme, le shintoïsme, et toutes les religions font partie du paysage culturel de la république d'aujourd'hui car la république a la vertu de fédérer les différences dans la laïcité. Toutes ces religions ne signifient rien d'autres que leur espace spirituel. Cependant, c'est l'islam et que l'islam qui tient le haut du pavé médiatique sur le mode de la revendication, en France et dans le monde. C'est en cela que les signes de l'islam sont dits ostentatoires alors que les signes des autres religions ne le sont pas.
Pourquoi les manifestations de l'islam sont-elles ostentatoires ? Parce que les us et coutumes de l'islam sont portés par cette religion comme source d'une exigence législative
L'exigence législative de l'islam pousse cette religion sur tous les fronts à concevoir l'idée du "droit des musulmans". Mais le fait religieux n'ouvre pas à un droit particulier sauf à considérer que dans la république, le fait de l'islam spolie les musulmans de leur droit citoyen. Fort de l'existence de cette revendication, on peut tout aussi bien admettre l’inadéquation naturelle entre l'islam et la république puisqu'en interrogeant en permanence la laïcité, l'islam cherche des moyens de l'amender à son profit. En jouant sur l'honnêteté de l'état de droit et de la laïcité, et donc sur leurs faiblesses, l'islam cherche à se mettre en concurrence avec avec la république
Dans le paysage politique français, il n'existe aucune idéologie politique qui cultive la spoliation des droits citoyens par le fait d'une appartenance religieuse. Alors pourquoi l'islam exprime t-elle une exigence législative ?
A cause de cette exigence législative et donc politique, tout ce qui devrait être banal change de nature et devient ostentatoire. Ainsi, la prière de rue est un droit des musulmans, à conquérir sur l'espace publique. La prière de rue ne prend pas la même signification que le défilé des adorateurs de Krishna ou la propagande des témoins de jéhova.
De même, on ne choisi pas de manger halal comme on choisi de manger bio. Ramener la signification du choix de la nutrition halal au gout individuel de manger bio banalise le halal. Cette banalisation masque la vocation politique de l'islam.
Manger sans porc dans les cantines n'est plus une possibilité mais est revendiqué comme un droit. C'est une façon d'inscrire "de l'islam" dans le droit publique par le bais de l'usage et de la coutume.
Par contre la coutume séculaire de la crèche de Noël et de la croix du christ, interrogée par l'islam ont été bannie de l'espace publique par le droit. Créer des coutumes, en faire interdire d'autres, relève de la pression de l'islam sur l'état de droit, et de nulle autre religion.
Légiférer sur le droit des musulmans comme on le ferait sur le droit des animaux ou celui des femmes, tolérer l'usage des prières de rue, retirer les crèches à Noël, etc..c'est s'interdire de prendre la mesure de l'islam dont la vocation religieuse, contrairement aux autres religions à l'aise dans la laïcité, est avant tout au service du politique.
Contrairement aux autres religions qui s'expriment dans la république, l'islam est profondément prosélyte et de ce fait cherche par tous les moyens à conquérir des parts politique de la république.
L'islam se cache toujours derrière l'innocent pour dissimuler son djihad, c'est à dire pour masquer sa velléité de conquête à l'échelle des civilisations. Dans les guerres ancestrales les combattant musulmans envoyaient en première ligne les femmes les vieillards et les enfants. Sur les champs de bataille il est de tradition aujourd'hui, de positionner les batteries de missiles au milieu de la foule.
Sur le plan politique," l'islam-politique" se grime en choix individuel. Qui examine l'islam se retrouve en flagrant délit de racisme à l'encontre de choix individuelles que devraient défendre tout bon républicain laïc.
Ce dispositif est d'une immense perversité. Il participe du djihad, non plus à une échelle individuelle mais à une échelle institutionnelle. La perversité du dispositif islamiste de conquête est si grand et caché, qu'il interdit toute formes de critiques et d'analyse. Aucune réflexion n'est possible sans tomber dans le biais du racisme, ou risquer de se perdre dans la relativité de toutes choses.
Alors pour simplifier, comme on contamine son chien pour l'accuser d'avoir la rage, la perversité de l'islam permet de boucler la boucle et de qualifier de "racistes" ceux qui n'étant pas musulmans ouvrent les yeux sur la profonde motivation de l'islam. Et pour se montrer de bons citoyens, les souteneurs de l'islam du premier degrés font des procès contre l’intolérance, le racisme, au nom du droit, de la république, de la laïcité ,du respect de la différence etc....
Comment critiquer l'islam comme il est possible de le faire du christianisme ou du judaïsme sans risquer sa peau ou sa liberté ? L'islam fait peur de la même façon qu'on peut redouter la réaction d'un voyou dont on voudrait se soustraite à la contrainte.
La question de l'islam dans la république ne se pose que sur le plan politique. Il appartient à l'islam et seulement à cette religion de revisiter sa propre doctrine de façon à ce que les signes de cette religion n'aient plus rien d'ostentatoires. En attendant ce jour, il serait sain et judicieux pour l'islam comme pour la république de cesser leur tractations politiques.
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