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lundi 29 août 2016

La burkinitude

En Arabie Saoudite, le pays source de l'Islam, l'islam est le socle du politique et du sacré. Dans ce pays, la femme ne relève ni de l'un ni de l'autre. Cependant, le droit des femmes n'est jamais transgressé pour la simple raison qu'il n'existe pas. L'homme a reçu de l'islam tous les droits sur la femme. Le doit de vie et le droit de mort. En vertu du sacré qui fait aussi le droit, la femme n'a aucun droit, sauf celui d'être la propriété de l'homme. La loi de l'islam le confirme à toutes occasions dont l'une ou l'autre parfois filtre dans les journaux. 
Pour qu'une femme survive à cette ablation de sa propre vie, il faut que l'homme dispose à son égare d'une grande sagesse. Cela arrive parfois.

Les dispositions de la culture occidentale à l'égard de la femme ne divergent des dispositions de l'islam politique que d'une question de degrés. 
Le citoyen et la citoyenne ne se distinguent pas en droit mais se distinguent dans les faits où les us et coutumes prennent le pas sur la loi. Ainsi, par exemple, les inégalités de salaire perdurent en dépit de la loi. Cette inégalité, la plus évidente d'entre toutes, est la plus simple à régler.

La femme c'est l'autre de l'homme dans un monde de prédateur qui appartient aux hommes. C'est pourquoi ici ou ailleurs, d'une façon ou d'une autre la femme est une proie, (proie ça vient de "appropriation"...)
Comme la femme est formellement ou implicitement la propriété de l'homme, dans la perception culturel du viol, pour justifier l'homme et le mettre à l’abri de la justice, la femme est toujours plus ou moins responsable de son propre viol. A ce sujet ce n'est pas le viol qui est médiatisé, mais la violence qui y est associée. Le viol, le vrai, celui éprouvé au quotidien par les femmes relève de l'absence du consentement, appropriation implicite oblige. La violence faite aux femme c'est le silence sur cette question.
La violence faite aux femmes explicite dans l'islam et implicite en France est tout autant culturelle que politique.

Pour masquer le corps de la femme, les uns ont recours à la burka, ou le burkini, c'est le même enjeux, les autres à la chirurgie. Les deux ont graver dans leur culture respective, la mutilation de principe comme la marque que le maître appose sur son esclave. Dans chacune des cultures, telles de bons petits soldats, elles sont légions les femmes qui défendent leur droit à s’annihiler de la sorte. Pourquoi ? Parce qu'ici comme ailleurs, une femme n'est approuvée dans son existence que si elle cultive sa propre absence. C'est comme ça qu'ici comme ailleurs, les filles sont éduquées.

Que dire en France de la violence conjugale qui tue une femme tous les 3 jours dans l’indifférence la plus absolue. Et quand une femme tue son bourreau après 40 ans de mauvais traitement de violences, et de viol de ses propres enfants (selon la rumeur), elle est condamnée à la prison, et ce malgré la grâce présidentielle.

Mais au quotidien, dans le secret de l'intimité de son être, que dire de tout ce qu'une femme au quotidien doit déployer de stratégie pour échapper avec intelligence aux pressions, aux regards, qu'elle subit de toutes part dès qu'elle met le nez dehors.

Alors, pour traiter de la question de la femme dans nos sociétés d'hommes, il serait judicieux que au moins sur ce sujet, l'homme abdique, se retire, se dépose. Accepterait-il, lui, qu'on lui disent ce qu'il doit être pour être "homme"? C'est aux femmes maintenant de dire qui elles sont et ce qu'il serait bon de devenir pour être "homme" et pour être "femme". L'humanité de demain en dépend (...). Quant à nous les hommes, sur ce sujet pour commencer, il est urgent de fermer sa gueule.

Dans le lien qui suit, tout est dit dans la poésie de Guiédré....
https://www.youtube.com/watch?v=ZvLKTSVRPfs..... "Et voilà...!"

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