23 novembre 2020 REFLEXION SYSTEMIQUE
Qu'une faction de la population humaine soit en capacité de maîtriser une partie du monde est une illusion tenace mais tout à fait fondée.
Les plus puissants ont l'illusion de maîtriser la totalité du monde. Mais non, ils ne maîtrisent rien. Le monde est si complexe qu'il évolue selon sa propre nature.
Le monde est devenu complexe et puissant parce que le méta-paradigme de rétention a rempli son office avec succès. Il a conduit l'humanité dans un état de toute-puissance par concentration des énergies entre les mains de quelques-uns.
Quelques-uns disposent donc de la quantité d'énergie nécessaire et suffisante pour qu'elle rayonne sur le monde. Mais véritablement il n'y a pas de lien de causalité entre l'évolution du monde et la volonté des plus puissants.
Bien sûr comme n'importe quel être de ce monde ils ont leur rôle à jouer. Ils appliquent leurs actions au réseau de graphe qu'est l'humanité et dont la complexité défie l'entendement.
Ils ont une capacité de perturbation et de destruction très importante.
Cependant, l'évolution du système monde ne dépend pas de quelques clowns qui tireraient les ficelles. Ces clowns sont perturbateurs, rien de plus.
L'évolution du système monde dépend de la volonté des peuples, car c'est à l'échelle des peuples que se trouve la plus grande puissance potentielle et silencieuse de l'humanité.
Dans la nature, seuls survivent les espèces qui collaborent avec la nature avec le plus faible échange d'énergie pour le même résultat.
Si l'on considère l'humanité face à la biosphère, nous sommes sur la pente descendante très proche de l'extinction.
Par transposition cette règle est vrai pour tous systèmes complexes. À l'intérieur de l'humanité, les groupes sociaux et les nations souveraines jouent le rôle des espèces dont leur interconnexion, le champ économique, est constitutif de la nature. À l'intérieur de l'humanité, l'espèce qui collabore le moins et seras automatiquement éliminé par le jeu systémique du réseau graphe, ce sont les détenteurs de la toute-puissance.
S’ils arrivent à détruire l'intégralité de l'humanité, ils seront détruits aussi et pourront être considérés comme les vecteurs qui entérinent la loi de la nature. En effet l'humanité est une espèce qui ne collabore pas avec la nature et ne peut pas survivre
Aujourd'hui tout n'est pas encore joué. Pour stopper le cycle infernal de l'autodestruction, il y a une seule chose à faire.
Le peuple doit prendre la parole dans les médias.
A l'ère de l'humanité où tous les peuples ont conçus la démocratie pour gagner leur indépendance, la véritable puissance se trouve entre les mains des peuples. Elle est toute entière contenue dans l'expression des peuples.
C'est contre l'indépendance et l'expression des peuples contraire à l'intérêt de conservation de la toute-puissance de ces quelques-uns, que les plus puissants se révoltent contre les peuples.
Ils ont peur des peuples et de la démocratie.
Ils n'ont pas gagné
Ils ne gagneront pas parce que leur toute-puissance est une illusion.
Ils ne peuvent que retarder la victoire des peuples, aussi longtemps qu'ils arriveront à leur fermer la bouche.
Pour accélérer la victoire des peuples chacun doit oeuvrer à favoriser l'expression du peuple dans les médias publics.
EPILOGUE :
À propos de l'illusion de toute puissance.
Il faut voir l'humanité comme un réseau de graphe qui évolue selon sa propre nature. Un réseau de graphe peut-être détruit entièrement. Le détruire partiellement participe du fantasme de le maîtriser. Ce qui n'est pas possible.
En physique le problème des trois corps n'est pas résolvable. A fortiori la combinatoire d'une infinité de corps est infiniment loin de la capacité d'intervention de quelques puissances que ce soit.
=========================================
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire