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dimanche 5 août 2018

Le Scrutin Démocratique

Les conditions du vote démocratique ne sont plus réunies.

A l'avenir il convient de refuser de voter car le scrutin est pris en otage par une intention politique totalitaire. 
Les gens votent par culpabilité du devoir à accomplir. Ce sentiment est culturellement et moralement parfaitement entretenu. Ensuite, la seule offre politique qui aura audience dans les médias sera toujours la même, celle précisément que la classe moyenne réfute. Le pouvoir à besoin de la légitimité démocratique pour agir à sa guise selon ses propres intérêts.
Alors, par la puissance des médias favorisant le pire, les citoyens sont poussés vers le moins pire des candidats. Au lieu de voter pour ce qu'ils souhaitent véritablement, les citoyens sont amenés à choisir le moins pire. C'est ainsi depuis 1983.

Et depuis 1983, de moins pire en moins pire, on arrive inéluctablement au pire.
Nous y somme...!

Le régime de Macron est une dictature stricto-sensu (1), puisque le parlement au lieu de représenter la complexité du peuple, à fini par ne représenter que le projet politique du gouvernement, c'est à dire l'idéologie d'un seul homme : Macron.
Et, comme si avoir mis le parlement au service de l’exécutif au lieu du peuple ne suffisait pas, Macron court-circuite le parlement par les ordonnances et autres décrets à la place du débat parlementaire.

Pour le respect de la démocratie. Il est vital que les médias soient indépendants et offrent la même tribune publicitaire à tous les candidats. Réaliser l'indépendance de la presse devrait être un soucis premier du gouvernement. Ce n'est pas du tout le cas.

Les médias au service des dirigeants gravent dans les esprits l'idée de « petits » et de « grands candidats ».
En démocratie ces concepts devraient être détestables. Or il ne le sont pas.
Qui le dénonce ? Personne... !
Ce qui montre à quel point l'idée de démocratie est esquintée dans les esprits, dans les médias et dans les institutions.

Les médias n'organisent jamais de débats d'idées contradictoires, ils se contentent seulement de relayer la pensée unique des dirigeants en distillant la culture de la peur envers tout ce qui sen écarte.
Comment dans ces conditions permettre aux gens de penser et de choisir? C'est pourquoi, tant que le débat démocratique n'est pas rétabli, il convient de refuser les urnes.

Pendant qu'il est encore temps, tout citoyen féru de démocratie devrait refuser de donner sa caution à un régime qui de façons sournoises et autoritaires, au nom de l'Europe, dépossède de leur biens, les gens les plus modestes au profit des plus riches.

Il ressort de tout celà que comme préalable MINIMUM  pour se déplacer aux urnes il faut obtenir:

1. L'équité de parole de tous les candidats où il s'agit entre autre de débattre de l'Europe et de la dérive nationaliste / autoritaire que sa politique engendre ici et là y compris en France.

2. Le comptage des bulletins blancs. C'est à dire le comptage les voix par rapport au nombre d'inscrits. Dans ce cas, Macron plafonne à 4% et le rejet de la population de cette classe politique qu'il représente à la perfection, dépasse 50%.  Les français ne sont pas dupe. Ils savent, ils ont compris. C'est seulement la classe dirigeante qui ne veut pas les entendre. C'est elle qui organise le scrutin de tel sorte que la voix du peuple soit muselée. La classe dirigeante a seulement besoin de la voix du peuple comme alibi pour le trahir. Une classe politique qui n'écoute rien, aujourd'hui, on appel ça la démocratie.

"Maréchal, nous voilà...", fait gaffe à tes burnes-
A l'évidence Macron se comporte comme un petit patron imbu de sa toute-puissance sur ses employés, le peuple de France. Il n'a aucune espèce de vision de ce que doit être sa mission et de ce qu'il représente. Sa mission consiste être le valet de Merkel et il ne représente que les intérêts de l'Allemagne. Comme Pétain, il fait du zèle, pour "le bien" de la France....
==> Analyse d'Asselineau

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(1) "Un gouverneur" qui élimine de fait le chef de l’exécutif (1er Ministre) en gouvernant à sa place, qui se passe du débat d'idée dans les médias, qui se passe du parlement pour les réformes capitales, qui change la constitution pour le bien du pouvoir et non pour le bien des citoyens, est pour le moins, un dictateur. S'il était à la tête d'une entreprise ou Capitaine de navire marchand, ce ne serait pas le cas. Mais une nation n'est ni un navire, ni une entreprise.

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