Quand l'humanité a déserté le cœur des humains à l’échelle de l'être, à l’échelle des groupes à l’échelle des nations, les civilisations légitiment l'horreur. Rappelez-vous 1936, l'Allemagne....
Quand l'inhumanité est servie sans état d'âme par les économies et les politiques parce qu'elle est devenue invisible aux consciences, c'est simplement un signe parmi d'autres de la mort des civilisations dites humaines.
Les humains, eux aussi sont du bétail à exploiter.
Les citoyens par exemple, sont copieusement empoisonnés avec leur consentement (E621, E160, etc...) pour les transformer en consommateurs...
La prédation humaine dans tous les domaines ne fait pas débat.
Quand l'homme n'a pas le choix il collabore avec la nature dès qu'il devient puissant il veut la briser. Alors il se brisera lui même car aujourd'hui l'humanité est puissante. Sauf à se manger lui même à grande échelle, celle de sa puissance, rien de neuf sous le soleil pour l'homme.
Tout ce qui peut être nommé s'arrête un jour parce que pour faire vie il faut bien que rien ne dure. Ce qui ne mourrait pas échapperait à la vie. Tout ce qui existe, prend naissance, mature et s’éteint
Les civilisations n’échappent naturellement pas à cette règle.
Cependant il existe une question. La seule qui soit lucide et pragmatique :
A quoi la fin de nos civilisations va t'elle faire la place?
Le drame n'est pas tant l'immaturité de l'humanité, car l'immaturité est une étape pour tout ce qui existe. Le drame pour l'humanité c'est qu'il n'y a personne en face d'elle pour lui faire prendre conscience. Comme il n'y a que l'humain pour arrêter l'humain, il doit se changer lui-même. Mais quoi changer et comment changer?
Il existe une possibilité de transformation. Je l'explique à longueur de communication pour la favoriser, en dépit de quoi l'humanité recommencera sa saga avec des gourdins de la sueur et du sang.
La seule voie de transformation des humains vers l'humanité vient de sa remise en cause ontologique. Il ne devrait plus être possible dans les consciences de concevoir une seule ontologie pour les hommes et les femmes. Il n'y a pas d'autre clef de transformation de l'humain vers son humanité à toutes les échelles de l'être (individus, groupes, cultures nations...genre humain).
La mise en dialectique de l'ontologie ouvre la conscience sur la nature du masculin et du féminin. La création du propre miroir de l'humanité fonde l'autre de l'homme. Le concept de l'autre à l'échelle ontologique est la seule solution pour donner naissance au concept du partage. Le principe de rétention s'effacera naturellement au profit du principe de partage comme fondement des cultures, des économies, des politiques, et des consciences.
Par quoi factuellement cette maturation de l'humanité se traduit-elle?
C'est très simple il suffit de favoriser dans les urnes le droit des femmes à disposer d'elles même ou s'abstenir.
Maintenant que personne ne dise qu'il ne sait pas quoi faire pour prévenir la catastrophe. Cependant, l'humanité est toujours identique à elle même. Nous assistons seulement à une prise de conscience. C'est très encourageant mais c'est surtout une course de vitesse entre la prise de conscience stérile et la prise de conscience active dans l'urne.
L'inhumanité aboutie
LES TOUT PUISSANTS
Les gens sont impuissants parce qu'ils ne veulent pas être puissants. Ils ont peur de l'être. Ils préfèrent faire confiance, déléguer la pensée aux autres comme on délègue l'art de la mécanique au mécanicien ou l'art de la justice à l'avocat, ou encore l'art du pain au boulanger. En effet l'humain seul, n'est pas tout puissant il a ontologiquement besoin des autres. (l'autre humain, l'autre animal, l'autre plante etc ...). Et quand l'autre est réduit au service du puissant, c'est l'autre qui confère de la puissance au puissant.
Déléguer est une posture naturellement et ontologiquement humaine. La solidarité, l'altruisme, dérivent de cette nature grégaire de l'humanité.
Dans la rétention de principe qui anime nos esprits et nos civilisations, il suffit alors de trahir le lien de délégation pour devenir puissant. De mémoire de civilisations, telle est la donne culturelle universelle
Et les puissants sont alors fondés pour décréter la limitation de l’éducation, de la pensée, de l'intelligence qui, si elle n'est pas critique, n'existe tout simplement pas.
Dans la rétention, comment voulez vous qu'un puissant élève en son sein celui ou celle qui va le détrôner?
C'est pourquoi il convient d'identifier la rétention là où elle est commanderesse des consciences des cultures et des civilisations. La simple prise de conscience de ce principe ontologique suffit à ce qu'il s'effondre en un clin d’œil.
C'est en effet de l'abdication des puissants que dépend le devenir des civilisations humaines. Mais pourquoi voudrions nous que les puissants abdiquent? Dans le principe universel et invisible de la rétention, la création du sentiment de sécurité pour tous et chacun, relève raisonnablement incontournablement et universellement de la rétention de l'avoir du pouvoir et du savoir.
Qui me montrera que je fais fausse route?
Les gens sont des prisonniers consentant de l'éducation qu'ils reçoivent. Les gens ne sont pas des veaux. Ils sont des victimes inconscientes. Ils ont appris à œuvrer sans le savoir à leur propre asservissement. Ils ne peuvent, ni ne veulent, ni ne savent ouvrir les yeux.
C'est pourquoi je consacre mon temps à leur ouvrir les yeux, et je ne suis pas le seul. Je leur dis quoi faire au plus simple et je leur dis pourquoi en livrant les arguments qui animent ma raison.
Est ce que je me trompe? Comment voulez vous que je le sache si personne ne me dis où et comment?
Ils ne lisent pas ce que j'écris pour eux tant ils ne savent que se comporter en éponge de la pensée unique.
Ils sont conditionnés pour cette fonction et éduqué à la peur s'il s'en écartent. Comme les enfants qui se font peur avec des histoires de sorcières et de grands méchant loup qu'on leur raconte à longueur de média, ils préfèrent les images.
Ils ne savent que déplorer tout ce qui passent à leur portée parce qu'on leur a volé leur sens critique. Mais déplorer, c'est déjà un premier pas.
Alors qu'ils me lisent, moi et quelques autres; nous sommes à leur porté de clique. En faisant l'effort de comprendre, et de critiquer ce qu'on leur soumet, leur déploraison ne sera plus vaine.
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