Expliquer l'Europe, la souveraineté, la dette, la
crise, l'argent, le capital le budget, l'économie etc... est rendu
volontairement très compliqué pour empêcher une compréhension
clair de leurs significations. Selon qu'ils s'adressent à une
entreprise, à un particulier ou à une nation, ces mots changent
radicalement de sens.
Dans la croyance entretenue que ces mots ont
toujours le même sens, chacun les rapporte naturellement à sa
propre expérience. Ainsi pour ne pas mettre en péril leurs
prérogatives, les dirigeants de tous acabits se gardent bien
d'éclairer le débat en offrant de comprendre ce que ces mots
veulent dirent selon qu'ils s'adressent à un état ou à une
personne.
Pour assurer leur privilèges par la maîtrise et la
rétention du savoir, les dirigeants, orchestrent la construction
d'un dialogue de sourd qu’ils appelleront débat démocratique.
Quand une porte est fermée, elle l'est pour tout le
monde. Mais quand un pays est endettée, il ne l'est pas à justes
raisons, pour tout le monde. (voir post du 21-03-2017 « Impôts
en question »)
Pour comprendre la construction Européenne, une
image vaut mieux que 10 000 mots.
LE ZOO
L'Europe est comme un zoo qui accueil en son sein
divers espèces. Il y a des grands animaux et des petits. Il y a des
rongeurs, d'autres sont des carnivore ou d'autres encore sont
végétariens.
Ces animaux qui vivent et prospèrent dans leur
milieu naturel, pour se sauver de je ne sais quoi, se fondirent dans
un zoo qu'ils ont nommé Europe.
Pour s'assurer mutuellement soutient et solidarité,
ils s'organisèrent un grand système de transfusion sanguine qui ne
ferait d'eux qu'un seul corps. Et ils créèrent l'Euro.
Dans une telle mise en commun de leur sang, il est
évident que les besoins de l'éléphant et du rhinocéros sont les
plus grands. Ce n'est pas eux qui se saignent à blanc pour soutenir
le souriceau et la tourterelle. C'est le contraire. Pour nourrir les
plus gros, les petits doivent se saigner à blanc.
Alors les plus gros animaux de l'Europe, à savoir
l'Allemagne et la France on décider d’aligner tous les autres animaux à
la même enseigne. Petits ou gros, tous doivent fournir la même
quantité de sang. Il ne doit plus exister de différence. Plus de
végétariens, plus de carnivores, plus de rongeur. Juste les deux
gros et les 25 petits qui les nourrissent et devront un jour se
ressembler (tous les esclaves ont le même statut...). L'Europe c'est
le privilège des forts mais librement consentie « démocratiquement »
par les petits
L'Europe ne respecte pas la nature des uns et des
autres. Elle méprise les différences. Elle normalise. L'Europe ne
cultive que ce qui est utile au plus gros par le nivellement des
distinctions.
Le rêve des plus gras est de faire en sorte que
tous les pays se ressemblent. Quand tous les pays se ressemblent,
tout le monde paye la même chose.
Vouloir confondre le tigre et le singe, les mettre
tous les deux au même régime alimentaire est aussi assassin
qu'absurde. Et que je sache, une belette n'ambitionne pas de devenir
une colombe, mais bien d'être elle même et de le rester.
C'est ça l'Europe dont il convient de faire le
bilan pour en bâtir une autre qui ne soit plus un zoo mais une
route. Vers quoi ? Vers le bien commun.
L'EUROPE
L'Europe ne doit pas être le lieu ou se fondent se
confondent et se sacrifient les singularités nationales par
l'abandon de la monnaie. Maîtriser sa monnaie, c'est maîtriser sa
souveraineté. Pour débattre démocratiquement avec le voisin, il
convient au préalable d'exister souverainement.
En abandonnant leur monnaie, les pays de l'Europe
n'existent plus tout à fait. Ils sont vus comme des contrevenants et
non des partenaires. L'Europe les mets à l'amende au lieu de
négocier. Outre que sur le plan budgétaire ces amendes ne
signifient rien, depuis quand une amende peut-elle se substituer au
dialogue ? Depuis quand une amende s'adresse à un partenaire ?
L’Europe doit être une organisation par laquelle
les nations se transcendent au lieu de se fondre jusqu'à se
confondre. Cela veut dire que dans une organisation Européenne
mature, chaque nation souveraine apporte sa contribution selon sa
capacité sur des projets partagés plus grands que les nations elles
mêmes.
Et si la nation reste monétairement souveraines (il n'y a pas d'autres souveraineté), alors, puisqu'elle répond à
une demande interne, selon son libre choix, elle pourra fournir
naturellement tout l'effort nécessaire sans qu'il lui en coûte
rien. Ne perdons pas de vue que pour un état, la monnaie est la quantification de la
demande. Ne plus maîtriser la monnaie c'est renoncer à pouvoir répondre à la demande. Faire de ce renoncement une loi qui s'appel "traité européen" c'est trahir la démocratie, c'est à dire la parole "sacrée" du peuple.
Ce qui fonde l'Europe ne peut plus être
l'optimisation des gains capitalistes et la recherche de la sécurité
économique de l'Allemagne. Ce qui doit fonder l'Europe c'est tout ce
qui est représentatif du bien commun. Non pas à l'échelle d'un pays
ni même de l'Europe, mais de la planète toute entière car
aujourd'hui l'action locale humaine retenti sur la totalité des
écosystèmes de la planète.
L'écologie est donc un espace de transcendance des
nations.
C'est le bien commun de la vie, et de la planète
qui doit être le motif de la fédération des pays souverains et non
l'exploitation des pays les plus pauvres avec comme seul horizon le
profit financier au bénéfice des pays les plus riches, à savoir
l'Allemagne et la France.
L'Europe ne devrait avoir de fondement et de
préoccupation que celui du bien commun aux vivants de cette planète.
Les ressources communes de tous les pays d’Europe en terme
d’ingénierie, de sciences, de technologies pourront librement
converger sans qu'il soit question de propriété industrielle à
protéger. L'Europe serait alors un amplificateur considérable de
progrès pour la sauvegarde du vivant de la planète et pour
l'humanité toute entière.
L'Europe comme transcendance des nations ne concerne
que l'écologie. Pourquoi ? Parce que le premier souci de
l'écologie c'est l'économie. Si avant tout, il n'existe pas
l'écologie de l'économie, alors l'écologie de l’énergie, du
réchauffement, et des bébés phoques ne sont que des alibis pour la
finance, et l'écologie ne se résume plus qu'à une dictature du
bien au service de la finance.
L'écologie c'est comme l'intelligence, il en faut
partout. C'est indispensable. De ce fait, l'écologie ne peut pas
être un parti politique. La preuve : Est ce que l'intelligence
est un pari politique ?
ELECTION
Demain les citoyens français auront la possibilité
de choisir une voie politique à leur pays. Il est possible de
choisir le maintient de la politique des privilèges qui a cours
depuis toujours un peu partout, ou se donner à ouvrir la voie à une
politique du partage, c'est à dire qui rompt avec le principe de
rétention.
Rompre avec le principe de rétention, exige la
libération du corps de la femme. La Maîtrise de son corps et de ce
fait la maîtrise de l’espèce lui revient par nature sans
discussions. Ce point est au fondement d'une politique qui
s'ouvre au partage, à l'équité, et à l'écologie.
Qui va dans ce sens ?
Pour ne pas aliéner les faibles à la nécessité
de développement des puissants, la souveraineté de chaque pays
d'Europe suppose la maîtrise de leur propre monnaie conformément
à leur propre développement. Le nom de cette Monnaie est sans
importance. C'est le pouvoir d'achat qui a du sens et il ne peut pas
être le même partout. C'est en politique, le sens de l'équité et la raison du dialogue
Qui va dans ce sens ?
L'Europe doit elle être motivée par la finance ou
par la mise en commun des forces des pays souverains dans le but
de sauvegarder le bien commun ?
Qui va dans ce sens ?
Un blog qui s'oriente dans le même sens que le votre, quelques commentaires divergents, quelques convergences :
RépondreSupprimerhttp://blog-des-reinettes.over-blog.com/