Rechercher dans ce blog

jeudi 24 septembre 2020

Question de République

 24-09-2020 Question de République

Ce texte est une discussion sur la façon dont Islam, République et UE sont intriqués.

Nous sommes quotidiennement abreuvés, gavés, saturés, d'Islam.
Le problème apparaît quand, sans motifs particuliers, l'Islam est présent partout. Radio, télé, journaux, internet, dans la rue, dans les espaces publics, dans l’entreprise privée et dans les institutions de la République. 
La violence culturelle, c'est quand les médias nous gavent d'Islam jusqu'à l'overdose. Pas une journée, pas un média sans qu'il y soit fait référence à tous propos, comme si la culture tout entière de la République française ne puis plus aujourd’hui exister que sous perfusion d'Islam.
La violence politique, c'est quand face à l'exigence communautariste, la République renonce à elle-même. C'est quand l'insulte à la République sur le sol Français n'appelle aucune réplique de la part des pouvoirs publics. Dans le même temps, un panneau qui brocarde le Président Macron fait l'objet de poursuites ...

Vouloir interdire d'autorité ce que la République autorise, s'appelle une incivilité. 
Lorsque l'Islam veut interdire ce que la République autorise en particulier à propos des femmes, la République s'efface. La République s'efface devant ce qu'il convient d'appeler une incivilité communautaire.
Lorsque au nom de son culte, l'Islam réclame des droits singuliers, la République s'efface. 
Les médias, les partis politiques, toutes les officines de pouvoir relayent et amplifient le prosélytisme Islamique au nom de la laïcité de la République. Mais ce n'est pas ça la laïcité, et ce n'est pas ça non plus la République.

Ce brouhaha politique et médiatique est une source importante de tensions sociales. Sur le plan individuel, être la cible d'une telle pression médiatique en raison de son appartenance religieuse est la source la plus virulente de paranoïa dans toute la population en particulier chez les musulmans dont l'immense majorité, au milieu de ce tohu-bohu médiatique gardent le cap de la civilité. 

Pourquoi un tel tapage à propos d'une religion dans une République laïque ?
Parce que la stratégie mondialiste et europeiste que la politique de Macron inflige au peuple français consiste à soutenir le projet de la souveraineté européenne. Elle œuvre obligatoirement à la destruction de la République par tous les moyens à sa disposition. Le favoritisme à l'égard de l'Islam fait partie de sa stratégie politique comme source de désordre social et de remise en cause des institutions.

La vertu du désordre social est de diviser les forces d'opposition déjà en bernes. Le désordre social sert tous les pouvoirs à droite comme à gauche, car la désagrégation de la souveraineté nationale profite à la souveraineté de l'UE poursuivie autant par la droite que par la gauche. Et puis, parce que de façon tactique, le clientélisme politique à droite comme à gauche se disputent les voix des musulmans de France, sans aucune espèce de considération pour la voix du peuple. L'effort de séduction politique vise toujours la minorité de bascule représentée aujourd'hui en France par la communauté islamique. 

En macronie plus que jadis et plus qu'ailleurs, la question de la démission de la République est radicalement posée. 
La déconfiture de la République française trouve son origine dans la pression de la souveraineté de l'UE. C'est ça le véritable "grand remplacement". Là-dedans, l'exploitation du communautarisme Islamique est un instrument politique qui accessoirement, permet la pénétration de leur doctrine dans la République, et dont une souveraineté européenne c'est-à-dire transculturelle se fiche éperdument. 

En tant que religion, qu'est-ce que l'Islam a de si particulier pour que cette doctrine fasse l'objet d'un favoritisme cultuel inégalitaire ? 
En tant que théocratie, qu'est-ce que l'Islam a de si particulier pour que cette doctrine interroge le droit, au point de se demander si le droit Républicain serait bien avisé de se nourrir du droit Islamique ? 

Et pendant ce temps, la revendication de justice sociale de tout un peuple est trompée par les médias et, moquée par le politique au Parlement et dans l'exécutif. Au Parlement la parole du peuple souverain est inexistante ou tournée en dérision. A droite, les députés ricanent et méprisent la volonté du peuple. A gauche, ceux de l’opposition ourdissent leur stratégie en trompe l’œil pour garder leur électorat sous le coude. Tous calculent la meilleure façon de conserver leurs privilèges, et s’alignent sur le macronisme comme on s'aligne toujours du coté du plus fort pour conserver ses privilèges. 

Ainsi, au lieu de représenter le peuple et d'apporter la contradiction démocratique dans l’élaboration des lois et des réformes, le Parlement s’aligne sur l’exécutif et soutient la politique europeiste de Macron. Dans l'exécutif, seule la politique d’intérêt mondialiste et europeiste des lobbys est mise en œuvre. 
Dans les médias sous contrôle politique, la propagande a remplacé la parole du peuple souverain. 
Privé de représentation politique au Parlement et dans la vie institutionnelle des partis, le peuple de France ne représente plus rien. C'est la signification exacte du phénomène Gilets Jaunes... 

Et pendant le temps que l'on consacre à nier le peuple et à promouvoir l'Islam, des propositions politiques et économiques du plus grand intérêt sont victimes d'un ostracisme radical de la part des médias parce que ce sont des propositions et des analyses souverainistes. 
Qui a entendu parler des analyses économiques de Monsieur Porcher, des analyses de Monsieur Chouard et consorts ?
Qui connaît les analyses politiques de Monsieur Asselineau de l'#UPR par exemple ? 
Ce sont des analyses d'une grande pertinence, dont les prévisions depuis 13 ans, toujours, sont vérifiées dans tous les domaines. Toutes les grandes réformes économiques et sociales imposées par Macron : travail, retraite, santé publique, commerce extérieur, régionalisme, biens communs, industries et finances, ont été parfaitement prévues et se sont toujours réalisées conforment aux prévisions.

Aujourd'hui en la République française, le peuple connaît davantage l'existence du Coran que l'existence du FREXIT. Fort de sa promotion Républicaine et médiatique, l'Islam en France, comme alternative politique, a le vent en poupe.

Pourquoi une religion éprouve-t-elle le besoin de dicter le droit à la République ?
Ne devrait-il pas se produire le contraire ? 
Ou tout du moins pourrions-nous nous attendre à un respect des valeurs de la République de la part d'une religion qui souhaite faire son nid dans la République. 
Nous pourrions nous attendre aussi à ce que l'Islam se nourrisse des progrès de la République. Mais le communautarisme de cette théocratie reste parfaitement étanche aux vertus de la République, aux vertus de sa laïcité et au bienfondé de la démocratie comme source de légitimité des lois par "la souveraineté du peuple par le peuple pour le peuple". 
Cependant, cette question reste et doit rester interne à l'Islam. L'ingérence de la République dans les affaires religieuses n'est pas permise par la laïcité. L'ingérence du pouvoir religieux dans les affaires de la République n'est pas davantage permise par la République. 
Sauf que nous avons affaire à une religion bicéphale. C'est à la fois une religion et un pouvoir politique c'est-à-dire une théocratie.

En tant que doctrine politique, l'Islam est parfaitement fondée par la République à apporter sa contribution à la transformation des institutions. C'est pourquoi dans tous les domaines de la vie citoyenne, l'Islam ne s'en prive pas sur tous les fronts à commencer par une contestation récurrente de la laïcité. Biens des territoires de la République, qu'ils soient géographiques ou institutionnels sont d'ors et déjà conquis par l'Islam comme alternative à la République ...

Si la question du droit de l'Islam dans la République est d'une si grande importance, pourquoi les médias sont-ils abyssalements muets sur le droit des chrétiens de tous bords, le droit des bouddhistes, des juifs, des orthodoxes des anglicans, des adorateurs du fa dièse et des idolâtres de l'oignon ? 
Parce que toutes ces doctrines ne sont que religieuses. Elles n'ont aucune espèce d'ambition politique et ne sont pas prosélytes. Elles ne sont d'aucune utilité pour alimenter le projet de déstabilisation de l'ordre social qui nourri l'abandon de la souveraineté nationale au profit d'une souveraineté européenne sous la poussée des lobbys mondialistes (ce qu'on appelle le gouvernement profond).

Que je sache, la laïcité n'a pas vocation à hiérarchiser les religions de la République, mais au contraire à les traiter en toute indépendance sur le même pied d'égalité. Pourquoi la République fait-elle une exception pour l'Islam ?
Parce que l'Islam est utile au projet mondialiste contre le projet souverainiste de la France.

Si dans la République, porter la contradiction politique est légitime, l'argumentaire du FREXIT aurait dû obtenir une place particulièrement justifiée dans les médias, d'autant que la question de la souveraineté de la France est aujourd'hui fondamentale. Elle est au coeur de la préoccupation de tout le peuple de France.
Au lieu de ça, l'autorité politique invite une religion à porter la contradiction politique au sein de la République ; n'est-ce pas une perversion de la République ?

Alors que la souveraineté de la nation contre celle de l'UE est la grande question contemporaine, la question du FREXIT est totalement absente des médias. À la faveur d'un affaissement de la République, l'Islam finit par se constituer implicitement, lentement mais inexorablement comme une alternative politique. Ce n'est pas encore tout à fait visible mais le chemin est radicalement tracé par le pouvoir politique en place.

La pratique religieuse de l'Islam est aujourd'hui plus étendue que les pratiques du Christianisme. Et alors ? Ce n'est pas le sujet. Les us et coutumes sont susceptibles d'évoluer à l'intérieur de la République.
Le sujet c'est quand la République s'agenouille devant le lobbying mondial et qu'elle instrumentalise la composante politique de l'Islam pour favoriser les politiques mondialistes contre les politiques souverainistes.

La grande question contemporaine de la souveraineté de la nation ainsi que la question secondaire de l'Islam qui se constitue implicitement comme une alternative politique, relèvent de la même intention dans le projet Macron tout à fait clair : "La volonté politique de détruire la République, la souveraineté et l'indépendance nationale. De détruire les capacités industrielles, sanitaires, agricoles, économiques et militaires". Sur ce dernier point, il est question de céder le siège Français de l'ONU à l'Allemagne en le transformant en siège européen. Aujourd'hui en 2020, grâce l'UE la France est passé du 3eme rang au 10eme rang des pays industrialisés. 

Le problème s'il en est, ce n'est pas la force de pénétration politique et culturelle de l’Islam. C'est la démission de la République dans tous les domaines. On ne peut pas reprocher à l'Islam son fondement prosélyte cultuel et politique. On ne peut pas reprocher à l'Islam de chercher à combler les vides de la République. Ce serait en effet lui reprocher d'exister selon sa nature.

La République ne peut pas intégrer le fait qu'une culture comme l'Islam puisse à la fois être religieuse et politique. C'est précisément sur ce point que l'Islam s'appuie pour cultiver incognito son prosélytisme rendu possible seulement par la volonté de désagrégation de la République par le sérail politique.

Quant au peuple culturellement conditionné à la laïcité, c'est-à-dire à l'indépendance du religieux et du politique, il ne peut pas d'avantage intégrer le prosélytisme théocratique de l'Islam que le covidisme nouveau.
Le covidisme, en effet, parce qu'aussi étanche à la raison que l'Islam, relève du religieux. Covidisme Républicain et Islam sont deux théocraties qui échappent à l'entendement des populations, c'est pourquoi elles évoluent sans contre-pouvoirs.
Dans l'Islam, le politique émane du religieux, dans le covidisme Républicain, c'est le religieux qui émane du politique. La collusion du religieux et du politique dans une intention d'ordre sociale n'est pas concevable par la foule conditionnée profondément à la séparation de l'église et de l’État.

La part politique de l'Islam est profondément prosélyte. Sa part religieuse ne l'est pas. Comment laisser librement s'épanouir la part religieuse de l'Islam tout en rendant caduque la manifestation de sa composante politique ? La réponse est simple : c'est impossible ! 
Intégrer en son sein une religion théocratique, c'est « ça » que la République ne sait pas faire.
C'est par cette faille que s’épanouit le prosélytisme politique de l'Islam. A nous citoyens, il nous appartient de bien distinguer les deux composantes de l'Islam. 

En tant que symbole religieux, dans une République Française digne de ce nom, c'en est fini de la question du voile. Elle n'existe même pas. En tant que « mouvement » politique la question du voile est centrale car il est « LE » signe ostentatoire censé occuper les espaces politiques symboliques et culturels. Le voile est comme un cheval de Troie portant en son sein une proposition politique alternative qui émane du religieux et non du peuple. 

Notre conception républicaine du religieux ne nous permet pas de comprendre l'amalgame du politique et du religieux (théocratie) qui est au fondement de l'Islam. C'est aussi parce que cette intrication est le fondement de l'Islam que l'Islam au contact de la République ne peut pas se réformer. Réforme et Islam sont deux termes antinomiques. Sans réforme, point dévolution. La proposition politique de l'Islam fige de façon définitive le progrès social et culturel d'une société. 
L'intrication du politique et du religieux, conditionnée par le religieux au lieu de la raison, permet seulement à l'Islam de s'adapter à tous les systèmes culturels, pour ensuite proposer sa délégation politique. 
Lorsque l'Islam se manifeste ce n'est pas la composante religieuse qui pose un problème à la République c'est la République qui pose un problème à la composante politique de l'Islam ; parce que l'Islam est fondamentalement un système conquérant au sein d'une République intégratrice. 

En résumé : 
La République n'est pas blanche, noir, rouge, ou pied de poule... La République est intégratrice de toutes les particularités, y compris les démographies singulières aux groupes sociaux. Elle intègre aussi toutes les variétés de cultes et de religions dans la laïcité. 
La grandeur de la République Française repose toute entière dans le respect de ses institutions et de ses principes. Faire respecter la République est précisément la mission du pouvoir politique ; mission volontairement abandonnée par l'autorité politique du pays. 

La République c'est la synthèse de toutes les différences dans une unité sociale, politique et économique cohérente, fondatrice de l'unité nationale. Faire que la République soit respectée est l'expression démocratique profonde mais sans échos de tout le peuple de France. Alors pourquoi vouloir sacrifier la République ? Mais parce qu'elle s'oppose à la souveraineté de l'UE. 

Notre conception républicaine culturelle et centenaire du religieux ne nous permet pas de comprendre l'amalgame entre politique et religion qui fonde la théocratie de l'Islam et inscrit cette doctrine dans une ambition politique conquérante.
Le prosélytisme de l'islam est l'expression de sa composante politique. Sa composante politique émerge du religieux pour lui conférer un sens sacré. Parce que non négociable et non discutable cette doctrine se dote d'une cuirasse impénétrable. 

Comment dans la République, cultiver la part religieuse de l'Islam tout en maîtrisant sa part politique ? La réponse s'appel l'intégration. Mais l’intégration suppose de la part de l'Islam une capacité de transformation contraire à son fondement. 
De la part du pouvoir politique mondialiste « en marche », la politique d’assimilation est tout à fait hors de question. Il est préférable de favoriser cette théocratie car elle représente une opportunité de désordre social favorable à l’avènement de l'ordre mondial.

La pression prosélyte de la composante politique de cette doctrine à laquelle se heurte notre culture, nous oblige et nous force à repenser la République à la fois pour que la composante religieuse de l'Islam y trouve sa place légitime dans le cadre de la laïcité, et pour que sa composante politique ne puisse plus faire pression régressive sur la République.

La République émane du peuple et suppose que tous les communautarismes soient assimilés dans le peuple et non distingués du peuple. C'est pourquoi la seule façon de faire une place harmonieuse à l'Islam dans la République est le renforcement des institutions Républicaines. 

La composante cultuelle de l'Islam n'est pas en cause dans le débat national. Seule la composante politique prosélyte de cette doctrine est la révélatrice historique des faiblesses de la République qui sont la cause exclusive de la montée de l'Islam en France.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire