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dimanche 17 juillet 2016

Nice

Avant de vouloir lutter contre le terrorisme il convient en tout premier lieu d'identifier sa source et de comprendre ses processus de déploiement. Sa source est connue, quand au processus de déploiement, il procède d'un changement de paradigme. Il ne faut plus chercher à rattacher un fait, un acte, une menace à une structure traditionnelle. La folie supposée ou non de l'acteur de la terreur, son rattachement ou non à une organisation traditionnelle et identifiable est hors de propos. La première chose à faire c'est comprendre qu'il faut changer de paradigme. C'est ce qu'il y a de plus difficile à réaliser à l'échelle individuelle et à fortiori quasi impossible à l'échelle d'une civilisation. C'est sur cette immense faiblesse que s'appuie aujourd'hui les stratèges du terrorisme contemporain avec beaucoup d'intelligence et de perversité. Le terrorisme ne relève plus d'une planification guerrière traditionnelle, assortie d'une revendication politique comme jadis les Brigades Rouges ou les indépendantistes Basques, Corse, etc, mais relève maintenant de la création de vocation. Part quels moyens ? Part le moyen de la médiatisation mondiale non pas d'une cause mais de l'horreur. Ils ont commencé par médiatiser l'horreur avec des décapitations qui aujourd'hui se sont banalisés; Ils n'ont plus besoin de le faire, nous le faisons maintenant à leur place. La médiatisation de l'horreur est le vecteur essentiel de leur stratégie. Ce point est particulièrement important. Au lieu d'investir dans des structures dormantes coûteuses et fragiles, ils éveillent des vocations. Ces vocations se déploient dans des esprits dérangés ou pas; peu importe. Ce qu'il faut retenir c'est le déploiement de la stratégie de vocation par la médiatisation de l'horreur partout où elle a prise, au lieu de structures dormantes et organisées. La stimulation des vocations propose à une personne lambda une légitimité des comportements de compensation jusqu'au passage à l'acte. C'est pourquoi, la création de vocation trouvera toujours et partout un publique réceptif et pas nécessairement cliniquement malade. Quant à la revendication, elle est opportuniste et découle naturellement de la stratégie de vocation. Elle ne revendique rien si ce n'est la paternité de la terreur. Puisque la "revendication" ne revendique rien, il n'y a rien à discuter ni à négocier. Les seules réponses actuelles sont l'immobilisme et la déploraison avec toute la médiatisation qui en découle comme un service de rayonnement rendu au terrorisme. Il reste cependant le déploiement de la force envers ceux qui revendiquent la terreur. Si on tarde à déployer la force pour stopper la source de la terreur qui suscite des vocations, le principe de terreur va faire flores dans les cultures occidentales comme a déjà fait flores le mot "jihad" par exemple. En banalisant les mots associés à la terreur, en les inscrivant dans notre culture comme des noms communs, à terme, il seront gravés de façon définitive dans notre culture et dans nos modes de penser. La possibilité de compensation par la mise à mort de masse sans qu'il puisse y avoir la moindre possibilité de prévention n'aura plus besoin d'une source de terrorisme extérieur. Notre immobilisme présent, notre refus catégorique de changer de paradigme à propos de ces tueries est intéressant du point de vue politique car à terme il prépare le lit de la dictature, et quel gouvernant ne rêve pas en cachette d'avoir les coudées franches sans passer par le 49.3. Une dictature serait alors la seule structure politique qui pourrait gérer l'espace publique si les terroristes de maintenant réussissent durablement leur intoxication de l'occident. L'inscription des arguments associés à la terreur dans le commun de notre culture, participe très profondément à construire le soubassement du suicide occidental. Avant qu'il ne soit trop tard, il faut maintenant COMPRENDRE l'obligation de stopper à la source PAR LA FORCE MESUREE, ce poison mondiale. Si on ne fait pas ça, nous serons entraîner lentement mais inéluctablement vers une dictature où ce seront pour commencer, des Musulmans innocents qui vont trinquer. La lutte contre le terrorisme ne devra jamais faire l'objet d'une résolution de l'ONU. Si l'ONU prononçait une résolution contre ces organisations, cela reviendrait à attribuer un statut de Nation à un groupe de terroriste. C'est pourquoi la lutte contre de telles organisations doit relever d'une opération de police internationale qui nécessite les moyens de l'armée. Un tel dispositif est toujours hors de portée des nations, et c'est bien la dessus que compte l'organisation islamiste pour freiner l'opposition internationale contre leur émancipation. Cependant, une opération de police internationale aura comme conséquence de forger d'avantage et durablement la concorde des pays civilisés capables de solidarités réelles. Pour le moment, seule la déploraison internationale, aussi sincère que gratuite tient lieu de solidarité des nations. NDLA) Après Nice, la Belgique, le Bataclan, les États-Unis, la Tunisie, Charlie-Hebdo, et bien d'autres cibles de part le monde, la France, championne de "l'état d'urgence", de la vente d'armes et du double discours, s'anoblirait d'être à l'initiative d'une autre commission internationale mais cette fois contre le terrorisme.

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